
تقي زاده
La coalition des pays arabes avec Israël n’est qu’une illusion nourrie par Tel-Aviv
Walid Jumblatt, le chef du Parti socialiste progressiste du Liban, vient de déclarer : « La constitution d’une coalition entre les pays arabes sunnites “modérés” et Israël n’est qu’une illusion nourrie par Tel-Aviv et les Américains. »
Jumblatt a en plus déclaré dans son interview avec RT : « Une alliance du Qatar avec l’Iran n’est pas dans l’intérêt de Doha ; la guerre civile en Syrie ne pourra prendre fin qu’avec la mise en place d’un gouvernement de transition. »
Le chef du Parti socialiste progressiste libanais a indiqué aussi concernant Moscou : « Quoique les positions et points de vue divergent quant à la Russie, il faut reconnaître que la Russie reste un acteur de premier plan dans la région. »
Jumblatt a de plus rappelé que le Hamas est un mouvement de résistance contre « l’ennemi sioniste ».
Le président turc demande une révision de l’OTAN
Le président turc Reccep Tayyib Erdogan a déclaré ce 25 juin que l’OTAN avait besoin d’être réorganisée compte tenu de ses positions.
Il a critiqué le soutien des États-Unis aux Kurdes en Syrie et émis des doutes quant au retrait des armes aux Kurdes. Après la libération de la ville de Raqqa, Washington s’était engagé à reprendre les armes octroyées aux forces kurdes.
Évoquant la coopération des États-Unis avec les groupes terroristes, il a demandé une révision de l’OTAN, rapporte Sputnik.
Lors d’un discours au sein du Parti de la justice et du développement (AKP) à l’occasion de l’Aïd al-Fitr, il a déclaré : « Les Américains n’hésitent pas à soutenir les groupes terroristes qui menacent l’intégrité territoriale de la Turquie. Alors, l’OTAN a besoin d’une révision. »
« La Turquie répondra à toute menace venant d’Irak ou de Syrie », a-t-il ajouté.
Iran : l’armée lance une mise en garde contre les terroristes
Le commandant en chef de l’armée de la République islamique d’Iran a réitéré qu’aucun terroriste n’oserait s’approcher des frontières iraniennes.
Lors d’une visite des frontières de l’Ouest iranien, le général Salehi s’est exprimé en ces termes :
« Tant que les effectifs de l’armée de la République islamique d’Iran auront une présence active et massive sur la bande frontalière dans l’ouest du pays, aucun terroriste n’osera s’approcher des frontières iraniennes et nous riposterons vigoureusement au moindre agissement des terroristes. Il va sans dire qu’aucun danger ne menace nos frontières de l’ouest. »
Venezuela: Maduro congédie de hauts responsables militaires
Au Venezuela, le président Nicolas Maduro a limogé quatre hauts responsables militaires dont le chef de la police, accusés d’avoir pris d’assaut les protestataires anti-gouvernementaux.
Nicolas Maduro a congédié, mardi 20 juin, quatre hauts responsables de l'armée.
Les commandants de la garde nationale chargée de contenir les protestations, de l'armée, de la Marine et du Commandement stratégique opérationnel ont été relevés de leurs fonctions. En revanche, le chef des armées et ministre de la Défense, le général Vladimir Padrino Lopez, a été maintenu.
« Le général Antonio Benavides Torres devra assumer de nouvelles responsabilités », a-t-il dit lors d'un discours devant ses sympathisants. Nicolas Maduro a également annoncé le recrutement de 20 000 policiers et militaires pour renforcer les forces de l'ordre.
De l’avis des analystes, le soutien de l’armée au président aura un rôle incontournable dans son maintien au pouvoir. Cela intervient alors que sur fond de l’aggravation de la crise économique et sociale, les opposants ne cessent de faire pression sur le président vénézuélien.
Selon les autorités judiciaires, depuis l’éclatement des violences au Venezuela, plus de 74 personnes ont été tuées.
Syrie : Israël attaque des positions de l’armée syrienne à Quneitra
Les avions de chasse israéliens ont bombardé pour la seconde fois en l’espace de 48 heures les positions de l’armée syrienne à Quneitra dans le Sud syrien.
Selon Al Jazeera qui rapporte cette information, les terroristes du Front al-Nosra, qui mènent depuis trois jours une offensive contre les positions de l’armée syrienne à al-Baath, auraient tiré des roquettes en direction d’Israël, fournissant à l’agresseur israélien le prétexte pour bombarder le sud de la Syrie. Samedi, les chasseurs israéliens ont frappé les positions de l’armée syrienne à al-Baath en soutien implicite aux terroristes takfiristes. Un dernier bilan fait état de la mort de 7 soldats syriens, tandis que 25 autres étaient blessés. On ignore les éventuels pertes et dégâts provoqués par ce nouveau raid.
Dimanche matin, certaines sources locales avaient fait état d’une riposte de l’armée syrienne contre les raids israéliens de la veille.
Netanyahu accuse de nouveau l’Iran de construire des bases militaires en Syrie
Le Premier ministre du régime d’Israël a renouvelé, ce 25 juin, ses accusations infondées contre l’Iran, qu’il soupçonne de construire des bases militaires en Syrie et d’armer le Hezbollah libanais.
Lors d’une réunion hebdomadaire avec les membres de son cabinet, Benjamin Netanyahu a déclaré que Tel-Aviv suivait de près et avec une « extrême minutie » les efforts de l’Iran pour « construire des bases militaires en Syrie et équiper le Hezbollah libanais en armes sophistiquées via la Syrie et le Liban ».
Ces propos surviennent le lendemain des frappes de l’aviation israélienne contre les positions de l’armée syrienne. En effet, le samedi 24 juin, le régime israélien a mené des raids aériens en réponse à des tirs de mortier vers le plateau du Golan occupé, en provenance du territoire syrien.
« L’ennemi israélien continue de soutenir les terroristes [...] et son aviation a tiré plusieurs projectiles [...] qui ont visé [...] la province de Quneitra, faisant des martyrs et des dégâts matériels », a indiqué SANA.
Certains analystes estiment que les tirs vers le Golan occupé auraient été manigancés par le régime israélien lui-même, afin d’en tirer un prétexte pour mener ses frappes aériennes. Si cela venait à être confirmé, ce ne serait qu’une nouvelle preuve flagrante de la complicité de Tel-Aviv avec les groupes de l’opposition syrienne. D’ailleurs, de nombreuses vidéos attestent de l’hospitalisation de terroristes membres de différents groupes, dont le Front al-Nosra, dans les hôpitaux israéliens.
Irak : 30 daechistes tués dans la province d’al-Anbar
L’aviation irakienne a bombardé, dimanche 25 juin, une fabrique d’explosifs appartenant à Daech, dans la ville de Rawa à l’ouest de la province d’al-Anbar.
Selon Al-Forat News, le média militaire irakien Al-Aalam al-Harbi a annoncé qu’une fabrique d’explosifs et une salle de repos de Daech avaient été bombardées par l’armée irakienne, faisant au total 30 morts parmi les terroristes. 10 des terroristes tués se trouvaient à l’intérieur de la fabrique.
Le Tchad menace de retirer ses troupes des opérations de l’ONU en Afrique
Le président tchadien Idriss Déby Itno vient d’annoncer aujourd’hui, dimanche 25 juin 2017, que son pays sera bientôt dans l’obligation de se retirer des opérations militaires en Afrique si rien n’est fait pour aider financièrement le pays, qui traverse une sévère crise économique et sociale.
Il faut rappeler qu’au Mali, les troupes tchadiennes forment le troisième contingent le plus important de la Mission des Nations unies au Mali, la Minusma, avec 1 390 hommes. En outre, 2 000 soldats tchadiens sont engagés dans la Force multinationale mixte, créée en 2015 conjointement par le Niger, le Nigeria, le Tchad et le Cameroun, pour combattre le groupe terroriste nigérian Boko Haram.
Déby a alors affirmé : « Nous ne pouvons pas continuer à être partout, au Niger, au Cameroun, au Mali. Tout cela coûte excessivement cher. »
Sur la formation de la force conjointe du G5 Sahel, le président tchadien a exprimé sa réticence quant à une participation tchadienne, expliquant ne pas pouvoir « avoir 1 400 hommes au Mali […] et dans le même temps avoir 2 000 soldats dans le G5 Sahel ».
En février à Bamako, les chefs d’État du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) ont annoncé la création d’une force militaire conjointe visant à enrayer l’expansion des groupes terroristes dans la région. Une résolution saluant le déploiement de cette force a même été adoptée mercredi au Conseil de sécurité des Nations unies.
Le Tchad est exposé depuis plusieurs années à une importante crise économique et sociale aggravée par la baisse des cours du pétrole.
Avec AFP
Des dizaines de milliers de personnes déplacées au Congo, selon l’ONU
Plus de 80 000 personnes ont fui la province de Pool au Congo, proche de la capitale Brazzaville, chassées par une opération militaire lancée par le gouvernement l’an passé, indiquent l’ONU et le gouvernement congolais dans un communiqué commun, publié samedi.
Depuis le début de l’année en cours, le nombre des déplacés est passé de 13 000 à 83 000.
Le président congolais Denis Sassou Nguesso, qui cumule plus de 32 ans de pouvoir au Congo, a été réélu pour un nouveau mandat de cinq ans, après sa victoire contestée par l’opposition à l’élection présidentielle anticipée du 20 mars. Les quartiers sud de Brazzaville, acquis à l’opposition, avaient connu des fusillades pendant des heures.
Les autorités congolaises, qui ont recours de manière occasionnelle à des bombardements aériens, affirment vouloir lutter contre une rébellion conduite par Pastor Ntumi, adversaire du président Denis Sassou Nguesso lors de la guerre civile de 1997.
Pour l’instant, le nombre des victimes de ces opérations est difficile à déterminer, de même que l’ampleur des dégâts induits par l’escalade de la violence.
Les Nations unies estiment avoir besoin de mobiliser en urgence 20 millions de dollars pour financer une aide humanitaire, une récente mission ayant signalé des cas de malnutrition.
Selon les travailleurs humanitaires présents sur place, il est difficile d’organiser des convois pour porter assistance aux personnes déplacées.
« Dans les régions qui ne sont pas accessibles, on peut craindre une situation encore plus compliquée au moment où le nombre de déplacés continue d’augmenter et que les conditions de vie se détériorent tous les jours », précise le communiqué de l’ONU.
Avec Reuters
Accord de paix relancé au Mali : nouveau calendrier d’application
Le gouvernement et les groupes armés signataires de l’accord d’Alger ont relancé le processus de paix au Mali avec la conclusion d’un nouveau calendrier d’application de l’accord, deux ans après sa signature, a-t-on appris samedi de sources officielles.
« La Plateforme (groupes armés pro-gouvernementaux), la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, ex-rébellion) et le gouvernement malien ont discuté directement, et ça s’est bien passé », a assuré à l’AFP Mohamed Ould Matali, député de la majorité présidentielle et membre de la plateforme.
« Nous avons reconnu que les choses avaient traîné et nous avons fixé un nouveau calendrier pour appliquer l’accord », a-t-il affirmé.
Sur « la bonne ambiance » des discussions, Ilad Ag Mohamed, porte-parole de la CMA, a confirmé que les trois parties avaient « arrêté de commun accord un chronogramme d’application des tâches urgentes ».
« Nous voulons donner un nouveau souffle à l’accord de paix. D’ici le 20 juillet, le MOC (Mécanisme opérationnel de coordination, qui doit organiser les patrouilles mixtes sur le terrain, entre les différents groupes armés signataires de l’accord d’Alger) y compris à Kidal (dans le Nord-Est, aux mains de l’ex-rébellion) pourrait être opérationnel », a précisé Ilad Ag Mohamed.
« Les autorités intérimaires, y compris à Kidal et dans toutes les autres régions, seront installées d’ici le 31 juillet. D’ici le 30 septembre, on devrait trouver une solution pour les questions de justice transitionnelle, notamment le rôle des cadis, ceux qui rendent la justice religieuse », a-t-il poursuivi.
Il a par ailleurs ajouté que les trois parties avaient décidé de l’installation de l’administration à Taoudéni (nord-ouest), une des deux nouvelles régions administratives du nord du pays.
Interrogé par l’AFP, sur la date du retour de l’administration malienne dans la ville de Kidal toujours occupée par les ex-rebelles de la CMA, Ilad Ag Mohamed a déclaré : « D’ici le 20 juillet, les lignes vont bouger. »
Selon lui, « dès la semaine prochaine », une commission technique composée des représentants des trois groupes va se réunir « sur cette question, mais aussi sur le retour des réfugiés, l’aide urgente à apporter aux populations ».
Interrogé par l’AFP, le gouvernement a affirmé que le Premier ministre malien Abdoulaye Idrissa Maïga avait participé à la rencontre et que les mesures annoncées par les groupes armés avaient effectivement été prises d’un « commun accord ».
Avec AFP