
تقي زاده
Préoccupations verbales, contradictions pratiques
Par Seraj-al-din Moussavi
La guerre à Gaza s’est transformée depuis des mois en une crise totale : des milliers de morts et de blessés, des millions de déplacés et une situation humanitaire catastrophique que les experts internationaux qualifient de famine généralisée. Les responsables européens ont alors exprimé leurs préoccupations avec un langage humanitaire, mais la vraie question qui se pose est de savoir si leurs paroles vont être accompagnées d’actions concrètes; ou bien ce sont là que schémas politiques visant à gérer l’opinion publique et à préserver l’image diplomatique ?
Des déclarations du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, aux messages sur les réseaux sociaux et aux discours au Parlement européen, l’Europe semble être aux côtés du peuple de Gaza. Barrot a déclaré sans détour que la distribution de l’aide humanitaire était « honteuse » et l’a comparée à un « bain de sang ». Ces propos ont été largement relayés par les médias français et internationaux, apparaissant comme un signe de conscience éveillée en Europe. Mais au-delà de ces paroles, des politiques contradictoires sont mises en œuvre. Par exemple, alors que la France organise des opérations aériennes pour acheminer de la nourriture à Gaza, elle expulse en même temps une étudiante originaire de Gaza sous prétexte de publications « antisémites ».
En deux jours consécutifs, la France a montré deux visages radicalement opposés. Le 31 juillet 2025, le ministre français des Affaires étrangères a qualifié l’insuffisance de l’aide humanitaire de « scandale majeur ». Le lendemain, le 1er août, la France a mené sa première opération aérienne d’envoi d’aide alimentaire à Gaza, saluée par les médias. Pourtant, le même jour, une nouvelle a révélé l’expulsion d’une étudiante palestinienne accusée d’avoir publié des messages antisémites sur les réseaux sociaux. Le gouvernement français a ensuite annoncé l’arrêt complet de l’accueil de réfugiés venant de Gaza, et que les réfugiés déjà acceptés seraient réexaminés. Cette politique contredit totalement la prétention de soutenir le peuple gazaoui.
Pour mieux comprendre les racines de cette contradiction, il faut considérer le rôle historique de l’Europe dans la création et la perpétuation de la crise palestinienne. De la Déclaration Balfour du Royaume-Uni au mandat colonial franco-britannique sur le Moyen-Orient, les politiques européennes ont contribué, directement ou indirectement, à la situation actuelle. Aujourd’hui, de nombreux critiques estiment que ces anciennes puissances coloniales continuent, par des politiques contradictoires, à reproduire les mêmes mécanismes d’oppression au lieu de réparer les erreurs du passé. L’exemple britannique est révélateur : bien que son Premier ministre ait promis de reconnaître un État palestinien, aucune mesure concrète n’a été prise, ni pour soutenir cette reconnaissance, ni pour cesser l’exportation d’armes vers Israël. Le Royaume-Uni cherche plutôt à ménager les deux camps, sans assumer sa responsabilité historique.
L’expulsion de l’étudiante a suscité une vague de réactions dans les milieux médiatiques et universitaires en France. Beaucoup y ont vu une tentative d’étouffer les critiques envers la mollesse française face à la guerre à Gaza. En réalité, le gouvernement français utilise l’accusation « d’antisémitisme » comme un outil pour réprimer toute opposition ou critique des crimes de guerre à Gaza. Cette approche rappelle des politiques où la frontière entre critique d’Israël et antisémitisme est délibérément brouillée pour justifier juridiquement et sécuritairement la censure des voix dissidentes. L’arrêt de l’accueil des réfugiés de Gaza est bien plus qu’une décision politique : c’est un échec moral et humanitaire pour le système d’asile européen. La France, jadis pionnière dans l’accueil des réfugiés de guerre, esquive aujourd’hui sa responsabilité avec des prétextes tels que les « publications sur les réseaux sociaux ». Cela reflète un opportunisme politique dans lequel les droits humains sont respectés tant qu’ils ne s’opposent pas aux intérêts politiques ou diplomatiques.
Bien que l’Union européenne semble adopter des positions communes sur Gaza, les divergences internes et les conflits d’intérêts entre États membres rendent ses politiques non seulement inefficaces, mais aussi incohérentes. Certains pays appellent à un cessez-le-feu immédiat, tandis que d’autres, comme l’Allemagne, alimentent la guerre en fournissant un soutien militaire. Des organisations comme Amnesty International et le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU ont lancé de multiples alertes sur la situation humanitaire à Gaza, appelant les pays européens à cesser leur politique du double standard. Des rapports évoquent l’obstruction des convois humanitaires par les forces israéliennes, des attaques contre les secours, et l’utilisation de la faim comme arme de guerre. Bien que l’Europe reconnaisse ces rapports, elle n’y répond que de façon passive.
L’une des manifestations les plus évidentes de cette politique à double face est la différence flagrante dans le traitement des réfugiés ukrainiens et palestiniens. Les réfugiés ukrainiens ont été accueillis avec enthousiasme, bénéficiant de permis de séjour, de travail immédiat et de soutien étatique. En revanche, les réfugiés palestiniens font face à des retards, des suspicions, des contrôles sécuritaires, voire des expulsions. Cette différence n’est pas seulement raciale, elle révèle aussi l’influence des lobbys politiques dans l’orientation des politiques d’asile. Les grands médias européens participent également à la normalisation de ce double discours. L’analyse de la couverture médiatique du conflit à Gaza montre une narration dominante qui insiste sur une « violence bilatérale » et évite délibérément des termes comme « génocide » ou « occupation ». Ce langage est stratégiquement choisi pour minimiser les responsabilités et empêcher une véritable empathie publique. À l’inverse, les médias indépendants et les ONG tentent de faire entendre des récits de terrain, mais ils sont souvent censurés ou marginalisés. Cette censure explicite ou implicite fait partie du même mécanisme de gestion de l’opinion publique en Europe.
Bien que certains membres du Parlement européen aient exprimé leur inquiétude pour Gaza, la majorité de l’Union a refusé d’adopter des résolutions tenant directement Israël pour responsable. Ce refus d’un consensus fort face aux crimes de guerre est perçu non seulement comme une faiblesse diplomatique, mais aussi comme une complicité tacite. Une autre tendance marquante est le fossé grandissant entre les politiques officielles des gouvernements européens et les sentiments populaires. Ces derniers mois, des dizaines de manifestations de soutien à Gaza ont eu lieu dans les capitales européennes, révélant que l’opinion publique n’est pas alignée sur les décisions étatiques. Les campagnes populaires pour boycotter les produits israéliens, exiger des sanctions diplomatiques et soutenir les journalistes et militants palestiniens illustrent ce décalage profond. Dans des pays comme la Belgique et l’Irlande, les partis d’opposition ont aussi remis en question les positions officielles. Certains maires européens sont même allés jusqu’à hisser le drapeau palestinien sur leurs mairies – un geste symbolique, mais porteur d’un message clair sur la fracture entre les dirigeants et la conscience collective.
En somme, malgré les actions humanitaires sincères de certains citoyens européens, les contradictions politiques et comportementales révèlent que la priorité de nombreux gouvernements européens n’est pas le sauvetage des Gazaouis, mais la préservation d’un équilibre diplomatique avec Israël et les États-Unis, ainsi que la gestion interne de l’opinion publique. Les politiques européennes face à Gaza restent dictées par les intérêts géopolitiques et économiques, et non par les valeurs déclarées des droits de l’homme. Si la situation actuelle perdure, l’opinion publique mondiale – notamment dans les pays musulmans – risque de ne plus percevoir l’Europe comme un acteur neutre et éthique, mais comme un complice de la guerre, de la destruction et de la famine à Gaza. Pour regagner la confiance, l’Europe doit s’éloigner des discours symboliques et s’engager sincèrement en faveur de la vérité et de la justice. Sinon, ses appels à l’empathie ne seront rien d’autre que l’écho de mensonges politiques au milieu de la souffrance de millions d’êtres humains.
Ordonner le bien et interdire le mal
▪️Imam Hussein (as) a dit :
Dieu (Le Très-Haut) a dit :
« Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils ordonnent le bien et interdisent le mal. »
Dieu a commencé par mentionner l’ordre du bien (amr bil ma‘rūf) et l’interdiction du mal (nahy ‘an al-munkar) comme un devoir venant de Lui, car Il sait que si cette obligation est accomplie et instaurée, alors toutes les autres prescriptions religieuses – qu’elles soient faciles ou difficiles – seront elles aussi accomplies et maintenues.
En effet, ordonner le bien et interdire le mal revient à inviter à l’Islam, à rendre leurs droits aux opprimés, et à s’opposer aux oppresseurs…
?Source : Tuhaf al-‘Uqoul, p. 237
Israël a transformé Gaza en camp de concentration nazi (Osama Hamdan)
Un haut responsable du Hamas a déclaré que l’occupation israélienne avait transformé Gaza en « camp de concentration nazi », ajoutant que le régime pratiquait un génocide.
Lundi soir, lors d’un discours télévisé, Osama Hamdan a déclaré qu’Israël affamait délibérément les Palestiniens et bloquait l’entrée de 22 000 camions d’aide humanitaire sur le territoire.
« L’occupation poursuit sa guerre de génocide et de famine contre Gaza, avec le soutien américain et le silence international », a déclaré Hamdan.
Il a critiqué Washington pour avoir tenté de détourner l’attention, lors d’une session du Conseil de sécurité de l’ONU consacrée à Gaza, vers la question des captifs israéliens.
Hamdan a rapporté que près de 1 500 Palestiniens ont été tués suite aux attaques israéliennes contre des demandeurs d’aide, affirmant que cela faisait partie d’une politique systématique de famine contre la population de Gaza.
Il a noté que le nombre de victimes de la famine a atteint 180, dont 93 enfants, et que 96 % des familles sont en situation d’insécurité alimentaire.
Les sirènes d’alerte retentissent en Israël après une nouvelle attaque balistique yéménite
Les sirènes d’alerte aérienne ont retenti dans les territoires palestiniens occupés, après le tir d’un missile balistique par les forces armées yéménites, en représailles à la guerre génocidaire menée par le régime d’occupation contre les Palestiniens dans la bande de Gaza assiégée.
Selon les médias israéliens, la nouvelle attaque balistique en provenance du Yémen a déclenché les sirènes d’alerte dans le centre des territoires occupés ainsi que dans la ville d'al-Qods occupée, tôt mardi matin.
L'attaque de missile a provoqué la panique parmi les colons illégaux, poussant des milliers d’entre eux à se réfugier dans des abris anti-bombes.
Crise humanitaire à Gaza: Berlin devrait envisager des sanctions contre Israël (députée de haut rang)
Un haut responsable du Parlement allemand a appelé Berlin à imposer des sanctions à Israël en raison de l'aggravation de la crise humanitaire dans la bande de Gaza.
Siemtje Moeller, vice-présidente du groupe parlementaire des sociaux-démocrates (SPD), a formulé cet appel dans une lettre adressée aux députés SPD après son récent voyage dans les territoires occupés avec le ministre des Affaires étrangères Johann Wadephul.
Mme Moeller a ensuite déclaré que les sanctions pourraient inclure une suspension partielle des exportations d'armes ou la suspension de l'accord d'association entre l'UE et Israël, qui régit les relations commerciales et politiques entre les deux parties.
Gaza : tous les enfants de moins de cinq ans risquent la malnutrition aiguë, avertit l’ONU
L’ONU avertit que tous les enfants de moins de cinq ans vivant dans la bande de Gaza, frappée par la famine, sont exposés à une malnutrition potentiellement mortelle.
Alors que les rapports de décès liés à la famine à Gaza se multiplient, le Programme alimentaire mondial des Nations unies a déclaré lundi qu’environ 320 000 enfants de cette tranche d’âge sont affectés par l’effondrement des services de nutrition et souffrent d’un manque d’accès à l’eau potable, aux substituts du lait maternel et à une alimentation thérapeutique.
S’adressant à la chaîne d’information qatarie, Al Jazeera, la pédiatre Seema Jilani a expliqué que la malnutrition « affecte tout leur corps », exposant les enfants à un risque de défaillance multiviscérale.
Le trafic de drogue, en forte hausse, constitue une « menace existentielle » pour la France
Le dernier rapport de l’Office antistupéfiants tire la sonnette d’alarme sur le trafic de drogue en France : en forte hausse, il fait du pays l’un des plus affectés par ce phénomène en Europe.
Le trafic de stupéfiants représente une « menace existentielle » pour la France, cingle le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, dans un rapport de l’Office antistupéfiants (Ofast) de la police nationale rendu à la fin du mois de juillet. En témoignent les niveaux records des saisies l'année dernière sur le territoire français : 37,5 t ont été saisies sur les 6 premiers mois de l'année, contre 25,8 t au premier semestre 2024.
Un rapport confidentiel de l’Office antistupéfiants alerte sur l’explosion du trafic de drogue en France, devenu « sans zone blanche ». La cocaïne inonde le territoire, portée par des réseaux criminels puissants, violents et innovants, menaçant la sécurité et l’ordre public. Le dernier rapport de l’Office antistupéfiants (Ofast), paru fin juillet 2025, dresse un constat alarmant : le narcotrafic gangrène la France, désormais sans « zone blanche ».
L’expansion de ces trafics a pour corollaire une violence désinhibée de la part des narcos. « Nos villes sont désormais le théâtre de guerres de territoires qui se règlent à coups de kalachnikovs ou de grenades », note l’Ofast. Cocaïne, cannabis, drogues de synthèse ... Ces trafics sont « la cause de la majorité des violences crapuleuses constatées en France ». Une brutalité qui sert à asseoir son hégémonie sur un marché où l’offre est permanente et abondante. En 2024, 367 assassinats et tentatives liés au narcotrafic ont été recensés. Ces crimes ont entraîné la mort de 110 personnes et en ont blessé 341.
« Depuis 2021, le nombre d’assassinats et de tentatives d’assassinats a augmenté de 33% », souligne l’Ofast. Le maillage national des points de deal parsème des affrontements armés aux quatre coins du pays. L’an dernier, 173 villes ont été touchées contre 161 en 2023. Marseille (40 faits de violences liés aux trafics de drogue), Grenoble (14 faits) et Toulouse (12 faits) sont les villes les plus touchées. Des villes de taille moyenne comme Villeurbanne, Échirolles et Dijon, concentrent des hausses significatives. « Des petites villes sont également touchées, comme Florange, démontrant le caractère diffus et hétérogène des actes criminels », note encore l’office antistupéfiants.
Avec 3,7 millions d’expérimentateurs et 1,1 million d’usagers réguliers en 2023, la consommation de cocaïne explose, dopée par une production mondiale record de 4 000 tonnes en 2024, dont 2 700 tonnes en Colombie (+53 % par rapport à 2022). Les narcotrafiquants, agiles et ingénieux, exploitent des réseaux logistiques sophistiqués et des technologies de pointe.
La drogue transite par tous les canaux : conteneurs depuis les Antilles ou le Brésil, mules sur la ligne Lima-Paris, ou encore voies aériennes depuis la Polynésie française, devenue une plaque tournante pour la cocaïne et la méthamphétamine. Les saisies record (37,5 tonnes de cocaïne au premier semestre 2025, +45 % par rapport à 2024) témoignent de cette abondance. C’est notamment le cas d’une saisie historique aux Marquises en Polynésie française avec 1 878 kg de drogue le 2 août, précise un rapport de Russia Today.
Les méthodes de dissimulation, comme la cocaïne intégrée dans des cartons, des prothèses ou des produits cosmétiques via le « verrouillage chimique », illustrent leur créativité. La violence, érigée en « contre-culture », accompagne cette expansion.
Les groupes criminels, structurés en pyramide, dominent un marché de 7 milliards d’euros. Au sommet, une élite d’une dizaine d’organisations, parfois liées à des cartels sud-américains comme Sinaloa, contrôle les importations. Le « milieu du spectre » gère la distribution, tandis que le « bas du spectre » alimente 2 729 points de deal, des « Airbnbeuh » ou des boîtes à clefs.
Face à cette « lutte asymétrique », les services de l’État peinent à suivre. Christian de Rocquigny, adjoint à l’Ofast, plaide pour une spécialisation accrue des forces de l’ordre. Les narcotrafiquants, eux, continuent d’exploiter les failles, menaçant l’ordre républicain par leur violence et leur influence croissante.
La délégation de l’AIEA n’aura aucun accès aux sites nucléaires iraniens (parlementaire iranien)
La délégation de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), attendue la semaine prochaine en Iran, n’aura aucun accès aux installations nucléaires iraniennes, a fait savoir, ce lundi 4 août, le président de la Commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du Parlement iranien, Ebrahim Azizi.
« Conformément aux lois adoptées par le Parlement, l’Iran n’autorisera en aucun cas l’accès à ses installations nucléaires », a-t-il affirmé, soulignant que la mission de l’AIEA sera exclusivement limitée à des discussions techniques et d’experts avec les autorités et spécialistes iraniens.
Le député iranien a ajouté qu’aucun inspecteur de l’AIEA ni d’aucune autre organisation étrangère ne sera autorisé à visiter les sites nucléaires iraniens soulignant que ces restrictions sont « définitives et irréversibles ».
Les questions relatives à l’octroi d’un accès aux installations nucléaires iraniennes ou à l’autorisation des inspections sollicitées par l’AIEA « ne figurent pas à l’ordre du jour du gouvernement ni de l’Organisation de l’énergie atomique d’Iran (OIEA), a-t-il précisé.
France : la taxe foncière a progressé en moyenne de 5 % en 2024
En forte hausse ces dernières années, la taxe foncière a progressé en moyenne de 5 % en 2024 en France, selon Meilleurtaux. Une progression qui devrait se poursuivre, avec la revalorisation des valeurs locatives cadastrales – qui servent de base au calcul des impôts locaux – de 1,7 % cette année.
La taxe foncière est une variable trop souvent négligée – voire oubliée, par les futurs propriétaires. Elle pèse de plus en plus lourd dans l’Hexagone. En forte augmentation depuis la suppression très progressive de la taxe d’habitation sous la présidence Macron, l’impôt foncier poursuit sa progression en France.
Perçu comme l’un des derniers leviers fiscaux dont disposent les mairies, cet impôt local s’élevait en moyenne à 118 euros par mois en 2024 pour un logement de 70 m², en hausse de 5 % sur un an, selon une étude du courtier en prêts immobiliers Meilleurtaux et relayée le 31 juillet par Europe 1.
Visite de Pezeshkian au Pakistan: l’ouverture d’un nouveau chapitre dans les relations Téhéran-Islamabad
Le porte-parole de la diplomatie iranienne a réitéré les propos du président Pezeshkian tenus pendant sa visite, saluant la position constante du Pakistan qui a condamné la guerre génocidaire israélienne contre la bande de Gaza, désormais longue de 22 mois.
« Cette position illustre l’approche de principe du Pakistan envers l’état de droit et sa prise de conscience des dangers de l’expansionnisme sioniste », a-t-il ajouté.
En outre, il a indiqué que la coopération trilatérale Iran‑Pakistan‑Turquie a été évoquée lors de la visite du président iranien au Pakistan, soulignant que ce partenariat remonte aux années 1960 avec la création du Centre régional de coopération pour le développement (CRCD), devenu dans les années 1980 l’Organisation de coopération économique (OCE).
Ainsi, ces trois nations entretiennent non seulement des liens historiques, mais aussi des relations institutionnelles, selon les mots de M. Baghaï qui a indiqué que la coopération entre ces trois pays a initialement concerné l’économie, et qu'il est pourtant possible aujourd’hui de l’élargir à d’autres domaines, y compris politique, sécuritaire, culturel ou régional.