
تقي زاده
Les États-Unis et Israël ont commis l’erreur la plus stupide de leur histoire
Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a averti que les États-Unis et Israël avaient commis l’erreur la plus stupide de leur histoire au sujet de Qods et que grâce à Dieu, la noble Qods serait le cimetière du régime israélien.
« Tout cela est un prélude à la destruction de la mosquée al-Aqsa et les musulmans doivent savoir qu’ils ont à faire face rapidement à ce complot néfaste et que le temps presse », a averti le général Mohammad Ali Jafari, commandant en chef du CGRI en allusion à la récente décision de l’administration américaine de transférer l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Qods et de reconnaître cette ville comme capitale d’Israël.
« Les États-Unis et Israël ont commis l’erreur la plus stupide de leur histoire contre Qods et grâce à Dieu, la noble Qods sera le cimetière du régime factice d’Israël », a affirmé le général Jafari.
« Cette décision est un prélude à la négation totale du droit à l’existence de la Palestine et du droit de vivre des Palestiniens dans ce pays. À cette fin, ils ont même ignoré et méprisé jusqu’à leurs anciens amis au sein de Fatah », a-t-il indiqué.
« Nous disposons d’informations selon lesquelles cette décision est le résultat des consultations, des accords et des coordinations en coulisse avec certains pays arabes, notamment l’Arabie saoudite », a-t-il précisé, avant d’ajouter : « Le régime saoudien cherche par tous les moyens à faire en sorte que la prise de position des musulmans contre les récents crimes des États-Unis reste de simples paroles. Ils ont convenu avec les États-Unis et Israël que rien n’aurait lieu pour protéger Qods et que la question de la Palestine sortirait du cercle des intérêts et des préoccupations du monde musulman. »
« Tout comme au Kurdistan, au Liban et au Yémen, l’Oumma musulmane fera tomber à l’eau les complots des ennemis et punira les criminels », a-t-il poursuivi.
« Les défaites successives essuyées par l’ennemi dans la région ont bouleversé tous ses calculs et décisions. Dans une telle situation, ce que doit faire le monde musulman, c’est de ne pas rater les occasions qui se présentent », a-t-il affirmé.
Qods : la Guinée-Conakry désapprouve la décision de Donald Trump
La Guinée-Conakry s’est dite préoccupée par la décision du président américain Donald Trump de proclamer Qods capitale d’Israël.
Dans un communiqué rendu public le vendredi 8 décembre, le gouvernement de la Guinée-Conakry a qualifié de préoccupante la reconnaissance par Donald Trump de Qods comme capitale d’Israël.

Le porte-parole du gouvernement guinéen Damantang Albert Camara a déclaré que son pays partageait le communiqué du président de la Commission de l’Union africaine et qu’il était sur la même longueur d’onde que lui.
Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union Africaine a exprimé, le jeudi 7 décembre, sa profonde préoccupation quant à la décision du gouvernement américain de reconnaître Qods comme capitale d’Israël, affirmant que ceci pourrait accroître la tension dans la région.
L’Union africaine avait déjà fait part de sa solidarité avec le peuple palestinien et soutenu les efforts légitimes de ce peuple pour créer un État indépendant ayant pour capitale la noble Qods.
Pour rappel, le président américain Donald Trump a proclamé, le mercredi 6 décembre, à la Maison-Blanche, Qods comme capitale d’Israël et demandé au département d’État de se préparer à transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods.
Londres n’approuve pas la décision unilatérale de Washington (Johnson)
Le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson s’est entretenu, ce samedi 9 décembre, avec le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale d’Iran, Ali Chamkhani, des derniers développements internationaux ainsi que des relations bilatérales.
Lors de cette rencontre, M. Chamkhani s’est dit mécontent du volume des échanges et des coopérations économiques Téhéran/Londres dans la période post-sanctions, affirmant que l’amélioration des relations bancaires dans ce domaine pourrait être un prélude à l’essor des coopérations bilatérales dans d’autres domaines.
Critiquant les pays européens et les États-Unis pour leur désengagement envers le Plan global d’action conjoint (PGAC), M. Chamkhani a déclaré que le comportement de Washington envers le PGAC était catastrophique et que la poursuite de cette approche discréditerait davantage les États-Unis sur la scène politique mondiale et mettrait en cause les accords internationaux.
La non-confirmation par Trump de l’accord nucléaire prouve que les États-Unis ne respectent pas les accords internationaux, a dit le responsable iranien avant d’ajouter : « Vu la passivité d’autres parties envers les attitudes défavorables de Washington, l’Iran a pris les décisions nécessaires sur la base de ses intérêts nationaux et de ses responsabilités. »
En allusion à la décision de Donald Trump de reconnaître Qods comme capitale d’Israël, le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale d’Iran l’a qualifié de « service inattendu rendu au monde musulman ».
« La Palestine est un pays uni avec une capitale unique et par la nouvelle décision de Washington, la cause palestinienne deviendra prioritaire au sein du monde de l’islam et les musulmans seront de plus en plus solidaires pour combattre le régime infanticide d’Israël et recouvrer les droits du peuple opprimé de la Palestine », a-t-il précisé.
Tout en insistant sur le droit du peuple palestinien à élire son gouvernement et à choisir le nom de son pays, M. Chamkhani a déclaré qu’indubitablement, le peuple palestinien ne choisirait pas le nom d’Israël pour son pays et que cela signifierait l’élimination d’Israël de la carte.
De son côté, Boris Johnson a tenu à faire allusion à l’impératif de conjuguer des efforts afin de résoudre les problèmes faisant obstacle au bon déroulement et à l’application de l’accord nucléaire, notamment les échanges financiers et les relations bancaires, avant de préciser que le PGAC est un accord international et multilatéral dont l’application dans sa totalité serait en faveur de la paix et de la stabilité mondiales.
Insistant sur l’opposition de Londres à la décision unilatérale de Washington de reconnaître Qods comme capitale d’Israël et de transférer son ambassade de Tel-Aviv à Qods, il a réitéré que les actions unilatérales compliqueraient l’accès à la paix.
« Londres n’a pas l’intention de transférer son ambassade à Qods et elle restera à Tel-Aviv », a précisé M. Johnson.
Les terroristes sont venus en Irak des États-Unis et de Grande-Bretagne (Jaafari)
Le ministre irakien des Affaires étrangères, Ibrahim Jaafari, a affirmé que les terroristes en Irak étaient venus de plus d’une centaine de pays, dont les États-Unis et la Grande-Bretagne, mais que pas un seul n’était venu d’Iran.
« La victoire de l’Irak sur Daech est le fruit des efforts sincères des forces de sécurité, des partis politiques et du gouvernement, qui s’est employé à unir les forces face à Daech », a précisé Jaafari à la tribune du sommet « Dialogue de Manama ».
« Vraiment, je n’ai pas vu que l’Iran avait expédié des terroristes en Irak. Lorsque les daechistes sont entrés en Irak, l’Iran a dit qu’il était prêt à apporter son aide et nous lui avons demandé des conseillers militaires », a-t-il ajouté.
« Les terroristes venus en Irak sont de 124 nationalités différentes, dont des Américains, des Britanniques et des ressortissants des pays du golfe Persique et de l’Asie du Sud-Est », a-t-il poursuivi.
En ce qui concerne les Hachd al-Chaabi, il a affirmé qu’il s’agissait d’une milice populaire formée après la promulgation de fatwas par les grandes sources d’imitation d’Irak, notamment l’Ayatollah Ali Sistani.
Qods : Mike Pence n’est le bienvenu ni en Égypte ni en Palestine
Pour protester contre la décision américaine de reconnaître Qods comme capitale d’Israël, certaines figures politiques et religieuses du monde musulman et chrétien ont décidé de boycotter les responsables américains, dont le vice-président Mike Pence, qui doit effectuer une visite dans les territoires palestiniens et en Égypte dans la seconde moitié de décembre.
L’Église copte orthodoxe a décliné une offre de rencontre avec le vice-président américain Mike Pence, qui doit se rendre ce mois-ci en Égypte, pour protester contre la décision des États-Unis de reconnaître Qods comme capitale d’Israël, rapporte samedi l’agence de presse égyptienne Mena.
L’Église a refusé de le rencontrer en mentionnant la décision annoncée mercredi par le président des États-Unis Donald Trump pour la décrire comme prise « à un moment inopportun et sans tenir compte des sentiments de millions de personnes », écrit l’agence Mena.

De même, le grand imam d’al-Azhar a annulé une rencontre avec le vice-président des États-Unis Mike Pence pour la même raison, a indiqué aujourd’hui cette influente institution islamique basée au Caire.
Dans un communiqué, Ahmed al-Tayeb a indiqué qu’il était revenu sur sa décision de rencontrer Mike Pence, selon le communiqué.
Le président de l’Autorité autonome palestinienne Mahmoud Abbas ne recevra pas non plus le vice-président américain Mike Pence, a annoncé samedi un conseiller du président palestinien, après la décision unilatérale américaine.

« Il n’y aura pas de rencontre avec le vice-président américain en Palestine », a dit Majdi al-Khalidi, conseiller diplomatique du président Abbas.
La décision annoncée mercredi par le président américain Donald Trump de déclarer Qods capitale d’Israël a suscité dans les territoires palestiniens des manifestations et des heurts meurtriers avec les forces israéliennes.

« Avec leur décision sur Qods, les États-Unis ont franchi toutes les lignes rouges », a souligné le conseiller du président Abbas.
Un cadre du parti du président Abbas avait auparavant affirmé à l’AFP que le vice-président américain n’était pas le bienvenu en Palestine.
« Le président Abbas ne l’accueillera pas à cause de l’annonce du président Trump », avait affirmé Jibril Rajoub.
Avec les médias
L’Irak a été totalement nettoyé de la présence des daechistes
Après que les forces armées irakiennes ont pris aujourd’hui, samedi 9 décembre, le contrôle de toutes les frontières de l’Irak, le Premier ministre de ce pays a fait part de la fin de la guerre contre Daech.
« Les forces de sécurité ont pris le contrôle de toutes les frontières irakiennes avec la Syrie », a annoncé Haïder al-Abadi, Premier ministre irakien et commandant en chef des forces armées, à l’occasion d’une conférence de presse internationale à Bagdad, a rapporté l’agence de presse ISNA.
« L’unité de la nation irakienne a finalement vaincu le groupe terroriste Daech, un groupe terroriste qui ne voulait pas que nous voyions ces jours victorieux et qui cherchait à nous faire retomber dans l’obscurantisme religieux », a ajouté al-Abadi.

Le Hachd al-Chaabi a fait part, il y a quelques heures, de la fin des opérations militaires à al-Jazeera et al-Badiya, dans l’ouest de l’Irak, et de la reprise totale des frontières avec la Syrie.
Le Premier ministre irakien a indiqué que cette victoire était le fruit de la solidarité de la nation irakienne face à l’ennemi.
Poursuivant ses déclarations, al-Abadi a fait allusion à Qods et a qualifié Israël de « petit État » avant de dire : « Personne ne pourra voler la Palestine. Personne ne peut lui ôter son identité ni celle de Qods ».
« Les nations changent. Il est temps de se réveiller. Le monde n’est pas notre ennemi. Nous devons gagner la confiance des peuples et des nations de la région. Nous devons guérir les maladies qui existent dans la société », a-t-il conclu.
11 sous-marins nucléaires russes seront déployés à Tartous
Des sous-marins nucléaires russes seront déployés sur le port syrien de Tartous.
La Russie vient de conclure un accord avec la Syrie qui prévoit le déploiement permanant de 11 sous-marins nucléaires sur le port syrien de Tartous.
La Russie entend élargir et moderniser sa base navale à Tartous, suite à un autre accord, conclu en novembre avec le gouvernement syrien.
Le port de Tartous abrite actuellement une station d'entretien technique des navires russes, fondée en 1977. Cette base assure un appui logistique à la Marine russe en Méditerranée.
Mathématiques dans le Saint Coran
Et si le statut de Qods n'était qu'un prétexte
L’ancien représentant de la République islamique d’Iran au siège européen des Nations unies s’est exprimé, samedi 9 décembre, sur la récente décision de Donald Trump de reconnaître la ville de Qods en tant que capitale d’Israël. Il y voit une tentative destinée à ouvrir un nouveau front contre l'Iran. Cette tentative n'est pas sans rapport avec les récentes prises de position américaines dans le dossier yéménite.
Selon Ali Khorram, Donald Trump, incapable de réaliser ses promesses électorales faites au peuple américain, fait une intense pression sur le Moyen-Orient et cherche constamment à y changer de terrain de jeu.
« Donald Trump n’a jusqu’ici pu tenir aucune des promesses qu’il avait faites pendant sa campagne électorale. Il devait donc mettre en avant d’autres sujets pour pouvoir faire oublier ses faux-bond. Sa décision au sujet de Qods n’est qu’une fuite en avant et un échappatoire. Avant que Trump la reconnaisse en tant que capitale d’Israël, personne n’excluait l’ouverture d’un nouveau front de guerre contre l’Iran ou la Corée du Nord, mais maintenant il est de plus en plus clair que Donald Trump ne cherche pas à déclencher une confrontation militaire impliquant les États-Unis. Ce qu'il voudrait surtout, c'est qu'une confrontation militaire soit déclenchée pour pouvoir la rallier par la suite".
Mais qui sont les candidats sur qui compte Washington pour faire " le sale boulot"?
"L’Arabie saoudite et Israël. Ces derniers pourraient déclencher une guerre par procuration contre l’Iran, guerre qui est potentiellement apte à justifier une implication américaine. Entre Israël et l’Arabie saoudite, c’est plutôt Israël qui est porté à entrer en guerre avec l’Iran, car il a un besoin désespéré de détourner l’attention de l’opinion publique mondiale et musulman de Qods car le symbolique de la ville ne manque pas d'embraser pour longtemps le monde musulman au détriment de Tel-Aviv. Pour changer de terrain de jeu, Israël pourrait penser à une confrontation militaire avec l’Iran ou le Hezbollah. Au terrain où vont les choses, cela devient même une nécessité. Pour Trump, il suffit que Riyad coopère en coulisse avec Israël dans ce nouveau projet anti-iranien et anti-musulman, ce qui Riyad est sur le point de faire d'ailleurs et ce depuis longtemps".
Selon l'expert, le changement du discours de Trump au sujet du Yémen devrait s'interpréter en ce sens. Alors que les États-Unis participent directement et via leurs forces spéciales dans la guerre contre le Yémen depuis 2015, Trump a demandé la levée du blocus contre la population. Une manœuvre de diversion dans la mesure où le président US a toute de suite accusé Ansarallah de meurtre de l'ancien président Saleh. Si les Américains voulaient réellement aider à l'amorce du dialogue de Sanaa avec Riyad, cette accusation ne devrait pas avoir lieu. Surtout après le coup de force raté de Saleh qui a échoué faute de mobilisation de la masse populaire en faveur de l'ancien président"
Pour M. Khorram, une action militaire israélienne contre le Hezbollah ne ferait toutefois qu'empirer les choses pour Tel-Aviv, participant à totalement effacer les impacts négatifs du projet Daech sur le monde arabo-musulman, impacts "divistionnistes" et " dévastateurs".
Condamnation des États-Unis par l’Ayatollah Sistani
Donald Trump, le 29 décembre 2017, avait annoncé dans un discours à la Maison blanche, que les États-Unis reconnaissaient officiellement la ville de Qods comme capitale du régime sioniste et que les travaux de transfert de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods, allaient vite commencer, décision qui a été vivement critiquée dans les pays du Moyen Orient.