Print this page

Les signes distinctifs de l’Imam (paix sur lui)

Rate this item
(0 votes)
Les signes distinctifs de l’Imam (paix sur lui)

Au nom d’Allah le Très Miséricordieux le Plus Miséricordieux

*Les signes distinctifs de l’Imam (paix sur lui)*

_Certains des fils des Imams ont prétendu accéder à la fonction d’Imam. Les Imams (paix sur eux) ont-ils établi des signes précis permettant de distinguer le véritable Imam de celui qui prétend l’être à tort ?_

Sachez – que Dieu vous soutienne – qu’en raison du danger que représentait la divulgation des textes indiquant l’imamat des Guides (paix sur eux) — tels que le hadith de la Tablette (al-Lawh) et d'autres — pour leur sécurité, il n’était possible d’en faire part qu’à des personnes de confiance, comme les détenteurs de leurs secrets. Cette situation a été exploitée par certains de leurs fils qui ont revendiqué à tort la fonction d’imam, et ils ont réussi à se rallier des partisans.

Ainsi :
- Mohammad ibn al-Hanafiyya fut connu comme l’imam des Kaysaniyya,
- Abdallah al-Aftah comme l’imam des Fathiyya,
- Mohammad ibn Ja‘far comme l’imam des Samitiyya,
- Ja‘far ibn ‘Ali al-Kadhdhāb comme l’imam des Nafisiyya.

C’est pourquoi les Imams (paix sur eux) ont établi des signes pour leurs partisans, afin qu’ils puissent, à l’aide de ces signes, reconnaître le véritable Imam et le distinguer de celui qui prétend faussement cette position.

De nombreux textes y font référence mais nous ne mentionnerons que les huit suivants :

1. Il est reconnu par le testament explicite :

Cela signifie qu’il est publiquement connu des gens, et que l’Imam précédent a clairement désigné son successeur. Les rapporteurs de hadiths chez les Imamites ont transmis plusieurs récits à ce sujet. Al-Kulayni rapporte, avec sa chaîne de transmission, de Hishâm ibn Sâlim et Hafs ibn al-Bukhtarî, d’Abû ‘Abd Allâh (paix sur lui), que l’on interrogea : « Par quel signe reconnaît-on l’Imam ? » Il répondit : « Par le testament explicite (al-waṣiyya al-ẓāhira)... » (Al-Kāfî, vol. 1, p. 184).

Dans un autre récit rapporté par al-Kulaynī avec sa chaîne de transmission, de ‘Abd al-A‘lā, il dit : « Ja’far ibn Muhammad s’approcha de moi et dit : « Il y a trois preuves (ḥujja) qui, lorsqu’elles se réunissent chez une seule personne, indiquent qu’elle est le détenteur de cette affaire (l’Imamat) : qu’il soit le plus digne des gens parmi ceux qui l’ont précédé, qu’il détienne les armes [du Prophète], et qu’il soit le détenteur du testament explicite (al-waṣiyya al-ẓāhira), celle à propos de laquelle, lorsque tu arrives à Médine, tu entends les gens du commun, même les enfants, dire : “À qui Untel a-t-il fait testament ?” Et ils répondent : “À Untel fils d’Untel.” » (Al-Kāfî, vol. 1, p. 284).

2. Il est reconnu par l’épreuve concernant la connaissance du licite et de l’illicite :

Les grands savants chiites, qui maîtrisaient les voies de la charia, interrogeaient celui qui prétendait à l’Imamat sur des questions liées au licite (ḥalâl) et à l’illicite (ḥarâm), afin de démontrer publiquement la fausseté de sa prétention. Un exemple en est rapporté par al-Mufīd dans al-Ikhtiṣāṣ : « Lorsque Abû al-Ḥasan al-Riḍā (paix sur lui) mourut, les jurisconsultes chiites entrèrent auprès d’Abû Ja‘far al-Jawād (paix sur lui), et un grand nombre de chiites, venus de toutes les régions, étaient présents pour observer Abû Ja‘far (paix sur lui). Son oncle, ‘Abd Allâh ibn Mûsâ, entra — c’était un vieil homme digne et respecté — vêtu de vêtements rugueux, avec une marque de prosternation visible entre les deux yeux. Il s’assit. Puis Abû Ja‘far (paix sur lui) sortit de la chambre : il portait une tunique en soie fine (qaṣab), un manteau du même tissu, et des sandales neuves, blanches. Abd Allâh se leva pour l’accueillir, l’embrassa entre les deux yeux, les chiites se levèrent également, et Abû Ja‘far (paix sur lui) s’assit sur un siège. Les gens se regardèrent les uns les autres, étonnés par sa jeunesse.
Alors un homme parmi l’assemblée s’adressa à son oncle (c'est-à-dire à ‘Abd Allâh) et lui dit : « Que Dieu vous guide, que dites-vous d’un homme qui a eu un rapport avec une bête ? »
Il répondit : « On lui coupe la main et on lui applique la peine légale (ḥadd). »
Abû Ja‘far (paix sur lui) se mit en colère, le regarda et lui dit : « Ô mon oncle, crains Dieu, crains Dieu ! C’est une chose grave que de te retrouver, le Jour du Jugement, debout devant Dieu — Exalté soit-Il — et qu’Il te dise : « Pourquoi as-tu émis une fatwa aux gens sans savoir ? »
Son oncle lui dit : « Je demande pardon à Dieu, ô mon seigneur. N’est-ce pas ce qu’a dit ton père — que la paix soit sur lui ? »
Abû Ja‘far (paix sur lui) répondit : « Mon père a été interrogé au sujet d’un homme qui avait profané la tombe d’une femme et avait eu un rapport avec elle. Mon père a dit : “On lui coupe la main pour avoir ouvert la tombe, et on lui applique la peine du fornicateur, car la dignité d’un mort est comme celle d’un vivant.”
Il répondit : «  Tu as dit vrai, ô mon seigneur. Je demande pardon à Dieu. »
Les gens furent émerveillés et dirent : « Ô notre seigneur, nous permets-tu de t’interroger ? »
Il répondit : « Oui. »
Alors ils lui posèrent, au cours de cette même séance, plus de trente mille questions, auxquelles il répondit et il n’avait alors que neuf ans.
(Al-Ikhtiṣāṣ, p. 103)

Al-Kulaynī rapporte, avec sa chaîne de transmission, d’Abd al-A‘lā, qui dit : J’ai dit à Abū ‘Abd Allāh (paix sur lui) : « Celui qui s’empare de cette fonction (l’Imamat) sans droit et la revendique à tort, quelle est la preuve contre lui ? »
Il répondit : « On l’interroge sur le licite (ḥalāl) et l’illicite (ḥarām)... » (Al-Kāfī, vol. 1, p. 284)

Al-Māzandarānī a dit : « Sa parole : « Il est interrogé sur le licite et l’illicite » constitue une preuve pour les savants, ceux qui connaissent les voies de la charia et ses méthodes, qui distinguent entre le vrai et le faux, et qui évaluent le niveau de science de chacun en l’interrogeant. (Sharḥ Uṣūl al-Kāfī, vol. 6, p. 105)

3. Il est reconnu par sa supériorité (al-faḍl) :
Par « supériorité », on entend l’ensemble des perfections de l’âme. Cela suppose la perfection des facultés intellectuelles et pratiques, ainsi que celle des facultés colériques et désirantes.
Les deux Ṣadūq (al-Ṣadūq et son père) ainsi qu’al-Kulaynī rapportent, avec leur chaîne de transmission, d’Ibn Abī Naṣr qui a dit : « J’ai demandé à Abū al-Ḥasan al-Riḍā (paix sur lui) : « Lorsque l’Imam meurt, comment reconnaît-on celui qui lui succède ? » Il répondit : « L’Imam possède des signes : parmi eux, qu’il soit le fils aîné de son père, qu’il détienne la supériorité (al-faḍl) et qu’il ait reçu le testament (al-waṣiyya)... » (Al-Kāfī, vol. 1, p. 284 ; al-Imāma wa al-Tabṣira, p. 137 ; al-Khiṣāl, vol. 1, p. 116)
Al-Ṣadūq rapporte, avec sa chaîne de transmission, d’Abū al-Ḥasan ‘Alī ibn Mūsā al-Riḍā (paix sur eux), qu’il a dit : « L’Imam possède des signes : il est le plus savant des gens, le plus sage des gens, le plus pieux des gens, le plus clément des gens, le plus courageux des gens, le plus généreux des gens, et le plus dévot des gens.
Il naît circoncis, est purifié (de toute impureté), voit derrière lui comme il voit devant lui, il n’a pas d’ombre, et lorsqu’il sort du ventre de sa mère, il tombe sur ses paumes en proclamant à haute voix les deux attestations de foi (shahādatayn). Il ne fait pas de rêve érotique, ses yeux dorment mais pas son cœur, il est « muḥaddath » (inspiré ou parlé par les anges), la cuirasse du Messager de Dieu (que la paix soit sur lui et sa famille) lui va parfaitement, il n’est jamais vu ni en train d’uriner ni en train de déféquer, car Dieu — Exalté soit-Il — a chargé la terre d’absorber ce qui sort de lui. Son odeur est plus agréable que celle du musc, il est plus digne des gens qu’eux-mêmes, il est plus compatissant envers eux que leurs propres pères et mères, il est le plus humble des hommes devant Dieu — Exalté soit-Il —le plus assidu à appliquer ce qu’il ordonne, et le plus éloigné de ce qu’il interdit. Ses prières sont exaucées, au point que s’il priait contre un rocher, il se fendrait en deux... (‘Uyūn Akhbār al-Riḍā, vol. 2, p. 192)
Le père d’al-Ṣadūq rapporte, avec sa chaîne de transmission, d’Abū al-Jārūd, d’Abū Ja‘far (paix sur lui), qui a dit : « Je lui ai dit : « Que je sois sacrifié pour toi ! Lorsqu’un de vos savants — ô gens de la Maison — quitte ce monde, comment reconnaît-on celui qui lui succède ? »
Il répondit : « Par la guidance (al-hudā), l’humilité (al-iṭrāq), et la reconnaissance par les gens de la famille de Muḥammad de sa supériorité. Et on ne le questionne sur aucune des choses contenues entre les deux couvertures du Livre (le Coran) sans qu’il y réponde. » (Al-Imāma wa al-Tabṣira, p. 137)
Al-Ṣaffār ainsi que les deux Ṣadūq (al-Ṣadūq et son père) rapportent, avec leur chaîne de transmission, de al-Ḥārith ibn al-Mughīra al-Naṣrī, qui a dit : « J’ai dit à Abū ‘Abd Allāh (paix sur lui) : « Par quoi reconnaît-on le détenteur de cette fonction (c’est-à-dire l’Imam) ? »
Il répondit : « Par la sérénité (al-sakīna), la dignité (al-waqār), le savoir (‘ilm), et la désignation testamentaire (al-waṣiyya). (Biṣār al-Darajāt, p. 509 ; al-Imāma wa al-Tabṣira, p. 138 ; al-Khiṣāl, p. 200)

4. Il parle toutes les langues :

Ce que l’on entend par là, c’est que l’Imam (paix sur lui) s’adresse à chaque groupe de personnes dans leur propre langue, sans avoir besoin d’un interprète. Cela afin que le message ne soit pas altéré ou mal compris en cas d’absence de traduction.
Al-Ṣadūq rapporte, avec sa chaîne de transmission, d’Abū al-Jārūd, qui dit : « J’ai interrogé Abū Ja‘far al-Bāqir (paix sur lui) : « Par quoi reconnaît-on l’Imam ? »
Il répondit : « Par plusieurs caractéristiques, dont la première est une désignation explicite (naṣṣ) de la part de Dieu — Exalté soit-Il — à son sujet, et que Dieu le désigne comme un guide pour les gens afin qu’il soit une preuve contre eux car le Messager de Dieu (paix et bénédictions sur lui et sa famille) a désigné ‘Alī (paix sur lui) et l’a fait connaître aux gens par son nom et son identité. De même, chaque Imam désigne le suivant.

Autre signe : lorsqu’il est interrogé, il répond. Et lorsqu’on ne l’interroge pas, il prend l’initiative de parler. Il informe les gens de ce qui adviendra le lendemain. Et il parle à chacun dans toutes les langues et dialectes. »
(Ma‘ānī al-Akhbār, p. 102)
Al-Kulaynī, al-Ḥumayrī, al-Mufīd, al-Ṭabarī et d’autres encore rapportent, avec leur chaîne de transmission, d’Abū Baṣīr, qui a dit : « J’ai dit à Abū al-Ḥasan al-Māḍī (paix sur lui) : « Que je sois sacrifié pour toi ! Par quoi reconnaît-on l’Imam ? »
Il répondit : « Par plusieurs caractéristiques. La première est qu’il ait reçu une indication de la part de son père le désignant, pour qu’elle soit une preuve contre les gens, ensuite quand on l’interroge, il répond ; et si on ne l’interroge pas, il prend l’initiative de parler. Il informe de ce qui adviendra demain et il parle toutes les langues.
Puis il me dit : « Ô Abū Muḥammad, je vais te donner un signe avant que tu ne partes. Et voici qu’un homme du Khurāsān entra auprès de nous. Le Khurāsānien s’adressa à l’Imam en arabe, et Abū al-Ḥasan (paix sur lui) lui répondit en persan (fārsī). Alors l’homme dit : « Par Dieu, que je sois sacrifié pour toi ! Ce qui m’a empêché de te parler en persan, c’est que j’ai cru que tu ne le maîtrisais pas. »
L’Imam répondit : « Gloire à Dieu ! Si je ne savais pas te répondre, quelle supériorité aurais-je sur toi ? »
Puis il me dit : « Ô Abū Muḥammad, l’Imam ne peut ignorer le langage d’aucune créature humaine, ni celui des oiseaux, ni celui des bêtes, ni celui de tout être vivant. Celui qui ne possède pas ces caractéristiques n’est pas un Imam. (Al-Kāfī, vol. 1, p. 285 ; Qurb al-Isnād, p. 339 ; al-Irshād, vol. 2, p. 224 ; Dalā’il al-Imāma, p. 337)

5. La cotte de mailles du Messager de Dieu lui va parfaitement, mais elle est trop courte ou trop longue pour tout autre que lui :

Al-Kulaynī rapporte avec sa chaîne de transmission, de Zurārah, d’Abū Ja‘far (paix sur lui), qui a dit : « L’Imam possède dix signes : Il naît pur (sans impureté), il naît circoncis, lorsqu’il tombe au sol à la naissance, il atterrit sur ses paumes en proclamant d’une voix claire les deux témoignages (shahādatayn), il  n’est jamais en état d’impureté majeure (janāba). Ses yeux dorment, mais son cœur ne dort jamais, il ne bâille pas et ne s’étire pas, il  voit ce qui est derrière lui comme il voit ce qui est devant lui, ses excréments ont une odeur semblable à celle du musc, et la terre est chargée d’en dissimuler toute trace en les absorbant, quand il porte la cotte de mailles du Messager d’Allah (paix et bénédictions sur lui et sa famille), elle lui va parfaitement. Tandis que pour toute autre personne — grande ou petite — elle est plus longue d’une empan (shibr), il est en communication (muḥaddath) [avec les anges ou la connaissance divine] jusqu’à la fin de ses jours. » (al-Kāfī, vol. 1, p. 389)

6. Il est reconnu par l’héritage des objets du Prophète et des Imams :

Al-Ṣadūq rapporte, avec sa chaîne de transmission, d’Abū al-Ḥasan ‘Alī ibn Mūsā al-Riḍā (paix sur eux deux), qui a dit : « L’Imam possède des signes parmi lesquels il détient les armes du Messager d’Allah (paix et bénédictions sur lui et sa famille), dont l’épée Dhū al-Faqār. Il a en sa possession un parchemin contenant les noms de leurs partisans (chiites) jusqu’au Jour du Jugement, ainsi qu’un autre parchemin contenant les noms de leurs ennemis jusqu’au Jour du Jugement. Il détient également la “Jāmi‘a” : un rouleau long de soixante-dix coudées, dans lequel se trouve tout ce dont les descendants d’Adam ont besoin. Et il a en sa possession le grand et le petit “Jafr”. » (‘Uyūn Akhbār al-Riḍā, vol. 2, p. 192)

7. Il est reconnu par l’intégrité de son corps, sans infirmité :

Par « infirmité » (ou « défaut »), on entend aussi bien une déficience physique qu’un manquement dans la religion ou la science. Al-Kulaynī rapporte, avec sa chaîne de transmission, de Hishām ibn Sālim, d’Abū Abd Allāh (paix sur lui) [qui a dit] : « Le pouvoir (de l’imamat) revient au fils aîné, tant qu’il ne présente aucune infirmité. » (al-Kāfī, vol. 1, p. 285)
‘Abd Allāh ibn Ja‘far était le plus âgé de ses frères après Ismā‘īl. Il revendiqua l’imamat après la mort de son père, en avançant pour preuve qu’il était l’aîné des frères restants. Mais les Imāmites ne lui accordèrent aucun crédit, car il était « afṭaḥ » (c’est-à-dire qu’il avait un défaut aux jambes), il ne marchait pas correctement. Or, l’Imam ne peut souffrir d’aucune infirmité qui porterait atteinte à sa dignité.

8. Il est reconnu par les prodiges, les miracles et l’exaucement de ses prières :

Par « miracle », on entend ici ce par quoi la preuve est établie, ce sur quoi repose la croyance, afin de distinguer celui qui est véridique de celui qui est menteur.
Al-Ṣadūq rapporte, avec sa chaîne de transmission, de Sulaymān ibn Mihrān, d’Abū ʿAbd Allāh Jaʿfar ibn Muḥammad (paix sur eux deux), qui a dit : « Dix traits caractérisent l’Imam : l’infaillibilité, le fait qu’il soit désigné (explicitement), qu’il soit le plus savant des hommes, le plus pieux envers Dieu, et le plus savant du Livre de Dieu, qu’il soit porteur du testament apparent, qu’il possède le miracle et la preuve, que ses yeux dorment, mais non son cœur, qu’il ne projette pas d’ombre, et qu’il voit par derrière lui comme il voit devant lui. » (al-Khiṣāl, p. 429)
Al-Ṣadūq rapporte avec sa chaîne de transmission d’Abū al-Ḥasan ʿAlī ibn Mūsā al-Riḍā (paix sur eux deux) : « L’Imam a des signes… Et ses prières sont exaucées, à tel point que s’il invoquait contre un rocher, il se fendrait en deux. » (ʿUyūn akhbār al-Riḍā, vol. 2, p. 192)
Al-Rāwandī rapporte de l’Imam al-Bāqir (paix sur lui) :
« L’Imam possède dix signes : il naît circoncis, dès qu’il touche le sol à sa naissance, il lève les yeux vers le ciel et témoigne des deux attestations de foi (ash-shahādatayn), sur son bras droit est inscrit : « Et la parole de ton Seigneur s’est accomplie en toute vérité et en toute justice. Nul ne peut changer Ses paroles. Et Il est l’Audient, l’Omniscient. », il ne s’étire jamais (ne se déploie pas de fatigue), il ne bâille jamais, il n’a jamais de pollution nocturne, et le diable ne l’approche pas, son excrétion a une odeur de musc, et la terre l’engloutit entièrement pour le dissimuler, il n’a pas d’ombre lorsqu’il se tient au soleil, car il est lumière issue de la lumière, et la lumière n’a pas d’ombre, il appose son sceau sur la pierre comme le faisaient ses ancêtres, ses prières sont exaucées. » (al-Kharāʾij wa-l-Jarāʾiḥ, vol. 2, p. 569)
Al-Ḥurr al-‘Āmilī a dit : « L’Imam doit nécessairement être exaucé dans ses prières. Ainsi, s’il invoque Dieu pour ressusciter les morts, cela se réalise par la permission de Dieu. La première prémisse est établie par de nombreux textes, mentionnés à leur place. Quant à la seconde, elle est évidente d’elle-même. Cela constitue donc une preuve claire et accessible de la possibilité [du miracle], car rien ne prouve qu’une telle invocation de l’Imam soit impossible. Et l’absence de preuve d’impossibilité suffit. »
(al-Īqāẓ min al-Haj‘a, vol. 1, p. 84)

Nous nous arrêtons ici. Louange à Dieu, en premier et en dernier.

Read 11 times