تقي زاده

تقي زاده

Selon Farsnews, alors que les autorités iraniennes parlent de l'argent iranien bloqué aux Etats-Unis, New York times vient d'écrire un article parlant de biens iraniens d'une valeur de 50 millions de dollars loués à des américains par Washington.

Il est dit dans cet article : " Un bâtiment de 5 étages à  New York qui était un consulat a été transformé en un lieu d'exposition de tableaux et un autre bâtiment de 7 étages dans le Maryland logeant il fût un temps, des diplomates iraniens, est devenu maintenant le lieu de vivre d'une famille de cinq personnes (...) d'origine allemande qui paient 5500 dollars de loyer chaque mois."

New York Times ajoute : " Ces biens et 7 autres qui se situent dans différents Etats de l'Amérique, représentent une valeur totale de 50 millions de dollars et sont encore la propriété de la République Islamique d'Iran. Mais, cela fait 40 ans que c'est le Département d'Etat des Eats-Unis qui se charge de la gestion et de la location de ces bâtiments."

" Un ensemble de 12 million de dollars qui a été un temps le lieu de repos de l'ambassadeur d'Iran qui y recevait par ailleurs des invités comme Elisabeth Taylor, Andy Warhol et Richard Nickson est maintenant vide." indique aussi le journal qui précise même que les aurorités américaines louent de temps en temps ces locaux pour des cérémonies de mariage ou des grandes réceptions.

Il est fait aussi référence dans New York Times à une maison des étudiants iraniens à San Francisco d'une valeur de 10 million de dollars.

Enfin, le journal explique. "la situation de ces biens iraniens en Amérique reste incertaine et il y a peu de chance pour que ça évolue autrement."  

Dans un rapport, le comité palestinien pour les affaires des prisonniers a affirmé que les forces israéliennes avaient arrêté depuis le début 2016 au moins 1000 enfants palestiniens.
"Certains de ces enfants sont toujours en détention administrative et d'autres, qui ont été condamnés à la prison, ont payé des amendes élevées pour leur libération."

Les responsables israéliens abusent de la "détention administrative" pour emprisonner les Palestiniens jusqu'à 6 mois de façon arbitraire, sans qu'ils soient inculpés, et reconduisent ensuite leur peine de prison pour une durée illimitée.
 
Un Palestinien dans une prison israélienne. (Photo d'archives)
Cette politique a provoqué de vastes critiques. Or, la Knesset, le Parlement israélien, a adopté il y a quelque temps une loi autorisant l'emprisonnement des enfants palestiniens de moins de 14 ans.

Le responsable du comité palestinien pour les affaires des prisonniers, Issa Qaraqe, précise aussi que les enfants palestiniens subissent des tortures dans les geôles israéliennes. Il évoque ainsi la nécessité pour la communauté internationale et les instances mondiales de prendre des mesures vastes et immédiates pour stopper l'arrestation des enfants palestiniens.
Plus de 7000 Palestiniens se trouvent actuellement détenus dans pas moins de 17 prisons israéliennes. La plupart d'entre eux ont été incarcérés dans le cadre de la politique de détention administrative.

Les détenus palestiniens procèdent à une grève de la faim en signe de protestation contre cette politique. L'année dernière, le régime israélien a adopté un projet de loi qui prévoit l'alimentation forcée des prisonniers observant la grève de la faim.
Un écrivain jordanien controversé a été tué par balles dimanche devant un tribunal d'Amman où il était jugé pour avoir partagé sur Facebook une caricature considérée comme offensante envers l'islam. L'assassin présumé de Nahed Hattar a été arrêté sur les lieux après avoir tiré trois balles sur l'écrivain de 56 ans, a indiqué une source de sécurité. Touché à la tête, M. Hattar est décédé à son arrivée à l'hôpital.

Cet assassinat a été qualifié de "crime odieux" par le gouvernement qui a promis la sévérité contre son auteur présumé.

Selon la presse jordanienne, le suspect, un ingénieur de formation de 49 ans, est un ancien imam qui prêchait dans une mosquée d'Amman avant d'être remercié il y a six ans. D'après des témoins, il portait une thobe (tunique traditionnelle) grise.

La famille de la victime a assuré que l'écrivain avait reçu des menaces de mort.

Le chroniqueur, de confession chrétienne, avait été arrêté le 13 août après avoir partagé sur son compte Facebook une caricature montrant un extrémiste barbu sur un lit, au paradis, entouré de deux femmes et s'adressant à Dieu comme à un simple serviteur.
Il lui demandait d'apporter un verre de vin, des noix de cajou et lui ordonnait d'emmener quelqu'un pour nettoyer la chambre, avant de lui faire remarquer qu'il devait frapper à la porte avant d'entrer.

La caricature, dont il n'est pas l'auteur, a pour titre: "Dieu des Dawaech", en allusion aux combattants de Daech.

Après sa publication, le Premier ministre Hani Mulqi avait ordonné au ministère de l'Intérieur de convoquer l'écrivain et d'engager des procédures judiciaires contre lui. Il a été accusé d'"incitation à la discorde confessionnelle" et d'"insulte" à l'islam, qui interdit toute représentation de Dieu.

- 'Tué de sang froid' -
Opposant de gauche également connu pour son soutien au gouvernement de Bachar al-Assad, l'écrivain avait été libéré sous caution début septembre et le procureur général avait imposé la censure sur cette affaire.

Après avoir provoqué un tollé sur les réseaux sociaux, l'écrivain avait supprimé la caricature de son compte. Il avait expliqué que celle-ci se moquait des "terroristes et de la manière dont ils imaginent Dieu et le paradis, et qu'elle ne portait en aucun cas atteinte à Dieu".

"Nous imputons la responsabilité de l'assassinat de Nahed au Premier ministre, au ministre de l'Intérieur et aux organes de sécurité", s'est indigné son frère Majed qui l'accompagnait au tribunal. "Il a été tué de sang froid devant la plus grande institution de justice en Jordanie".

Majed et d'autres membres de la tribu Hattar ont tenu un sit-in en hommage à la victime et pour protester contre les autorités, dans le village chrétien d'al-Fuheis (fief de la famille), à une vingtaine de km à l'ouest d'Amman, selon des journalistes de l'AFP sur place.

"La loi sera appliquée fermement sur celui qui a commis ce crime et le gouvernement frappera avec une main de fer toute personne qui osera en profiter pour répandre un discours de haine", a promis le porte-parole du gouvernement Mohamad Momani.

L'assaillant a été inculpé de meurtre avec préméditation, acte terroriste ayant entraîné mort d'homme et possession illégale d'arme à feu, des charges passibles de la peine capitale, a indiqué une source judiciaire.

Il a été placé en garde à vue pour 15 jours, a-t-on ajouté de même source.

Selon une source proche de l'enquête, l'assassin présumé était un employé du ministère de l’Éducation. Il a dit lors de son interrogatoire avoir planifié son acte après la publication par Hattar de la caricature sur sa page Facebook, a ajouté cette source.

"Il s'agit d'un acte isolé, qui n'est lié à aucun groupe terroriste ou autre", a-t-elle ajouté sous couvert d'anonymat.

L'assassinat de Hattar a été condamné par les Frères musulmans.
"La religion musulmane est innocente de ce crime odieux", a pour sa part affirmé Dar al-Ifta, plus haute autorité religieuse du pays.
 
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) est "condamnée à prendre une décision" pour stabiliser le marché et la réunion du cartel mercredi à Alger en sera "le premier pas", a indiqué dimanche le ministre algérien de l'Energie.
 
Dans un contexte de prix bas dus à une surabondance de l'offre, les cours du pétrole risquent de chuter encore si le cartel ne se décide pas à limiter sa production, a prévenu Noureddine Boutarfa lors d'une conférence de presse à Alger.


"Aucune entreprise (pétrolière) ne pourra résister si les prix restent à moins de 50 dollars (le baril)", a prévenu le ministre, qui estime que le bas niveau des cours entraîne quotidiennement entre "300 et 500 millions de dollars de pertes pour les pays de l'Opep".


L'espoir que les membres de l'Opep parviennent à un accord pour limiter leur production à Alger a récemment soutenu les prix de l'or noir mais les doutes des investisseurs sur les chances de succès de cette réunion informelle ont fait chuter les cours du brut vendredi à New York.


Tous les pays de l'Opep sont "d'accord pour stabiliser les prix", a assuré M. Boutarfa. "C'est la responsabilité de chacun de faire des efforts".


"La meilleure des solutions est un gel" de la production du cartel, a préconisé le ministre algérien.


Récemment, ses homologues vénézuélien et irakien ont également soutenu l'idée d'un gel de la production dans le but de faire repartir les cours du pétrole à la hausse.


Il a aussi assuré que l'Iran "souhaitait rejoindre un accord", même s'il cherche à augmenter sa production depuis la fin de la levée des sanctions internationales dans le cadre du dossier nucléaire.


"Il n'y aura pas d'échec de la réunion d'Alger", qui a lieu en marge du Forum international de l'énergie, a par ailleurs prévenu M. Boutarfa. "Si on arrive à un accord, c'est très bien. Si on arrive à des éléments d'accord, c'est très bien aussi".


Et "si un consensus se dégage, rien n'interdit qu'elle se transforme, séance tenante, en réunion extraordinaire" pour qu'une décision soit actée, a ajouté le ministre.


D'après lui, l'Algérie, qui entretient des bonnes relations avec l'ensemble des membres de l'organisation, jouera un "rôle de facilitateur" entre les pays membres du cartel, dont certains "ont des problèmes d'ordre politique".


L'Opep regroupe douze pays qui produisent près d'un tiers du pétrole brut pompé dans le monde et tentent d'influer sur les cours de l'or noir en coordonnant leur production.

Prenant la parole dimanche à une session ouverte du Parlement iranien, le général de brigade Hussein dehqân, a annoncé l'exposition jusqu'à la fin de l'année civile iranienne (se terminant le 20 Mars), trois missiles à longue portée, à savoir croisière maritime Qadir, la nouvelle génération de missiles balistiques Sejil, combustible solide, et le missile Khorramshahr.

"Aujourd'hui, nous amorçons la production (en masse) du missile (balistique sol-sol) Zolfaqar, combustible solide, très tactique, résistant à la capacité d'interférence et la cible (nombre) des cibles distinctes. Les missiles seront livrés aux forces armées ", a déclaré le général dehqân.

"Dans le domaine de la production de missiles, y compris la croisière et des fusées balistiques de combustibles solides et liquides, ainsi que dans le domaine de la défense antimissile, nous avons la pleine capacité à concevoir et fabriquer" des produits qui peuvent faire face à toute menace étrangère.

Ministre de la Défense parlant à l'occasion de la commémoration de la Semaine de Sacré Défense Iran, a souligné que Téhéran n'acceptera aucune limitation sur le développement de sa puissance défensive, y compris le " secteur terrestre, aérien, maritime, aéronautique, le missile et la défense antimissile. "

"Le développement et la production d'armes de destruction massive (y compris chimiques, nucléaires et biologiques)" est la seule ligne rouge infranchissable programme défensif perse, a souligné le responsable, en veillant à ce que la République islamique ne sera jamais autorisé l'accès à ces bras.

31 Shahrivar 1359 calendrier persan, Septembre 1980 a commencé la guerre imposée par l'ancien régime baasiste en Irak contre la République islamique d'Iran, et ainsi chaque année, à cette date (cette année coïncide avec le 21 Septembre) l'anniversaire du début du conflit se souvient, et pendant une semaine des programmes différents allusives sont effectuées.

vendredi, 23 septembre 2016 12:18

Discours de Rohani à l’Assemblée générale

Le président de la République islamique d’Iran a prononcé, jeudi 22 septembre, son discours à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU.

Lors d’un discours à la tribune de la 71ème Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies, le président de la République islamique d’Iran Hassan Rohani a brossé un tableau des politiques de principe de l’Iran sur les plans régional et international et s’est attardé sur l’escalade de violences au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

« Personne ne s’imaginait même que le drame du 11 septembre 2001 aboutirait à des catastrophes encore plus grandes, une guerre dévastatrice au Moyen-Orient et l’insécurité dans le monde. C’est sous prétexte de cet événement que les Etats-Unis ont attaqué l’Irak et l’Afghanistan. Les hommes d’Etat et les responsables militaires américains ont tenté de suggérer qu’une attaque préventive contre les terroristes pourrait assurer la sécurité nationale des Américains. Les alliés de la Maison Blanche, de crainte qu’ils ne soient pas les prochaines cibles des terroristes, ont emboîté le pas aux Américains. Mais ce qu’ils ont fait avec cette nouvelle politique était la propagation du terrorisme partout dans le monde au lieu de l’éradiquer. A cet égard, la politique de principe de la République islamique d’Iran consiste en une coopération fructueuse avec ses voisins dans l’objectif de restaurer un ordre viable, basé sur la sécurité collective et le soutien aux pays de la région. L’Iran qualifie d’indispensables le respect de l’intégrité territoriale des pays, le respect des frontières et celui du droit des nations à l’autodétermination. Il rejette tout recours à la force et prône, en revanche, l’usage de la diplomatie pour régler les problèmes. Les puissances mondiales ont recours aux différentes méthodes de répression et d’intervention militaire sous prétexte d’assurer la sécurité de leurs citoyens; elles ne sont pas toutefois, conscients de ce qu'il est impossible de garantir la sécurité d’un pays en mettant en danger celle des autres. J’appelle des pays de la région notamment l’Arabie saoudite à mettre fin à leur soutien aux groupes terroristes et takfiristes. Ces pays, s’ils s’intéressent au développement et à la sécurité de la région, devront baser leurs relations sur le respect mutuel et le sens de responsabilité ».

Rejetant le sectarisme, Hassan Rohani a déclaré que les musulmans, chiite ou sunnite, vivaient, en paix et en fraternité, pendant des siècles, et qu"ils vivraient, ainsi, encore à l'avenir.

« Pour l’Iran, l’équilibre vaincra l’extrémisme, la paix l’emportera sur la violence, la sagesse fléchira l’ignorance et la justice triomphera la tyrannie ».

Le président iranien a finalement souhaité que les décisions et les initiatives de l’Assemblée générale de l’ONU aient un impact majeur sur le règlement des conflits partout dans le monde.

A noter que Hassan Rohani a quitté New York à destination de l’Iran.

vendredi, 23 septembre 2016 12:16

La base militaire turque en Somalie

Les médias internationaux ont diffusé de nouvelles photos montrant les étapes finales de la construction d'une grande base par l'armée turque sur le sol somalien.

La base militaire, qui est construite avec l'aval de l'ONU, constitue la deuxième base militaire de l'armée turque en dehors du territoire national. Elle sera situé près de Mogadiscio, capitale somalienne.  

Les sources turques ont annoncé que la base militaire qu'Ankara, construite sur le littoral somalien faisant face au golfe d'Aden, sera opérationnelle d'ici l'été prochain.

La Turquie entend y faire former environ 10.500 soldats somaliens par 200 soldats et officiers de l'armée turque.

La construction de la base militaire de l'armée turque en Somalie, après la mise sur pied d'une autre base sur le sol qatari, s'inscrit dans le cadre du renforcement de la présence militaire turque au Moyen-Orient et en Afrique.

Le choix du Qatar et de la Somalie, vu l'importance géostratégique de ces deux pays, témoigne des efforts de la Turquie pour trouver de nouveaux marchés pour ses armes.

"La Turquie entend aussi construire une académie militaire en Somalie où elle entraînerait les officiers", a annoncé Emil Tekin, l'un des hauts responsables du ministère turc des Affaires étrangères.

Selon les accords signés entre Ankara et Mogadiscio, la Turquie s'engage à fournir une formation militaire aux Somaliens ainsi qu'à les financer pour une durée de cinq ans. 

Les avionneurs Boeing et Airbus ont annoncé séparément mercredi avoir obtenu le feu vert des Etats-Unis pour vendre des avions neufs à l'Iran, un grand pas vers le retour des multinationales occidentales dans ce pays.Ces approbations, qui se présentent sous forme de licences spécifiques, concernent des commandes estimées à plusieurs milliards de dollars, passées en janvier (Airbus) et en juin (Boeing) par Téhéran.


Les deux entreprises avaient signé chacune à l'époque un protocole d'accord avec Téhéran et Iran Air en attendant la décision finale des autorités américaines.


"Airbus a demandé deux licences et la première a été accordée hier soir (mardi, ndlr)", a déclaré un porte-parole d'Airbus à l'AFP. "Nous pensons que la seconde licence sera accordée dans les semaines qui viennent", a-t-il ajouté, se réjouissant de pouvoir enfin "matérialiser" la commande après plusieurs mois d'incertitudes.


Selon l'avionneur européen, ces licences couvrent des moyen-courrier A320 et des long-courriers A330. Fin janvier, l'Iran et Airbus avaient signé un protocole d'accord portant sur la fourniture de 118 appareils, pour un montant de 10 à 11 milliards de dollars, mais ces ventes étaient soumises au feu vert des Etats-Unis car les avions sont équipés en partie de composants en provenance d'Outre-Atlantique.


L'accord de principe liant Boeing à Iran Air porte, lui, sur 80 appareils, allant du monocouloir 737 MAX aux 777 modèles 300ER et 900. Quelque 29 autres avions seront en location-vente.


Boeing devrait demander une autre licence s'il envisageait de vendre plus de 80 avions neufs à la compagnie iranienne, a indiqué mercredi à l'AFP une source proche du dossier sous couvert d'anonymat.


"Le cadre de ces licences est strict dans le but de s'assurer que les avions seront utilisés exclusivement pour le transport commercial des passagers et ne pourront être revendus ou transférés à une entité" visée par les sanctions américaines telle la compagnie Mahan Air, a indiqué à l'AFP un porte-parole du Trésor américain.


Airbus et Boeing ont pu entamer des négociations commerciales avec l'Iran après l'accord sur le nucléaire de 2015 avec les grandes puissances occidentales qui a allégé l'embargo économique contre la République islamique.


Ni Airbus ni Boeing n'ont pour l'instant donné le calendrier de livraison de ces appareils. Fabrice Brégier, le patron d'Airbus, avait dit, en janvier, espérer "pouvoir livrer quelques A320 et A330 dès cette année".


L'Iran pourrait être un relais de croissance pour les deux gros constructeurs aéronautiques parce que les besoins sont immenses dans ce pays de 80 millions d'habitants et disposant d'une importante diaspora.


L'Iran aura besoin de 400 à 500 avions de ligne dans la prochaine décennie, selon le chef de l'Organisation iranienne de l'aviation civile.


"Il va y avoir un développement très fort du trafic aérien, c'est une évidence", acquiesce Fabrice Brégier.


Le feu vert accordé à Airbus et à Boeing pourrait être un premier pas vers un desserrement progressif des mesures qui découragent encore les entreprises américaines et internationales, présentes aux Etats-Unis, de faire des affaires avec Téhéran.


Elles doivent obtenir au préalable une licence spéciale de l'Office pour le contrôle des avoirs étrangers (OFAC), qui dépend du Trésor, car l'administration Obama continue d'imposer un embargo interdisant aux Américains et à toute entité utilisant le système financier américain d'effectuer tout investissement lié à l'Iran.
 
La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a douché jeudi les derniers espoirs des proches de trois victimes du massacre de Srebrenica en 1995. Ceux-ci espéraient faire juger les Casques bleus néerlandais pour avoir abandonné leurs proches aux forces serbes.
 
Cette requête est définitivement "irrecevable", a tranché la CEDH. Les juges de Strasbourg ont remarqué que la justice néerlandaise avait fait le même constat que le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), à savoir que "les militaires néerlandais ignoraient l'ampleur du massacre imminent".


"Il ne subsiste plus aucune incertitude" quant au rôle joué à l'époque par les soldats de l'ONU mis en cause, a encore souligné la CEDH. A ses yeux, il est "impossible de conclure" que la justice néerlandaise s'était fondée sur des investigations "ineffectives ou inadéquates" , en décidant de ne pas engager de poursuites contre les militaires.


Employés locaux abandonnés
La Cour européenne avait été saisie par les familles de trois victimes du massacre de 1995 - le pire en Europe depuis la deuxième Guerre mondiale, avec près de 8000 hommes et garçons musulmans tués. Deux de ces trois victimes avaient travaillé pour le bataillon néerlandais en charge de protéger l'enclave musulmane de Srebrenica, et la troisième avait représenté les réfugiés lors de négociations.


Les requérants ont fait valoir devant la CEDH que, de ce fait, les officiers néerlandais "avaient exposé leurs proches à une mort probable en sachant parfaitement ce qui allait vraisemblablement leur arriver".


Complicité de génocide
Ils avaient saisi la justice néerlandaise en demandant l'ouverture d'une enquête pénale contre trois responsables du bataillon de Casques bleus, pour complicité de génocide ou de crimes de guerre.


Le procureur avait refusé d'intenter des poursuites, une décision confirmée en appel en avril 2015 au motif que "des condamnations étaient peu probables en tout état de cause", comme l'a résumé la CEDH.


Les juges européens ont estimé ne disposer d'aucun élément pour supposer que la procédure judiciaire aux Pays-Bas aurait été partiale ou inéquitable.


Ils n'ont rien trouvé à redire non plus au fait que, lors de cette procédure, les militaires ont été considérés par les magistrats "comme de simples complices éventuels, à distinguer des principaux coupables". Selon eux "il n'y avait pas d'éléments (ni même d'allégations) indiquant que les militaires néerlandais auraient joué un rôle direct dans le massacre".

Lorsque les forces serbes envahirent la "zone de sécurité", en juillet 1995, les Casques bleus l'avaient évacuée - en abandonnant sur place certains de leurs employés locaux.

Les forces serbes ont massacré des milliers de msulmaéns.

Ce rapport au sujet du Gadîr fait partie des rapports reconnus par les Sunnite et les Chiites à la fois. Certains des livres en vigueur chez les Sunnites affirment qu’il fait partie des rapports récurrents qui sont péremptoirement reconnus comme authentiques sans aucune entache de doute ou d’incertitude. Mais certains auteurs parmi ceux qui n’ont pas émis des doutes au sujet de la véracité du rapport ont voulu interpréter le terme mawlâ (l’ayant autorité) dans un sens peu compatible avec le contexte de l’époque. Quelques-uns parmi eux ont dit que cette Tradition veut dire que « Celui qui considère que je l’aime doit considérer que ‘Alî l’aime, ou celui qui considère que je suis son partisan doit considérer ‘Alî comme son partisan ».

Mais cette interprétation est considérée comme polémique ou même naïve, car il n’est pas censé pour le Prophète (Pslf) de rassembler les Musulmans à un moment où il faisait très chaud pour leur tenir ces propos, surtout parce qu’il a commencé son discours en disant : « Ne suis-je pas le maître des croyants plus qu'ils ne le sont eux-mêmes? ». Ces paroles veulent dire que ‘celui qui me considère comme ayant plus d’autorité sur lui que lui-même, doit considérer que ‘Alî a plus d’autorité sur lui que lui-même’.

De la sorte, l’Autorité (walâya) devient un prolongement du Message. Mais les événements intervenus après la mort du Prophète (Pslf) ont écarté ‘Alî du califat, et nous ne voulons pas aller plus loin dans cette question par souci de sauvegarder l’unité islamique. Pourtant nous nous demandons pourquoi le Prophète (Pslf) avait-il choisi ‘Alî (p) ? Ce choix n’était pas le fait d’une attitude personnelle envers ‘Alî (p), mais c’est Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, qui a révélé au Prophète (Pslf) les paroles suivantes :

((Ô Prophète! Fais connaître ce qui t'a été révélé par ton Seigneur. Si tu ne le fais pas, tu n'auras pas fait connaître son Message et Dieu te protégera contre les hommes)) (Coran V, 67),

Lorsque le Prophète (P) s’est exécuté, obéissant ainsi à son Seigneur, Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, a révélé : ((Aujourd’hui, J’ai rendu votre religion parfaite ; J’ai parachevé Ma grâce sur vous ; J’agrée l’Islam comme étant votre religion)) (Coran V, 3).

Ce Hadîth a été transmis par un grand nombre d’imams sunnites comme l’imam Ahmad Ibn Hanbal qui le tient de Zayd ben Arqam. Il y est dit aussi : « Je vous laisse deux choses grandioses. L’une d’elle est plus grande que l’autre : Le Livre d’Allah et ma progéniture. Prenez garde dans votre conduite envers eux après ma mort. Ils ne se sépareront pas l’un de l’autre jusqu’à ce qu’ils reviennent auprès de moi au bord de la Fontaine ». Et c’est l’une des preuves dans l’affaires des douze imams des Gens de la Maison Prophétique (p) arrivant jusqu’au douzième Imam Al-Hujjah (p), dans une indication claire sur l’association entre le Coran et les Imams (p).

Alî suit la ligne du Messager de Dieu (Pslf)

Pourquoi ‘Alî (p) a été choisi alors qu’il y avait, parmi les Musulmans, des hommes plus âgés que lui ? Des hommes qui accompagnaient le Messager de Dieu (Pslf) ? Il avait à la mort du Prophète (pslf) trente ans. En y réfléchissant, nous trouvons qu’il n’a y avait pas parmi les Musulmans, petits ou grands, quelqu’un qui, comme ‘Alî (p), fut aussi doué de science, de mérites, de jihâd, de courage et de fidélité à l’égard de Dieu et de Son Messager (P). Ni quelqu’un qui fut toujours présent, jour et nuit, auprès du Messager de Dieu (P).

Avec les enseignements qu’il recevait du Messager de Dieu (Pslf) et avec son observation des conduites du Messager de Dieu (Pslf), ‘Alî était en mesure de suivre impeccablement la ligne tracée par le Messager de Dieu (Pslf). Sa parole était la même que la sienne, ses gestes étaient les mêmes que les siens, ses invocations étaient les mêmes que les siennes et ses moralités étaient les mêmes que les siennes.

Le Prophète (Pslf) a dit à ‘Alî : « Tu es par rapport à moi ce qu’était Hârûn (Aaron) par rapport à Mûssâ (Moïse), sauf qu’il n’y aura pas de prophète après moi ». Il a dit à propos de ‘Alî (p) : « Je suis la cité de la science, et ‘Alî en est la porte », et « ‘Alî est avec la vérité et la vérité est avec lui ; elle se tourne là où il se tourne … ».