تقي زاده

تقي زاده

Le général Qamar Javed Bajwa, chef de l'armée pakistanaise, a rejeté jeudi ce qu'il a qualifié "d'affirmations contradictoires" de la part de son homologue indien à propos de "prétendues frappes chirurgicales" qui auraient été menées par l'Inde, et de leur éventuelle répétition dans le futur.La déclaration du général Bajwa est survenue après que le chef de l'armée indienne, le général Bipin Rawat, a affirmé cette semaine dans un communiqué que "l'Inde ne reculerait pas devant une seconde série de frappes chirurgicales" sur le sol pakistanais.

"Le chef de l'état-major, le général Qamar Javed Bajwa, rejette les affirmations contradictoires du chef d'état-major indien quant à de prétendues frappes de précision et à leur éventuelle répétition", a déclaré le porte-parole de l'armée, le major-général Asif Ghafoor, sur son compte Twitter officiel.

"Les Forces armées pakistanaises sont pleinement préparées à répondre à n'importe quelle agression de la part de l'Inde", a déclaré le général Bajwa.

L'Inde a affirmé fin septembre avoir effectué des frappes chirurgicales dans la partie du Cachemire contrôlée par le Pakistan, après que des groupes armés présumés ont attaqué une base militaire et tué 19 soldats dans la partie indienne du Cachemire. Le Pakistan a démenti ces affirmations.

Des dizaines de personnes, principalement des civils, ont été tuées des deux côtés de la Ligne de contrôle et de la Frontière de travail depuis cette attaque contre une base militaire indienne.
 
La Russie, alliée de la Syrie, a commencé à alléger son dispositif militaire en Syrie.Engagée militairement depuis septembre 2015 en Syrie, Moscou a bouleversé la donne dans le conflit en volant au secours de l'armée qui était alors en difficulté face aux rebelles appuyés également par des pays occidentaux et ceux du Golfe persique.

En annonçant le 29 décembre un accord parrainé avec la Turquie sur la trêve et des prochaines négociations de paix, le président russe Vladimir Poutine avait indiqué que la présence militaire russe en Syrie serait "réduite".

"Le ministère de la Défense russe a commencé à réduire les forces militaires déployées pour la Syrie", ont affirmé vendredi des agences russes citant le chef d'état-major, le général Valeri Guérassimov.

Cet allègement débutera par le départ de la région du groupe aéronaval autour du porte-avions Amiral Kouznetsov, dont les objectifs "ont été atteints" selon le commandant des forces russes en Syrie, Andrei Kartopalov.
 
Ils dorment dans l'herbe grise des terre-pleins et le fracas des moteurs: en attendant une chance d'accéder au centre pour migrants ouvert dans le nord de Paris, Soudanais et Afghans campent tant bien que mal aux alentours, régulièrement délogés par la police.
 
"J'ai essayé d'entrer, mais chaque jour on me dit qu'il n'y a pas de place", raconte Ousmane, emmitouflé dans une couverture, sur l'étroite esplanade centrale du boulevard Ney (XVIIIe arrondissement).

Plus que la polaire mitée, ce sont ses camarades allongés autour de lui qui le protègent du froid. "On est une quarantaine à dormir ici", explique le Soudanais, installé depuis une dizaine de jours. Qu'importe l'absence de tente, le bruit et les vapeurs de diesel: " Je veux demander l'asile en France, je vais essayer de rentrer", explique le jeune homme.

En face, à une centaine de mètres, le "centre de premier accueil", avec sa bulle pimpante et ses 400 places en chambres chauffées, affiche complet. Plus de 2.200 hommes seuls ont été hébergés depuis l'ouverture le 10 novembre, pour une durée de cinq à dix jours, et chaque matin une cinquantaine d'heureux élus peuvent rentrer.

Mais 80 à 100 personnes arrivent quotidiennement sur la capitale, rappelle Ivan Leray coordinateur de l'association Utopia56 chargée de la médiation devant le centre: "il n'y a pas assez de places" pour les héberger.
-
L'Etat et la Ville de Paris ont promis 200 places supplémentaires et cette extension "est toujours à l'étude", assure-t-on à la préfecture. Mais le problème vient aussi duCampement de fortune près du centre pour migrants ouvert dans le nord de Paris, Porte de la Chapelle, le 5 janveir 2017 rythme de rotation.

Les migrants sont en effet orientés après leur séjour vers des centres plus pérennes en régions, en fonction de leur droit à demander l'asile en France -- ceux qui ont laissé leurs empreintes dans un autre pays européen doivent théoriquement y déposer leur dossier.

Cette orientation est conditionnée à un examen de leur situation administrative (donc du droit au séjour). Or le rythme des entretiens tourne autour de 40 par jour, soit moins que les 50 admissions quotidiennes. "L'objectif est de passer rapidement à 60", assure-t-on à la préfecture de région.

En attendant, les migrants errent dans le quartier, sous l'oeil des forces de l'ordre. Dans la nuit de mardi, une quarantaine ont été délogés par la police de leur campement de fortune, sous le pont voisin. Jeudi matin, c'est la file d'entrée au centre qui a été dispersée: "Quand ils ont ouvert les portes, tout le monde a voulu entrer. La police a commencé à gazer vers les visages. Pendant une heure j'ai pleuré", témoigne Mattio, un Afghan.

"La police intervient régulièrement", raconte Benoit Alavoine, du collectif Quartiers solidaires qui aide les migrants. "Mais parfois il y a juste un nettoyage des rues qui leur fait perdre leurs affaires. Ça dépend, on ne comprend pas trop la logique", ajoute-t-il.

- "Dispersion" -
Avec ces interventions, il s'agit d'"éviter la reconstitution de campements", explique une source policière.

Délogés, les migrants doivent s'installer ailleurs, d'autant que des barrières empêchent désormais l'accès aux emplacements habituels du nord de Paris (esplanade sous le métro aérien, abords de la place Stalingrad...).

Résultat: "on ne sait plus où sont les gens", témoigne Ivan Leray. Une trentaine dorment sous les porches de la rue Pajol voisine. Un campement s'est brièvement reconstitué à Saint-Denis en décembre.

"Ils dorment à gauche à droite, par petits groupes, mais il y a une dispersion. Il y a quotidiennement 150 à 200 personnes sur Paris, les autres sont sur la petite couronne", assure Pierre Henry, le directeur général de France terre d'asile.

Face à cette situation, beaucoup plaident pour une duplication de l'expérience parisienne en régions. "Il faut des structures en amont", estime Pierre Henry.

"Ce n'est pas une bonne idée que Paris soit la seule porte d'entrée de l'asile", rappelle Ivan Leray, pour qui "il faut anticiper à l'approche du printemps", synonyme de reprise des arrivées par la Méditerranée.

Au moins 3 personnes ont été blessées dans une explosion près d'un tribunal dans la ville côtière d'Izmir, dans l'ouest de la Turquie, a rapporté l'agence Dogan, cinq jours après l'attentat qui a fait 39 morts dans une boîte de nuit d'Istanbul.

L'explosion a eu lieu près de l'entrée des juges et des procureurs, selon CNN Türk qui a parlé d'une voiture piégée.

Les images diffusées à la télévision montraient un nuage de fumée, tandis que des ambulances et des véhicules de police étaient dépêchés sur les lieux.

L'opinion publique turque est plus que jamais sensible quant à l'utilisation de la base aérienne d'Incirlik par Washington.

" L'absence d'un soutien aérien des États-Unis aux opérations militaires d'Ankara en Syrie a suscité le mécontentement de l'opinion publique turque sur l'usage par Washington de la base aérienne d'Incirlik en Turquie ", c'est ce qu'a réaffirmé le ministre turc de la Défense, Fikri Isik.

Ces dernières semaines, la Turquie a exprimé son mécontentement quant au refus de la coalition dirigée par les États-Unis de soutenir les opérations militaires turques en Syrie. Ankara prétend avoir lancé ces opérations afin de reprendre la zone d'al-Bab au groupe terroriste de Daech.  

Isik a affirmé mercredi 4 janvier 2017 que cette absence de Washington dans les opérations militaires turques en Syrie donnerait lieu à l'avènement d'un désespoir sérieux chez l'opinion publique turque.

En allusion au fait que la base aérienne d'Incirlik est située à Adana dans le sud de la Turquie et que la soi-disant coalition anti-Daech parrainée par les États-Unis y a déployé des avions, Isik a déclaré que la non-participation des forces de la coalition américaine remettrait en cause leur présence sur la base aérienne d’Incirlik.

Il a espéré que les États-Unis et leurs alliés apporteront leur soutien aérien aux opérations du Bouclier de l'Euphrate en Syrie.

Dans le même droit fil, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu a critiqué le non-soutien aérien de Washington aux opérations militaires turques dans le nord syrien et mis en cause la présence des effectifs américains sur la base aérienne Incirlik.

Suite à la menace indirecte de la Turquie, le porte-parole de la coalition américaine, le colonel John Dorrian, a déclaré que la coalition anti-Daech était prête à soutenir les forces turques déployées dans le nord syrien et que les négociations portant sur cette question étaient en cours. 

Ces évolutions interviennent alors que la Turquie est considérée comme l'un des principaux protecteurs des groupes terroristes en Syrie. Elle est également accusée de former, d'équiper en armes des terroristes-takfiristes et de favoriser leur pénétration en Syrie.  Ankara est aussi pointé du doigt pour avoir acheté du pétrole volé par les terroristes en Syrie.

Des hommes armés à bord d’une moto ont ouvert le feu sur deux policiers dans le quartier d’al-Fayoum, dans le sud du Caire tuant l’un et blessant l’autre. 

Une attaque armée s’est produite à Abshway, ville située au sud de la capitale. Parmi les assaillants, celui qui était armé, a tiré en direction du véhicule au bord duquel se trouvaient le commandant Mahmoud Abdel Alim, chef des détectives de la police et un de ses hommes, Yahya Abdelsattar qui a été tué sur le coup; deux balles lui ayant percé la poitrine.

L’état de santé d’Abdel Alim, interné à l’hôpital de la police serait critique.

L’identité des assaillants est encore inconnue et aucun groupe n’a revendiqué cet attentat.  

Les attaques menées par des hommes armés à moto sont fréquentes au Caire et dans les villes du delta du Nil. Des dizaines de policiers ont été tués dans de telles attaques.

Depuis la montée au pouvoir d’Abdelfattah al-Sissi les groupes armés en Égypte ont commencé à prendre pour cible les policiers et les forces de sécurité tuant ou blessant jusqu’à présent des centaines de personnes.

Quatre policiers somaliens ont été blessés à Mogadiscio, mercredi 4 janvier, lors de l’explosion d’une voiture piégée en face du bâtiment de l’ONU.

L’officier de la police somalienne, Nur Osman, présent sur les lieux de l’attentat, a confirmé le nombre des blessés. « La voiture piégée était garée dans un parking en face du bâtiment des Nations unies », a-t-il précisé.

Le groupe extrémiste Shebab, affilié à al-Qaïda, a revendiqué l’attaque et annoncé qu’elle avait fait trois blessés.

La majorité des attentats à Mogadiscio sont revendiqués par les Shebab qui visent la chute du gouvernement somalien.

Lundi 2 janvier, un attentat a eu lieu dans la base des Forces de maintien de la paix de l’Union africaine (UA) à Mogadiscio, faisant trois morts parmi les forces de sécurité.

A priori, les forces de sécurité et les ressortissants étrangers sont les cibles favorites des terroristes du groupe Shebab, bien que les civils n’aient jamais été épargnés.

Simultanément à l’inquiétude affichée par le gouvernement tunisien quant à un retour des terroristes à l’intérieur du pays depuis les zones de conflit, des responsables algériens ont également adopté des mesures de sécurité en vue d’enrayer l’infiltration de ces terroristes en Algérie.

Avec l’objectif d’affronter l’infiltration des terroristes de Daech depuis le sol tunisien à l’intérieur de ce pays, des responsables algériens ont adopté des mesures de sécurité draconiennes à El Kouif et à El Ma Labiodh, deux villes situées sur les frontières de l’est.

Selon le journal algérien Echourouk, 20 centres équipés de caméras thermiques et une base aérienne liée aux postes-frontières ont été installés dans ces deux villes.

Le retour des terroristes tunisiens des zones de conflit en Irak, en Syrie et en Libye, dont le nombre s’estime à plus de 2 000, s’est transformé en une source de préoccupation pour le gouvernement tunisien. Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a déclaré à l’occasion du Nouvel An que « conformément à la Constitution, il leur revient de droit de retourner dans le pays, mais si la nation souhaite qu’ils ne reviennent pas, dans ce cas-là, nous réviserons la question et si on devait modifier la Constitution, nous en assumerions la responsabilité ».

 
 
 
jeudi, 05 janvier 2017 10:55

Triple arme US contre les "BRICS"?

Les BRICS continuent de faire peur aux Etats-Unis. Après avoir à faire face aux contrecoups de l'émergence de nouvelles puissances économiques (Chine, Russie, Inde, Brésil, Afrique du Sud), les Etats-Unis font avancer le projet dit TISA, un ensemble d'accords dont le but est de déréglementer davantage le secteur financier et d'exclure les BRICS des négociations. 

Le TISA vise essentiellement à exclure la première puissance économique du monde, la Chine©Wikileaks

En 2015, WikiLeaks a publié 17 documents de l'accord sur le commerce et les services dits TISA qui est en cours de négociations entre les États-Unis, l'Union européenne et 23 autres pays, dont la Turquie, le Mexique, le Canada, l'Australie, le Pakistan, Taiwan et Israël - qui constituent ensemble deux tiers du PIB mondial. Ces "Services" représentent désormais près de 80% du système économique américain et européen et même dans les pays en développement comme le Pakistan pour lequel ils représentent 53% de l'économie. La constitution de ces nouveaux accords ont exclu des négociations les BRICS à savoir le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud.

Mais le TISA n'est pas seulement un accord contre les BRICS. Des clauses spécifiques vont lier les mains des futurs gouvernements "amis des Etats-Unis" et les obliger à mettre en œuvre des changements en réponse à un environnement changeant. Ces accords contiennent ainsi des projets et des annexes sur des questions telles que le trafic aérien, maritime, les services professionnels, le commerce électronique, les services de livraison, la transparence, la réglementation intérieure, ainsi que plusieurs documents sur les positions des parties en négociation.

Global Research revient dans une récente étude sur cet accord et fidèle aux intérêts économiques des Etats-Unis affirme qu'à l'image du TTP (Traité de trans-pacifique dont le président américain élu a annoncé l'abrogation) et de TAFTA ( Traité de transatlantique), le TISA est basé sur le secteur des services au lieu de se concentrer sur le commerce des marchandises. Selon cette étude, le triple accord précité donne une très large puissance aux grandes multinationales et asservit davantage les Etats qui seront menés à renoncer aux pans entiers de leur souveraineté économique. 

Les réticences sont grandes face au triple traité qui vise à asservir les peuples.©Wikileaks

Les experts indépendants voient même dans le trio TISA/TAFTA/TTP un avatar des "révolutions de couleur" dans la mesure où ces traités, s'ils sont signés, sont capables de changer des gouvernements! 

Alors que l'Allemagne et la France ont dit pour le moment "non" aux Etats-Unis, les experts évoquent une longue guerre économique via ces traités et qui s'annoncent très durs contre les pays de BRICS. L'Amérique cherche en prenant le contrôle de la quasi totalité des marchés du monde, à isoler les Etats "récalcitrants" et à jeter les bases d'un nouvel ordre géopolitique. Le binôme Sionisme/Anglo-saxons vient ainsi d'ouvrir un nouveau chapitre dans la bataille sans répit qu'il mène contre le reste du monde. 

Dans une déclaration unanime, le Conseil de sécurité a réclamé l'application de l'accord du 31 décembre qui doit déboucher sur une sortie de crise en République démocratique du Congo.

"Le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé, mercredi 4 janvier, le pouvoir et l'opposition congolais à appliquer rapidement et entièrement l'accord qui prévoit la cogestion de la RDC entre la fin du mandat de Joseph Kabila et l'élection de son successeur", a rapporté l'AFP.

Dans sa déclaration, initiée par la France et votée, unanimement, par les 15 pays membres, le Conseil de sécurité, a souligné la nécessité d'organiser des élections crédibles en RDC  avant la fin de l'année. 

Ils se félicitent de la conclusion de l’accord le 31 décembre, à l’issue d’une médiation de l’Eglise catholique, et jugent encourageant l’esprit de souplesse et de compromis dont ont fait preuve les dirigeants politiques congolais.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a souhaité que l'accord soit appliqué sans délai, en toute bonne foi et dans son intégralité conformément à la Constitution congolaise.

Il a de même encouragé les parties politiques qui n'ont pas encore signé l'accord à le faire.

L’ONU insiste aussi sur son engagement à soutenir la mise en application de l’accord en étroite coopération avec l’Union africaine.