تقي زاده

تقي زاده

Le porte-parole des forces armées yéménites, le général de brigade Yahya Saree, a annoncé ce mardi 19 mars qu’ils ont tiré des missiles en direction d’un navire américain en mer Rouge et les positions militaires israéliennes dans le sud de la Palestine occupée.

« L’unité de missile yéménite a tiré des missiles de croisière en direction des objectifs israéliens dans la zone d’Umm al-Rashrash dans le sud de la Palestine », a précisé Saree.

« Les forces yéménites poursuivront leurs opérations militaires jusqu’à la levée du siège de Gaza », a-t-il ajouté.

Enseignants, infirmiers, collectivités territoriales... La fonction publique en France s’est mobilisée pour de meilleurs salaires mardi 19 mars 2024.

Les fonctionnaires ont marché aujourd’hui à travers la France pour tenter d’obtenir au gouvernement des hausses de salaire malgré un contexte budgétaire contraint, rapporte l'AFP.

« Il n’y aucun investissement dans l’éducation, aucune considération », s’attriste Nathalie Lacuy, professeure d’EPS, qui manifeste à Bordeaux, « Quand j’ai commencé en 1990, on était payé à 2,2 SMIC, maintenant c’est 1,3 ! ». « On touche la moitié du salaire de nos voisins allemands, je ne pense pas qu’on fasse moins bien notre travail qu’eux », renchérit Frédérique Nykolyszak, enseignante de 56 ans.

Comme elles, fonctionnaires de tous bord ont manifesté dans des dizaines de villes françaises à l’appel des huit syndicats représentatifs, qui réclament de nouvelles augmentations générales. 

L’évènement s’est déroulé dans une rare unité intersyndicale suite à l’appel à la mobilisation adressé aux 5,7 millions d’agents publics. Son ampleur constitue un enjeu central pour les syndicats, à quatre mois de Jeux olympiques et paralympiques durant lesquels la CGT et FO ont déjà promis de déposer des préavis de grève.

Outre une hausse des salaires, les manifestants s’alarment aussi du manque croissant de moyens, que ce soit dans l’enseignement ou l’hôpital public. Dans le cortège bordelais, Rose, animatrice en gérontologie, raconte « l’auto-remplacement sur les jours de repos » et sa crainte de « participer à la maltraitance » faute d’effectifs, avec des patients qui « passent quatre semaines sans douche ».

Mais à l’heure où le gouvernement promet 10 milliards d’euros d’économies budgétaires en 2024 et le double en 2025, le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini, refuse de ressortir le chéquier.

Ce fidèle du chef de l’État, Emmanuel Macron, met en avant les près de 14 milliards d’euros dépensés depuis 2022 pour soutenir le pouvoir d’achat des fonctionnaires et propose d’instaurer des négociations salariales annuelles dans la fonction publique, à l’image de ce qui se pratique dans les entreprises.

« On ne nie pas qu’il y a un problème de budget, mais on peut augmenter les recettes », estime Benoît Teste, secrétaire général de la FSU, qui suggère au gouvernement d’aller piocher dans les « 200 milliards d’euros d’aides aux entreprises sans contreparties ».

Quand bien même des négociations salariales annuelles se tiendraient, elles n’aboutiraient à des hausses de salaires qu’en 2025, ce qui ferait de 2024 une « année blanche », s’inquiètent à l’unisson les huit syndicats représentatifs.

« Il faut que le gouvernement ouvre de vraies négociations et nous tienne un langage de vérité », résume Stanislas Gaudon, président de la fédération des services publics CFE-CGC. « On nous dit qu’il faut faire de l’attractivité avec un grand A, et on ne nous donne pas d’élément d’attractivité », regrette-t-il.

 

Les combattants de la Résistance libanaise ont tiré 14 missiles sur une colonie et sur des positions militaires israéliennes dans les zones frontalières de la Palestine occupée et du Liban.

L'information a été relayée par la chaîne de télévision israélienne Canal 12 dans son édition de ce 19 mars, précisant que les tirs de missile du Hezbollah avaient visé la colonie d’al-Manara.

Tel-Aviv, de son côté, a ciblé le Sud-Liban avec des tirs d'artillerie et de missiles.

La chaîne d'information saoudienne al-Arabiya a rapporté que les chars du régime sioniste ont pris pour cible les villes de la zone Est située au sud du Liban.

Parallèlement, les avions de combat israéliens ont bombardé Kfar Kala, Meiss el-Jabal, et al-Naqoura, dans le sud du Liban.

Dans un élan de soutien au peuple palestinien, les combattants du Hezbollah ont pris pour cible aujourd'hui des positions militaires sionistes dans les zones frontalières de la Palestine occupée et du Liban. La première attaque a été menée en direction du site de Birket Richa, alors que la seconde a été lancée dans la direction du lieu de rassemblement des militaires sionistes de la base d'al-Malikiya.

La directrice régionale du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) au Moyen-Orient et en Afrique du Nord a averti que de plus en plus d'enfants de Gaza allaient mourir en raison d'une « famine imminente » et que pourtant Israël continue d'entraver les opérations d'aide humanitaire.

Adele Khodr a exhorté Israël à ouvrir tous les postes frontaliers pour permettre l’arrivée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, citant le récent rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) qui met en garde contre une « famine imminente » à Gaza.

« Les conclusions de l’IPC sur Gaza confirment ce contre quoi nous mettions en garde depuis des mois : une famine imminente », a-t-elle écrit sur les réseaux sociaux.

« L’inaction du monde est choquante alors que de plus en plus d’enfants succombent à une mort lente », a-t-elle déploré avant d’exiger que « tous les postes frontaliers doivent être ouverts dès maintenant pour permettre un accès sans entrave à l’aide humanitaire ».

L’IPC, un groupe de huit agences et ONG chargé d’analyser la sécurité alimentaire et de la nutrition, avertit que la famine est imminente dans le nord de Gaza et que la population souffre de « niveaux de faim catastrophiques ».

Selon le rapport, 1,1 million de personnes, soit la moitié de la population de Gaza, souffrent d'une insécurité alimentaire catastrophique.

Selon l’IPC, « pratiquement tous les ménages sautent des repas chaque jour et les adultes réduisent leurs repas pour que les enfants puissent manger ».

Le rapport précise que dans deux tiers des foyers du nord de Gaza, des personnes ont passé des journées et des nuits entières sans manger au moins 10 fois au cours des 30 derniers jours. Dans les gouvernorats du sud, c'est le cas d'un tiers des ménages.

Dans un communiqué publié lundi, Samantha Power, administratrice de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), a déclaré que le rapport de l’IPC était une « réalité » pour les habitants de Gaza. Power a ajouté qu'il n'y avait eu que deux déclarations de famine au XXIe siècle, ce qui constitue une étape véritablement tragique.

« Les niveaux catastrophiques de faim et de malnutrition décrits dans le rapport de l’IPC devraient être inimaginables à l’époque actuelle, mais pour des centaines de milliers de Palestiniens à Gaza, c’est la réalité », a déclaré Power.

À la veille du 73e anniversaire de la nationalisation de l'industrie pétrolière iranienne, aujourd’hui, le lundi 19 mars, le commandant de la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a déclaré que l'Iran ripostera pour sûr contre tout vol de son pétrole. Selon le contre-amiral Alireza Tangsiri, les étrangers ne pourront plus exploiter les réserves de brut du pays.

« Aujourd'hui, s'ils (les étrangers) volent notre pétrole et saisissent nos pétroliers n'importe où dans le monde, nous y apporterons une réponse », a-t-il martelé. Et de poursuivre : « Le temps où les étrangers se vantaient du pillage des biens de la grande nation iranienne est bel et bien révolu ».

Le régime israélien a attaqué le mardi 19 mars un certain nombre de positions militaires appartenant à la Syrie près de Damas.

Le ministère syrien de la Défense a fait part dans un communiqué des raids israéliens contre des positions de l'armée syrienne près de Damas, précisant le moment exact de l'attaque vers 02h10 du matin, le mardi 19 mars.

« L'ennemi israélien a lancé une agression aérienne depuis la direction du Golan syrien occupé, ciblant un certain nombre de points militaires dans la banlieue de Damas », indique le communiqué. 

Deux médecins français qui ont passé plusieurs semaines à Gaza confirment que la situation dans les hôpitaux de l’enclave dévastée est tragique et imaginable.  

Deux soignants français qui se sont rendus dans la bande de Gaza, racontent que le manque de désinfectants et de médicaments menace la vie des patients et que faute d'anesthésiques et de sédatifs, les malades hurlent de douleur.

Selon eux, il n’existe plus de moyen pour prévenir la pandémie des maladies infectieuses.

Le docteur Khaled Benboutrif, urgentiste toulousain qui s’est rendu entre le 22 janvier et le 6 février avec l’association médicale PalMed, spécialisée dans l’aide aux Palestiniens, explique qu’il n’y avait pas de lit et de brancarde pour les patients et qu’ils étaient obligatoirement soignés par terre.

L'ambassadeur permanent de l'Iran auprès de l'ONU a rejeté les accusations infondées des États-Unis et de la Grande-Bretagne concernant l'envoi d'armes au Yémen, affirmant que de telles allégations visent à justifier la campagne de bombardement des deux pays contre le gouvernement de Sanaa.

Dans une lettre envoyée le lundi 18 mars au président du Conseil de sécurité de l'ONU, Amir Saeed Iravani a rejeté les allégations anti-iraniennes formulées par les envoyés américains et britanniques lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Yémen la semaine dernière.

Les diplomates britanniques et américains « ont une fois de plus abusé de la tribune du Conseil de sécurité pour formuler des allégations infondées contre la République islamique d’Iran concernant la situation en mer Rouge et au Yémen », a-t-il soutenu.

L’Union européenne est parvenue à un accord politique pour sanctionner les colons israéliens extrémistes.

Le chef de la politique étrangère de l'UE, Josep Borrell a déclaré le lundi 18 mars aux journalistes à Bruxelles qu'un compromis solide avait été trouvé au niveau opérationnel. « J'espère qu'il se poursuivra jusqu'à son adoption complète prochainement, mais l'accord politique est là. »

« Cette avancée s'est produite lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères du bloc où la question a été mise au point. Les sanctions concernent des personnes spécifiques qui ont été identifiées comme responsables d'actes de violence », a-t-il déclaré, confirmant que les restrictions consisteront en une interdiction de voyager et le gel des avoirs détenus sur le territoire de l'UE.

Selon le président du Conseil européen, l’Europe est confrontée au plus grand défi en matière de sécurité depuis la Seconde Guerre mondiale et cela implique que l'UE réduise sa dépendance vis-à-vis de Washington en matière de sécurité. 

« La Russie constitue une menace militaire sérieuse pour notre continent [européen] et la sécurité mondiale. Si nous n’obtenons pas la bonne réponse de l’UE et n’apportons pas à l’Ukraine suffisamment de soutien pour arrêter la Russie, nous serons les prochains », a écrit le président du Conseil européen, Charles Michel, dans un éditorial publié lundi par Euractiv.

Le responsable de l’UE fait ces propos alors que des politiciens et des experts ukrainiens et internationaux avertissent que la pénurie de munitions aura pour conséquence des pertes de territoires au profit de la Russie.

Selon un article publié dans le Washington Post, la défense aérienne de l’Ukraine pourrait échouer d’ici la fin du mois, car elle est aux prises avec une diminution rapide de ses stocks de missiles.