تقي زاده

تقي زاده

vendredi, 19 juin 2015 16:56

Le jeûne

Le jeûne est un autre acte d’adoration islamique qui nous apprend l’auto-contrôle et la résistance à la passion.
Sur le plan social, il incite les gens à faire preuve d’une sympathie pratique envers les affamés et les dépossédés. En outre, sur le plan de la santé et de l’hygiène, sa valeur curative et préventive est indéniable.

Il nettoie le système corporel interne et débarrasse l’organisme des matières alimentaires non consommées qui prennent généralement la forme de graisse superflue et excédentaire, et qui deviennent la cause de beaucoup de malaises et de maladies. Le jeûne est une bonne mesure de précaution et de prévention contre la survenue d’un grand nombre de maladies. Il a aussi une valeur curative (1).

Note:

1. Voir à cet égard: "Le Jeûne de Ramadhãn et ses Statuts", Abbas Ahmad Al-Bostani, Ed. La Bibliothèque Ahl-Elbeit, Paris, 1985.

Source: Un groupe de savants, La Rationalité de l’Islam, Édité par Abbas Ahmad al-Bostani, Publication de la Cité du Savoir, Canada

La quinzième Conférence sécuritaire et militaire de Herzliya s'est penchée, cette année, sur la troisième guerre, "qui éclaterait entre Israël et le Hezbollah". Zahir Andras, l'analyste israélien, affirme, dans les colonnes de "Rai al-Youm", ceci : "Les experts militaires israéliens ont examiné, très secrètement, la situation, sur le front Nord, soit sur les frontières avec le Liban. Cette étude débouche sur une constatation: Israël n'a que des options plus exécrables les unes que les autres. Selon les résultats de cette enquête, Israël se trouverait face à un double choix: les efforts destinés à empêcher l'eclatement d'une guerre, ou bien, l'eclatement de cette guerre, et les efforts destinés à finir cette guerre. Selon le premier scénario, Israël a attaqué le sol libanais et syrien, et ce, dans l'objectif d'empêcher le transfert des missiles sol-sol aux unités du Hezbollah. La riposte du Hezbollah, qui s' est traduite par le tir de 41 missiles contre le Golan, la mort de 5 militaires israéliens, a eu lieu, par la suite. Sur la base de ces faits, Israël a décidé d'empêcher la troisième guerre contre le Hezbollah, de façon bien préméditée. Ceci est le résultat des pressions extérieures, des impacts des précédentes guerres, et des messages émis par le Hezbollah. La conference propose, ainsi, des solutions, pour éviter toutes tensions à venir entre le Hezbollah et l'Iran, d'une part, et Israël, de l'autre. Mais le second scénario, c'est à dire, celui de la guerre, prévoit le tir, en trois jours, de 4.500 missiles hezbollahis, en direction d'Israël. Le Hezbollah tirera, aussi, des missiles sol-mer contre les bateaux israéliens. Des chasseurs israéliens pourraient de la sorte être abattus sur les côtes d'Al-Khazira et de Netaniya. Selon ce scénario, quelque 120 Israéliens pourraient être tués, au cours des trois premiers jours de la guerre contre plus de 800.000 blessés israéliens. Les aéroports Ben Gourion et de Haifa vont être fermés. Les cibles stratégiques du hezbollah, en Syrie et au Liban, vont être abattus, tout comme les infrastructures libanaises. Israël va abattre les missiles de longue portée du Hezb. En retour, de vastes cyber attaques viseraient Israël. Le Jihad islamique de la Palestine tirera des missiles contre des cibles, en Israël, et Tel-aviv ripostera". Et la conférence de poursuivre : "Une longue guerre contre Israël, combinée à des opérations terrestres contre Al-Nosra et Daech, est un méga défi pour le Hezbollah, qui l'a, d'ailleurs, bien compris. Le Hezb veut déclencher une courte guerre contre Israël, pour obtenir des acquis capables de renforcer sa position, au Liban", dans la foulée de leurs prétentions, les participants ajoutent . "Israël est, parfaitement, capable de renverser Assad, mais cette perspective déplacerait la guerre de la Syrie, au Liban , ce qui renforcerait les risques securitaires liées à Daech, sur les frontières israéliennes". La conférence prône le renforcement de la coalition entre Israël, d'une part, et la Jordanie, l'Arabie et l'Egypte et les pays du golfe Persique, de l'autre. "Mais quid des perspective des liens entre la Russie et Israël? " La Russie est devenue un acteur de poids, dans la région du Moyen Orient , et ce, grâce à un certain désengagement US, dans la région. Mais Israël devra s' eloigner de la Russie et s' apprêter à faire face à la Russie, car sa survie dépend des Etats Unis".

Chaque année au début du mois béni de ramadan, une réunion coranique se tient en présence du Guide Suprême avec la participation d’un groupe de récitants coraniques iraniens.

La réunion coranique de cette année a eu lieu le jeudi 18 Juin avec la participation des récitants et des groupes de tawachih, des responsables coraniques iraniens et des amateurs du Saint Coran.
 Au début la réunion, une partie de la doua du mois béni de ramadan a été lue par Fereydoun Jamchidi, puis le premier lauréat des compétitions internationales du Saint Coran de Malaisie, Mohsen Haji Hassani Karegar a récité quelques versets du Saint Coran, suivi par des lectures de Sayed Abbas Moussavi venu de la province de Khouzestan, Mohammad Mahdi Beygui, adolescent téhéranais ainsi que par celle de Mahmoud Norouzi, qui a récité quelques versets de la sainte sourate « Towba ».
Ensuite plusieurs groupes de tawachih ont offert leur présentation au cours de cette réunion à laquelle avaient également pris part des combattants de 8 années de défense sacrée.
A l’issue de la réunion, le Guide Suprême de la révolution islamique a prononcé un discours et dédié les récompenses des lectures coraniques accomplies aux grandes âmes des plongeurs tombés en martyre au cours des opérations Karbala-4 durant la guerre imposée.

En plus d’un accord nucléaire, l’Arabie et la Russie ont signé 4 autres accords, a-t-on appris de la chaîne Al-Arabiya.
Selon Russia Today, Moscou et Riyad ont signé 5 accords, dont un, sur des coopérations, en matière d’énergie nucléaire pacifique.
A part l’accord de la coopération nucléaire, l’Arabie et le Russie ont signé 4 autres accords, selon Al-Arabiya.

La Chambre des représentants des Etats-Unis a rejeté le plan contraignant le président à retirer les forces militaires américaines d’Irak et de Syrie.
Selon Reuters, la Chambre des représentants des Etats-Unis a rejeté, mercredi, le projet de loi qui obligerait le Président Barack Obama de retirer les forces militaires américaines d’Irak et de Syrie, dans un délai d’un mois.
Pourtant, un tiers des élus avait voté pour ce plan. Le plan a été rejeté avec 139 votes pour et 288 votes contre. Ce plan demandait au Président Obama de retirer les forces américaines, dans un délai de trente jours, mais lui donnait le droit de reporter le retrait des forces américaines, jusqu’à la fin de 2015, en raison des questions sécuritaires.

vendredi, 19 juin 2015 16:28

Soweïda: Israël bombarde la Syrie!!

Des sources proches de l’opposition syrienne ont prétendu que l’armée du régime sioniste a bombardé la base de l’armée syrienne, dans la province de Soweïda, près de la frontière entre la Syrie et la Jordanie.La chaîne Al-Arabiya a rapporté que ce serait la base de la division 150 de l’armée syrienne, qui aurait été attaquée par les missiles tirés par l’armée israélienne. Cette base se trouve, dans la province syrienne de Soweïda, dans le Sud du pays, à 100 kilomètres au Sud de Damas, la capitale. 
Ces derniers jours, la province de Soweïda a été le théâtre des progressions successives de l’armée syrienne et des échecs des terroristes de l’organisation du Front Al-Nosra, qui sont, très étroitement, soutenus par le régime sioniste, sur divers plans, dont la couverture aérienne, les soins médicaux et la transmission des informations.
Citant des sources proches de l’opposition syrienne, la chaîne al-Arabiya a rapporté que les missiles de l’armée sioniste ont touché la base de la division 150 de l’armée syrienne, à l’Est de la province syrienne de Soweïda, où l’armée a des dépôts de missiles Sam-5, à une vingtaine de kilomètres de l’aéroport de Khalkahleh.

Depuis qu'il a proclamé son "califat" entre le Tigre et l'Euphrate il y a un an, Daech est devenu le groupe Daech le plus tristement célèbre pour sa violence extrême qui suscite terreur ou attraction.
Le 29 juin 2014, cette organisation sidérait le monde en annonçant la création d'un "califat", en appelant les musulmans à prêter allégeance à son chef Abou Bakr al-Baghdadi, le "calife Ibrahim", et en promettant de "soumettre l'Occident et l'Orient".

Un an plus tard, le "califat" s'étend sur un immense territoire de 300.000 km2, en grande partie désertique, qui relie le nord et l'ouest de l'Irak au nord et l'est de la Syrie.

Daech y exerce le pouvoir d'une main de fer, soumettant la population et terrorisant souvent ses adversaires grâce à ses milliers de combattants disposant d'équipements militaires de qualité.

Le groupe est passé maître dans l'exploitation psychologique de son extrême brutalité, souligne Karim Bitar, chercheur à l'Institut de relations internationales et stratégique (IRI) de Paris.

"En ne reculant pas devant la violence extrême et en la mettant en scène pour frapper les esprits, Daech applique une technique où l'impact psychologique est plus important que les actes eux-mêmes", explique à l'AFP ce chercheur.

"C'est par cette guerre psychologique qu'il s'est imposé aux yeux de l'Occident comme l'incarnation de la menace absolue", ajoute-t-il.

Daech a aussi exécuté en masse des soldats syriens, décapité des travailleurs humanitaires et des journalistes ou brûlé dans une cage un pilote jordanien.

Daech est créé à la suite de la destabilisation de la Syrie où les groupes armés sont soutenus par des pays régionaux et occidentaux.

jeudi, 18 juin 2015 11:14

Syrie : Pourquoi tuer les Druzes?

Les Druzes syriens vivent, essentiellement, dans le Sud de la Syrie, à Soueïda, Quneitra, le Rif de Damas, le Golan occupé, et au Nord-Ouest du pays, dans la province d’Idleb, où ils sont, particulièrement, présents, dans 18 villages de la région de Jabal al-Sumac/ Harem. Les Druzes libanais vivent, principalement, dans les montagnes du Chouf. Début mars 2014, nous résumions la situation des Druzes de Jabal al-Sumac, sous le joug des Takfiristes, dans un article, intitulé : «Syrie : Dhimmitude des Druzes, en vue d’une partition illusoire ?» [1], la ville d’Idleb n’étant pas, encore, tombée aux mains d’Al-Nosra [Branche d’Al-Qaïda, spécialement, conçue, pour agresser la Syrie]. Le lecteur pourra constater que ce qui n’était que supputations est devenu réalité : Idleb est tombée, le 28 mars 2015 ; selon les sources, 24 à 40 des ses citoyens druzes ont été, sauvagement, massacrés par Al-Nosra, ce 10 juin, [2] alors que son Chef, Al-Joulani, avait garanti leur sécurité, lors de son fameux entretien, sur Al-Jazeera, dans une stratégie de normalisation de son organisation, en tant qu’alternative crédible à Daesh ; et, désormais, Soueïda serait menacée du même sort. Stupeur et indignation des «blanchisseurs d’Al-Nosra», dont le leader druze libanais, Walid Joumblatt, qui a qualifié la tuerie d’«incident isolé» [3], après avoir refusé d’en «parler», comme d’une organisation terroriste, sur la chaîne libanaise, LBC [4]. Depuis, Al-Nosra affirme que des «éléments isolés» de son organisation ont participé à ce massacre, sans l’aval de leurs dirigeants, et seront sanctionnés [5], tandis que les autorités israéliennes élaborent des plans, pour créer une zone tampon, dite «humanitaire» , à travers la frontière syrienne, [6] destinée à recevoir les réfugiés druzes en danger… [NdT]. Personne ne peut croire que le massacre des Druzes, à Idleb, est un «incident isolé», comme le prétend Walid Joumblatt. Les événements et les rencontres, sous le manteau, qui se sont succédé, ces derniers jours, suggèrent qu’il s’agit plutôt d’un message adressé aux cheikhs et aux notables de Soueïda, c’est-à-dire, les Druzes de Djebel el-Arab, leur disant : «Si vous restez neutres et exigez le retrait de l’Armée arabe syrienne, nous vous garantissons que Daesh, et, en tout cas, Al-Nosra, vous épargneront». Une garantie couverte, aussi bien, par M. Walid Joumblatt, que par Israël, qui oublient que les Druzes syriens sont, historiquement, des défenseurs patriotes, et non des collaborateurs de l’étranger. Les Israéliens ont beaucoup joué sur les minorités de la région. Depuis 1948, ils sont habités par la conviction que la légitimité historique de leur entité est liée à la naissance, autour d’eux, d’autres entités ethniques, confessionnelles et sectaires, semblables à la leur. Un rêve, qu’ils ont essayé de concrétiser, à maintes reprises, comme le prouve la correspondance de Moshe Sharett avec des dirigeants libanais chrétiens, tels le Président Camille Chamoun et le Cheikh Pierre Gemayel, et, aussi, avec les dirigeants kurdes, dans le Nord de l’Irak. D’ailleurs, le Président de la région autonome du Kurdistan, Massoud Barzani, a, souvent, souligné les liens étroits de son père, Mustapha Barzani, le Chef historique du mouvement national kurde, en Irak, avec Israël. À ce sujet, il suffira de rappeler que quand Massoud Barzani a annoncé l’organisation d’un référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien, il n’a trouvé que Netanyahu, pour le soutenir. Cependant, les efforts des dirigeants israéliens se sont concentrés, sans relâche, sur le projet de création d’un État druze, comme l’attestent les documents et plans «top secret», publiés dans l’ouvrage de l’historien israélien, Shimon Avivi, paru, il y a quelques années. Dans sa dernière version, cet «État tampon» serait à cheval sur le Liban et la Syrie, et s’étendrait du Mont Liban, [Chouf et Alay] vers la Bekaa Ouest, puis, le Golan et le Jebel el-Druzes, en Syrie, [Montagne des Druzes, encore, appelée Djébel el-Arab]. Pour les Israéliens, si ce projet réussit, il sécuriserait une partie importante du front libanais, et presque tout le front syrien, en plus de régler la question des Arabes de 1948. Selon Shimon Avivi, c’est dès la guerre de 1948 que le Bureau du ministère israélien des Affaires étrangères du Moyen-Orient avait suggéré d’établir une «Région autonome druze», en Galilée, en travaillant les chefs de cette communauté, dans le but de déstabiliser les régimes arabes voisins et d’alléger la pression militaire sur Tsahal. Le projet fut, finalement, rejeté par le ministre des Affaires étrangères de l’époque, Moshe Sharett, et par le Premier ministre David Ben-Gourion, pour coûts exhaustifs. Mais c’est de là qu’est venue l’idée du statut militaire spécial des Druzes de Galilée. Le projet d’un «État druze» n’a été avancé, qu’après la guerre de 1967, par Yigal Allon, [ministre de l’Intégration des immigrés et vice-Premier ministre], qui en a convaincu Levy Echkol, [troisième Premier ministre d’Israël de 1963, jusqu’à sa mort, en 1969]. Ainsi, Shimon Avivi publie un document adressé par Allon à Eshkol, en Août 1967, concernant une proposition visant à établir un Etat tampon druze entre Israël et la Syrie. Il écrit : «À l’exception de brèves périodes, des tensions existent entre les chefs druzes et Damas. Récemment, ces tensions ont atteint un nouveau sommet, en rapport avec leurs particularités culturelles, démographiques et géographiques. Ils peuvent se rebeller contre Damas, afin d’établir leur propre Etat souverain». Il a même précisé les contours de cet Etat, qui devait aller du Djebel au plateau du Golan, en Galilée, puis, vers des parties de terres situées au Sud du Litani, au Liban ; ajoutant qu’il fallait lui accorder une assistance militaire, financière et politique, contre sa reconnaissance de l’existence et de la légitimité de l’État d’Israël. Trois jours après, Levi Eshkol lui répondait que cette question avait été prise en considération et qu’elle allait, aussitôt, être soumise aux officiers de l’armée israélienne, ainsi qu’à certains chefs druzes locaux, restés au Golan occupé, depuis la guerre de 1967. Mais la chance a voulu qu’un Syrien druze patriote se mette au travers de ce projet : le Cheikh Kamal kanj, du village de Majdal Shams, sur les hauteurs du Golan. Sollicité, pour concrétiser le projet, il fit croire aux officiers du Renseignement israélien, qu’il devait consulter les dignitaires druzes libanais, et en profita, pour passer le message au Président égyptien, Jamal Abdel-Nassar, au ministre syrien de la Défense de l’époque, Hafez al-Assad, et à Kamal joumblatt, [père de Walid Joumblatt, et fondateur du Parti socialiste progressiste ou PSP]… Il a été condamné, pour espionnage à la prison à vie… [7]. Parallèlement, les États-Unis étudiaient plusieurs projets géopolitiques et la révision des frontières dessinées par Sykes-Picot, au début du siècle dernier, dont celui de l’historien, Bernard Lewis, [8] fondé sur la transformation du «monde musulman», par la création de 30 entités politiques nouvelles, sur des bases ethniques et confessionnelles, avec, déjà, la fragmentation de l’Irak en trois mini-Etats, chiite, sunnite et kurde. Ce projet a été analysé en profondeur, lors d’une réunion de l’OTAN, à Francfort, en 2010, en présence d’une sorte de «Comité des sages», présidé par Madeleine Albright. Il s’agissait, entre autres, de s’entendre sur la façon de gérer ce Moyen-Orient, dont les frontières actuelles, selon Lewis, ne répondaient pas à leurs intérêts, du fait de l’émergence d’États nationaux résistant à leur hégémonie, comme l’Irak, par le passé, et comme la Syrie et l’Algérie, actuellement. Alors, en avant les partitions, et tant pis, pour les dégâts, en matière de tragédies humaines et de déplacement des populations. Henry Kissinger, membre de ce comité, avait objecté que ce plan reviendrait à la création de plusieurs micro-États chiites et alaouites, sur la côte méditerranéenne et sur la côte du golfe Persique, tous, dépendant de l’Iran ; ce qui était, franchement, contraire au but recherché. En effet, la création d’un Etat kurde, au Nord de l’Irak, et d’un Etat alaouite, sur la côte syrienne, mènerait à la partition de la Turquie, étant donné qu’elle compte, environ, 17 millions de Kurdes, qui réclameront leur Etat, à l’Est de son territoire, et presque autant d’Alaouites, qui réclameront le leur, au Sud-Ouest. De même, la création d’un Etat chiite, au Sud de l’Irak, mènerait à la partition de l’Arabie saoudite avec des micro-Etats chiites, sur la côte Est du golfe Persique. Résultat : la côte méditerranéenne, du Sud du Liban, jusqu’à la Turquie, et les zones pétrolifères, à l’Est et à l’Ouest du golfe Persique, se retrouveraient, au sein d’une alliance, dirigée par l’Iran. Le plan de Lewis est rejeté. En revanche, Kissinger a proposé une nouvelle théorie, qui consiste à jouer sur les cordes démographiques et les tensions confessionnelles, pour disloquer les sociétés locales et affaiblir les États, sans, pour autant, aller jusqu’aux partitions. Une théorie, que je résumerai en l’application d’une triade : Noyaux forts / États faibles / Frontières perméables. En pratique, cela revient à déstabiliser l’unité et la cohésion des États nationaux de la région, et de leurs frontières communes, en poussant à ce que les structures de ces États restent debout, mais vidées de leur pouvoir, au profit d’«autorités de fait accompli», s’appuyant sur des noyaux confessionnels forts et sectaires. Ce n’est qu’une fois que ces autorités de fait accompli se seront installées, dans la durée, que l’on pourra vérifier les cartes des partitions envisagées, les réchauffer ou les mettre au placard. C’est, sans doute, une expérience tirée de la guerre civile libanaise, où le vrai pouvoir était aux mains des milices armées, et c’est ce que l’on observe, en Irak ,[État faible], avec le Kurdistan, [noyau fort], et Daesh, [frontières perméables]. À mon avis, c’est, aussi, cette théorie, qui est, aujourd’hui, appliquée par les Israéliens, dans le cas des Druzes et de Soueïda, faute d’avoir réussi à établir leur «ceinture de sécurité», devant la défense commune de l’Armée arabe syrienne et du Hezbollah, face à Daesh et Al-Nosra. Et c’est ce qui explique que Walid Joumblatt, Saad Hariri, l’Arabie saoudite et la France s’évertuent à blanchir Al-Nosra. En effet, les Israéliens n’ont pas les moyens politiques, militaires et stratégiques, pour mettre à exécution leur plan de création d’un État druze. En revanche, ils ont une grande influence ; d’une part, sur Al-Nosra, qui constitue la force armée contre l’État syrien, sur les deux fronts du Golan et de la Jordanie ; d’autre part, sur des dirigeants druzes, ouvertement, hostiles à la Syrie, avec, à leur tête, le Chef du Parti socialiste progressiste, [PSP], M. Walid Joumblatt. Par conséquent, si les Druzes de Soueïda se désolidarisaient de l’État syrien, cela créerait un vide, rapidement, comblé par Al-Nosra. Automatiquement, la région druze et les régions voisines du Liban et de la Syrie, déjà, envahies par Al-Nosra, seraient sous le parapluie de la sécurité israélienne. Avec le temps, on arriverait à une situation de fait accompli où «le noyau fort» serait cette entité mixte de Druzes et de Sunnites, à cheval sur la Syrie et le Liban, et même, sur la Palestine, puisque, dans certains territoires occupés depuis 1948, coexistent des Druzes et des mouvements islamistes acquis aux idées d’Al-Qaïda. Tel est le projet en cours d’application, dans le Sud de la Syrie. Le message du massacre des Druzes sera, probablement, suivi d’autres messages du même ordre. Il est plus que temps que tous les civils se mobilisent contre le fléau Daesh/Al-Nosra, car les noyaux forts ont, pour seule mission, d'appeler à la neutraliser.

Lors d'une réunion avec le Premier ministre de l'Irak, Haidar al-Abadi, Téhéran, capitale Iran, l'ayatollah Khamenei a déclaré que saper les piliers de l'unité nationale et politique de l'Irak est l'un des principaux objectifs des services de renseignement et la sécurité des pays occidentaux.

" Le peuple irakien doivent être bien conscients que conspiration occidentale, et ne pas laisser gâcher l'unité qui existe en Irak entre chiites, sunnites, les Kurdes et les Arabes ", a-t-il dit.

En veillant à ce que la haute capacité de la force bénévole irakienne pourrait être utilisée dans l'avenir du pays arabe, il a déclaré que la résistance du peuple irakien contre les terroristes d'assurer la sécurité du Moyen-Orient.

" Une des caractéristiques importantes de la population et des bénévoles irakiens tribus dans la lutte contre le terrorisme est leur courage et de détermination quand il vient à traiter avec votre ennemi, " a-t-il considéré, puis a ajouté: " L'énorme capacité de la forces de bénévoles peuvent être utilisés comme une source fiable dans divers domaines, au-delà du champ de bataille ".

En outre, le chef a noté que l'expérience de la nation irakienne avec l'ancien colonialisme britannique et la politique américaine expansionniste actuelle est une bonne indication que vos ennemis ne veulent pas de la présence d'une force populaire massive dans le scénario anti- terroriste du pays.

Enfin, il a souligné que la République islamique d'Iran exprime son plein soutien pour les groupes révolutionnaires en Irak et a exhorté son peuple et ses autorités de se méfier des actions séparatives d'ennemis étrangers.

Pour sa part, le Premier ministre irakien, après avoir montré sa satisfaction quant à la réunion, a remercié le soutien multilatéral continu de la République islamique d'Iran au gouvernement et le peuple irakiens.

" Les ennemis de l'Irak cherchent à semer la discorde entre les différents groupes ethniques et religieux dans le pays; pas d’embrayage, la nation avec une détermination sérieuse, est prêt à faire face à leurs complots “, a-t-il souligné.

Al-Abadi, qui a voyagé en Iran mercredi, avant la rencontre avec le chef de la Révolution islamique, a tenu une réunion avec le président Hassan Rohani et le premier vice Eshaq Yahanguiri, où ils ont discuté des questions de caractère et les combats régionale bilatérale le terrorisme.

Après 29 ans, les corps des 175 soldats plongeurs et cent martyrs tués dans les prisons par les forces du régime de Saddam Hussein sont rentrés dans le pays avec la gloire et la grandeur.
La cérémonie de l'enterrement de 270 martyrs de la guerre a été tenue avec une présence grandiose du peuple téhéranais.

L'armée du régime de Saddam Hussein avait été informée par les services d'infirmations américaines d'une opération iranienne près de la rivière Arvande. L'Opération a connu une grande défaite et des soldats iraniens ont été tués par l'armée de Saddam Hussein.