
تقي زاده
Le ciel syrien, une zone difficile pour l'armée israélienne
Pour mieux comprendre cette situation, nous devons savoir que la colonne vertébrale de la DCA syrienne est composée de dispositifs de missiles à courte et à moyenne portée, dont la majeure partie a été livrée à Damas au cours des décennies précédentes par l’ex-Union soviétique. On ne peut évidemment pas compter sur ces équipements pour contrer les nouveaux types de menaces. Avec l’entrée de la Fédération de Russie dans le conflit syrien et la livraison de S-300, de Buk-M2 et de Pantsir à Damas par Moscou, la donne a véritablement changé.
Dans la récente agression du régime israélien contre les positions de l’armée dans une vaste zone de la banlieue de Damas et à Quneitra, nous avons constaté que dès les premières secondes de l’invasion israélienne, les systèmes de défense de l’armée syrienne ont réagi et que quatre missiles téléguidés ont abattu un chasseur israélien.
Cet incident peut être considéré comme l’une des plus grandes victoires remportées ces dernières semaines par le front de la Résistance contre le régime israélien.
On s’attend depuis à ce qu’Israël ne s’aventure pas avant quelques mois dans le ciel syrien, d’une part pour ne pas subir de nouvelles pertes et d’autre part pour ne pas se décrédibiliser un peu plus.
Les pays arabes et musulmans appelés à protéger El-Qods contre les plans israéliens
Les trésors du Coran et des manuscrits islamiques de 72 nations














Syrie: « pas de calendrier précis pour le retrait US » (responsable américain)
Il n’y a pas de calendrier déterminé pour le retrait des troupes US de Syrie, dévoile un responsable américain sous couvert d’anonymat.
Un haut responsable au département d’État américain, en souhaitant rester dans l’anonymat, a annoncé que son pays n’avait pas un calendrier défini pour le retrait des troupes US de Syrie, mais qu’il n’avait pas non plus un plan pour y rester pour une durée indéterminée. Une nouvelle affirmation qui contredit toutes les déclarations du président américain au sujet du retrait US de Syrie.
Le président américain Donald Trump a annoncé, le 19 décembre, sa décision de retirer les troupes US de la Syrie. Une décision qui a surpris aussi bien les autorités américaines que leurs alliés poussant même le secrétaire américain à la Défense James Mattis à démissionner. Et voilà qu’une source anonyme américaine dément tout calendrier de retrait US de Syrie.
Il semble que les autorités de la Maison-Blanche préfèrent garder tout dans le mystère. Diverses informations ont été diffusées, depuis l’annonce par Trump de ce prétendu retrait US de Syrie, parlant, une fois, d’un retrait US, dans quelques mois, et une autre fois, du remplacement des troupes américaines par d’autres militaires arabes. Et pourtant, des démentis ont été aussi entendus de la part des autorités américaines. Parmi d’autres, un responsable américain a récemment démenti les rumeurs selon lesquelles les États-Unis voulaient faciliter l’entrée des forces militaires arabes en Syrie.
L'armée turque peut-elle attaquer l'Euphrate-est?
Le retrait US de Syrie est-il une aubaine pour Ankara? Depuis près de trois semaines, la Turquie ne cesse de menacer de lancer une offensive d’envergure contre les « terroristes kurdes des YPG » à l’est de l’Euphrate. En est-elle capable ?
Après l’annonce du retrait US de Syrie, la Turquie se trouve confrontée à un triple risque sur l’est de l’Euphrate, si elle se décide à passer à l’offensive. Ce sera là un test bien périlleux pour Erdogan. Bien différent de celui d’Idlib où il a bénéficié du soutien de la Russie et de l’Iran pour contrer l’inévitable action militaire et sauver la peau de quelque 65 000 « terroristes » qu’il chapeaute.
La situation est bien différente, en effet, dans le Nord-est syrien où la Turquie devra se battre contre les Forces démocratiques syriennes (FDS) qui semblent avoir retrouvé l’esprit et le pragmatisme face à la menace turque, quitte à chercher la protection auprès du gouvernement syrien. Celui-ci ne manquera pas de se redéployer dans la zone contrôlée par les FDS, si la Turquie venait à lancer son opération anti-kurde.
Israël n'est pas en mesure de faire face à la Résistance
Le renforcement sans précédent de la puissance de la Résistance sur la scène régionale et extrarégionale ne va pas non sans faire paniquer les autorités du régime israélien qui craignent leur avenir dans la région.
Les dernières évolutions en Syrie constituent, certes, la plus importante source d’inquiétude de ce régime surtout après que le président américain eut annoncé sa décision de retirer les troupes US de Syrie. Un vrai choc pour Tel-Aviv qui vit, ces derniers temps, les plus importants pertes et échecs de son histoire face à la Résistance.
Des rapports de force déséquilibrés
Le régime israélien sait, bel et bien, que les rapports de force ont changé en Syrie en raison des vastes victoires et acquis de l’axe de la Résistance. C’est maintenant le gouvernement de Damas qui prend en main l’initiative d’action. Il existe, par ailleurs, les allées et venues à Damas des chefs d’États arabes et des délégations de leurs représentations en Syrie sans oublier les informations faisant part de la réouverture des ambassades de ces pays à Damas, ce qui explique toutes les inquiétudes israéliennes. Et comme l’estime l’expert libanais des questions régionales Hassan Hardan : « Les Israéliens craignent leur avenir dans la région. Les évolutions en Syrie leur transmettent un message clair : Bachar al-Assad est le gagnant définitif du champ de bataille ».
« Les États arabes, qui avaient fait, un jour, de la Ligue arabe une chambre de programmation des opérations terroristes en Syrie avec pour objectif de renverser al-Assad, se sont retournés, aujourd’hui, l’un après l’autre, vers Damas, ce qui signifie un véritable aveu d’échec de leur part. Le régime israélien s’en rend, évidemment, compte et s’en inquiète. »
Des fuites massives de données de 300 personnalités, en route pour une nouvelle affaire Skripal?
Après le piratage des données de centaines de politiciens et personnalités du monde des médias en Allemagne, Berlin finit par demander à la CIA de lancer une enquête. Pour de nombreux analystes, cette cyberattaque, la plus grande de l’histoire de l’Allemagne, est une tentative destinée à déstabiliser l’équipe au pouvoir surtout que les premiers commentaires médiatiques tendent à pointer du doigt la Russie.
« Berlin a demandé à la CIA d’ouvrir une enquête sur la diffusion sur Twitter des données personnelles de responsables politiques, journalistes et vedettes allemands, dont Angela Merkel », peut-on lire sur le site de Sky News Arabia, quelques heures après la diffusion de l’information.
Cartes bancaires, documents d’identité, numéros privés et photos de famille de personnalités politiques et du monde des médias en Allemagne ont été diffusés sur Twitter, ont rapporté les médias allemands.
Bombardier américain B-21 vs S-300 et S-400 russes : qui sortira vainqueur ?
L’Air Force a achevé un « examen critique de la conception technique de son bombardier B-21 Raider de nouvelle génération », un avion conçu pour échapper aux systèmes de défense antiaérienne les plus avancés au monde.
Cet examen critique, décrit par les responsables de l’Air Force comme une étape clé avant la construction officielle de l’avion, permettra d’évaluer les normes de conception, les plans en matière de technologie, la puissance de calcul informatique et l’intégration des armes concernant le nouveau bombardier — un préalable qui, d’après les développeurs de services, permettra à la technologie furtive elle-même de parvenir à des dimensions sans précédent de sophistication technologique.
« Le programme B-21 a achevé l’examen préliminaire de la conception. La prochaine étape sera l’examen critique de la conception. L’Air Force reste confiante que le B-21 continuera de réaliser des progrès et finira par atteindre ces nouvelles capacités comme prévu au milieu des années 2020 », a déclaré la directrice des affaires publiques d’Air Force, Anne Stefanek, à Warrior Maven.
L’examen critique des caractéristiques émergentes du B-21 est essentiel pour concevoir une plate-forme capable de s’adapter aux évolutions techniques les plus récentes et anticiper les propriétés de furtivité futures, notamment les technologies de revêtement furtif, de configuration furtive, de réduction de la section transversale du radar et de suppression de la signature thermique.
Une nouvelle génération de technologies furtives est en cours de développement avec un sentiment d’urgence, compte tenu de la modernisation rapide et générale des nouvelles technologies de défense antiaérienne de la Russie et de la Chine. Les progrès en matière de traitement informatique, de technologie des réseaux numériques et de systèmes de ciblage permettent maintenant aux défenses antiaériennes de détecter les avions furtifs avec une efficacité bien supérieure.
Les batteries de défense aérienne S-300 et S-400 de fabrication russe, considérées par beaucoup parmi les meilleures au monde, peuvent utiliser la technologie numérique pour relier des « nœuds » de réseaux et transmettre des données de suivi et de ciblage sur de vastes étendues. Les nouveaux systèmes de défense antiaérienne utilisent également une technologie de commande et de contrôle avancée pour détecter les avions dans un spectre de fréquences beaucoup plus large que celui des systèmes précédents.
Est de l’Euphrate : les USA au secours de Daech
Des sources kurdes bien informées ont annoncé que la décision des États-Unis de se retirer de l’est de la Syrie s’inscrivait dans le cadre de leur tentative visant à réhabiliter Daech et à aider le groupe terroriste à s’emparer encore de la région stratégique de l’est de l’Euphrate, notamment des frontières syro-irakiennes, pour ainsi couper les liens entre les deux pays et l’axe de la Résistance.
Ces sources font part d’une totale coordination entre Washington et Ankara pour mettre en œuvre la nouvelle stratégie des États-Unis.
Les menaces répétées de la Turquie de lancer une opération militaire contre les régions contrôlées par les Kurdes à Tell Abyad et Ras al-Aïn ont contraint les Forces démocratiques syriennes (FDS) à évacuer une partie de leurs éléments des régions en conflit avec Daech à l’est de l’Euphrate et à se diriger vers les frontières du Nord en vue de faire face à toute attaque éventuelle d’Ankara. Cela a affaibli les FDS face à Daech, qui a réussi une nouvelle fois à occuper certaines zones, dont le champ pétrolier d’al-Omar, le plus grand gisement pétrolier de Syrie, dans la province de Deir ez-Zor, à l’est du pays.
L’armée US déploie des hélicoptères d’évacuation aéro-médicale au Koweït
Les forces américaines basées au Koweït ont récemment révélé qu’elles avaient commencé à mener des exercices d’entraînement avec des ambulances aériennes et à évacuer l’hélicoptère militaire « UH-60L Blackhawk », afin de simuler l’évacuation médicale des commandants blessés des forces terrestres des zones d’opérations, rapporte le quotidien Al-Rai.
Selon un communiqué de presse du Centre d’information de l’armée américaine, la flotte d’ambulances et d’hélicoptères d’évacuation appelée « Charlie Company » appartient à deux bataillons d’appui aérien des forces du Minnesota et du Kansas. Le communiqué souligne qu’ils avaient été envoyés au Koweït pour appuyer les opérations Inherent Resolve et Spartan Shield, que mène l’armée américaine au Moyen-Orient depuis 2014.