تقي زاده

تقي زاده

Les représentants britannique et allemand à Téhéran ont été convoqués au ministère iranien des Affaires étrangères, pour protester contre la décision de leurs gouvernements de soumettre un projet de résolution contre la République islamique devant le Conseil des droits de l'homme (CDH) des Nations Unies.

La convocation a été émise par Forouzandeh Vadiati, directrice générale des droits de l'homme et des affaires féminines au ministère iranien des Affaires étrangères. 

Vadiati a exprimé la vive protestation de l'Iran vis-à-vis de « l'approche irresponsable et provocatrice » des gouvernements britannique et allemand lors de la 58e session du CDH de l’ONU. Elle a également critiqué le projet de résolution visant à prolonger le mandat du rapporteur spécial et de la soi-disant mission d'enquête sur l'Iran. 

Lors de sa rencontre avec l'ambassadeur d'Allemagne, la diplomate iranienne a condamné la manipulation du Conseil des droits de l'homme de l'ONU et l'abus des droits de l'homme pour exercer des pressions sur la nation iranienne.

 

Au cours des dernières 24 heures, plus de 71 Palestiniens ont été tués et nombreux autres blessés par les forces israéliennes dans les villes de Beit Lahiya, Rafah et Khan Younès. 

Ces décès surviennent alors que les forces israéliennes ont réoccupé le couloir de Netzarim ce jeudi 20 mars, coupant une fois de plus le nord de Gaza du reste de la bande côtière. 

Les dernières statistiques portent le nombre de victimes palestiniennes du génocide à Gaza à 49 547 morts et 112 719 blessés, selon le ministère palestinien de la Santé.

En guise de soutien au peuple palestinien et de réponse aux récentes atrocités du régime israélien à Gaza, les forces armées yéménites ont revendiqué une opération militaire visant une installation stratégique israélienne dans les territoires occupés.

Le général de brigade Yahya Saree, porte-parole des forces armées yéménites, a annoncé ce jeudi 20 mars, que des unités de missiles de l'armée avait frappé à l'aide d'un missile balistique hypersonique Palestine-2, l'aéroport international Ben Gourion, situé à 20 kilomètres au sud-est de Tel-Aviv. 

Il a souligné que les forces armées yéménites continueraient de lutter efficacement contre l'agression américaine au Yémen pour le cinquième jour consécutif.  

Saree a déclaré que cette frappe de représailles avait atteint avec succès ses objectifs.

Selon le porte-parole yéménite, l’armée, y compris les forces terrestres, navales et aériennes ont intensifié leurs opérations de représailles contre les navires de guerre ennemis en mer Rouge, dont la dernière en date est la frappe de dimanche visant le porte-avions USS Harry S. Truman de la marine américaine et ses navires de guerre affiliés.

 

Les États-Unis se sont engagés dans une nouvelle escalade militaire contre le Yémen après que le président Donald Trump a promis de détruire le mouvement de résistance populaire Ansarallah, qui a soutenu la Résistance palestinienne dans les représailles régionales à l'agression rampante du régime israélien, l'allié le plus proche de Washington.

Les avions de combat américains ont mené, ce jeudi à l'aube, de nouvelles frappes sur la ville portuaire de Hudaydah et Saada, dans les régions les plus éloignées du nord-ouest du pays.

« Ils seront complètement anéantis ! » avait écrit Trump sur sa plateforme de médias sociaux Truth Social, en référence à Ansarallah.

Le régime israélien a pour sa part rapporté ce jeudi que des sirènes d’alerte aux missiles avaient retenti dans toute la région de Shfela, à Al-Qods occupée et leurs environs dans la partie centrale des territoires palestiniens occupés.

 

Un rapport d'enquête a mis au grand jour la participation active d'un avion ravitailleur Voyager de la Royal Air Force (RAF) britannique dans les opérations aériennes américaines au Yémen en ravitaillant en vol les avions de guerre américains participant à la récente escalade meurtrière de Washington contre le Yémen.  

Ces révélations ont été publiées mardi par Declassified UK, une organisation de journalisme d'investigation, en référence aux frappes aériennes meurtrières américaines qui ont ciblé le Yémen tout au long de samedi et dimanche sur ordre du président américain Donald Trump.

Le rapport indique qu'au cours du week-end, l’avion britannique a réalisé deux sorties depuis la base aérienne d’Akrotiri, à Chypre vers le nord de la mer Rouge, en appui au porte-avions USS Harry S. Truman, dans une escalade militaire, la plus grande du genre depuis l’entrée en fonction de Trump en janvier.

Des documents déclassifiés par les archives nationales des États-Unis révèlent l’existence de bases secrètes de la CIA en Afrique dans les années 1960. Nairobi, Lagos, Pretoria, Johannesburg, Rabat et Salisbury accueillaient ces installations, illustrant l’ampleur des opérations clandestines américaines sur le continent en pleine guerre froide.

Le National Archives and Records Administration des États-Unis a publié 18 mars des documents déclassifiés datant de l'époque de la présidence de John F. Kennedy. Ces documents révèlent l’existence de bases secrètes de la CIA dans plusieurs pays africains durant les années 1960. Ces installations étaient situées à Nairobi (Kenya), Lagos (Nigeria), Pretoria et Johannesburg (Afrique du Sud), Rabat (Maroc) et Salisbury (Rhodésie, aujourd’hui Harare, Zimbabwe).

D’après les informations, ces bases faisaient partie d’un vaste réseau d’opérations clandestines de la CIA sur le continent africain. Les documents indiquent que des agents de renseignement américains étaient présents dans presque tous les pays d’Afrique à cette époque. L’agence américaine surveillait particulièrement les mouvements politiques et les nouvelles nations indépendantes, alors que la guerre froide battait son plein.

Le portail d’information The Zimbabwe Mail précise que la portée exacte des activités de la CIA dans le pays demeure inconnue. Toutefois, des analystes locaux demandent une enquête approfondie sur le rôle joué par les États-Unis, notamment à l’époque ou le pays était encore la Rhodésie. Ils s’interrogent sur l’implication de Washington et son influence sur la politique locale pendant la période de l’apartheid.

En Afrique de l'Est, Nairobi servait de centre névralgique pour les opérations de la CIA selon Kenyans.co.ke. Ces activités s’inscrivaient dans une logique plus large de lutte contre l’influence soviétique et de surveillance des nouveaux gouvernements africains.

L’article précise que la présence de la CIA s’est renforcée au Kenya après l’attentat de l’ambassade américaine à Nairobi en 1998, avec la mise en place d’unités paramilitaires secrètes en coopération avec les forces de sécurité kényanes.

Selon The African Initiative, ces révélations confirment des spéculations de longue date sur l’existence de bases de renseignement américaines en Afrique dans les années 1960.

Historiens et analystes politiques estiment que ces opérations clandestines faisaient partie d’un plan plus large des États-Unis pour surveiller l’évolution politique du continent et contrer l’influence soviétique.

Ces documents déclassifiés offrent un nouvel éclairage sur l’implication des États-Unis dans les affaires africaines durant la guerre froide. Ils soulignent le rôle discret mais influent de Washington dans la politique des nations africaines émergentes, au moment où de nombreux pays du continent accédaient à l’indépendance.

Le gouvernement français envisagerait d’envoyer un « manuel de survie » à chaque foyer du pays contenant des instructions sur la façon de se préparer à une « menace imminente », notamment un conflit armé, une crise sanitaire ou une catastrophe naturelle, selon le journal britannique The Guardian.

S’il est approuvé par le Premier ministre français, François Bayrou, ce petit livret d’une vingtaine de pages sera envoyé aux foyers français avant l’été, a fait savoir The Guardian, citant les médias français.

Le livret sera divisé en trois parties et contiendra des conseils sur la manière de se protéger « soi-même et les personnes autour », sur ce qu’il faut faire en cas de menace imminente - avec une liste de numéros d’urgence, de canaux radio et un rappel de fermer portes et fenêtres si la menace est nucléaire - et sur la manière de s’impliquer dans la défense de sa communauté, notamment en s’inscrivant dans des unités de réserve ou des groupes de pompiers.

Il sera également proposé de constituer un « kit de survie » composé d’au moins six litres d’eau, d’une douzaine de boîtes de conserve, de piles et d’une lampe torche, ainsi que de matériel médical de base, dont du paracétamol, des compresses et du sérum physiologique, selon la radio Europe 1, qui a rapporté l’information.

À ce propos, un porte-parole du bureau du Premier ministre français a déclaré que l’objectif de ce petit livret est d’assurer la résilience de la population face à tous types de crises, qu’elles soient naturelles, technologiques, cybernétiques ou sécuritaires.

Le rapport intervient après que le président français Emmanuel Macron a déclaré que Paris va accélérer et accroître les commandes d’avions de chasse Rafale, renforçant ainsi l’armée de l’air du pays « pour se préparer si nous voulons éviter la guerre ».

 

Un groupe de législateurs américains affirment qu’ils ne veulent plus être complices de la guerre génocidaire du régime israélien contre la bande de Gaza assiégée et du blocus total du territoire palestinien, appelant Washington à cesser son assistance militaire à l’entité occupante.

Mardi 18 mars, les parlementaires américains ont condamné l’administration du président américain, Donald Trump pour l’augmentation de l’aide militaire au régime de Tel-Aviv ; ils exigent un embargo sur les armes contre Israël et la fin du soutien américain au régime occupant.

Israël a en effet repris ses frappes aériennes sur la bande de Gaza ravagée par la guerre, tuant plus de 400 Palestiniens au cours de ces derniers jours, après un cessez-le-feu de plusieurs semaines qui avait temporairement mis fin à la guerre génocidaire israélienne lancée contre le territoire en octobre 2023.

Le sénateur Bernie Sanders a appelé à la fin de l’aide militaire américaine à Israël, indiquant que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu « n’a autorisé aucune entrée de nourriture, d’eau ou de carburant à Gaza depuis deux semaines ».

« Il a maintenant repris ses bombardements, tuant des centaines de personnes et rompant le cessez-le-feu qui avait permis à Gaza de revivre », a-t-il ajouté.

Le député Greg Casar a, quant à lui, dénoncé le blocus israélien sur Gaza, déplorant que le régime israélien « a recommencé à bombarder Gaza, en violation du cessez-le-feu négocié, après avoir bloqué l’approvisionnement en nourriture, en eau et en aide humanitaire pendant des semaines ».

 

L’armée israélienne a renouvelé ses ordres de déplacement forcé pour que les Palestiniens quittent plusieurs zones de Gaza à la suite de sa nouvelle vague d’agression contre le territoire palestinien assiégé.

Des avions de guerre israéliens ont largué, mercredi 19 mars, des tracts ordonnant aux habitants des villes de Beit Hanoun, (Nord), et de Khuza’a et Abasan (Sud) de quitter immédiatement la ville.

Le porte-parole de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a demandé sur son compte X aux Palestiniens de Beit Hanoun de se diriger vers l’ouest de la ville de Gaza, et aux habitants de l’est de Khan Younès de se déplacer vers ses zones occidentales.

Adraee a également laissé entendre que l’armée israélienne a l’intention de bombarder ces zones.

Selon les estimations, environ 100 000 Palestiniens ont été affectés par une série d’ordres d’évacuation émis au cours des dernières 24 heures.

Les forces israéliennes ont tué au moins deux Palestiniens lors de raids distincts en Cisjordanie occupée, alors que le régime de Tel-Aviv étend son offensive meurtrière à travers le territoire, selon le ministère palestinien de la Santé.

Tôt mercredi 19 mars, les forces spéciales israéliennes ont pris d’assaut le camp de réfugiés Eïn Beit el-Ma, à côté de la ville de Naplouse dans le nord de la Cisjordanie, et ont ouvert le feu sur un véhicule à l’intérieur du camp, a rapporté l’agence de presse officielle palestinienne WAFA, citant des sources de sécurité.  

Un jeune Palestinien, identifié comme Uday Adel al-Qatouni, qui se trouvait à proximité du lieu de l’incident, a été mortellement visé.