Plus de 50 arrêtés préfectoraux ont autorisé des drones policiers pour surveiller les manifestations « Bloquons tout » le 10 septembre, couvrant de nombreuses villes avec la mobilisation de 80 000 agents. Des contestations judiciaires ont suspendu certains usages, critiqués pour atteinte aux libertés. Cette surveillance massive soulève des débats.
Le 10 septembre, lors de la mobilisation nationale « Bloquons tout » contre l’austérité du gouvernement Bayrou, plus de 50 arrêtés préfectoraux ont autorisé l’usage de drones policiers pour surveiller les manifestations à travers la France.
En complément des 80 000 agents déployés, ces drones équipés de caméras ont survolé des villes comme Paris, Bordeaux, Lyon, Strasbourg et Montpellier, ainsi que des zones rurales comme Limoges ou l’Orne. À Paris et en Île-de-France, jusqu’à 10 drones ont couvert l’ensemble du ciel, y compris les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne, pour anticiper des actions imprévisibles et désorganisées.