Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, a déclaré que la normalisation des relations diplomatiques entre le Liban et le régime d’occupation d’Israël n’est pas même sujette à discussion.
« Ceux qui envisagent la normalisation doivent comprendre que cela est impossible. Je reste engagé envers ma position concernant le mécanisme de négociation ; un mécanisme qui inclut toutes les parties : le Liban, Israël, les États-Unis, la France et les Nations unies », a affirmé M. Berri dans une interview accordée au quotidien arabophone Asharq al-Awsat, basé à Londres.
Il a précisé que des experts civils pouvaient être consultés si nécessaire, comme cela avait été le cas lors de la délimitation de la « Ligne bleue » — ligne de démarcation séparant le Liban des territoires occupés par Israël et du plateau stratégique du Golan — en mai 2000.
M. Berri a mis l’accent sur le fait qu’« aucune menace ni frappe aérienne israélienne ne parviendra à modifier notre position ».
Les remarques du président du Parlement libanais ont été formulées alors que le mouvement de résistance Hezbollah a appelé jeudi à une unité nationale afin de faire face aux violations israéliennes dans le sud du Liban, rejetant fermement toute négociation politique avec Tel-Aviv.