تقي زاده

تقي زاده

À l’approche de l'ouverture des rituels du Hajj, le Leader de la Révolution islamique, l'ayatollah Ali Khamenei a rencontré les organisateurs du grand pèlerinage à La Mecque. 

Lors de cette audience, le Leader de la Révolution islamique a affirmé que "le deal du siècle ne se réalisera jamais". 

Il a violemment fustigé le soutien apporté par certains gouvernements arabes au régime d'Israël.

"Qods restera à jamais la capitale de la Palestine et les Palestiniens ne l’oublieront jamais", a-t-il souligné.

"Grâce au Seigneur, l’Oumma islamique et le peuple palestinien vaincront les ennemis et verront le jour où le régime factice sioniste sera déraciné de tout le territoire palestinien", a renchéri l'ayatollah Khamenei.

Au sommet d’Helsinki, le président russe aura une position bien précise et hautement stratégique à défendre: Assad devra rester et ce, à tout prix. Mais qu'en est-il du président américain? Selon Rateb Shabo, l’analyste du quotidien qatari Al-Araby Al-Jadeed, Donald Trump n'a pas grande chose à défendre.  Aux yeux de Trump, "les doléances israéliennes ne valent pas assez pour laisser perdre l'occasion que représente ce sommet qualifié d'historique". 

« À Helsinki, le président russe Vladimir Poutine sait sur quoi manœuvrer. Il demanderait le démantèlement des "rebelles anti-Assad" et le maintien au pouvoir du président syrien. Quant au président américain Donald Trump, il se contenterait d’évoquer ses conditions pour un retrait des troupes US sans oublier évidement rappeler la nécessité que représente l’éloignement des forces iraniennes des frontières avec la Jordanie et Israël. Mais ni Trump ni Tel-Aviv n’insisteront plus sur le retrait total des forces iraniennes de Syrie, non pas parce qu’ils ont accepté par se conformer à la présence militaire iranienne aux portes d'Israël, mais parce qu'ils ont fini par comprendre qu'il est impossible de mettre l'Iran à la porte de la Syrie sans passer au préalable par une guerre d'envergure, une guerre à l'issue incertaine dont ne veulent ni Israël ni les États-Unis. À vrai dire le feu vert israélien au maintien d'Assad au pouvoir inclut en soi cet aveu d'échec et d'impuissance. Car sans l'Iran, Assad ne pourra pas se tenir à la tête de l'État. Il y a d'abord cet affaiblissement par des années de guerre qui touche directement l'armée syrienne. Des conseillers militaires iraniens et des forces supplétives pro-iraniennes font désormais un avec l'armée syrienne. Aucune opération militaire digne de ce nom n'est désormais menée en Syrie sans présence iranienne et ou des forces pro-iraniennes. Mais à cela s’ajoute un autre facteur non moins important : les failles économiques auxquelles fait face la Syrie et qui ne peuvent être colmatés sans l'appui de l'Iran. Rappelons que les recettes nationales syriennes ont diminué de 500% en sept ans de guerre, passant de 60 milliards de dollars à 12 milliards de dollars. Il y a donc une aporie à soutenir le maintien d'Assad et à vouloir dans le même temps expulser l'Iran de la Syrie. Aussi bien sur le plan militaire qu'économique, l'Iran s'est rendu indispensable à la pérennité de l'État syrien et c'est cela qu'Américains et Israéliens feignent d’ignorer mais qu'ils sont amenés désormais par la force des choses à reconnaître. Car pour le grand malheur de Tel-Aviv et de Washington, ce ne serait pas la Russie de Poutine qui pourrait apporter cette double caution au gouvernement Assad. Que faire? 

 

Alors que Pékin exige de Taipei la reconnaissance du principe de la Chine unie et exhorte Taïwan à réintégrer le giron de la mère patrie, les États-Unis font part de leur aide à Taïwan à renforcer sa marine pour faire face à la Chine.

Les États-Unis, grand fournisseur d’armes de Taïwan, ont déclaré qu’ils envisagent, dans le cadre de plus de coopération militaire avec Taipei, de mettre à jour les anciens sous-marins du pays et d’en construire de nouveaux dernier cri, note le quotidien anglophone de Hong Kong, Morning Post.

Au moins 6 pays ont montré leur intérêt à travailler avec Taïwan sur son chantier de construction de sous-marins et se sont dits prêts à s’investir dans ce domaine depuis avril où Washington s’est dit officiellement d’accord avec le transfert de technologies dans le cadre de ce programme.

Selon le rapport, Taïwan entend construire 8 sous-marins avec des moteurs à essence et mettre à jour 4 autres bâtiments de sa flotte.

Le chef exécutif de la société américaine, Edward Raffield, engagé dans le projet de renforcement de la marine taiwanaise et de la vente de sous-marins à l’île, a fait part de nouvelles aides à destination du gouvernement de Tsaï Ing-wen pour qu’elle réalise son projet.

Selon Edward Raffield, Taïwan dispose des forces navales et aériennes puissantes et des armes ultrasophistiquées, mais pour défendre ses intérêts sous la mer, l’île a aussi besoin de sous-marins.

Citant des sources militaires, le quotidien hongkongais écrit que Taïwan envisage de mettre à jour deux de ses sous-marins de type « Chien Lung » (qui signifie le « Dragon de l’Océan ») et qu’il les détient dispose depuis trois décennies.

Le détroit de Taïwan s’est transformé une fois de plus en zone de conflit opposant Pékin à Taipei et aux États-Unis.

Les militaires israéliens ont fait irruption, ce lundi 16 juillet, dans la cité d'al-Ram dans le nord de la ville sainte de Qods occupée.

Les militaires israéliens ont bloqué les principales rues menant à la place d’al-Chuhada de la cité d'al-Ram, dans le nord de Qods occupée.

Selon les sources d’information depuis Qods, les militaires israéliens ont utilisé, dimanche 15 juillet au soir, des bombes assourdissantes et des gaz toxiques contre les habitants de la cité. Ils ont également saccagé les magasins.

Cela fait maintenant deux ans que les terroristes subissent des échecs consécutifs face à l’armée syrienne et les forces alliées, depuis Alep jusqu’à la Ghouta orientale et à Deraa, si bien que leur présence sur les terres syriennes s’est réduite, à présent, au plus bas niveau depuis 2011.

Avec l’avancée des forces de l’armée syrienne et de ses alliés, tout au long de ces dernières années, et les échecs successifs des terroristes sur divers fronts en Syrie, les terroristes se trouvent en difficulté et personne ne peut les aider et même Israël avec toutes ces dernières attaques contre les territoires syriens.

Les autorités de Téhéran sont déterminées à "déjouer les complots" des États-Unis contre l'Iran et fourniront aux agents économiques nationaux "les devises nécessaires" aux importations et aux exportations, a assuré samedi le président iranien Hassan Rohani. 
 
Face au renforcement des sanctions économiques américaines contre l'Iran ordonné en mai par la Maison Blanche avec la sortie des États-Unis de l'accord international sur le nucléaire iranien de 2015, "la voie choisie par la République islamique d'Iran est la persévérance, la résistance", a déclaré M. Rohani dans une allocution retransmise par la télévision d'État iranienne.
 

"Cette voie peut déjouer les complots. Chaque fois qu'on a pu déjouer les complots, le peuple et le gouvernement étaient côte à côte", a-t-il ajouté, parlant d'"instaurer une coordination avec le peuple et [de] trouver une entente avec les États amis".

"Les États-Unis sont de plus en plus isolés sur le sujet des sanctions", a estimé M. Rohani, brocardant la "politique aventureuse" du président américain Donald Trump, qui ne concerne "pas seulement le peuple iranien, mais même [les] alliés les plus proches" des États-Unis.

"La logique illégale des États-Unis n'est soutenue par aucune des organisations internationales", a-t-il ajouté.


Les Européens, la Russie et la Chine, signataires de l'accord de 2015, sont déterminés à sauver ce compromis historique limitant le programme iranien en échange de la levée des sanctions internationales malgré le retrait américain. Début juillet, ils ont conforté le droit de Téhéran à exporter du pétrole et rester un acteur du commerce international.

Le retour annoncé des sanctions américaines a toutefois fait fuir les grands groupes étrangers revenus s'implanter en Iran en 2016 après l'entrée en vigueur de l'accord.

Nombre d'importateurs et d'exportateurs se plaignent depuis plusieurs mois de ne pas avoir accès aux devises leur permettant de commercer avec l'étranger et les activités des bureaux de changes sont interdites depuis la mi-avril.

"Nous mettrons à la disposition des exportateurs et des importateurs les devises nécessaires", a assuré M. Rohani, promettant également que "le gouvernement fera tout son possible pour fournir les produits de première nécessité", et "le nécessaire dans le domaine de l'énergie, du transport et de la production".
La tension est retombée d'un cran dimanche dans la bande de Gaza et les localités israéliennes avoisinantes, au lendemain de la pire attaque israélienne depuis la guerre de 2014. 
 
Samedi soir, le Hamas, qui dirige l'enclave palestinienne, avait annoncé qu'un cessez-le-feu avait été conclu grâce à une médiation égyptienne. Depuis, des raids israéliens sont venus troubler le calme précaire.
 

L'envoyé spécial de l'ONU pour le Moyen-Orient, Nickolay Mladenov, en visite dimanche dans la bande de Gaza, a demandé à tous les acteurs de mettre un terme au "cycle" de violences, précisant que la solution devait être politique.

L'escalade de samedi est intervenue au lendemain de manifestations meurtrières le long de la barrière qui sépare Israël de l'enclave sous blocus.
Un Palestinien a été tué vendredi par des tirs de soldats israéliens lors de manifestations près de la frontière séparant les territoires occupés par Israël de la bande de Gaza, a annoncé le ministère de la Santé local. 
 
Othman Rami Halles, un adolescent de 15 ans, a été tué par balles à l'est de la ville de Gaza et 220 autres Palestiniens ont été blessés lors des manifestations le long de la frontière, selon Achraf al-Qodra, porte-parole du ministère palestinien de la Santé à Gaza.

Depuis le 30 mars, l'enclave palestinienne est le théâtre d'une mobilisation contre le blocus israélien et pour le droit au retour des Palestiniens sur les terres dont ils ont été chassés ou qu'ils ont fuies à la création d'Israël, en 1948.

Au moins 140 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis le début des manifestations. Aucun Israélien n'a été tué ou blessé.
lundi, 16 juillet 2018 13:07

L’Iran tiendra tête aux USA

Le Leader de la Révolution islamique a reçu en audience, ce dimanche 15 juillet, le président de la République islamique d’Iran et son cabinet.

Lors de cette rencontre, tenue à l’initiative du Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei, celui-ci a assuré que l’Iran était parfaitement capable de surmonter les problèmes économiques auxquels il faisait face, grâce à un esprit révolutionnaire, aux efforts inlassables des responsables et à la contribution de toutes les couches de la société.

L’honorable Ayatollah Khamenei a énuméré les quatre facteurs assurant la réussite du pays dans tous les domaines : « un puissant esprit, la motivation, le courage et une volonté de fer ».

Il a appelé tous les responsables d’État à agir avec davantage de dynamisme et de sens de la responsabilité pour régler les problèmes du pays.

Le Leader de la Révolution islamique a estimé que l’équipe économique du gouvernement en place constituait le principal axe de travail et la principale source de dynamisme dans le pays et il a appelé tous les organes à agir en parfaite coordination avec cette équipe.

Il a déclaré qu’un autre facteur pouvant faciliter le règlement de problèmes est de présenter une image autoritaire du gouvernement :

« L’image que se donne le gouvernement aux yeux du peuple devra être une image de puissance, d’efficacité et d’effort, car l’effort paraît, par nature, attrayant et prometteur pour le peuple. »

Le Leader a demandé à la Radiotélévision iranienne et aux autres médias de présenter fidèlement le bilan du gouvernement :

« Des critiques logiques, à propos du bilan du gouvernement, peuvent sûrement être exprimées. De plus, l’image du gouvernement dépend largement du bilan des responsables du pays. Cela veut dire que les responsables du pays devront se rendre parmi les Iraniens et le personnel des industries pour une rencontre en face à face. »

Le Leader a qualifié d’« autoritaires » les positions adoptées par le président iranien face à l’Europe.

« Il est nécessaire de faire une démonstration de puissance vis-à-vis des étrangers, surtout les Américains, d’une manière explicite et catégorique avant qu’il ne soit trop tard. »

L’honorable Ayatollah Khamenei a ensuite appelé les responsables à remplir leurs responsabilités avec sérieux en utilisant les capacités et les facilités du pays.

« Les parties européennes devront donner des garanties nécessaires à propos du Plan d’action global conjoint, mais il ne faut pourtant pas borner l’économie du pays à cette question. Il ne faut pas la faire en dépendre ».

Le Leader de la Révolution islamique a prôné le développement de la diplomatie et des relations étrangères, disant qu’il fallait renforcer les relations de l’Iran avec les pays de l’Orient et de l’Occident, sauf un certain nombre de pays tels que les États-Unis.

« Il faut augmenter le dynamisme opérationnel et ciblé de la diplomatie », a-t-il ajouté.

Dans une autre partie de ses propos, le Leader de la Révolution islamique a tenu à présenter des conseils et solutions pour régler les problèmes économiques du pays.

Il a qualifié de « nécessaire » l’élaboration d’une feuille de route pour une économie stable, ajoutant que c’est dans ce cas-là que le peuple et les patrons sauront ce qu’il fallait faire et qu’ils aideront le gouvernement dans ce domaine, en se sentant dans une ambiance de calme et de stabilité.

Parmi les deux autres conseils du Leader de la Révolution islamique, on peut mentionner la nécessité de « renforcer le secteur privé » et de « réagir catégoriquement aux auteurs d’infractions ».

L’honorable Ayatollah Khamenei a fait allusion à des cas d’infractions de certains organes et individus en rapport à la vente de devises étrangères.

« Il faut réagir contre ceux qui commettent des infractions quelque niveau qu’ils se trouvent ».

Le Leader a apprécié l’ordre, donné le samedi 14 juillet par le président Rohani, de réagir à toutes les infractions qui se font dans le secteur de l’importation d’automobiles. « Ces ordres devront être mis en application pour porter leurs fruits », a-t-il martelé.

Il a demandé au gouvernement en place de prendre  des échanges financiers afin d’empêcher toute infraction y compris le trafic et le blanchiment d’argent.

« Il faut empêcher toute infraction concernant la devise à prix préférentiel via les systèmes concernés ou les règlements légaux ».

L’honorable Ayatollah Khamenei a ensuite appelé à « prendre en sérieux les politiques de l’économie de la résistance », à « agir juste à temps et à opter pour des mesures de prévention » et à lancer une « lutte réelle contre la corruption ».

Et d’ajouter : « Dans la lutte contre la corruption, il faut d’abord réagir aux éléments faisant de l’infraction et annoncer ensuite ce fait en toute transparence. Il revient, en premier lieu, aux responsables d’organes de réagir à la corruption et ensuite au pouvoir judiciaire ».

L’honorable Ayatollah Khamenei a demandé aux responsables du pays de « s’exprimer devant le peuple d’une manière face à face et de leur expliquer les conditions » du pays.

« Parlez des problèmes au peuple ! Parlez de ce que vous avez fait et aussi des complots de l’ennemi ! Je suis sérieusement d’avis que le gouvernement pourra surmonter les problèmes et neutraliser les complots des États-Unis à condition qu’il fasse ce qu’il faut ».

Lors de cette rencontre, le président de la République islamique d’Iran Hassan Rohani s’est adressé à l’honorable Ayatollah Khamenei en disant que son gouvernement ne lésinerait sur rien pour appliquer les conseils du Leader.

« L’ennemi tente d’inquiéter le peuple iranien quant à son avenir. Malgré cette campagne psychologique et économique de l’ennemi, les revenus de l’Iran ont augmenté pendant le premier trimestre de cette année contre la même période de l’année dernière. Le budget, alloué au secteur de construction, a été multiplié par 22 par rapport à l’année dernière ».

Hassan Rohani a réaffirmé que les problèmes bancaires ne puisaient pas dans les sanctions et les pressions étrangères, ajoutant que son gouvernement avait un plan précis pour régler ces problèmes.

« Le Conseil suprême de coordination économique et le quartier général économique du gouvernement a à leur ordre du jour de s’occuper de ces problèmes ».

Le président iranien a ensuite qualifié de « nécessaire » une parfaite coordination entre les trois pouvoirs et les autres organes pour neutraliser les complots des États-Unis.

Les forces de sécurité irakiennes ont dispersé par la force dimanche plusieurs rassemblements dans le pays, notamment à Bassora (sud), épicentre de la contestation sociale, le Premier ministre Haider al-Abadi durcissant le ton au sujet des incivilités. 
 
M. Abadi, qui s'était rendu vendredi à Bassora pour tenter d'apaiser la contestation et qui s'est engagé à débloquer des fonds, a dénoncé les violences entourant les manifestations, notamment contre les biens publics.
 

"Les Irakiens n'acceptent pas le chaos ni les attaques contre les forces de sécurité et les bâtiments publics et privés. Ceux qui font ça sont des vandales qui instrumentalisent les demandes des citoyens pour faire le mal", a-t-il affirmé, à l'issue d'une réunion à Bagdad avec des responsables de la sécurité et du renseignement.

Partie de Bassora, la grande ville du sud, il y a une semaine, cette contestation contre l'état délabré des services publics et le chômage a fait tâche d'huile. Samedi, des appels à une grande manifestation dans la capitale Bagdad ont émergé mais le mot d'ordre peine à circuler, l'internet restant coupé dimanche pour la deuxième journée consécutive.

Dans la ville de Bassora, chef-lieu de la province pétrolière du même nom, la police a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants qui cherchaient à prendre d'assaut le siège du conseil provincial, en plein centre-ville, a rapporté un correspondant de l'AFP.

D'autres manifestants ont tenté de pénétrer dans le champ pétrolier d'Al-Zoubeir, au sud-ouest de la ville, mais ils ont été repoussés par les forces de sécurité à l'issue de heurts qui ont fait des blessés, selon ce correspondant, qui n'a pas été en mesure de fournir un bilan dans l'immédiat.