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L'Iran et la troïka européenne reprendraient les négociations nucléaires la semaine prochaine

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L'Iran et la troïka européenne reprendraient les négociations nucléaires la semaine prochaine

L’Iran et la troïka européenne –la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne– auraient accepté en principe de reprendre les négociations nucléaires la semaine prochaine.

Une source bien informée a déclaré ce dimanche 20 juillet à l’agence de presse Tasnim que les deux parties avaient convenu de reprendre les pourparlers, mais que l’heure et le lieu des négociations n’avaient pas encore été finalisés.

« Le principe des négociations a été accepté, mais les consultations se poursuivent sur la date et le lieu des pourparlers ; et le pays où les discussions pourraient se tenir n’a pas encore été définitivement déterminé », a indiqué la source.

Selon la source, les discussions se dérouleraient au niveau des ministres des Affaires étrangères.

Lors d’entretiens avec ses homologues allemand, français et britannique et la Haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères, Kaja Kallas, jeudi, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré que l’UE et la troïka européenne devaient abandonner leurs « politiques éculées » de menace et de pression si elles cherchaient à jouer un rôle dans un nouveau tour des négociations nucléaires entre l’Iran et les États-Unis.

Faisant référence aux menaces européennes répétées concernant l’activation d’un mécanisme qui réimposerait de lourdes sanctions à la République islamique d’Iran, Araghchi a déclaré : « Si l’UE et le groupe E3 veulent jouer un rôle, ils doivent agir de manière responsable et mettre de côté les politiques éculées de menace et de pression, y compris le snapback, pour lequel ils n’ont absolument aucun fondement moral et juridique. »

Le mécanisme dit « snapback » mettrait en vigueur six résolutions antérieures du Conseil de sécurité relatives à l’Iran, adoptées entre 2006 et 2010. Il rétablirait l’embargo sur les armes, qui interdisait les pays de fournir, de vendre ou de transférer la plupart des équipements militaires à l’Iran et interdisait à Téhéran d’exporter des armes.

Il imposerait également des contrôles à l’exportation, des interdictions de voyager, des gels des avoirs et d’autres restrictions sur les individus, les entités et les banques.

L’Iran et les États-Unis ont tenu cinq tours de négociations indirectes sur le programme nucléaire pacifique de l’Iran avant le 13 juin, date à laquelle le régime israélien a lancé des actes d’agression non provoqués contre la République islamique d’Iran, assassinant de nombreux commandants militaires de haut rang et scientifiques atomistes, ainsi que des civils ordinaires.

Avec la médiation d’Oman, le 6e tour de négociations devait se tenir à Mascate, le 15 juin, mais il a été annulé en raison des attaques anti-iraniennes.

Le 22 juin, les États-Unis ont explicitement rejoint la guerre contre l’Iran en lançant des attaques contre trois installations nucléaires du pays, en violation de la Charte des Nations unies et du Traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP).

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