تقي زاده

تقي زاده

La police kényane a annoncé que deux personnes avaient été tuées à Nairobi suite à des affrontements sur fond politique.

Selon Xinhua, Joseph Bouint, commandant suprême de la police kényane, a annoncé la mort des deux personnes en ajoutant : « 63 autres personnes ont été arrêtées par la police pour atteinte à la sécurité du pays. »  Il semble que la police poursuit les travaux d’identification des assaillants et les circonstances de l’incident meurtrier.

Le Kenya est exposé à de graves problèmes sécuritaires et différentes régions de ce pays sont régulièrement la cible d’attaques perpétrées par des personnes armées ayant des antécédents d’actions terroristes.

Le jeudi 27 avril, l’ex-Premier ministre, Raila Odinga, s’est présenté comme candidat de l’opposition à la présidentielle kényane prévue pour le 8 août 2017. À 72 ans, Odinga engage sa quatrième campagne présidentielle. Il devra affronter le président sortant, Uhuru Kenyatta.

Dix ans après les violences post-électorales de 2007, qui avaient fait 1 100 morts et un demi-million de déplacés, la communauté internationale craint de nouveaux affrontements. « On se prépare au scénario du pire », a déclaré un diplomate en poste à Nairobi.

Boko Haram a réclamé l'attentat suicide perpétré, vendredi 28 avril, au nord du Cameroun, causant un mort et un blessé. 

Les terroristes de Boko Haram ont perpétré, vendredi 28 avril, un attentat suicide dans une cité située dans la région camerounaise de l'Extrême-Nord, zone limitrophe avec le Nigeria. L'auteur de l'attentat a été tué et un autre civil blessé.

« Perpétré dans la région de l'Extrême-Nord du Cameroun, l'attentat a causé la mort du terroriste lui-même faisant aussi un blessé parmi les civils», a précisé le général Bouba Dobekreo, commandant du premier secteur de la force conjointe d’Afrique. Il tient Boko Haram pour responsable de cet attentat.

Selon l’agence de presse turque Anadolu, la force conjointe d’Afrique est une coalition militaire composée de forces des pays littoraux du lac Tchad, à savoir le Cameroun, le Niger, le Nigéria et le Tchad. Cette coalition qui propose le combat contre le groupe terroriste Boko Haram a été formée en mai 2015.

À noter que, le 19 avril 2017, dans la commune Kolofat de la région de l'Extrême-Nord du Cameroun, un autre attentat mené par Boko Haram avait fait 4 morts parmi les civils.

Boko Haram, version africaine de Daech, est un groupe terroriste d’origine nigériane, formé en janvier 2002, s'appuyant sur l’idéologie salafiste. Formé et largement épaulé par l’armée nigériane, ce groupe terroriste est accusé de plusieurs crimes de guerre et contre l’humanité en Afrique. Actuellement, seule l’armée camerounaise mène un combat aussi acharné qu'efficace contre Boko Haram. Toutes les incursions de ce groupe terroriste sur le territoire camerounais ont été repoussées par les forces de l'armée camerounaise déployées dans l'Extrême-Nord de ce pays. À ce jour, l'armée camerounaise a fait encaisser plusieurs défaites à Boko Haram. Pour n'en citer qu'un exemple l'armée camerounaise a infligé de lourdes pertes à ce groupe terroriste au cours du combat de Kolofat, survenu le 12 janvier 2015. 

La police a fait usage de gaz lacrymogène lundi pour disperser un groupe d'environ 200 manifestants qui souhaitaient rallier la place Taksim d'Istanbul à l'occasion du 1er mai, malgré l'interdiction des autorités, selon un journaliste de l'AFP.
 
La Turquie célèbre lundi la fête du travail sous tension, deux semaines après un référendum dont le résultat est contesté par l'opposition et qui a considérablement renforcé les pouvoirs du président Recep Tayyip Erdogan.

Le groupe de manifestants dispersé, composé de divers groupes de gauche, avait dévoilé des banderoles portant des slogans contre le gouvernement, tels que "Longue vie au 1er mai, non au dictateur!". Au moins l'un d'entre eux a été arrêté par la police, a constaté l'AFP.

Les autorités turques ont interdit les rassemblements sur la place Taksim, lieu emblématique des mouvements de contestation en Turquie. La police a ainsi barré les accès à la place lundi.

Plusieurs milliers de personnes manifestaient en revanche à Bakirkoy, près de l'aéroport Atatürk sur la rive européenne d'Istanbul, pour le rassemblement du 1er mai.
La conférence de la ''Mise en place de la stratégie de la diplomatie de l'unité dans le monde musulman'' sera tenue par le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques à Téhéran.
 
Selon la recommandation du Guide suprême concernant la diplomatie de l'unité, le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques a programmé la tenue de la conférence sur la mise en place de la stratégie de la diplomatie de l'unité dans le monde musulman.

Cette conférence sera tenue en présence des membres des syndicats et des ONG du rapprochement islamique. Des élites et des penseurs iraniens participeront également à la conférence.

La tenue de cette conférence est une introduction de la conférence internationale sur la diplomatie de l'unité islamique qui sera tenue dans quelques mois.
Les femmes musulmanes suédoises ont organisées lundi 1er mai une manifestation à l’occasion de la journée mondiale du travail pour protester contre la décision de la Justice européenne sur l’interdiction du voile dans les entreprises.
Selon le site Al Jazeera, les protestantes ont organisé des manifestations à Stockholm, à Malmö, à Göteborg, à Västerås et à Sala, scandant des slogans contre la discrimination et l’interdiction du voile  par la cour européenne.
 
La cour européenne a récemment autorisé les employeurs d’interdire le voile sur les lieux de travail. 
 
Cette décision a été prise après la plainte portée par une femme musulmane licenciée par une entreprise belge. 
 
Aftab Soltani, l’une des organisatrices de cette manifestation a indiqué : « Après la manifestation de nombreux artistes et activistes des droits de l’homme nous ont contacté pour nous soutenir dans le port du voile. »
 
Manifestation des ouvrières musulmanes contre l’interdiction du voile en Suède
 
vendredi, 28 avril 2017 12:02

L'Afghanistan, "l'autre" Vietnam des USA ?

Les États-Unis accusent la Russie de livrer des armes aux talibans alors que Washington les a déjà soutenus. À l'époque où les troupes de l'Union soviétique (URSS) étaient déployées en Afghanistan, les États-Unis n'ont pas lésiné pour soutenir les talibans, en balisant le terrain au retrait humiliant des troupes soviétiques.

Retrait des troupes soviétiques d'Afghanistan en 1989. (Photo d'archives) 

Or, il faudrait se demander maintenant si le même sort attend les Américains opérant en Afghanistan ? Selon le journal Rai al-Youm, les États-Unis pointent du doigt la Russie accusée de fournir des armes aux talibans en Afghanistan. Sachant qu'à l'époque de l'occupation de ce pays par l'Union soviétique, Washington approvisionnait le groupe en armes.

Par conséquent, est-ce que le prétendu soutien de Moscou aux talibans transformera l'Afghanistan en un "autre Vietnam" ?

La visite surprise du chef du Pentagone à Kaboul

Le secrétaire américain à la Défense, James Mattis, est arrivé lundi 24 avril en Afghanistan. Cette visite montre que ce pays n'est pas en sécurité et que son gouvernement central est incapable de contrôler un grand pan du territoire national.

James Mattis arrive en hélicoptère pour une visite surprise en Afghanistan, le 24 avril 2017 à Kaboul. ©AFP

Les réalités que James Mattis a oubliées

Il est important de rappeler que l'actuel chef du Pentagone assumait le commandement des troupes américaines au Moyen-Orient et menait des combats serrés avec les effectifs américains en Afghanistan.

Lui qui accuse les forces russes de violer les lois internationales, a oublié que son pays a déjà livré aux talibans des missiles antichars et antiaériens Stinger et qu'à l'époque de l'occupation de l'Afghanistan par les forces soviétiques, les États-Unis ont expédié des milliards de dollars à destination de ce pays via leurs alliés saoudiens et certaines monarchies du golfe Persique. Par ailleurs, à l'heure actuelle, Washington fournit des armes et de l'argent aux terroristes opérant en Syrie qui sont formés pour combattre la nation et le gouvernement syriens.

À l'époque où l'Afghanistan était sous la botte soviétique, le soutien des États-Unis aux talibans a entraîné l'échec de l'URSS et son retrait scandaleux de l'Afghanistan. 

Il semble que l'histoire veuille se répéter. Les talibans sont prêts à vaincre les Américains jusqu'au dernier et à récupérer le pouvoir même si une coalition avec la Russie - sortie du carcan bolchevique - s'annonce indispensable.

L’ambassadeur du Pakistan en poste à Téhéran a été convoqué, vendredi 28 avril, par le ministère des Affaires étrangères, suite à l’attaque terroriste ayant coûté la vie à neuf gardes-frontières iraniens.

« Nous avons fait part à l’ambassadeur pakistanais de nos protestations les plus vives et nous nous attendons à ce que la partie pakistanaise déploie des efforts a maxima pour identifier, arrêter et punir les terroristes qui ont tué les gardes-frontières iraniens. Malheureusement, l’insécurité règne sur les frontières pakistanaises alors que nous avons énormément œuvré pour y rétablir la sécurité. On s’attend à ce que le gouvernement pakistanais tienne ses promesses et fasse en sorte que de telles tragédies venant de son territoire ne se reproduisent plus », a expliqué le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi.

L’ambassadeur pakistanais a présenté ses condoléances et compati avec les familles des victimes. Il a promis de transmettre à son gouvernement, dans les plus brefs délais, les doléances des responsables iraniens.

Dans une interview, le président américain a expliqué le 28 avril qu’il privilégierait une solution diplomatique au différend avec la Corée du Nord.

" Il y a des chances pour que nous finissions par avoir un conflit majeur avec la Corée du Nord." Alors qu’une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) consacrée à la Corée sera présidée, vendredi 28 avril, par le secrétaire d’État américain Rex Tillerson, le président américain Donald Trump a livré son analyse sur le conflit avec la Corée du Nord, dans un entretien à Reuters.

" Nous souhaiterions fortement résoudre tout cela de manière diplomatique, mais cela va être très difficile ", a indiqué Trump.

Pour arriver à cette résolution sans passer par les armes, Donald Trump et son administration préparent une série de nouvelles sanctions économiques sans pour autant éliminer l’option militaire.

Rex Tillerson devrait exhorter ce vendredi les Nations unies à durcir les sanctions contre la Corée du Nord.

" Nous apprécions que le dossier nord-coréen soit résolu par les voies diplomatiques, mais il est très difficile ", a-t-il poursuivi.

Les talibans afghans ont annoncé vendredi, "Journée des Moudjahidines", le lancement de leur offensive de printemps baptisée "Opération Mansouri", du nom de leur ancien leader, promettant de viser en priorité "les forces étrangères" pour les chasser du pays. 
 
Dans leur communiqué, les talibans préviennent que "le principal objectif de l'Opération Mansouri sera les forces étrangères, leurs infrastructures militaires et de renseignement, et l'élimination de leurs mercenaires locaux".

"L'ennemi sera visé, harcelé, tué ou capturé jusqu'à ce qu'il abandonne ses derniers postes".

Quelque 12.000 soldats des forces occidentales dont 8.400 Américains sont stationnés en Afghanistan sous mandat de l'Otan, qui a déployé l'Opération Resolute Support après le retrait de la majorité des forces étrangères, fin 2014.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a mis en garde contre les tentatives occidentales de dominer sur le plan politique et économique les nations musulmanes.
Lors d’une rencontre avec les participants aux Compétitions internationales du noble Coran à Téhéran, l’honorable Ayatollah Khamenei a mis en garde contre les tentatives occidentales. Il a recommandé aux Musulmans du monde de préserver leur identité islamique.
 
Il a estimé que la domination politique, économique et culturelle de l'Occident était le principal défi à relever par de nombreuses sociétés musulmanes dont l’identité islamique est en état d’affaiblissement.
 
« Pour préserver leur identité islamique, les nations musulmanes devront s'efforcer de comprendre clairement les concepts coraniques. Nous nous sommes éloignés du coran et cela profite aux ennemis », a-t-il souligné.
 
Dans l’optique du Guide suprême, le fait de s'éloigner du Saint Coran conduira à l'amenuisement de la véritable identité des pays islamiques.