Le chef de la diplomatie espagnole a critiqué le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour ses allégations selon lesquelles il n'y aurait jamais d'État palestinien.
Dans une interview accordée à l’Associated Press, ce lundi 22 septembre, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares a évoqué une « véritable vague » de reconnaissance de l’État de Palestine, alors que l’Espagne, l’Irlande et la Norvège ont reconnu l’État palestinien en mai 2024.
« Le jour où tout le monde reconnaîtra l'État de Palestine, nous devrons aller de l'avant (il faudra avancer) », a-t-il déclaré aux Nations Unies.
L'Espagne a été en première ligne pour faire pression sur Israël afin qu'il mette fin à la guerre à Gaza, critiquant « les atrocités » et les « tueries sans fin » qu'il commet sur le territoire.
Albares s'est exprimé avant l'Assemblée générale des Nations Unies, lors de la réunion annuelle de laquelle les Palestiniens espèrent que dix pays, récents ou nouveaux, reconnaîtront officiellement l'État de Palestine. La France, le Luxembourg, la Belgique et d'autres pays l'ont fait, même après que Netanyahu ait réitéré sa promesse qu'il n'y aurait jamais d'État palestinien. Le Royaume-Uni, le Canada et l'Australie ont également reconnu l'État de Palestine ce week-end.