تقي زاده

تقي زاده

La Russie a dévoilé une initiative qui permettra aux membres des BRICS (le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud) de mettre sur pied un système d’échanges commerciaux unique au monde, fondé sur l’or au lieu du dollar. Cette initiative est déjà considérée comme faisant partie d’une campagne menée par la Russie et la Chine dans le but de marginaliser le dollar dans le commerce international au profit de l’or.

Selon le premier vice-président de la Banque centrale de Russie Sergueï Shvetsov, « cette initiative entrera en vigueur à la fois au sein des BRICS et au niveau des contacts bilatéraux entre les membres de ce bloc ».

Interviewé par l’agence de presse russe Sputnik, Sergueï Shvetsov a déclaré que l’idée, faisant toujours l’objet d’études par le bloc, avait été conçue en raison du manque de pertinence dans le système commercial traditionnel, dont le siège est à Londres.

« Le système commercial traditionnel basé à Londres et celui dont le siège est en Suisse perdent au fur et à mesure leur pertinence, si bien que de nouveaux pôles commerciaux ont émergé, tout d’abord en Inde et en Chine, puis en Afrique du Sud », a déclaré le premier vice-président de la Banque centrale de Russie.

Il a ajouté que ce système unifié permettrait la création de nouveaux critères de référence dans l’avenir.

Sergueï Shvetsov a également fait part d’un plan de Moscou visant à augmenter la quantité d’or qui existe dans les réserves russes.

La Russie a commencé à accélérer ses achats d’or dans le cadre d’une campagne visant à mettre en place un système commercial fondé sur l’or qui repose peu, voire pas du tout dans sa phase finale, sur le dollar américain.

Les rapports montrent que la Russie a acheté six millions d’onces (presque 187 tonnes) d’or depuis le début de l’année 2017.

La Chine, elle aussi, a commencé à acheter des lingots pour ainsi réduire sa dépendance au dollar.

La Chine et la Russie ont déjà mis en place un mécanisme permettant aux parties avec qui elles entretiennent des échanges commerciaux d’utiliser l’or afin de marginaliser le dollar dans les transactions commerciales.

Poursuivant leur opération de ratissage à travers tout le territoire irakien, les combattants de Harakat Hezbollah al-Nujaba sont parvenus, ce dimanche 26 novembre, à débusquer les rares éléments résiduels de Daech qui s’étaient réfugiés en plein cœur du désert de la Jazirah.

Les combattants du mouvement de la Résistance islamique al-Nujaba continuent à déloger les éléments terroristes de Daech à travers le territoire irakien et ont tendu une embuscade aux takfiristes en plein cœur du désert de la Jazirah, situé entre Mossoul et al-Anbar, dans la province de Ninive.

Au cours de la même offensive, les forces d’al-Nujaba ont pu libérer des mains des daechistes les installations pétrolières de Salaheddine, dans le nord de la province du même nom, au sud de Mossoul.

Rappelons que les installations pétrolières de Salaheddine faisaient 

Dans une interview exclusive avec Tasnim News, le 26 novembre, Abdul-Qader Azouz, conseiller du Premier ministre syrien, s’est penché sur la Syrie à l’ère post-Daech. « La coalition Iran-Syrie est stratégique et fondée sur le respect mutuel », a-t-il souligné.

Le 19 novembre dernier, la ville d’Abou Kamal, dernier bastion de Daech à la frontière entre la Syrie et l’Irak, a été libérée par l’armée syrienne. Depuis deux ans, la lutte antiterrorisme a pris des dimensions titanesques. Des milliers de kilomètres de territoires occupés par Daech ont été reconquis.

La Syrie à l’ère post-Daech  

Désormais, l’axe de la Résistance est entré dans l’ère post-Daech. Les ballets diplomatiques de Damas se sont intensifiés. Le récent voyage de Bachar al-Assad en Russie et sa rencontre avec Vladimir Poutine s’inscrivent dans ce cadre, a-t-il indiqué.

Une coalition Iran-Syrie stratégique

Évoquant le rôle conducteur de l’Iran dans les opérations de l’armée syrienne, M. Azouz a affirmé que la coalition Syrie-Iran était stratégique et basée sur le respect de la souveraineté nationale de chacun et la non-ingérence. Elle s’est fixé pour objectif de lutter contre le terrorisme qui a dépassé les frontières des pays. La mission des experts et des conseillers militaires iraniens déployés en Syrie est d’y restaurer la sécurité.

Damas veut réhabiliter sa souveraineté territoriale

Concernant la reprise du contrôle des régions assiégées comme Raqqa, Abdul-Qader Azouz a rappelé : « La ville de Raqqa fait partie intégrante de la Syrie. Par conséquent, les groupes kurdes sécessionnistes ne pourront pas s’y maintenir. La situation y est provisoire. Ils résistent grâce aux soutiens logistique et financier des États-Unis. De Raqqa, ils n’ont acquis que de la terre et des pierres, car toutes les infrastructures ont été détruites par les avions de la coalition internationale… Mais j’insiste sur le fait que le gouvernement de Damas et ses alliés œuvrent pour la réappropriation de toutes les régions syriennes. »  

Les Rohingyas actuellement réfugiés au Bangladesh qui vont retourner en Birmanie suite à l'accord conclu entre les deux pays devront d'abord vivre dans des abris temporaires ou des camps, a annoncé Dacca samedi. 
 
"Au départ, ils seront installés dans des abris temporaires ou des installations prévues pour un temps limité", a déclaré aux journalistes le ministre bangladais des Affaires étrangères A.H. Mahmood Ali.
 
"La plupart des villages ont brûlé. Où pourraient-ils donc retourner? Il n'y a plus de maisons. Où pourraient-ils vivre?", a-t-il expliqué, soulignant qu'il était "physiquement impossible" pour les réfugiés de regagner leurs habitations.

Vendredi, le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a estimé que les conditions n'étaient actuellement pas réunies pour assurer un retour "sécurisé et durable" des membres de cette minorité musulmane en Birmanie.
Plus de 30 migrants ont trouvé la mort et 200 autres ont été secourus samedi après le naufrage de deux embarcations au large des côtes libyennes, selon la marine libyenne. 
 
Les gardes-côtés libyens ont mené deux opérations de sauvetage au large de Garaboulli (60 km à l'est de Tripoli), a indiqué à l'AFP le colonel Abou Ajila Abdelbarri, un responsable des gardes-côtes à Tripoli.

"Arrivés sur place, nous avons découvert un premier canot pneumatique coulé où plusieurs personnes étaient agrippées à une partie de l'embarcation", a-t-il précisé.

"Nous avons pu sauver 60 personnes et récupéré 31 corps de l'eau", a-t-il dit.

Autour du deuxième canot, il y avait "140 survivants", a-t-il ajouté, sans préciser si des passagers étaient portés disparus.

"Les conditions climatiques de ces jours-ci semblent propices à l'envoi de migrants vers les côtes européennes à bord d'embarcations souvent vétustes" qui peinent à arriver à destination, a expliqué le responsable.

Selon le commandant Nasser al-Gammoudi, commandant de la vedette "Sabratha" des gardes-côtes de Tripoli, "75% du (premier) canot était immergé".

"Pendant plus de cinq heures (...), nous avons recherché d'autres survivants (...) Puis, attirés par des cris, nous avons pu secourir une femme", a-t-il indiqué.

Les rescapés ont été ramenés à la base navale de Tripoli où les autorités libyennes leur ont fourni de l'eau et de la nourriture, ainsi que des soins.

Les migrants interceptés ou sauvés par les gardes-côtes libyens sont généralement détenus dans de
Le Pakistan s'est réveillé dimanche en pleine incertitude après la dispersion ratée la veille d'un sit-in aux portes de la capitale, tandis que l'armée semble hésitante à intervenir dans la crise. 
 
"Hors de contrôle", "Chaos dans la capitale". La presse pakistanaise ne mâchait pas ses mots au lendemain de l'échec des forces de l’ordre à déloger quelques centaines de manifestants retranchés depuis trois semaines sur un pont autoroutier, paralysant la principale voie d'accès à la capitale.

Au moins six personnes ont été tuées et 230 blessées dans les affrontements qui ont opposé samedi les forces de l'ordre et des manifestants bien organisés.

"Mal préparée", l'opération n'a fait que renforcer la détermination des manifestants, et la vague de protestation a gagné d'autres grandes villes comme Karachi et Lahore, accuse le quotidien Dawn.

Appelée samedi soir en renfort par le gouvernement pour aider les autorités à "maintenir l'ordre sur le territoire d'Islamabad", la puissante armée pakistanaise ne s'est pas exprimée publiquement, ne laissant rien filtrer de ses intentions.

Aucun militaire n'était visible dimanche matin sur les lieux de la contestation, où police et manifestants étaient toujours face-à-face. Un journaliste de l'AFP a aperçu tôt dimanche une voiture et plusieurs motos apparemment incendiées par les manifestants à proximité du lieu du sit-in.

La manifestation est pilotée par un groupe religieux peu connu, Tehreek-i-Labaik Yah Rasool Allah Pakistan (TLYRAP), qui exige la démission du ministre de la Justice, à la suite d'une polémique au sujet d'un amendement, finalement abandonné, qu'il lie à la très controversée loi sur le blasphème.

La médiatisation du rôle du général Soleimani, commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique, dans la bataille d’Abou Kamal a réfuté les allégations de Washington, qui prétend s’être accordé avec la Russie pour limiter le rôle de l’Iran en Syrie, et a renforcé la coalition du front de la Résistance dans sa volonté de libérer l’est de la Syrie.

« Sans l’ombre d’un doute, la bataille d’Abou Kamal n’était pas une bataille ordinaire, elle était, comme l’a considérée la chambre d’opérations des alliés de la Syrie, la mère de toutes les batailles. En effet, elle n’était pas une lutte contre Daech, mais plutôt contre les États-Unis, qui avaient mobilisé tous leurs moyens pour mettre fin à la souveraineté du gouvernement syrien sur cette importante région frontalière », est-il écrit dans un article du quotidien libanais Al-Binaa intitulé « Les raisons de la divulgation du rôle du général Soleimani lors de la bataille d’Abou Kamal ».

Et le journal d’ajouter : « L’importance stratégique de cette ville réside dans les tentatives des États-Unis de fixer des lignes rouges, en tentant par exemple d’interdire tout contact direct entre la Syrie et l’Irak. Mais la libération d’Abou Kamal est le fruit des efforts coordonnés déployés par la Russie, l’Iran et la Syrie. Les bombardiers stratégiques syriens bombardaient systématiquement les positions de Daech à Abou Kamal et dans ses alentours en vue de faire tomber à l’eau les tentatives US de perturber les missions des avions de combat syriens et russes et les contacts entre les unités militaires qui progressaient vers la Syrie. »

En divulguant le nom du général Soleimani, la Russie, la Syrie et l’Iran ont aussi donné une réponse aux allégations fallacieuses des États-Unis, qui prétendent avoir conclu un accord avec la Russie pour interdire toute présence de l’Iran en Syrie.

Le troisième message de cette médiatisation est que la coalition des pays alliés de la Syrie sera présente dans la lutte contre le terrorisme et dans les futurs affrontements, surtout lors des confrontations pour reprendre l’est de la Syrie, où se trouvent les forces américaines.

Téhéran a condamné fermement l’attaque terroriste survenue aujourd’hui dans une mosquée égyptienne et ayant fait 235 morts.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi vient de condamner l’attaque terroriste la plus meurtrière qu’ait connue l’Égypte dans toute son histoire. 

Des hommes armés ont ouvert le feu aujourd’hui vendredi sur des fidèles d’une mosquée à Bir al-Abd, un village du nord de la péninsule du Sinaï. Le bilan provisoire de cette attaque, qui n’a pour le moment pas été revendiquée, est de 235 morts et de 109 blessés.

« Les terroristes takfiristes, qui accumulent en ce moment de terribles défaites dans la région, n’hésitent pas à redoubler leurs efforts impitoyables pour redonner un souffle à leur idéologie et cela alourdit la charge des dirigeants régionaux qui doivent redoubler d’efforts et de vigilance pour intercepter les terroristes et faire bloc pour se battre contre eux. »  

Selon la chaîne libanaise Al-Manar, le porte-parole du mouvement yéménite Ansarallah vient également de condamner cette attaque perpétrée dans l’enceinte de la mosquée al-Rawda, située à environ 40 kilomètres d’al-Arish, la capitale de la province du Nord-Sinaï.

Le gouvernement égyptien a décrété un deuil national de 3 jours. 

Parmi les autres pays et organisations musulmanes qui ont condamné l’attaque, il y a la Russie, la Syrie, les Émirats arabes unis, le Liban, la Ligue arabe, le Parlement arabe et l’Organisation de la coopération islamique.

Au moins 235 personnes ont été tuées lors d’une attaque contre une mosquée située dans le nord de la péninsule du Sinaï.

Suite à l’explosion d’une bombe et à des tirs d’individus armés dans une mosquée située à l’ouest d’al-Arish, dans la péninsule du Sinaï, au moins 235 personnes ont été tuées, selon la télévision d’État égyptienne. Au moins 75 personnes ont été blessées et les hôpitaux situés dans le nord de la péninsule du Sinaï sont en état d’alerte, selon le site d’information Youm 7.

Des policiers ont affirmé que des hommes armés avaient attaqué la mosquée al-Rawdah dans la ville de Bir al-Abd, à 40 kilomètres du chef-lieu de la capitale provinciale du Nord-Sinaï, al-Arish, au cours de la prière du vendredi. Les victimes sont pour la plupart des fidèles qui s’étaient rassemblés pour la prière.

Aucun groupe n'a jusqu'ici revendiqué l’attaque, qui porte la signature du groupe terroriste Wilayat Sinaï, affilié à Daech.

Le président Abdel Fattah al-Sissi a convoqué une réunion de sécurité d'urgence peu après l'attaque et annoncé trois jours de deuil national.

L’état d’urgence a été établi en octobre 2014, après qu'une attaque terroriste meurtrière eut provoqué la mort de 33 soldats égyptiens.

Ces dernières années, des militants ont mené des activités antigouvernementales et des attentats meurtriers, profitant de la tourmente qui a éclaté en Égypte après que le premier président démocratiquement élu du pays, Mohamed Morsi, eut été renversé par un coup militaire en juillet 2013.

Wilayat Sinaï a revendiqué la plupart des agressions. Le groupe a ensuite élargi ses attaques pour cibler les membres de la communauté chrétienne copte égyptienne ainsi que les étrangers qui visitent le pays. Cela a incité le gouvernement à imposer l'état d'urgence et à élargir une répression controversée qui, selon les critiques, a surtout visé les dissidents.

L’Iran est prêt à expédier ses navires de guerre dans le golfe du Mexique, a déclaré le commandant de la marine iranienne, le contre-amiral Hossein Khanzadi.

Le nouveau commandant de la marine iranienne, le contre-amiral Hossein Khanzadi, dans sa première conférence de presse du mercredi 22 novembre, a promis que l’armée maritime iranienne serait très prochainement en océan Atlantique pour hisser le drapeau iranien dans le golfe du Mexique.

« Des navires de guerre iraniens seront bientôt déployés dans le golfe du Mexique en Océan Atlantique », a déclaré le nouveau commandant de la marine iranienne. Il a confié aux correspondants des médias iraniens et étrangers: "Les navires iraniens accosteront dans divers pays sud-américains avant de hisser le drapeau de l'Iran dans le golfe du Mexique."

« Bien que le commandant de la marine iranienne n’ait fait aucune allusion aux États-Unis dans son point de presse, les côtes américaines constituent la destination principale des navires de guerre iraniens », prétendent certaines sources médiatiques occidentales.

Dans une autre partie de son entretien, le contre-amiral Khanzadi a souligné que le destroyer Sabalan, accompagné du navire logistique Bandar Abbas, stationnés dans le golfe du Bengale, partiraient au Bangladesh pour prendre part à la grande manœuvre de sauvetage des armées maritimes des pays riverains de l’océan Indien.

En allusion à la présence dynamique de la marine iranienne dans le symposium maritime des pays riverains de l’océan Indien, il a précisé: « La RII avait proposé la création d’un groupe militaire, chargé de protéger la sécurité des eaux de l’océan Indien en partenariat avec les pays de la région. La proposition à laquelle s'opposaient au début certains pays, a fini par être acceptée. »

En ce qui concerne le maintien de la sécurité des convois commerciaux de la RII, il a indiqué qu'une cinquantaine de flottes iraniennes étaient déjà déployées dans les eaux libres et internationales et que leur passage dans le canal de Suez, la mer Méditerranée, l’océan Atlantique et le golfe d'Aden avait même suscité la réaction des autorités américaines.

« La marine iranienne est la seule marine au monde capable d’être présente avec tous ses équipements et armements dans un port étranger », a-t-il poursuivi.

Source des photos: Mizan