تقي زاده

تقي زاده

Le président turc Recep Tayyip Erdogan n’a pas exclu, jeudi 23 novembre, un contact avec son homologue syrien Bachar al-Assad au sujet des Kurdes.

Devant un parterre de journalistes, Recep Tayyip Erdogan a été interrogé sur un possible contact avec Bachar al-Assad.

« Tout dépend de la situation. On ne peut pas rejeter la possibilité d’un contact car les portes de la politique sont toujours ouvertes jusqu'au dernier moment », a-t-il souligné.

Quant au dialogue national en Syrie, Erdogan a déclaré que tous les groupes et toutes les fractions y seraient invités, indiquant que la position d’Ankara vis-à-vis des « organisations terroristes telles que les YPG et PYD » restait claire:« Poutine partage notre inquiétude au sujet des YPG et PYD et le président Bachar al-Assad s’oppose également à une telle entité. »

Le président turc a ensuite ajouté que « ce ne sont pas les Kurdes qui préoccupent Ankara mais les organisations terroristes ».

Dans la foulée, les médias turcs ont fait part d’un possible contact téléphonique entre Erdogan et al-Assad pour examiner le dossier des Kurdes syriens.

Une équipe de bombardiers chinois a effectué une série de patrouilles sur la mer de Chine dans le cadre d'un exercice de l’armée de l'air chinoise.

L'armée de l'air a indiqué jeudi 24 novembre que des bombardiers H-6K avaient survolé le canal de Bashi entre Taïwan et les Philippines, et le détroit de Miyako près de l'île japonaise d'Okinawa, dans le cadre d'exercices d'entraînement.

Shen Jinke, porte-parole de l'armée de l'air chinoise, a déclaré à la China Central Television (CCTV) que la patrouille aérienne avait pour objectif de montrer les performances de l’armée de l’air chinoise.

L'expert maritime basé à Pékin, Li Jie, a indiqué que l'exercice montrait la capacité de l’Armée populaire de libération (APL) d'exploiter différentes équipes d'aviation venant de différentes zones militaires. "La patrouille aérienne visait également à montrer que l'armée de l'air de l'APL est prête à se joindre à la marine en haute mer pour toutes sortes de missions", a-t-il précisé.

Les trois porte-avions américains, l'USS Ronald Reagan, l'USS Mimitz et l'USS Theodore Roosevelt sont actuellement présents dans la région et ont récemment effectué des exercices avec la marine japonaise au nord de la mer de Chine, à la suite des récents essais de missiles nord-coréens.

"Le JCPOA (acronyme anglais du Plan d'Action Conjoint, vu que l'accord nucléaire est connu est un accord international important et nous n'accepterons pas qu'un gouvernement tente de le violer", a prévenu le président russe Vladimir Poutine lors d'une rencontre avec son homologue iranien, Hasan Rohani, à Sotchi, une ville russe située au bord de la mer Noir

Le président russe a une fois de plus plaidé pour que tous les Etats signataires se conforment pleinement à l'accord nucléaire conclu en 2015 entre l'Iran et le groupe 5 + 1 (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Russie et Chine, plus Allemagne).

Le chef du gouvernement iranien, à son tour, a déclaré que «personne ne bénéficierait d'une violation du JCPOA» et a averti que la République islamique d'Iran ne serait jamais la première à tuer l'accord nucléaire mais ne resterait pas silencieux face à une éventuelle violation de la loi même.

Les deux dirigeants ont ainsi consolidé leur soutien à l'accord nucléaire face aux menaces du président américain Donald Trump, d'abandonner le pacte si leurs «défauts» ne sont pas corrigés par une négociation internationale ou une loi du Congrès de leur pays.

Les autorités iraniennes, ainsi que les autres signataires du JCPOA, ont rejeté une renégociation du pacte, faisant valoir que l'accord fonctionne de la meilleure manière dans la promotion de la paix et de la stabilité dans le monde.

Poutine et Rohani, après avoir participé à un sommet tripartite avec leur homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, en vue de résoudre le conflit syrien, se sont engagés à renforcer les relations bilatérales et la coopération dans différents domaines.

"Le développement des relations entre l'Iran et la Russie favorise les intérêts des deux pays et n'est jamais dirigé contre les pays tiers", a souligné M. Rohani.

Poutine a déclaré qu'il existe de nombreuses opportunités de coopération entre Moscou et Téhéran dans tous les domaines et a demandé de l'augmenter pour contribuer à la solution politique de la crise en Syrie.

À la fin du sommet à Sotchi, Téhéran, Moscou et Ankara, ils ont convenu, entre autres, de poursuivre activement la coopération trilatérale afin d'établir la paix et la stabilité en Syrie sur la base de la résolution 2254 du Conseil de sécurité Nations Unies (CSNU).

vendredi, 24 novembre 2017 22:01

Poutine cherche une solution "à long terme"

Vladimir Poutine a assuré mardi Donald Trump qu'il œuvrait en faveur d'un "règlement politique à long terme" en Syrie après avoir reçu Bachar al-Assad et à la veille d'un sommet avec l'Iran et la Turquie. 
 
Après avoir aidé Bachar al-Assad à reprendre l'avantage sur le terrain face aux rebelles et aux insurgés extrémistes, le maître du Kremlin, principal soutien de la Syrie, estime que la phase militaire "touche à sa fin" et cherche à relancer le processus de règlement politique. Il multiplie les contacts à quelques jours de pourparlers sous l'égide de l'ONU à Genève le 28 novembre, censés contribuer à mettre fin à une guerre ayant fait au moins 330.000 morts en six ans et des millions de déplacés.
 
Après avoir reçu lundi le président syrien, il s'est entretenu par téléphone avec le président américain malgré les relations calamiteuses entre Moscou et Washington.

Selon le Kremlin, il a assuré "être prêt à œuvrer activement en faveur d'un règlement à long terme du conflit" sur la base des résolutions de l'ONU, tout en soulignant la nécessité de "maintenir la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale de la Syrie".
Des responsables palestiniens ont annoncé mardi le gel des rencontres avec les officiels américains à la suite d'une querelle avec l'administration Trump sur l'avenir de la représentation palestinienne à Washington. 
 
Au même moment, les principaux groupes palestiniens se sont réunis au Caire pour prolonger la dynamique de leur projet de réconciliation malgré la persistance de différends fondamentaux, sans qu'apparaisse clairement l'impact que pourrait avoir la dispute avec Washington sur cette entreprise de rapprochement.
 
La réalité du gel des contacts avec les officiels américains reste par ailleurs à confirmer.

"Nous continuons d'être en contact avec les responsables palestiniens sur le statut du bureau de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) à Washington ainsi que sur nos efforts plus larges pour promouvoir une paix globale et durable", a déclaré un responsable américain sous couvert d'anonymat. "Ces discussions sont en cours".

A l'instant même où ce gel était annoncé par le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki, le président Mahmoud Abbas évoquait en Espagne sur un ton plus conciliant les "efforts américains continus" en faveur de la paix et affirmait sa volonté de parvenir à un accord avec Israël "sous les auspices du président Donald Trump".

L'administration américaine, intermédiaire historique, a fait connaître à l'Autorité palestinienne son intention de fermer le bureau de représentation de l'OLP à Washington, sorte d'ambassade de l'organisation reconnue par l'ONU comme la représentante du peuple palestinien.

- Efforts de paix enlisés -

Selon un porte-parole de l'OLP, Achraf Khatib, corroborant des propos attribués à Azzam al-Ahmed, un haut responsable palestinien présent à la réunion du Caire, M. Abbas a donné pour instruction de "couper les lignes de communication avec les Américains".

L'administration américaine a invoqué une loi adoptée par le Congrès, tout en soulignant que M. Trump pouvait encore passer outre sous 90 jours.

Laissant libre cours à son dépit, le porte-parole de M. Abbas, Nabil Abou Roudeina, a estimé ouvertement que Washington se "disqualifiait du rôle de médiateur".

L'entreprise de paix est enlisée depuis plus de trois ans. M. Trump est arrivé à la Maison Blanche en proclamant haut son rêve de présider à l'accord "ultime" entre Israéliens et Palestiniens. Depuis janvier, il laisse quelques émissaires très proches, dont son gendre Jared Kushner, opérer dans le plus grand secret, sans qu'on sache quand un plan pourrait être présenté.
Au moins 24 personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées mardi dans un attentat à la voiture piégée à Touz Khormatou, ville multi-ethnique au nord de Bagdad, ont indiqué à l'AFP des responsables locaux. 
 
La camionnette, conduite par un kamikaze, a explosé au milieu d'un marché de fruits et légumes dans un quartier du centre-ville majoritairement habité par des Turkmènes chiites. L'attaque a eu lieu à une heure d'affluence sur ce marché particulièrement fréquenté le mardi.

Au total, selon un dernier bilan, 24 personnes ont été tuées, a indiqué le maire Adel Chakour al-Bayati. Et plus de 80 personnes ont été blessées, dont une vingtaine légèrement, d'après le docteur Mohammed Kamal, de l'hôpital général de Touz Khormatou.

Le député turkmène Niazi Maamar Oglu a estimé qu'un attentat de cette ampleur n'avait pas été vu dans la ville "depuis des années".

Aussitôt, un couvre-feu a été décrété, a indiqué à l'AFP Mehdi Taqi, qui est chargé de la sécurité au sein du Conseil provincial de Salaheddine.

Sur place, la panique régnait parmi la foule cherchant des proches parmi les vendeurs et leurs clients, a constaté un correspondant de l'AFP.
mercredi, 22 novembre 2017 07:55

TAFSIR CORAN

Ô vous qui avez cru ! Pourquoi dites-vous ce que vous ne faites pas ? (Sūratus Saff, No.61, Āyat 2)

L'une des qualités d'un vrai croyant est l'harmonie entre sa parole et ses actions. Lorsque la parole est sincère, elle est mise en œuvre et réalisée. Elle reflète ce qui se trouve dans le cœur et quand les mots ne sont pas prononcés de manière sincère, donc non suivis par les actions, cela revient à être hypocrite ou faible. Ce comportement est dangereux tant pour l'individu que pour la société. On ne peut faire confiance à une telle personne, et un groupe composé de ce genre d’individus ne peut avoir de liens solides, ni de relations saines. Le verset ci-dessus demande aux croyants pourquoi ils disent des choses qu'ils ne mettent pas en action. Cela montre que certains croyants, qui n'ont pas atteint un haut niveau de foi, sont capables d'une telle contradiction entre la parole et l'action. Ils sont réprimandés dans ce verset afin qu'ils prennent garde et changent. Ce verset est suivi d'une déclaration indiquant une extrême aversion face à une telle action. Allah dit dans le verset suivant : C'est une grande abomination auprès d'Allah que de dire ce que vous ne faites pas. (Q 64:4). 'Allāmah Tabātabā'ī dans al-Mīzān explique que lorsqu'une personne n’a pas l'intention de d’agir en accord avec sa parole, alors cela est considéré comme de l’hypocrisie. Mais lorsque l’intention est réelle, mais que plus tard, elle est incapable d'agir comme tel, alors cela est considéré comme une faiblesse. Ce verset s'applique aux dires du croyant de faire telle ou telle chose. Il est facile de parler, c’est pourquoi de nombreuses personnes diront énormément de choses et prétendront faire beaucoup. Mais il est plus difficile de les réaliser avec des actions réelles. Amīroul Mo'minīn Imam Ali (a) condamne ceux qui prétendent vouloir se battre à ses côtés mais qui finalement ne le suivent pas dans l’action. Il dit : Votre parole amollit les roches dures et vos actions rendent vos ennemis avides. Vous parlez dans vos réunions que vous allez faire telle ou telle chose, et si le combat s’impose, vous dites « loin de nous, loin de nous ». L’appel de celui qui vous invite n’est pas honoré. (Nahjul Balāgha, Sermon 29). Le verset s'applique également aux promesses qu'une personne fait. L'islam met l'accent sur l'accomplissement des engagements et des promesses, et réprouve leur non-respect. Imam Ali (as) dans sa lettre à Malik al-Ashtar dit: Si vous concluez un pacte avec votre ennemi ou vous vous engagez envers lui, respectez votre accord et acquittez votre engagement fidèlement. Placez-vous comme un protecteur vis-à-vis de tout ce que vous avez promis car, parmi les obligations d'Allah, malgré la différence des idées et des opinions il n'y a rien qui unit aussi fortement les gens que le respect de la réalisation des promesses. Hormis les musulmans, même les incroyants ont respecté les accords car ils ont réalisé les dangers qui viendraient à la suite d'une violation de ceux-ci. (Nahjul Balāgha, Letter 54).   L'Imam Ja'far al-Sādiq (as) se réfère également à ce verset lorsqu’il parle de l'importance de tenir une promesse. Il dit: Une promesse d'un croyant est un serment, bien qu'il n'y ait pas de kaffāra (peine) lorsqu’il le brise. Quiconque l'a négligé a négligé Allah et est un sujet d'aversion pour Allah. Alors l’Imam a cité le verset ci-dessus et le verset qui suit. (Al-Kāfī, v. 2, p. 464) Le respect de la promesse était si important pour le Saint Prophète (swt), qu'il préféra donner le seul esclave qu'il avait à son compagnon plutôt qu’à sa fille. Lorsque Sayyida Fātima al-Zahrā (as) demanda une aide en disant : « O Messager d'Allah! Pouvez-vous m'accorder un esclave ou un assistant? Ne voyez-vous pas les effets du moulin à main sur mes mains? ». Soudainement, le Saint Prophète (swt) se souvint de sa promesse et se dit: Alors que je l’ai déjà promis à Aboū Haitham [Ibn Tayyahān], comment puis-je accorder à ma fille la priorité sur lui, bien que ma fille tourne le moulin à main avec ses mains faibles et délicates? (Mahajjah alBaydhā, v. 5, p. 448 cité dans Anecdotes of Reflection, Part 4, p.441). Récitons ce verset pour nous rappeler l'importance du respect de notre parole.Ne prenons pas nos paroles à la légère. Disons seulement ce que nous pensons vraiment et ce que nous pouvons réellement faire. Cela nous aidera à éviter de faire ce qu'Allah dit détester énormément.   Sources: Amīrul Mu’minīn Imam Ali bin Abu Talib, Nahjul Balāgha; Āyatullāh Nāsir Makārim Shirāzī (ed.), Tafsīr-e Namūne. 

mercredi, 22 novembre 2017 07:41

Le mois Rabiol Awal

Le mois de Rabih-I est un mois possédant un secret dont on doit tirer profit : la Naissance du Noble Messager de l'Islam, le Prophète de Dieu, Mohammad (Pslf).
Comment se préparer à accueillir ce mois, à recevoir cette lumière et à persévérer jusqu’à notre mort, en ayant rempli nos devoirs envers Allah (Swt) et le Prophète (Pslf) ?
La veille (nuit) du premier jour du mois :
 
C’est en cette nuit de l’an 13 de l’hégire que le Prophète (Pslf) émigra de la Mecque vers Médine illuminée en se cachant dans la grotte Thûr et le Prince des croyants (Psl) fit don de sa vie en dormant à sa place dans son lit, non loin des sabres des tribus associationnistes. Son excellence, son réconfort et sa fraternité avec le Prophète (Pslf) apparurent ainsi aux mondes.

Par ce geste de sacrifice, l’Imam Ali a montré sa préséance sur toute l’humanité et Allah a révélé le verset coranique suivant à son égard : « 
Et il y a parmi les gens celui qui se sacrifie pour la recherche de l'agrément d'Allah. Et Allah est Compatissant envers Ses serviteurs » [2:207]
Le 1er jour du mois :
 
Selon les dires des savants, il est très recommandé de:
- Faire le jeûne en ce jour pour remercier Allah du bienfait qu’IL nous a accordé en sauvant le Prophète (Pslf) et l’Imam Ali (Psl).

- De même il est recommandé de faire la visite pieuse à eux deux sur place ou de loin.
Le 8ème jour du mois :
 
En ce jour de l’an 260 de l’Hégire, a eu lieu le martyre de l’Imam al-Hassan al-Askari. C'est alors que le Détenteur du temps, l'Imam al-Mahdi (qa) fut investi de l'Imamat pour la création.

- Il convient de les visiter tous les deux en ce jour.
Le 9ème jour du mois :
 
C’est un jour grandiose et c’est la fête d’al-Baqr dont l’explication est longue et mentionnée ailleurs.
- Il est rapporté qu'à celui qui fait des aumônes en ce jour, ses péchés seront pardonnés.

- Il est dit qu’il est très recommandé d’y nourrir les frères croyants et de leur faire plaisir. De même il est recommandé d’y dépenser avec largesse sur la famille, de porter de beaux vêtements, de remercier Allah pour Ses bienfaits et d’accomplir des actes d’adoration.

- Il est dit aussi que c’est un jour très noble, un jour où se dissipent les chagrins et les tristesses.

- Ce qui rend ce jour anniversaire encore plus noble et plus sacré, c’est le fait que, ce jour correspond au premier jour de l’ère de l’Imamat du Détenteur du temps, l'Imam al-Mahdi (qa), que les âmes du monde soient en rançon pour lui.
Le 12ème jour du mois :
 
C’est le jour anniversaire de la naissance béni du Prophète (Pslf), selon l’avais d’al-Kulaini et d’al-Mas‘ûdî.

- Il est donc recommandé d’y accomplir 2 génuflexions de prière, en récitant lore de la 1ère génuflexion,  après la Sourate Prologue, trois fois la Sourate Les Incroyants (109) et dans la seconde la Sourate Le Culte Pur (112) trois fois.

- C'est également en ce jour que le Prophète (Pslf) entra à Médine au terme de son voyage d’émigration de la Mecque.
- Et selon Cheikh, c'est durant un tel jour, en l'an 132H, que prit fin a dynastie Omeyyade de Banî Marwân.
 Le 14ème jour du mois :
 
En un tel jour, en l'an 64H, mourut Yazîd fils de Mûawiya qui se précipita aux plus bas degrés de l'Enfer.

Dans le livre Akhbâr ad-Dawal, il est dit qu'il serait mort d'une pleurésie à Hûrân [en Syrie]. Ses funérailles eurent lieu à Damas et il fut enterré par la petite porte.
Sa tombe, à l'heure actuelle, est un dépotoir. Il avait à peine 37 ans et son califat dura 3 ans et 9 mois.
La veille (la nuit)  17ème jour du mois :
 
C’est la veille (au soir) du jour anniversaire de la naissance du Sceau des Prophète (Pslf) selon l’avis le plus répandu des Chiites Imâmites.

C’est une nuit très bénie, et selon al-Sayyed, c’est durant une telle nuit qu'a eu lieu son ascension [au ciel] un an avant l'Hégire.
Le 17ème jour du mois :
 
C’est donc le jour anniversaire le plus retenu du noble Prophète, Mohammad fils d'Abdallah (Pslf)

Sa naissance eut lieu dans sa maison, à la sainte Mecque, à l’aube d’un vendredi de l’An de l’Éléphant, à l’époque du Roi persan, Anoucharwân le Juste.

- De même, en ce noble jour de l’an 83 de l’Hégire naquit l’Imam Jaafar as-Sadeq (Psl), ce qui redouble la noblesse et le mérite de ce jour.

- En résumé, ce jour est un jour très sacré et appelle l’accomplissement de certains actes de piété tels : 

1- La douche rituelle (ablution totale/grande ablution)

2- Le jeûne : qui a beaucoup de faveurs. Il est rapporté qu'il est inscrit le jeûne d'un an à celui qui jeûne durant ce jour.
En outre ce jour fait partie des quatre jours de l’année où il est particulièrement recommandé d’accomplir le jeûne.

3- Accomplir la Visite Pieuse au Prophète, sur place (près du tombeau du noble Prophète) ou de loin (là où on se trouve)

4- Accomplir la Visite Pieuse à l’Imam Ali (Psl) tel que l’a apprise l’Imam as-Sadeq (Psl) à Mohammad fils de Moslim.

5- Accomplir lorsque le jour se lève deux génuflexions de prière dont chacune consiste à réciter, après la Sourate Prologue, dix fois la Sourate Le Destin (97) et dix fois la Sourate Le Culte Pur (112), puis s'asseoir sur son lieu de prière et réciter l'invocation :
Mon Dieu Tu es Vivant, Tu ne meurs pas..."

6- Que les Musulmans magnifient ce jour, y fassent des aumônes, du bien, du plaisir aux croyants, qu'ils visitent les nobles sanctuaires.
Sayyed s'est étendu dans son livre al-Iqbâl sur la nécessité de magnifier ce jour.

Alors que les présidents Poutine et Trump avancent sur la question syrienne, les hauts fonctionnaires d’origine US à l’Onu ont entamé un bras de fer avec la Russie. Refusant d’enquêter sur un crime qu’ils ont déjà jugé a priori, ils ont provoqué non pas un, mais quatre vétos au Conseil de sécurité. Pour Thierry Meyssan, le comportement schizophrénique des États-Unis sur la scène internationale atteste à la fois de la division de l’administration Trump et du déclin de l’impérialisme US.

Reprenant la posture de son lointain prédécesseur, Adlai Stevenson, lors de la crise des missiles cubains, Nikki Haley a dénoncé l’incident survenu à Khan Cheikhoun au moyen de terribles photographies. Cependant, le Mécanisme d’enquête Onu-OIAC a refusé d’authentifier ces prétendues « preuves ». On observera le faucon Jeffrey Feltman, assis aux côtés de l’ambassadrice.

Décidément peu de choses ont changé depuis le 11 septembre 2001. Les États-Unis persistent à manipuler l’opinion publique internationale et les outils des Nations unies, certes pour des raisons différentes, mais toujours avec le même mépris de la vérité.

En 2001, les représentants des États-Unis et du Royaume-Uni, John Negroponte et Stewart Eldon, assuraient que leurs deux pays venaient d’attaquer l’Afghanistan en légitime défense après les attentats commis à New York et Washington [1]. Le secrétaire d’État, Colin Powell, promettait de distribuer au Conseil de sécurité un dossier complet présentant les preuves de la responsabilité afghane. 16 ans plus tard, on attend toujours ce document.

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Le secrétaire d’État Colin Powell ment au Conseil de sécurité. Il brandit ce qu’il présente comme une fiole d’antrax capable de tuer toute la population de New York et accuse l’Iraq d’en avoir préparé pour attaquer les États-Unis. Jamais Washington ne s’est excusé de cette mascarade.

En 2003, le même Colin Powell venait expliquer au Conseil de sécurité, lors d’une intervention relayée par les télévisions du monde entier, que l’Iraq était également impliqué dans les attentats du 11-Septembre et qu’elle préparait une nouvelle agression contre les États-Unis au moyen d’armes de destruction massive [2]. Cependant lorsqu’il eut quitté ses fonctions au sein du gouvernement US, le général Powell admettait sur une chaîne de télévision de son pays que les nombreuses accusations de son discours étaient toutes fausses [3]. 14 ans après ce discours, on attend toujours les excuses des États-Unis devant le Conseil de sécurité.

Tout le monde a oublié les accusations US sur la responsabilité du président Saddam Hussein dans les attentats du 11-Septembre (depuis, Washington a attribué les mêmes attentats à l’Arabie saoudite, puis aujourd’hui à l‘Iran, sans jamais apporter de preuves dans aucun de ces quatre cas). On se souvient par contre du débat, qui dura des mois, sur les armes de destruction massive. À l’époque la Commission de contrôle, de vérification et d’inspection des Nations unies (en anglais UNMOVIC) ne trouva pas la moindre trace de ces armes. Un bras de fer opposa son directeur, le Suédois Hans Blix, d’abord aux États-Unis, puis à l’Onu, et en définitive à l’ensemble du monde occidental. Washington affirmait que M. Blix n’avait pas trouvé ces armes parce qu’il faisait mal son travail, tandis que celui-ci assurait que l’Iraq n’avait jamais eu la capacité de fabriquer de telles armes. Peu importe, les États-Unis bombardèrent Bagdad, envahirent l’Iraq, renversèrent le président Saddam Hussein et le pendirent, occupèrent son pays et le pillèrent.

La méthode US d’après 2001 n’avait aucun rapport avec celle qui avait précédé. En 1991, le président Bush père s’était assuré de placer le Droit international de son côté avant d’attaquer l’Iraq. Il l’avait poussé à envahir le Koweït et le président Saddam Hussein à s’entêter. Il avait donc obtenu le soutien de presque toutes les nations au monde. Au contraire, en 2003, Bush fils se contenta de mentir et de mentir encore. De très nombreux États se distancièrent de Washington, tandis que l’on assistait aux plus grandes manifestations pacifistes de l’Histoire, de Paris à Sydney, de Pékin à Mexico.

En 2012, le Bureau des Affaires politiques de l’Onu rédigea un projet de capitulation totale et inconditionnelle de la Syrie [4]. Son directeur, l’États-unien Jeffrey Feltman, ancien adjoint de la secrétaire d’État Hillary Clinton, utilisa tous les moyens dont il disposait pour constituer la plus vaste coalition de l’Histoire et accuser la Syrie de toutes sortes de crimes dont aucun ne fut jamais prouvé.

Si les États qui détiennent le document Feltman ont décidé de ne pas le publier c’est afin de préserver les Nations Unies. Il est en effet inacceptable que les moyens de l’Onu aient été utilisés pour promouvoir la guerre alors que cette institution a été créée pour préserver la paix. N’étant pas astreint aux mêmes obligations qu’un État, j’ai publié une étude détaillée de cet ignoble document dans Sous nos yeux [5].

En 2017, le Mécanisme d’enquête conjoint Onu-OIAC, créé à la demande de la Syrie pour enquêter sur l’usage d’armes chimiques sur son territoire, fait l’objet du même bras de fer que celui qui opposa Hans Blix à Washington. Sauf que cette fois, les fronts sont renversés. En 2003, l’Onu défendait la paix. Plus aujourd’hui, Jeffrey Feltman ayant été reconduit dans ses fonctions et étant toujours le numéro 2 de l’Onu. C’est la Russie cette fois qui s’oppose à des fonctionnaires internationaux pro-US au nom de la Charte.

Si les travaux du Mécanisme d’enquête ont été normalement débattus durant sa première période, c’est-à-dire de septembre 2015 à mai 2017. Ils sont devenus clivants lorsque le Guatémaltèque Edmond Mulet a remplacé à sa direction l’Argentine Virginia Gamba ; une nomination imputable au nouveau secrétaire général de l’Onu, le Portugais António Guterres.

Le Mécanisme d’enquête mobilise des fonctionnaires internationaux de l’Onu et de l’OIAC. Cette prestigieuse organisation internationale a reçu le Prix Nobel de la Paix, en 2013, notamment pour son travail de surveillance de la destruction par les États-Unis et la Russie des armes chimiques syriennes. Cependant son directeur, le Turc Ahmet Üzümcü, a évolué. En juin 2015, il était invité à Telfs Buchen (Autriche) à la réunion du Groupe de Bilderberg, le club de l’Otan.

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En décembre 2015, Ahmet Üzümcü est décoré de la Légion d’honneur par le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, l’homme selon qui le président el-Assad « n’a pas le droit de vivre » et al-Qaïda « fait du bon boulot ».

La question était d’autant plus grave qu’en 2003, le litige opposait d’un côté Hans Blix et de l’autre les États-Unis qui menaçaient d’intervenir contre l’Iraq si l’Onu prouvait l’existence des armes de destruction massive, tandis qu’en 2017 il oppose la Russie à Edmond Mulet qui pourrait valider a posterioril’intervention états-unienne contre la Syrie. En effet, Washington a déjà tranché, considère la Syrie comme responsable d’une attaque au gaz sarin à Khan Cheikhoun, et a déjà bombardé la base aérienne de Cheyrat [6].

Dans le cas où le Mécanisme d’enquête s’écarterait d’une manière ou d’une autre du discours de Washington, il placerait les États-Unis dans l’obligation de présenter des excuses et d’indemniser la Syrie. Les fonctionnaires internationaux pro-US considèrent donc comme leur mission de conclure que la Syrie a bombardé sa propre population avec du gaz sarin qu’elle aurait détenu illégalement sur la base aérienne de Cheyrat.

Dès le mois d’octobre, le ton a commencé à monter entre certains fonctionnaires de l’Onu et la Russie. Contrairement à ce que la presse occidentale a prétendu, le différent ne portait aucunement sur les conclusions du Mécanisme d’enquête, mais exclusivement sur ses méthodes ; Moscou refusant à l’avance toute conclusion obtenue par des méthodes non-conformes aux principes internationaux établis dans le cadre de la Convention sur les armes chimiques et de l’OIAC [7].

Le gaz sarin est un neurotoxique extrêmement létal pour l’homme. Il existe des variantes de ce produit, le chlorosarin et le cyclosarin, et une version encore plus dangereuse, le VX. Tous ces produits sont absorbés par la peau et passent directement dans le sang. Ils se dégradent en quelques semaines à quelques mois dans l’environnement, non sans conséquences pour les animaux qui entreraient en contact avec eux. Lorsqu’il pénètre dans le sol, en l’absence d’oxygène et de lumière, il peut se conserver très longtemps.

Il suffit de voir les photographies de l’attaque de Khan Cheikhoun, montrant quelques heures plus tard des personnes prélever des échantillons sans porter de combinaison protégeant leur peau, pour savoir avec certitude que s’il y a eu usage de gaz, ce ne pouvait pas être ni du sarin, ni un de ses dérivés. Pour plus de détails, on se reportera à l’étude du professeur Theodore Postol, du Massachusetts Institute of Technology (MIT), qui démonte un à un les arguments des prétendus experts de la CIA [8].

Or, contrairement aux principes de la Convention sur les armes chimiques, le Mécanisme d’enquête ne s’est pas rendu sur place pour prélever des échantillons, les analyser et identifier le gaz utilisé, s’il y en avait un.

Interrogée à ce sujet en mai et juin 2017 par la Russie, l’OIAC a déclaré étudier les conditions de sécurité de ce déplacement pour finalement conclure qu’il n’était pas nécessaire puisque, selon elle, « L’utilisation de sarin ne fait aucun doute ».

Le Mécanisme d’enquête s’est par contre rendu sur la base aérienne de Chaïrat où, selon Washington, le gaz sarin avait été illégalement stocké et où il avait été chargé sur des bombardiers. Mais, malgré l’insistance de la Russie, il a refusé d’y prélever des échantillons.

Identiquement, le Mécanisme d’enquête a refusé d’étudier les révélations de la Syrie sur l’approvisionnement des jihadistes en gaz par les sociétés états-uniennes et britannique Federal Laboratories, NonLethal Technologies, et Chemring Defence UK [9].

Les États-Unis et leurs alliés ont eux-mêmes admis dans le projet de résolution qu’ils ont présenté le 16 novembre que les fonctionnaires internationaux devraient mener leurs investigations d’« une manière appropriée à la réalisation de leur mandat » [10].

La Russie a rejeté le rapport du Mécanisme d’enquête au vu de son dilettantisme et a refusé par trois fois de reconduire son mandat. Elle a opposé son veto les 24 octobre [11] et les 16 [12] et 17 novembre, comme elle l’avait fait le 12 avril [13] lorsque les États-Unis et la France [14] tentèrent de condamner la Syrie pour cette prétendue attaque au gaz sarin. C’était la 8ème, la 9ème, la 10ème et la 11ème fois qu’elle en faisait usage sur la question syrienne.

On ignore pour quelle raison Washington a présenté ou fait présenter quatre fois la même assertion au Conseil de sécurité par des biais différents. Ce balbutiement s’était déjà présenté au début de la guerre contre la Syrie, les 4 octobre 2011, 4 février et 19 juillet 2012, lorsque la France et les États-Unis tentèrent de faire condamner par le Conseil ce qu’ils appelaient la répression du printemps syrien. À l’époque la Russie affirmait au contraire qu’il n’y avait pas de guerre civile, mais une agression extérieure. À chaque fois, les Occidentaux répliquèrent qu’ils allaient « convaincre » leur partenaire russe.

Il est intéressant d’observer qu’aujourd’hui la doxa occidentale prétend que la guerre en Syrie a débuté par une révolution démocratique qui a mal tourné et a été finalement récupérée par des jihadistes. Or, contrairement à ce qui fut prétendu, il n’existe aucune preuve de la moindre manifestation en faveur de la démocratie en 2011-12 en Syrie. Toutes les vidéos publiées à l’époque sont soit en faveur du président el-Assad soit contre la République arabe syrienne, jamais pour la démocratie. Aucune vidéo ne comprend de slogan ou de pancarte pro-démocratie. Toutes les vidéos des prétendues « manifestations révolutionnaires » de cette période ont été tournées des vendredis à la sortie de mosquées sunnites, jamais un autre jour et jamais depuis un autre lieu de rendez-vous qu’une mosquée sunnite.

Il est vrai que sur certaines vidéos on entend des phrases comprenant le mot « liberté ». En tendant l’oreille, on constate que les manifestants y exigent non pas la « Liberté » au sens occidental, mais la « liberté d’appliquer la charia ». Si vous trouvez un document traçable qui puisse me contredire d’une manifestation de plus de 50 personnes, merci de me le communiquer, je ne manquerai pas de le publier.

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Bien que pour ne pas donner l’occasion à son opposition de l’accuser d’avoir été chercher ses ordres du KGBiste Vladimir Poutine, le président Trump n’ait pas eu d’entretien privé avec lui, les deux hommes affichent leur entente (Đà Nẵng, 11 novembre 2017).

On pourrait interpréter l’obstination états-unienne à manipuler les faits comme le signe de l’alignement de l’administration Trump sur la politique des quatre mandats précédents. Mais cette hypothèse est contredite par la signature d’un Mémorendum secret à Amman, le 8 novembre, entre la Jordanie [15], la Russie et les États-Unis, et par la Déclaration commune des présidents Poutine et Trump, le 11 novembre, à Đà Nẵng, en marge du sommet de l’Apec [16].

Le premier document n’a pas été publié, mais on sait par des indiscrétions qu’il ne tient pas compte de la demande israélienne de créer une zone neutre, en territoire syrien, à 60 kilomètres au-delà non pas de la frontière israélienne, mais de la ligne de cessez-le-feu de 1967. Ne manquant jamais une occasion de verser de l’huile sur le feu, le gouvernement britannique réagit en faisant publier par la BBC des photographies satellitaires de la base militaire iranienne d’El-Kiswah (à 45 kilomètres de la ligne de cessez-le-feu) [17]. Comme on pouvait l’anticiper, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu rejeta immédiatement l’accord entre les Grandes puissances et annonça réserver le droit d’Israël à intervenir militairement en Syrie pour préserver sa sécurité [18] ; ce commentaire constitue une menace et, à ce titre, viole la Charte des Nations unies. Au demeurant, chacun a pu constater depuis sept ans que le prétexte des armes destinées au Liban a bon dos. À titre d’exemple, le 1er novembre, Tsahal bombardait illégalement une zone industrielle à Hassiyé en prétendant détruire des armes destinées au Hezbollah. En réalité, la cible n’était qu’une usine de cuivre indispensable au rétablissement de la distribution d’électricité dans le pays [19].

La Déclaration de Đà Nẵng comporte de nettes avancées. Ainsi établit-elle pour la première fois que tous les Syriens pourront participer à la prochaine élection présidentielle. Or, jusqu’à présent les Syriens exilés ont été interdits de voter par les membres de la Coalition internationale en violation de la Convention de Vienne. Quant à la « Coalition nationale des forces de l’opposition et de la révolution », elle boycottait les élections car cette instance était dominée par les Frères musulmans selon qui « Le Coran est notre Loi », et il n’y a pas de place pour des élections dans un régime islamiste.

Le contraste entre d’une part la progression des négociations russo-US sur la Syrie et, d’autre part, l’entêtement des mêmes États-Unis à nier les faits devant le Conseil de sécurité de l’Onu est saisissant.

Il est intéressant d’observer la gêne de la presse européenne aussi bien face au travail des présidents Poutine et Trump que face à l’entêtement enfantin de la délégation US au Conseil de sécurité. Presque aucun média n’a évoqué le Mémorendumd’Amman et tous ont commenté la Déclaration commune avant qu’elle ne soit publiée, sur la seule foi d’une Note de la Maison-Blanche. Quant aux enfantillages de l’ambassadrice Nikki Haley au Conseil de sécurité, les médias européens ont unanimement constaté que les deux Grands n’étaient pas parvenus à un accord et ont fait l’impasse sur les arguments russes, pourtant longuement expliqués par Moscou.

Force est de constater que si le président Trump tente de solder la politique impérialiste de ses prédécesseurs, les fonctionnaires internationaux pro-US de l’Onu sont inaptes à s’adapter au réel. Après 16 ans de mensonges systématiques, il ne sont plus capables de penser en fonction des faits, mais uniquement de leurs fantasmes. Ils ne parviennent plus à ne pas prendre leurs désirs pour la réalité. Ce comportement est caractéristique des Empires en déclin.

[1] Référence : Onu S/2001/946 et S/2001/947.

[2] « Discours de M. Powell au Conseil de sécurité de l’ONU », par Colin L. Powell, Réseau Voltaire, 11 février 2003.

[3] “Colin Powell on Iraq, Race, and Hurricane Relief”, ABC, September 8, 2005.

[4] « L’Allemagne et l’Onu contre la Syrie », par Thierry Meyssan, Al-Watan (Syrie) , Réseau Voltaire, 28 janvier 2016.

[5Sous nos yeux. Du 11-Septembre à Donald Trump, Thierry Meyssan, Demi-Lune, 2017.

[6] « Pourquoi Trump a-t-il bombardé Cheyrat ? », par Thierry Meyssan, Al-Watan (Syrie) , Réseau Voltaire, 2 mai 2017.

[7] « Observations émises par le Ministère russe des Affaires étrangères au sujet du dossier chimique syrien », Réseau Voltaire, 23 octobre 2017.

[8] « Le rapport de la CIA sur l’incident de Khan Shaykhun est grossièrement faux », Réseau Voltaire, 15 avril 2017.

[9] « Londres et Washington ont fourni les jihadistes en armes chimiques », Réseau Voltaire, 16 août 2017.

[10] « Projet de résolution sur le Mécanisme d’enquête conjoint Onu-OIAC (Véto russe) », Réseau Voltaire, 16 novembre 2017.

[11] « Projet de résolution sur le renouvellement du Mécanisme d’enquête conjoint (Veto russe) », « Utilisation d’armes chimiques en Syrie (Veto russe) », Réseau Voltaire, 24 octobre 2017.

[12] « Projet de résolution sur le Mécanisme d’enquête conjoint Onu-OIAC (Véto russe) », Réseau Voltaire, 16 novembre 2017.

[13] « Débat sur l’incident chimique présumé de Khan Cheïkhoun (veto russe) », Réseau Voltaire, 12 avril 2017.

[14] « Évaluation française de l’attaque chimique de Khan Cheikhoun », Réseau Voltaire, 26 avril 2017.

[15] « La Jordanie apporte son soutien à la Syrie », Réseau Voltaire, 29 août 2017.

[16] « Déclaration commune des présidents russe et états-unien sur la Syrie », Réseau Voltaire, 11 novembre 2017.

[17] “Iran building permanent military base in Syria – claim”, Gordon Corera, BBC, November 10, 2017.

[18] « Israël rejete l’accord de paix russo-US en Syrie », Réseau Voltaire, 14 novembre 2017.

[19] « Israël bombarde une usine de cuivre en Syrie », par Mounzer Mounzer, Réseau Voltaire, 3 novembre 2017.

Les principaux groupes palestiniens se réunissent mardi au Caire pour prolonger la dynamique de leur projet de réconciliation, malgré la persistance de différends fondamentaux à l'approche d'une échéance significative. 
 
Après dix ans de dissensions, les anciens frères palestiniens se sont accordés le 12 octobre pour que le Hamas transfère à l'Autorité, d'ici au 1er décembre, les pouvoirs dans la bande de Gaza qu'il dirige sans partage.

Deux millions de Gazaouis affligés par les guerres, la pauvreté et l'enfermement espèrent une amélioration de leur sort et un desserrement des blocus israélien et égyptien.

De son côté, l'ONU veut croire qu'en remettant les clés de Gaza à l'Autorité.

"On n'a pas le droit de laisser ce processus échouer. Si tel est le cas, cela aura très probablement pour résultat un autre conflit dévastateur", a prévenu l'envoyé spécial de l'ONU dans la région, Nickolay Mladenov.

Gaza a connu trois guerres avec Israël depuis 2008.

Les délégations du Hamas, du Fatah qui domine l'Autorité et de onze autres groupes se retrouvent mardi au Caire pendant trois jours pour détromper les sceptiques, échaudés par maints échecs antérieurs.

Le transfert de responsabilités a commencé lentement à un niveau institutionnel. Le Hamas a accompli un geste marquant en rétrocédant à l'Autorité le contrôle, côté palestinien, des postes frontières avec Israël et l'Egypte.

Pour la première fois depuis 2007, le passage de Rafah vers l'Egypte, fermé quasiment en permanence, s'est ouvert samedi sous le contrôle de l'Autorité.