تقي زاده

تقي زاده

Au total, 170 législateurs irakiens ont signé un projet de loi exigeant le retrait des forces militaires américaines du pays à la suite de l'assassinat du lieutenant-général Qassem Soleimani, commandant de la Force Quds du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) iranien, et le commandant en second des unités de mobilisation populaire (MPU), Abu Mahdi al-Muhandis.

Dimanche, les législateurs ont profité d'une session parlementaire spéciale pour demander un vote sur une résolution demandant au gouvernement de faire pression sur Washington pour retirer les troupes américaines d'Irak.

Les législateurs, citant les articles 59 et 109 de la Constitution et conformément à leurs responsabilités nationales et réglementaires en tant que représentants pour la sauvegarde de la sécurité et de la souveraineté de l'Iraq, ont rédigé un projet de loi en quatre points comme suit :

Premièrement, le gouvernement central de Bagdad est obligé d'annuler sa demande à la coalition militaire dirigée par les États-Unis, qui prétendait combattre le terroriste Daech Takfiri sur le terrain, maintenant que les opérations militaires ont pris fin dans le pays et que la victoire sur Daech a été remportée. Le gouvernement irakien devrait donc mettre fin à la présence de troupes étrangères et empêcher l'utilisation de l'espace aérien irakien.

Deuxièmement, le gouvernement et le commandant en chef des forces armées doivent annoncer le nombre de formateurs étrangers dont ils ont besoin, ainsi que leur emplacement, leurs responsabilités et la durée de leurs contrats.

Troisièmement, le ministre irakien des Affaires étrangères, au nom du gouvernement, doit s'adresser aux Nations Unies et au Conseil de sécurité pour déposer une plainte contre les États-Unis pour violation de la souveraineté et de la sécurité irakiennes.

Enfin, le plan entre en vigueur après avoir obtenu l'approbation du Parlement.
 
Samedi, le chef d’une puissante coalition politique au Parlement irakien a déclaré que les forces américaines seraient chassées du territoire irakien à la suite de la vicieuse et lâche opération américaine.

« Nous présentons nos condoléances aux partisans de Hashd al-Sha’abi et de tous les Iraquiens pour le martyre d’Abou Mahdi al-Muhandis, du général Soleimani et d’un certain nombre de jeunes hommes courageux. C'est le chemin du martyre et nous déclarons par la présente que nous continuerons à le suivre. Nous n'avons aucune réserve à cet égard », a déclaré à la presse Hadi al-Ameri, chef de l'Alliance du Fatah (conquête), alors qu'il participait à la cérémonie funéraire des héros tombés dans la capitale irakienne, Bagdad, samedi.

« Nous allons vaincre les Américains et les chasser, comme nous l'avons fait plus tôt face à Daech. Nous expulserons les Américains sous les yeux des Irakiens car ils seront frustrés et humiliés. »

De retour le 27 août de l'année dernière, l'Alliance du Fatah a appelé au retrait des troupes américaines d'Irak, à la suite d'une série de frappes aériennes ciblant les forces de Hashd al-Sha'abi dans le pays, imputées à Israël.

Le bloc parlementaire a déclaré qu'il tenait les États-Unis entièrement responsables de l'acte d'agression israélien, "que nous considérons comme une déclaration de guerre à l'Irak et à son peuple".

Les États-Unis, soutenus par le Royaume-Uni, ont envahi l'Irak en 2003, affirmant que l'ancien régime de Saddam Hussein possédait des armes de destruction massive.

Aucune arme de ce type n'a cependant été trouvée.
 
Les envahisseurs se sont retirés d'Irak, après près de neuf ans d'une campagne militaire qui a coûté la vie à des dizaines de milliers d'Irakiens.

À la tête d'une nouvelle coalition de leurs alliés, les États-Unis sont retournés en Irak en 2014, lorsque Daech a déclenché une campagne de destruction dans le pays arabe. Cependant, selon des informations largement diffusées, les opérations menées par Washington ont largement épargné les terroristes et, au lieu de cela, causé la mort de civils et infligé des dommages à l'infrastructure irakienne.

Les troupes de l’armée irakienne, appuyées par les forces volontaires de Hashd al-Sha’abi, ont réussi à libérer toutes les zones tenues par Daech grâce à l’assistance consultative militaire de l’Iran voisin.
 
Bagdad a déclaré la fin de la campagne anti-Daech fin 2017.

Il y a quelques minutes, les funérailles du général de corps d'armée, Qassem Soleimani, du commandant des Hachd, Abou Mahdi Mohandes et de 10 autres de leurs compagnons ont commencé à Bagdad d'où les dépouilles mortelles sont parties à Kazemeyn, haut lieu saint des Chiites avant d'arriver à Najaf puis à Karbala. Un dernier adieu du peuple irakien à un Grand général à qui il doit la défaite de Daech, la formation du premier corps armé national irakien après la terrifiante invasion US de 2003 et la dissolution de l'armée nationale d'Irak.

À Soleimani et à Abou Mohandes, les Irakiens doivent aussi l'ébauche d'une armée de l'air dont l'existence semble bien échapper aux Américains qui, au mépris du droit international et de la souveraineté irakienne, procèdent à des attentats ciblés comme si l'Irak n'était qu'une base grandeur nature pour les troupes US. Pour un Irak que les États-Unis disent être "harassé" par la présence iranienne, la foule est trop immense. Signe que les liens Irak-Iran survivront à toute tentative américaine, israélienne et saoudienne.

En effet, les quatre villes traversées par le cortège funèbre ont été, selon les images régulièrement diffusées depuis le premier octobre par les médias mainstream, le théâtre de l'explosion de la haine anti iranienne mais ce que les observateurs ont pu voir ce samedi a bien prouvé le contraire. La haine anti-iranienne n'a jamais existé en Irak et n'existera jamais. D'où ces millions de personnes qui ont pris par aux funérailles alors que les Apache US survolaient le ciel irakien pour les intimider. La foule a accompagné un grand Général qui a fait don de sa vie et de son sang pour l'Irak et au-delà de l'Irak, pour le Moyen-Orient pour ses pays recouvrent leur souveraineté et qu'ils sortent de l'emprise américano-sioniste. Adel Abdel-Mehdi, le Premier ministre démissionnaire de l'Irak qui a pris part au cortège, le confirmait, Soleimani s'est sacrifié pour nous. Pour les Etats-Unis dont les ressortissants viennent de quitter le port de Bassora, c'est déjà une déclaration de guerre, venue non pas de l'Iran mais bel et bien de l'Irak. 

L’Iran a promis une riposte "militaire" en temps et en lieu approprié à l'assassinat par un missile hellfire vendredi 4 janvier du commandant en chef de la Force Qods, le général Soleimani. Depuis vendredi, plusieurs émissaires ont été chargés par Washington pour mener une médiation.  La première partie de la riposte iranienne est déjà sur les rails : "des millions d'Irakiens, potentiellement convertibles en combattants anti-GI's, ont pris part dans quatre villes irakiennes au dernier hommage rendu au haut commandant. Mais pour le reste, les stratèges de pacotille à Washington ne cesse de se creuser les cellules grises pour comprendre à quoi pourrait ressembler la riposte iranienne, sans doute basée en grande partie sur le principe de surprise .

À l'heure qu'il est, les États-Unis craignent que des Iraniens lancent de vastes cyberattaques contre les "infrastructures des bases US".

Moscou a mis en garde la Maison-Blanche contre les lourdes conséquences de l’assassinat du général de corps d’armée Soleimani.

Lors d’une conversation téléphonique avec le secrétaire d’État américain Mike Pompeo, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré, samedi 4 janvier, que l’assassinat du général de corps d’armée Qassem Soleimani contrevenait à tous les critères internationaux.

« Sergueï Lavrov et Mike Pompeo ont discuté des évolutions autour de l’assassinat du commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique. M. Lavrov a réaffirmé que toute mesure ciblée d’un membre de l’Organisation des Nations unies, destinée à éliminer un responsable d’un autre pays membre, notamment dans le territoire d’un pays tiers sans donner aucun préavis, constituait une violation flagrante des lois internationales et devait être condamnée, indique le communiqué du ministère russe des Affaires étrangères.

Sergueï Lavrov a également demandé à son homologue américain de renoncer à de telles mesures coercitives et de recourir plutôt au dialogue pour résoudre les problèmes.

Selon M. Lavrov, « ce qu’a fait Washington sera lourd de conséquences pour la paix et la sécurité de la région ». Il a ajouté que cette mesure ne constituerait point une solution à de nombreuses crises sévissant au Moyen-Orient mais elle intensifierait par contre les tensions.

En Irak, des millions de personnes, celles-là mêmes que Mike Pompeo, aux premières heures après l'assassinat ciblé du commandant en chef de la Force Qods donnait pour être "exubérants de joie", participent en ce moment même à ses funérailles. Pour les analystes qui connaissent les US et les coutumes de la région, c'est un signe qui ne trompe pas: deux tiers des Irakiens, soit les habitants de Bagdad, de Kazemeyn, de Najaf et de Karbala, villes par où passera ce samedi le cortège funèbre du général iranien et de ses frères d'armes irakiens, sont prêts à s'armer et se battre contre les troupes US jusqu'à ce qu'elles se retirent de la région. 

Ce samedi matin 4 janvier, le CentCom est sens dessous dessus comme si ses généraux venaient tout juste de réaliser la monumentale erreur stratégique qu'ils viennent de commettre ; le général Milley, pour ne pas citer que lui, lance depuis son bureau du chef d'état-major que "l'Amérique est bien consciente de l'ampleur de la riposte iranienne", mais qu'elle fait tout "pour réduire la tension".

Selon des sources à Téhéran, les États-Unis d'Amérique auraient prié, via l'attaché d'affaires suisse qui représente les intérêts américains à Téhéran, l'Iran de ne pas se livrer "à une riposte disproportionnée" à savoir une riposte qui toucherait les intérêts militaires US aux Émirats, au Qatar, à Bahreïn ou ceux de ses alliés saoudiens et israéliens. À Riyad et à Abou Dhabi, on retient tout juste son souffle et on ne cesse de multiplier les appels à la désescalade. Même un chercheur américain sioniste de taille, Daniel Byman connu pour ses délires anti-iraniens croit que Trump et Cie ont commis une irréparable bêtise géostratégique. Car "le général Soleimani symbolise le pouvoir, la portée et la stratégie régionale de l’Iran et les Iraniens ne renonceraient pour tout l'or du monde à venger son sang", selon Daniel Byman, le chercheur auprès du Centre pour la politique américaine au Moyen-Orient de l’Institut de Brookings et professeur de l’Université de Georgetown.

Dans une interview accordée le samedi 4 janvier à CNN, l’ambassadeur permanent de l'Iran à l’ONU, Majid Takht Ravanchi a affirmé que l'assassinat du commandant de la Force Qods constituait une déclaration de guerre à l'Iran. 

À ce titre, la réponse à cet acte éminemment terroriste et violant le droit international sera de nature militaire, a affirmé le haut diplomate :  « La réponse à une action militaire est une action militaire surtout quand il s'agit d'une guerre contre le peuple iranien. L'attaque américaine ouvre un nouveau chapitre dans nos liens tentionnels et problématiques avec les États-Unis placées sous le signe de la guerre. Une guerre que l'Amérique a déclenché par la mise en place des plus sévères sanctions contre l'Iran et leur retrait unilatéral du Plan global d’action commun (PGAC). Depuis 2018, les États-Unis n'ont cessé de mener une politique de pression maximale contre le peuple iranien. » 

Alors que des centaines d'Américains quittent en ce moment l'Irak par crainte d'avoir à faire face à une vaste riposte de la Résistance et ce à l'appel du département d'État, et que les États-Unis et l'OTAN viennent, selon Reuters, de cesser "la formation des forces irakiennes", les premiers impacts de la débile décision US d'assassiner le commandant en chef de la Force Qods commencent à se manifester : en Irak, les premières informations font état du barricadage des bases américaines à travers tout le territoire du pays de Aïn al-Asad à Balad en passant par K1 et autres bases militaires. 

Au terme d'une réunion de plusieurs heures à laquelle a assisté le Leader de la Révolution islamique et commandant en chef des forces armées iraniennes, le conseil suprême de la sécurité national a émis un communiqué où il affirme que "la responsabilité" des conséquences de l'assassinat du général de corps de l'armée, Qassem Soleimani revient droit aux États-Unis. 

« Que les États-Unis sachent, la mort en martyr du général n'entamera en rien la marche en avant des forces armées iraniennes ni les progrès qu'elles réalisent chaque jour en termes de capacités défensives. Les États-Unis devront bien savoir que leur attaque criminelle contre le haut commandant Soleimani constitue la plus grave erreur stratégique qu'ils aient jamais commise, erreur de calcul dont les conséquences en Asie de l'ouest ne les lâcheront point. Comme l'a très judicieusement affirmé le Leader de la Révolution islamique dans son message de ce vendredi, une "riposte cinglante" attend les criminels qui ont les mains maculées du sang du grand général. Notre riposte interviendra en temps et en lieu appropriés. Il va sans dire que la ligne de la Résistance poursuivra avec force et se renforcera de jour en jour. Ceux qui ont fondé tout espoir pour voir l'Iran renoncer à poursuivre la voie de la Résistance, qu'ils attendent à un renforcement de notre résistance. Et leur désespoir n'en sera que plus grand », lit-on dans le communiqué. 

Plus tôt dans la journée, le porte-parole du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, Keyvan Khosravi, avait déclaré que ce conseil examinerait tous les aspects juridiques, militaires, sécuritaires et politiques du lâche assassinat du général Qassem Soleimani à Bagdad. « Comme toujours, les États-Unis ont commis une erreur de calcul, sans comprendre que la Résistance ne disparaît pas avec la disparition de ses commandants et qu’elle poursuivra son combat avec plus de force et de détermination », a-t-il ajouté.

Le martyre du Général Suleimani, Commandant des Forces de Quds du Corps des gardiens de la révolution islamique, et d’un des commandants du Hachd al-Chaabi, Abu Mahdi al-Mohandes, a été largement couvert par les médias internationaux.
 
Après l'attaque, des hélicoptères militaires américains avaient survolé l'aéroport international de Bagdad.
 
La télévision officielle irakienne a rapporté que Hadj Qassim Suleimani, commandant des Forces de Quds du Corps des gardiens de la révolution islamique et Abu Hadi al-Muhandes, commandant du Hachd al-Chaabi, avaient été tués lors d'une attaque américaine près de l'aéroport de Bagdad. 
 
Le Corps des gardiens de la révolution islamique a publié une déclaration confirmant le martyre du Général Qassim Suleimani, déclarant que le grand commandant de l'islam, Hadj Qassim Suleimani, avait été tué dans l'attaque des hélicoptères américains aujourd'hui, après une vie de combat. 
 
A 6h30 le département américain de la Défense a publié une déclaration sur l'attaque contre le convoi du commandant des forces de Quds, déclarant que l'armée américaine avait pris des mesures « défensives décisives » pour protéger le personnel américain à l'étranger, et que le commandant Suleimani élaborait des plans pour attaquer les diplomates et les troupes américaines, en Irak et dans toute la région !
 
A 7h10, Donald Trump, dans un message Twitter, a publié une photo du drapeau américain.
 
A 8h38, le Congrès américain a déclaré qu’il n’était pas au courant, que le corps législatif n'avait pas autorisé cet assassinat et que le peuple américain ne voulait pas d’une guerre avec l'Iran".
 
A 8h40, Le sénateur démocrate Chris Murphy a critiqué le Pentagone dans deux messages Twitter, déclarant que  Suleimani était un ennemi des Etats-Unis mais que la question était de savoir si les États-Unis, sans l’autorisation du Congrès, pouvaient assassiner la deuxième personne d'Iran, sachant que cela pouvait être le début d'une guerre régionale potentiellement majeure et risquait de mettre en danger la vie d’un plus grand nombre d’Américains. 
 
A 9h00, le secrétaire d'Etat américain, Mike Pompéo, dans une première réaction à l'assassinat du commandant irakien Hadj Qassim Suleimani, a déclaré sur Twitter, que les Irakiens étaient très heureux que Suleimani soit parti.  
 
A 9h01, Bernie Sanders, candidat démocrate à la présidentielle, sur son compte Twitter, a déclaré que les actions extrêmement dangereuses de Trump les rapprochaient d'une autre guerre au Moyen-Orient, qui pourrait entraîner la mort d'innombrables vies et la perte de trillions de dollars.
 
A 9h11, le ministre sioniste de la guerre, Naftali Bennett, a organisé une réunion d'urgence avec les responsables de la sécurité. Les médias sionistes ont rapporté que Bennett, maintenant Premier ministre en l'absence de Benjamin Netanyahu, avait tenu une réunion d'urgence avec le chef d'état-major de l'armée israélienne et d'autres responsables de la sécurité, au sujet de l'assassinat de Suleimani. 
 
A 9h20, le bureau de presse du secrétaire général de l'organisation irakienne « Badr » a démenti la nouvelle de l'arrestation de Hadi al-Ameri, dirigeant de l'organisation politique chiite Badr par les forces américaines, et le Mouvement pour la justice d'Asa’eb a également démenti la nouvelle de l'arrestation du Cheikh Khazali, secrétaire général du mouvement.
 
A 9h50, après l'attaque américaine du convoi de Hachd al-Chaabi près de l'aéroport de Bagdad, et le martyre de Qassim Suleimani, l'armée sioniste a accru sa présence aux frontières avec la Syrie, le Liban et Gaza. Les médias sionistes ont également évoqué les mesures de sécurité et l'état d’alerte dans tous les centres du régime, en dehors de la Palestine occupée.
 
A 10h30, Le Mouvement de résistance islamique palestinienne (Hamas) a publié une déclaration au gouvernement et à la nation iranienne, déclarant que Suleimani était un des plus grands et plus importants commandants de l'Iran et qu’il avait joué un rôle important dans le soutien à la résistance palestinienne. Le Hamas a également condamné ce crime et les complots américains pour créer des troubles dans la région, au profit du régime sioniste. Abu Ahmed Fowad, chef adjoint du Front populaire pour la libération de la Palestine, a déclaré dans une interview au site d'information Al-Mayadeen, que l'assassinat de Suleimani visait l'ensemble de l'axe de la résistance et ne restera pas impuni.  Le chef adjoint du Front populaire pour la libération de la Palestine a déclaré que Trump était un criminel et qu’il s’était ouvert les portes de l’enfer. Le chef du djihad islamique palestinien a déclaré qu'il n'y aurait aucun recul dans le combat pour la libération de Qods, soulignant que le commandant Qassim Suleimani avait été pris pour cible par l'agresseur sioniste américain.
 
Le mouvement palestinien al-Mujahideen a également condamné l’assassinat du général Suleimani et des combattants de la résistance irakienne, déclarant que ce crime ne fera qu'augmenter la détermination de l'axe de résistance et ajoutant que les Etats-Unis avaient fait une grande erreur et n'avaient pas prévu ses conséquences.
 
A 10h56, la Syrie a fermement condamné le raid américain et l'assassinat d’Hadj Qassim Suleimani ajoutant que ce crime perpétré par les terroristes américains, montrait que les États-Unis étaient responsables de l'insécurité et de l'instabilité en Irak, et que ce crime aggravera la situation dans la région. 
 
A 11h03, le prix du pétrole a augmenté de 3% dans le monde, avec 69 dollars le baril, à la suite de l'attaque du drone américain contre le convoi du commandant Hadj Qasim Suleimani et d’Abu Mahdi al-Mohandes, à Bagdad. Le prix du pétrole Brent a augmenté de 4%. Le marché boursier américain a chuté et le prix du pétrole brent a augmenté de plus de 4,39% en Irak, d’après le Today Business News.
 
A 11h08, le ministère chinois des Affaires étrangères a appelé toutes les parties au calme et à la retenue.
 
A 11h50, une source du ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que le martyre de Qassim Suleimani était un évènement dangereux qui exacerbera les tensions dans toute la région. Moscou a présenté ses condoléances à la nation iranienne déclarant que le commandant Suleimani avait toujours défendu les intérêts de son pays.
 
A 12h32, Les forces de sécurité irakiennes ont pris des mesures drastiques dans la capitale, après l'attaque américaine contre le convoi d’Hashd al-chaabi près de l'aéroport de Bagdad, et le commandant d’Hashd al-chaabi a appelé ses partisans à être prêts à répondre à l'attaque américaine.
 
A 15h20, dans trois messages distincts, Nabih Berri, président de la Chambre des députés du Liban et chef du mouvement Amal, a présenté ses condoléances au Guide suprême, au Président iranien et au président de l'Assemblée consultative islamique. Dans son message au Guide suprême de la révolution, il a déclaré que le sort des combattants de la résistance était la victoire ou le martyre. Au président iranien Hassan Rouhani, il a déclaré qu’ils avaient appris avec fierté, la nouvelle du martyre de Hadj Qassim Suleimani, un fils dévoué de la Révolution islamique et un pionnier de la résistance contre les occupants. S'adressant à son homologue iranien, Ali Larijani, le président du Parlement libanais a déclaré que seuls les martyrs créaient les pages de dignité de l’ummah [islamique] ... et que le martyr Hadj Qassim Suleimani s’était tourné vers Dieu et avait défendu la justice et la liberté.  
Des sources irakiennes de sécurité ont indiqué que trois roquettes avaient frappé vendredi matin, près du terminal de l'aéroport international de Bagdad, tuant les passagers de deux véhicules et blessant un certain nombre de civils.