Des incendies de forêt dévastateurs continuent de ravager les environs de Qods et d’autres parties des territoires occupés par Israël pour la deuxième journée consécutive, entraînant l’évacuation de plus de 10 000 colons.

Les principales routes ont été fermées, et des milliers de colons israéliens ont évacués de plusieurs agglomérations. De nombreux blessés ont été signalés, en raison de brûlures et d’inhalation de fumée.

Face à cette situation, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé l’état d’urgence, mettant en garde contre le risque que les incendies ne se propagent jusqu’à la ville si les efforts de lutte contre le feu échouent.

Dans un communiqué, il a également annoncé l’arrestation de 18 individus soupçonnés d’incendie criminel. Il a précisé que l’un des suspects avait été appréhendé en flagrant délit.

Malgré les affirmations de Netanyahu, des sources policières ont indiqué aux médias hébreux que seules trois personnes ont été arrêtées pour suspicion d’incendie criminel. Ces sources ont précisé que les trois personnes sont soupçonnées d’avoir tenté d’allumer d’autres incendies et ne sont pas impliquées dans les incendies massifs survenus près de Qods occupée.

Une grande partie des territoires occupés a été consumée par les flammes, causant la destruction de milliers d’hectares, et plusieurs zones continuent de brûler.

Le régime israélien a lancé un appel à divers pays, y compris la Grèce, Chypre et l’Italie, pour obtenir une aide urgente dans la lutte contre les incendies.

L’incendie, décrit par les responsables israéliens comme l’un des plus importants de l’histoire du régime sioniste, s’est déclaré mercredi 30 avril et s’est rapidement propagé en raison de la sécheresse et des vents violents.

Selon les médias israéliens, le coût de la reconstruction après l’incendie pourrait atteindre des millions de dollars.