
تقي زاده
Quneitra: Israël défie le général Soleymani!!!
Le général iranien, Mohammad-Ali Alallahdadi est tombé en martyr, dans le raid d'hélicoptère, mené dimanche, par le régime sioniste, contre la localité de Quneitra. Dans un communiqué, émis aujourd'hui, le corps des Gardiens de la Révolution islamique confirme la mort en martyr du général iranien, " homme dévoué , sincère, sage, qui se trouvait, en Syrie, à titre de conseiller, pour aider le peuple et le gouvernement syriens, et ce, pour contrer les terroristes salafistes et takfiris ". "les conseils décisifs du général Allahdadi ont joué un rôle de premier plan, dans le sens d'un arrêt et d'une neutralisation des crimes et des complots du régime sioniste.
Attaque de Quneitra : première réaction officielle du régime sioniste
Le chef du service militaire de l’espionnage du régime sioniste, le général Amous Yadlin, a implicitement revendiqué l’agression contre le territoire syrien, déclarant que le Hezbollah y riposterait.
Selon l’agence de presse Tasnim citant le site d’informations, An-Nashrah, le chef du service militaire de l’espionnage du régime sioniste, le général Amous Yadlin a réagi à l’attaque d’un hélicoptère israélien contre Quneitra, déclarant que le Hezbollah et son leader, Seyyed Hassan Nasrallah riposteraient à cette opération.
En réagissant à cette attaque, le général Amous Yadlin est le premier responsable israélien à reconnaître implicitement l’agression contre le territoire syrien qui s’est soldée par la mort en martyre des combattants de la Résistance au Golan.
Plus tôt dans la journée, le ministre de la Guerre du régime sioniste, Moche Yaaloun, a été interrogé sur ladite attaque mais il a refusé d’y répondre, disant en contrepartie que les combattants du Hezbollah devaient expliquer la raison de leur présence dans les champs de Chebaa.
Selon les médias libanais, le Hezbollah a mis en état d’alerte ses combattants sur les frontières du sud. Ce alors que le régime sioniste a de son côté installé ses forces dans les zones frontalières.
Dans ce droit fil, la télévision du régime sioniste a rapporté que le Hezbollah riposterait sans aucun doute à cette opération.
800.000 personnes à Grozny contre Charlie Hebdo
Environ 800.000 personnes ont manifesté lundi à Grozny, capitale de la Tchétchénie, contre la publication de caricatures insultant le prophète de l'islam, douze jours après l'attaque meurtrière contre l'hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo, a indiqué à l'AFP le ministère russe de l'Intérieur.
Citées par les agences russes, les autorités locales qui avaient appelé à cette manifestation ont avancé le chiffre d'un "million de manifestants", alors que la population de la Tchétchénie s'établit officiellement à 1,2 million d'habitants. Selon une journaliste de l'AFP sur place, plusieurs centaines de milliers de personnes étaient réunies, scandant "Allah Akbar" et agitant des banderoles aux inscriptions en arabe proclamant leur amour pour le prophète Mahomet.
Iran: la Révolution islamique respecte également ses "martyrs" juifs
Un mausolée rend hommage à Téhéran aux "héros" juifs de la Révolution islamique, une reconnaissance qui témoigne de l'intégration de la petite communauté juive en Iran.
Dans le cimetière juif situé dans le sud-est de la capitale, la présence de milliers de tombes illustre la longue histoire de cette communauté installée depuis l'Empire perse.
Depuis quelques semaines, le grand site de huit hectares accueille un mausolée au souvenir de 10 citoyens de confession juive morts depuis le 11 février 1979, le jour de la Révolution islamique. Le premier martyr est justement tombé ce jour-là, alors que les autres sont décédés pendant la guerre contre l'Irak, entre 1980 et 1988, ou dans les bombardements de l'armée de Saddam Hussein sur Téhéran.
Pour Homayoun Sameyah Najaf Abadi, le président de la communauté juive de Téhéran, ce mausolée montre que sa communauté "fait partie de la société iranienne et qu'elle y a contribué".
L'Iran reste traumatisé par la guerre Iran-Irak, qui a fait plus de 230.000 morts iraniens selon les chiffres officiels. La mémoire des "shohada" ("martyrs" en persan) est très présente dans la société et leurs portraits sont affichés dans les lieux publics.
La construction du monument et la restauration des dix tombes ont d'ailleurs été financées par la "Fondation des martyrs et vétérans", qui vient en aide aux familles des militaires morts ou blessés lors de la guerre.
Les juifs iraniens étaient entre 80.000 et 100.000 avant la Révolution. La guerre et les difficultés économiques ont contraint la majorité d'entre eux à quitter le pays, la plupart pour les Etats-Unis. Près de 36 ans plus tard, elle ne compte plus que 8.500 membres, principalement installés à Téhéran, Ispahan (centre) et Shiraz (sud). La communauté est l'une des trois minorités religieuses reconnues, avec les chrétiens (arméniens et assyro-chaldéens) et les zoroastriens. Elle a un député au Parlement iranien.
Retrait du Hamas de la liste terroriste européenne: l'UE n'accepte pas la décision de la justice
L'Union européenne a décidé lundi de faire appel de la récente décision de la justice européenne ordonnant le retrait du Hamas de la liste terroriste de l'UE, a annoncé sa chef de la diplomatie, Federica Mogherini.
Cette décision, condamnée par le Hamas comme un acte immoral, a été adoptée au début d'une réunion à Bruxelles.
La justice européenne avait annulé le 17 décembre, pour vice de procédure, l'inscription du mouvement palestinien sur la liste noire de l'UE, une décision prise en décembre 2001.
A Gaza, le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri, a estimé que l'obstination de l'UE à vouloir inscrire le Hamas sur la liste des organisations terroristes est un acte immoral qui reflète la partialité de l'UE dans son ensemble en faveur de l'occupant israélien (...).
Le Tribunal avait estimé que l'inscription du Hamas sur la liste noire européenne était fondée non pas sur des faits examinés et retenus dans des décisions d'autorités nationales compétentes, mais sur des imputations factuelles tirées de la presse et d'Internet, contrairement à la jurisprudence.
Cette décision avait mis l'UE dans l'embarras et suscité une virulente réaction d'Israël.
Les manifestations contre Charlie Hebdo continuent, des drapeaux français brûlés
Des milliers de personnes ont manifesté au Pakistan dimanche contre la publication d'une nouvelle caricature par Charlie Hebdo, certains brûlant des drapeaux français et des effigies du président français ainsi que des dessinateurs de l'hebdomadaire satirique, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Membres de partis religieux mais aussi laïcs, les manifestants ont défilé à Lahore (est), Karachi (sud), Quetta (sud-ouest), Peshawar (nord-ouest), Multan (centre) et dans de nombreuses autres villes du pays.
Plus de 20 000 personnes ont manifesté dans la plus grande ville du pays, Karachi, où le parti religieux Jamaat-e-Islami a organisé une marche jusqu'au mausolée de Mohammad Ali Jinnah, père fondateur du pays.
Une délégation de pasteurs chrétiens s'est jointe à eux pour montrer leur solidarité avec leur compatriotes musulmans.
Ailleurs dans la ville, des dizaines de membres du parti Tehreek-e-Insaf ont défilé contre l'hebdomadaire satirique français. Une délégation s'est rendue à la résidence du consul général français, lui remettant une résolution demandant à Paris d'interdire le magazine pour propagation de la haine religieuse à travers le monde.
A Lahore, environ 6.000 personnes ont assisté à la manifestation organisée par des groupes islamistes, dont le Jamaat-ud-Dawa. Des orateurs ont appelé le Pakistan à couper ses relations avec la France.
Dans le sud-ouest du pays, à Quetta, les manifestants ont piétiné le drapeau français avant de le brûler, ainsi que des photos et effigies du président français, François Hollande.
A Peshawar, dans le nord-ouest du Pakistan, plus d'une centaine de chrétiens ont participé à un rassemblement organisé par une église locale, scandant mort à Charlie Hebdo! mort aux blasphémateurs du Prophète Mahomet! et mettant aussi le feu à un drapeau français.
Environ 2000 personnes se sont rassemblées à Islamabad, devant le club de presse, et ont brûlé des effigies des dessinateurs.
A Multan, dans le sud du pays, les manifestants ont crié : Nous ne sommes pas Charlie, nous sommes Kouachi!, une référence au slogan de rassemblement des manifestants français, Je suis Charlie et au nom de famille des deux frères qui ont attaqué le journal satirique.
Raid israélien sur le Golan syrien, au moins 5 membres du Hezbollah tués
Au moins cinq membres du Hezbollah ont été tués dimanche dans un raid israélien sur le Golan syrien, a annoncé des sources proches du mouvement libanais.
Parmi les victimes figure "le commandant militaire Mohammad Issa, un des responsables du dossier Irak-Syrie, ainsi que Djihad, un fils d'Imad Moughniyeh, l'ex-chef des opérations militaires du Hezbollah, a indiqué une de ces sources. Imad Moghniyeh avait été tué en 2008 à Damas dans un attentat à la voiture piégée, une attaque imputée par le Hezbollah à Israël, qui a nié toute implication.
Les miliciens ont été tués par deux missiles tirés par un hélicoptère dans la province syrienne de Qouneïtra, proche du plateau du Golan occupé par Israël, ont précisé des sources libanaises ainsi que la télévision syrienne.
Selon l’AFP, la télévision syrienne a pour sa part indiqué que "dans le cadre de son soutien aux groupes terroristes, un hélicoptère israélien a tiré ce midi deux missiles depuis les territoires occupés en direction des Fermes Al-Amal à Quneïtra faisant six morts".
Officiellement toujours en état de guerre avec la Syrie, Israël occupe illégalement depuis 1967 environ 1200 kilomètres carrés du plateau du Golan qu'il a annexés, même si cette décision n'a jamais été reconnue par la communauté internationale. Environ 510 km2 du plateau restent sous contrôle syrien.
Larijani : Un coordination occidentale pour soumettre les musulans aux pressions
Le président du parlement islamique iranien a condamné la publication des caricatures offensant le Prophète (PSL), par l’hebdomadaire français Charlie Hebdo, indiquant : “Il existe un comportement coordonné en Occident pour exercer des pressions sur tous les musulmans.”
Selon ce rapport, Ali Larijani qui s’exprimait dimanche 18 janvier lors de la 5e conférence internationale “Gaza symbole de la résistance”, a indiqué : “Les événements vécus par le peuple palestinien sont tragiques, parce qu’au cours de ces dernières décennies le peuple opprimé de la Palestine a subi des pressions sauvages.”
“Cependant ces événements se montrent pleins d’honneur parce que le peuple palestinien ne s’est jamais rendu face à la pression”, a-t-il souligné.
Evoquant les actes offensants des pays occidentaux vis-à-vis des sacro-saints islamiques, le président du parlement islamique iranien a souligné : “Il y a une attitude coordonnée de l’Occident pour exercer des pressions sur tous les musulmans y compris les actions basses de la revue française.”
“Les événements de ces dernières années ont renforcé les pressions sur les nations musulmanes, mais les occidentaux doivent savoir qu’après les pressions, il y aura une grande victoire pour les musulmans”, a-t-il ajouté.
L’ayatollah Bashir Najafi appelle à une action sérieuse contre les actes offensant les sacro-saints islamiques
L’ayatollah Bashir Najafi, référence chiite irakienne a dénoncé dans un communiqué la publication des caricatures offensant le Prophète (PSL) par le journal satirique français.
Selon l’agence de presse non14, publié le 17 janvier, le communiqué souligne : « Dans la situation actuelle où les musulmans sont blessés par la publication des caricatures offensant le Prophète (PSL) et les sacro-saints islamiques, quelques points sont à souligner :
1. Ces actes visent les intérêts matériels, politiques et confessionnels.
2. Nous demandons à la France et aux pays où de tels actes sont fréquents d’éviter la répétition de tels événements qui n’ont rien à voir avec la liberté d’expression parce que la liberté d’expression se limite à l’individu et pas plus.
3. Nous saluons la position du Pape François, chef des catholiques du monde contre les offenses visant les religions. L’islam pour sa part est contre les actes offensant les autres religions.
4. Les institutions religieuses et islamiques doivent s’opposer vivement aux actes offensant l’islam et les musulmans dans certains livres islamiques.
Mort un musulman en France après avoir reçu 17 coups de couteau voisin islamophobe
" Mohamad al-Maquli, 47 ans, a été tué devant sa femme quand un voisin est venu à la maison vers 1h30 en criant " je suis ton Dieu, je suis votre Islam ", a annoncé l'Observatoire contre l'islamophobie du Conseil français du culte musulman (CFCM).
Selon CFCM, Al-Maquli " mort malgré sa femme Nadia, 31 ans, a essayé de le sauver. La femme a subi des blessures avant qu'elle ne prenne la fuite avec votre enfant pour appeler la police “.
Abdoullah Zekri, président du CFCM, a condamné "l'attaque horrible " et a déclaré que l'agresseur avait les tendances islamophobes.
La police française a allégué que l'attaquant a une maladie mentale, pourquoi procédé à le transférer dans un hôpital psychiatrique dans le village de Montfavet.
Le CFCM a annoncé lundi que, depuis l'attaque contre les Français hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, le pays gaulois a connu 54 actes islamophobes : 21 actions comme le tir fusils à plomb, la formation des grenades, une explosion dans un kebab à côté d'une mosquée, etc., et 33 menaces (surtout insultes).
Plusieurs hommes politiques et les mouvements radicaux en Europe, comme l'aile-droite allemands Patriotes européennes contre l'islamisation de l'Occident (PEGIDA, pour son sigle en allemand), profiter des récentes attaques terroristes en France de présenter les musulmans comme des auteurs et l'intensification de vague islamophobie.
Tout se passe à la suite de l'attaque le magazine Charlie Hebdo, mercredi, quelques heures après qu'il a posté un tweet avec un dessin animé satirique sur Ibrahim al-Samarrai, alias Abou Bakr al-Baghdadi, chef de takfiri EIIL (Daesh, arabe).