
تقي زاده
Un système de guerre électronique russe a détruit des avions de l'OTAN
Les États-Unis sont prêts à fournir à l'Ukraine un porte-avions pour les frappes sur le Donbass, a rapporté l’agence de presse russe Avia.pro.
Selon le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin, le Pentagone a décidé de laisser son porte-avions USS Harry S. Truman en Méditerranée pour surveiller la situation dans la région.
Syrie : la périlleuse équation "nucléaire"!
Peu d’analystes militaires occidentaux, pourtant si nombreux depuis 48 heures à évoquer de long en large, et images d’incendies et de destructions causées à l’appui, la deuxième frappe en moins de 20 jours des F-16 israéliens contre Lattaquié,
frappe lancée depuis le nord de la Méditerranée et qui s’est avérée, de l’aveu des sources militaires russes, autant anti-Syrie et anti-Résistance qu’anti-Russie, puisque ayant été exécutée, suivant, point par point, le même scénario qui avait débouché en 2018 sur la destruction en plein vol d’un Il-20 russe avec une vingtaine des meilleurs officiers de renseignement russe à bord, ont osé le commenter comme un aveu d’échec.
Et pourtant ce raid attribué à Israël, et mené à l’aide des CBU et des JDAM américains fraîchement livrés à l’entité et contre quoi la DCA intégrée syro-russe n’a pu presque rien puisque les chasseurs sionistes s’étaient perfidement retranchés à l’heure exacte de l’attaque, derrière un avion de transport militaire russe qui s’apprêtait à atterrir à Hmeimim, et ce, dans le strict objectif de le faire ratatiner soit par les missiles intercepteurs Pantsir et Tor ou Buck syriens, soit par les S-300 ou S-400 déployés à Hmeimim et à Tartous, c’en est un, et de plus cuisant qui soit. Et comment ?
Pour la cinquième fois depuis fin octobre, date à laquelle un cocktail de cinq roquettes-cinq drones ont pris d’assaut la base illégale US à al-Tanf, un raid israélien a été lancé non plus à partir du territoire syrien ou jordanien contre la Syrie mais bien depuis la Méditerranée, ce qui en dit long sur la pertinence de l’opération de 20 octobre dont le message dissuasif a été à 100% perçu et compris par l’Amérique, « n’importe quel raid sanglant d’Israël contre la Résistance sera ripostée par une frappe contre les cibles américaines ».
Ce premier niveau d’une règle d’engagement syro-Résistance a d’ailleurs donné lieu ce 28 décembre, soit quelques heures après le pilonnage du port de Lattaquié, à de folles agitations américains à al-Tanf où les deux « GI’s en mission » se sont mis à tirer dans tous les sens leurs canon de 73 mm, et ce au nom d’un exercice d’entrainement des terroristes de Maghawir al Thura mais qui n’a été à vrai dire qu’une ridicule tentative destinée à dissuader la Résistance de leur balancer ses drones et missiles en représailles du raid contre Lattaquié.
Rappelons que les Yankee et autres officiers français et britanniques présents à al Tanf qui ne dispose depuis la frappe des drones de la Résistance de périmètre de sécurité dit 55 km, avait plus d’une raison de craindre pour leur vie, dans la mesure où le CGRI venait tout juste à l’occasion du méga exercice « Grand prophète 17 » d’exposer sous les yeux ahuris de ses ennemis, l’une de ses plus géniales de ses inventions à l’adresse de ses alliés de la Résistance, « une mitrailleuse à cinq drones », composée d’un lancer à cinq étages embarquable à bord d’un camion et donc parfaitement mobile et capable de ce fait, de lancer un essaim de cinq UAV contre une cible donnée que les Yankee ont cru ce 28 décembre pouvoir être leurs positions à al-Tanf.
Disons que le chiffre « cinq » n’a pas été non plus pour rassurer les occupants d’al-Tanf surtout que le clip à cinq drones Shahed-136 iraniens avait été testé par l’Iran à l’occasion d’une manœuvre essentiellement basée sur la simulation d’attaque contre le réacteur nucléaire de Dimona, et que l’UAV en question, réputé à sens unique, à la fois capable d’intercepter à l’aide de ses censeurs infra rouge sa cible jusqu’au bout puis devenir en dernière phase un vrai kamikaze avec une tête aussi perceuse qu’une bombe anti Bunker, s’était fait parler d’elle une première fois en juillet quand justement une frappe au drone produite en pleine mer d’Oman contre un navire espion israélien escorté, le dénommé « Mercer Street », a liquidé deux agents israéliens en représailles à la mort de deux officiers de la Résistance à Alep, lesquels agents déguisés en capitaine et sous capitaine roumain et britannique n’avaient pu échapper à la mort, même retranchée dans leur cabine, en dessous de la passerelle du navire.
À l’époque l’axe US-Israël, pleinement occupé à saboter les pétroliers et les cargos iraniens, à tenter ainsi de couper le corridor maritime anti sanction US, étendu depuis le golfe Persique à la Méditerranée en passant par la mer Rouge et le Suez, avaient jugé les risques trop gros, et avaient déclaré forfait, renonçant à venger Mercer Street.
C’est très exactement pour cette même incapacité de tenir tête "maritimement" à la Résistance dans le cadre d’une guerre en mer qu’Israël en est venu cette nuit de 27 décembre et sur l’ordre US évidemment, à frapper pour la seconde fois le port de Lattaquié sans douter un seul instant que cette tentative de déplacer l’épicentre de la guerre du ciel vers la mer puis de la mer vers les ports pourrait ne plus avoir la « caution russe ». Voici comment le site russe proche du ministère de la Défense de la fédération décrit le raid de cette folle nuit du 27 décembre :
« Mardi matin, deux avions de chasse israéliens, dissimulés derrière un avion de transport militaire russe qui atterrissait sur la base aérienne de Hmeimim, ont tenté de détruire l'avion russe en s’en servant comme d’un bouclier et en l’exposant aux systèmes de défense aérienne syriens et russes. Selon des informations que l'agence de presse Avia-pro a réussi à obtenir, l'avion russe avait été pris entre l’enclume des chasseurs F-16 israéliens et le marteau de la DCA syrienne et russe qui pour éviter sa destruction n’ont pas été activés. Les 6 missiles air-sol ont ainsi été tirés contre le parc à conteneur de Lattaquié sans que la DCA russe de Hmeimim ou de Tartous puisse lever le petit doigt ou les chasseurs russes puissent décoller pour chasser les F-16 par crainte pour la vie des militaires russes… Ce que l’armée russe n’a d’ailleurs pas évité de faire presque au même moment quand ses radars ont intercepté un F-35 britannique qui décollant du Queen Elizabeth se dirigeait droit vers l’espace aérien syrien ».
Et de poursuivre : « Le chasseur F-35 de la marine britannique a été intercepté par un avion de combat russe alors qu'il tentait de s'approcher des frontières de la Syrie. En plus de l’interception de cet 'avion dit "furtif", le chasseur russe a réussi à frôler l’appareil de seulement 10-15 mètres de distance... c’est la quatrième interception de F-35 britannique dans le ciel de la Méditerranée orientale ».
Eh bien à quoi rime ces scénarios croisés ?
L’axe US-Israël-OTAN cherche sous prétexte d’avoir à détruire les conteneurs bourrés de missiles iraniens, à créer une zone d’exclusion aérienne anti russe au-dessus de la Méditerranée orientale, à y chasser par la DCA amie les Sukhoi, les MiG, les Il-20... de la fédération et le faire tout en insinuant que la Russie sacrifierait son allié syrien et son partenariat avec la Résistance pour les beaux yeux d’un million de colons russes d’Israël. Mais en déplaçant l’épicentre de la guerre du ciel à la mer puis de la mer aux ports, l’axe en question s’est fait à vrai dire piéger. Et comment ?
La DCA n’étant plus à même de fournir la réponse adéquate dans ce cas, la riposte Syrie-Résistance à cette seconde attaque anti Lattaquié pourrait être comme la dernière fois, le plasticage des sous-marins Dauphin ou des navires Sha’ar à Haïfa. Après ce n’est quelques kilomètres de nage, une petite quantité de mine ou quelques torpilles ou drones sous-marins que cette affaire des explosions mystérieuses « provoquées par l’erreur humaine » à bord des bâtiments israéliens. Quant à la partie américano-otanienne qui vise évidemment la Russie, celle-ci a déjà trouvé la bonne réponse : l’ancien chef d’état-major adjoint des forces russes, le général Andreï Kartapolov, vient de proposer le déploiement des navires équipés de missiles hypersoniques « Zircon » à Tartous.
« Nous avons une base aérienne à Tartous en Méditerranée et celle de Hmeimim. La base de Tartous abrite des systèmes de missiles côtiers et pourrait héberger également des navires dotés de missiles hypersoniques Zircon qui couvriront l’ensemble de la mer Méditerranée », a affirmé Kartapolov. « Les mesures militaires ne signifient pas forcément une guerre ; elles ne sont prises que pour créer des menaces imminentes qui ont le pouvoir de dissuasion », a-t-il ajouté en allusion aux propos du président russe Vladimir Poutine qui a affirmé dimanche que la Russie serait équipée de nouveaux missiles, basés en mer et capables d’atteindre une vitesse de Mach 9.
Quel bonheur pour la Résistance, le Hezbollah compris que d’avoir à se familiariser avec la technologie hypersonique, avec Zircon, déjà que le dernier épisode de l’exercice Grand Prophète 17 du CGRI a provoqué une panique sans nom avec l’épisode à 16 missiles dont certains laissent échapper une fumée trop orange et chauffé à plasma…
Face à face Israël/Ansarallah...
Le site Web de la chaîne de télévision Al-Mayadeen a publié lundi 27 décembre une note portant sur l’intensification des attaques de la coalition saoudienne contre le Yémen, notamment le bombardement barbare des zones d’habitation et le massacre sans merci des civils yéménites, par lequel Riyad espère pouvoir empêcher les avancées des forces yéménites sur divers front surtout à Maarib.
« Comme si la guerre n’en était qu’à ses balbutiements, la coalition d’agression américano-saoudienne a hystériquement intensifié ses raids aériens sur les zones d’habitation et les cibles civiles dans la capitale yéménite, de l’aéroport international civil de Sanaa au pont des Soixante-dix et ses environs, passant par les hôpitaux et les prisons, la rue al-Zubayri dans le quartier le plus peuplé de la ville, ainsi que des établissements civils et le quartier “libyen” dans le district de Maeen ».
L’auteur de l’article, Ali Zafer, écrit que « cette fois-ci, l’ennemi israélien a employé la méthode de l’ennemi israélien. À travers une sorte de préavis à l’attaque, la coalition a prétendu que les établissements civils sont utilisés à des “fins militaires”, ou qu’ils servent de “stocks d’armement”. C’est sous ce prétexte que la coalition a commis tout récemment un crime horrible contre une famille pauvre à al-Mahwit, faisant une dizaine de morts et blessés, tous des civils. Cette histoire a fait de la coalition l’objet de sarcasmes de la part des activistes des réseaux sociaux, qui ont posté en grand nombre des photos d’enfants yéménites, avec une triste légende photo : “Voici les prétendus stocks d’armes dont parlaient les Saoudiens et Américains !” »
« Étant donné la récente vague d’escalade, certains suggèrent fortement une hypothèse qui leur paraît vraisemblable, d’après laquelle le régime saoudien a récemment embauché des experts militaires israéliens pour diriger ses salles d’opération dans le Royaume, afin de continuer ses crimes contre le Yémen et les Yéménites », indique l’article qui ajoute : « Ce qui renforce cette hypothèse c’est que le régime saoudien a au recours récemment, d’une manière sans précédent en 7 ans, à des frappes contre les cibles civiles à Sanaa, précédées de “messages d’avertissement” et de “propagandes trompeuses”, à l’instar de ce que faisait l’ennemi israélien dans ses guerres d’agression contre le Liban et Gaza. »
« Par ailleurs, Sanaa avait précédemment annoncé qu’il disposait d’informations confirmant l’implication directe de l’ennemi israélien dans l’agression contre le Yémen. Pour leur part, les Israéliens ont franchement annoncé que leur intérêt réside dans la victoire de la “coalition arabe”, et que son échec signifie leur défaite. En plus, ils ont ouvertement parlé des “intérêts communs” et de “peurs partagées” ».
L’auteur tient à dire que « la récente vague d’intensification des attaques contre les civils yéménites interprète la confusion et le désespoir auxquels est parvenue la coalition saoudienne après les échecs consécutifs à Maarib et sur d’autres fronts de combat, tandis que toutes ses options militaires et non militaires semblent être vouées à l’échec ». « Ces crimes ont pour but d’augmenter la pression sur [le gouvernement de salut national] de Sanaa afin qu’il revienne à la table des négociations, dominée par les revendications politiques des États-Unis et de l’Arabie saoudite, sans aucun signe concret qui laisse s’attendre à une levée du siège, un arrêt des agressions et un retrait des forces étrangères ».
« Parallèlement à l’escalade d’attaques militaires de la coalition d’agression, les Nations unies, avec le feu vert de Washington, ont exercé des pressions sur Sanaa sous prétexte d’un dossier humanitaire, ce qui est marqué par une réduction de 60 % d’aides humanitaires, annoncée par le Programme alimentaire mondial (PAM), tandis que le Programme de santé mondiale a lui aussi menacé de suspendre la subvention du diesel et de l’essence destinée au secteur de la santé yéménite. Simultanément auxdites mesures, la coalition d’agression a poursuivi la piraterie maritime contre les navires transportant des dérivés du pétrole, les empêchant d’atteindre le port de Hudaydah.
Toutes ces pressions sont planifiées par un maestro américain, dans l’espoir de pousser Sanaa à accepter les revendications de Washington et Riyad, dont la première est le gel des opérations militaires contre les positions de la coalition dans la ville de Maarib et ce qui en reste à Wadi Ubaidah ».
L’article d’Al-Mayadeen ajoute que « face à cette escalade, la position de Sanaa n’a pas changé, et le plafond de ses revendications politico-militaires n’a nullement reculé ». « “Au cours de la récente vague d’escalade, les Avant-gardes de Sanaa ont pu récolter de nouveaux gains sur le terrain en libérant plus de 1 200 km2 dans le gouvernorat d’al-Jawf, dans le cadre de l’opération Fajr du désert”, a annoncé le porte-parole des forces armées yéménites, le général de brigade Yahya Sarre, et à cela s’ajoute de nouveaux gains sur le terrain à Maarib et à Balaq oriental ».
L’intensification des raids saoudiens a renforcé, selon l’article, la motivation des forces yéménites et d’Ansarallah afin de poursuivre avec une détermination renforcée ses opérations jusqu’aux profondeurs du territoire saoudien, tant que la coalition n’aurait pas arrêté ses agressions.
Par la suite, l’article fait allusion aux dernières opérations des forces yéménites à Jizan dans le sud de l’Arabie saoudite. « Pour une première fois, des missiles plus efficaces à haute précision ont été tirés sur une cible industrielle que les forces yéménites ont qualifiée de névralgique ». « Des informations qui ont fuité à ce sujet montrent que les opérations au missile des forces yéménites ont causé de vastes dégâts matériels et de grosses pertes en vies humaines pour la coalition, et cela pourrait être le début d’une douloureuse riposte à l’intensification des frappes saoudiennes », conclut l’article.
Message blindé à Sa Majesté!
Le Grand Prophète-17 ne fut pas que missile et drone : l'Iran a aussi lancé la production en masse de son char emblématique "Karrar". L'armée iranienne (…) a pu produire ses équipements au niveau national.
Ce mois-ci, ces efforts comprenaient le montage d'un nouveau système anti-missile sur les tourelles de ses chars T-72M de conception pour les protéger des attaques. et Le système a été testé et sera installé sur les tourelles des chars. Il sera capable de dévier tous les types de missiles en brouillant leurs systèmes. Mais il y a plus : les exemples incluent l'installation d'un système de défense active avec une capacité Soft Kill, des systèmes d'alerte laser, des couvertures montées sur des réservoirs telles qu'un vêtement pour réduire le rayonnement infrarouge, un système d'arme télécommandé pour l'artillerie lourde, une nouvelle génération de blindage Réaction explosive et ... tous ont été parmi les réalisations importantes de ce grand projet national.
Karrar est une plateforme de tir polyvalente, capable de traverser toute une gamme d’environnements différents. Ce puissant char est équipé d’un système de navigation et l’affiche pour le conducteur et dispose également un système d’automatisation de munitions. Un blindage composite renforcé fournit à l’équipage et aux équipements du char une protection maximale, lui octroyant une autonomie opérationnelle plus longue pour tirer depuis l’intérieur, en plein champ de bataille et dans différentes conditions. S’agissant du niveau de protection, le nouveau char iranien est équipé d’une protection blindée contre tous les types d’armes anti-blindage. Il a également la capacité d’adapter le camouflage à tout type d’environnement.
Symbole de l’autorité des forces armées de la République islamique d’Iran dans le domaine de la guerre au sol, « Karrar » est doté d’un système de contrôle de tir électro-optique, de capteur de distance laser, et de logiciel de balistique. À cela s’ajoute la capacité de tirer sur des cibles fixes et mobiles jour et nuit. Fort d’un guidage laser très précis, le char dernier cri iranien est également capable de tirer des missiles.
Le National Interest de ce fin décembre 2021 écrit : « En 2020, l'Iran a dévoilé une version fortement améliorée et modifiée du char, le T-72M1, qui comportait une tourelle modifiée avec un blindage plat sur le côté et une trappe simplifiée à ouverture vers l'avant. La coupole et la mitrailleuse du commandant ont été supprimées, ce qui lui donne l'apparence d'un T-90 plus moderne. Les chars T-72 Karrar modifiés seraient en service au sein du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) et sont équipés d'un système de camouflage qui permet de dissimuler la détection des radars infrarouges thermiques, tandis qu'on pense également qu'ils sont équipés d'un électro-système de contrôle de tir optique, télémètres laser et ordinateur balistique. »
« En développant un char de combat localement, Téhéran a relevé un défi et comme toujoursµ. Son armement principal est un canon à âme lisse 2A45M/M-2/M-5 de 125 millimètres avec un stabilisateur. Il peut être équipé d'un nouveau système anti-missile. »
Nouvelle ambassade US à Beyrouth, un nid d'espionnage au profit d'Israël
Le journal Al-Akhbar a révélé, dans un nouvel article, les nouvelles dimensions et détails de la nouvelle ambassade américaine au Liban, disant que Washington utilisait cet endroit comme nouvelle base d'espionnage dans la région.
Les États-Unis se classent au deuxième rang mondial (après la Chine) pour le nombre de missions diplomatiques dans le monde, y compris des ambassades dans 166 pays (sur 193) des États membres des Nations Unies, un État observateur au Vatican et deux ambassades au Kosovo et à Taïwan (non incluses dans les Nations Unies), en plus des délégués conjoints dans les ambassades d'autres pays tels que l'Iran et la Syrie.
Après la déclaration de la création de l'entité sioniste, le 14 mai 1948, les États-Unis ont été le premier pays à reconnaître l'entité usurpatrice, et James MacDonald (un proche conseiller du président Harry Truman) a présenté ses lettres de créance en tant que premier ambassadeur américain à Israël.
Une gendarmerie à la frontière algérienne. Pourquoi?
Retors, très retors comme les Sionistes : les médias atlantistes font publier de long en large une information comme quoi le Maroc aurait déployé pour al première fois de son histoire sa gendarmerie royale le long des frontières avec l'Algérie, initiative que ces m^mes médias mettent sur le compte d'une volonté marocaine d'en, découdre avec son voisin. Selon le site Arabi Post, l’armée marocaine a déployé pour la première fois la gendarmerie militaire le long de la frontière algéro-marocaine, en partant de la région de Mahbas au sud et jusqu’à la mer Méditerranée au nord. Selon le site, citant une source bien informée, l’émergence de la gendarmerie marocaine est la première étape du déploiement d’ unités de l’armée, la gendarmerie étant considérée comme une avant-garde avancée de l’armée royale.
Au quatrième jour de Pilier Solide-2, des snipers palestiniens butent une cible "réelle"!
La deuxième édition de Pilier Solide, cette méga manœuvre militaire à balle réelle qui préfigure l'émergence d'une armée nationale palestinienne puisque placé sous le commandement conjoint de 14 groupes de la Résistance qui opère en parfaite synchronisation non seulement entre eux mais encore avec des la Résistance cisjordanienne et celle qui s'étend de plus en plus en Palestine historique a pris de court : non pas seulement parce qu'elle a exposé à nouveau, toutes les capacités que "l’Épée de Qods" a portées au grand jour au mois de mai, à la surprise d'un axe US/Israël totalement dépassé, capacité au nombre des quelles figurent missiles, drone,commando marines, armée de terre asymétrique entre autre mais parce que au quatrième jour, à savoir en ce mercredi 29 décembre, les exercices virtuels ont cédé la place à une vraie opération: il y a quelques minutes, les médias israéliens, en interrompant leurs émissions ont fait état d'une attaque tendue" de l'intérieur de Gaza" en direction de " la frontière."
Grand Prophète-17 ou la reconstitution du chemin de l'enfer pour Israël...
Les récents exercices militaires conjoints du CGRI font toujours couler beaucoup d’encre. En quoi ces manœuvres ont-elles été différentes des précédentes ? Quoi qu’il en soit, le monde entier a constaté qu’après les manœuvres, de hauts responsables israéliens ont montré une certaine reculade dans leur soi-disant langage martial.
Des unités des forces terrestre et maritime, et celles de la force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), ainsi que des unités du Bassidj (force populaire) ont participé à l’exercice conjoint Grand Prophète-17 qui avaient lieu à partir du lundi 20 décembre pendant cinq jours sur les côtes iraniennes du golfe Persique, dans le détroit d’Hormuz ainsi que dans la zone générale des provinces de Homozgan, Bouchehr et Khouzestan (sud et sud-ouest du pays).
Les unités participantes se sont entraînées à une vaste gamme d’opérations, y compris les opérations au drone (UAV), le bombardement de cibles spécifiques, la destruction de navires ennemis avec des missiles antichars, les opérations militaires amphibies menées, une spécialité des commandos des Saberin, les opérations de destruction d’engins explosifs et les opérations d’assaut héliportées, à quoi s’ajoutent une couverture sans faille de défense aérienne de la zone où se déroulaient les manœuvres, sans oublier la destruction des cibles sur sol et en mer par le feu d’artillerie avec une performance des chars modernisés, et une utilisation inédite des munitions de proximité et le tir de missiles de croisière navals à précision.
Le Kremlin convie le président Raïssi en Russie
Lundi 27 décembre, les négociations entre l’Iran, l’UE et le groupe 4 +1 ont repris dans le but d’obtenir une levée effective des sanctions illégales imposées par Washington à Téhéran.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré mardi devant la presse que Moscou et Téhéran se préparaient actuellement grandement à entreprendre des échanges très importants.
Peskov n’a pas détaillé ses propos qui se rapportaient très probablement à la prochaine rencontre qui doit avoir lieu début avril entre les présidents iranien et russe.
Ali Bahadori Jahromi, porte-parole du gouvernement, a déclaré mardi au cours d’une conférence de presse : « À la suite de stratégiques échanges qu’ils ont eu, le président Poutine a invité le président Raïssi à se rendre à Moscou et ce dernier effectuera cette visite fort probablement en début de l’année qui arrive. Ce voyage s’inscrit dans le cadre de l’amélioration des relations internationales avec les pays du monde entier et plus particulièrement avec les États de la région ».
Quant aux négociations de Vienne et la levée des sanctions unilatérales et illégales imposées à Téhéran par Washington, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian a déclaré : « L’important est que nous avons maintenant un texte commun et unifié sur lequel notre équipe de négociation se concentre et que les parties adverses se concentrent elles aussi sur les questions que nous avons mises entre parenthèses, c’est-à-dire les questions où il y a un désaccord ».
l'Iran : l'arme la plus redoutée par Israël
Les exercices militaires de grande envergure organisée par le CGRI au cours desquelles une réplique de Dimona a été pulvérisée à coup de drones et 16 missiles balistiques synchronisés ont suffi à faire pâlir les Sionistes. A cet égard, The Jerusalem Post s’est intéressé dans son édition du 25 décembre au dévoilement d’un nouveau lanceur de drones iranien au cours des manœuvres baptisées « Grand Prophète-17 ».
L'attaque contre la réplique de l’installation nucléaire de Dimona a eu lieu lors du récent exercice militaire Grand Prophète-17 menée conjointement par le CGRI et son armée de l'air.
« L’Iran dispose de divers types de drones mais c'est la première fois qu’un nouveau lanceur de drones en essaim iranien est révélé au public. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des menaces de l'Iran », rapporte le journal.
L’Iran a dévoilé un nouveau lanceur de drones, capable de lancer à des intervalles bien chronométrées cinq drones de différents types ; un lanceur mobile propre à être embarqué à bord des camions. Il pourrait donc être déguisé en fret et ressembler à n'importe quel autre camion commercial sillonnant les routes.
« Nous savons maintenant que le Shahed-136 n'est pas seulement un drone-kamikaze mais aussi un drone de combat. L'Iran a conçu une nouvelle façon de lancer les drones en essaim, dans le but de viser des cibles vulnérables ou pour sonder les défenses aériennes », a averti le journal.
Il précise que le Shahed-136 est un drone de taille moyenne et qu’il contient une ogive, ce qui en fait une arme potentiellement dangereuse et difficile à identifier en raison de ses dimensions et de sa faible section radar.
Une attaque simultanée de missiles et de drones a été simulée avec succès contre le centre nucléaire de Dimona. 16 missiles balistiques et 5 drones-kamikazes ont été employés à cet effet ce qui témoigne de la tentative délibérée de l'Iran de menacer directement Israël.
Dans le passé, les Etats-Unis détenaient exclusivement la technologie des drones, mais maintenant, l'Iran, la Chine et d'autres puissances sont entrées en jeu.
« L'Iran a beaucoup investi dans la technologie des drones kamikazes. Des rapports récents du Centre « Alma » pour la recherche et l'éducation suggèrent que le Hezbollah pourrait avoir environ 2 000 drones, dont beaucoup sont basés sur des modèles iraniens », rapporte le Jerusalem Post.
Pour sa part, l'expert militaire russe Yuri Lamin dans une interview avec le journal russe Kommersant, a déclaré que « le tir de 16 missiles balistiques iraniens lors de l'exercice a montré que les menaces de l'Iran ne sont pas sans fondement. »
L'analyste a souligné que quatre des missiles étaient capables d'atteindre le territoire israélien depuis l'Iran. Les missiles Zelzal et Zulfiqar n'atteignent pas Israël directement depuis le territoire iranien, mais il est donc possible que leur utilisation pendant les exercices soit un signal d’alarme.