
تقي زاده
evenements de la fin mois benie Ramadan
Au nom Allah le plus miséricordieux
Parmi les évènements islamiques de la fin Ramadhan, on peut signaler :
1-Le 20 de mois Ramadhan, l`an 8AH, Le noble Prophète (que la paix soit sur lui et les siennes) conquiert la Mecque.
C’est à cet événement que fait référence la sourate 110, An-Nasr, le Secours.
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
« 1. Lorsque vient le secours d’Allah ainsi que la victoire,
2. Et que tu vois les gens entrer en foule dans la religion d’Allah,
3. Alors, par la louange, célèbre la gloire de ton Seigneur et implore Son pardon. Car c’est Lui le grand Accueillant au repentir. »
2-le 21 Ramadan de l`an 40 AH : le martyre de Imam Ali (le grand compagnon, le gendre, le cousin, le frère, le lieutenant de saint Prophète (pslf) le quatrième Calife,…) après avoir mortellement blessé par un Kharijite(Takfiri) dans l`enceint de la mosquée de Koufa en Iraq.
Je vous invite de lire en bas de page l`entretient spirituelle, la fameuse invocation de imam Ali a la mosquée de Koufa.
3-25 Ramadan : la Bataille de Nahrawân, la bataille des Kharijites(Takfiries) avec le Quatrieme Calife. Imam Ali(p).l`An 38 AH
4-le dernier vendredi de mois ramadan : la journée mondiale de Qods (libération de Palestine occupée) décrété par Ayatollah Khomeiny il y a 35 ans. Donc des manifestations pro-Palestine est prévue demain inchaAllah.
***************************
Supplication de l’Imam Ali B. Abi Talib
Ô mon Dieu, prie sur Muhammad et la famille de Muhammad, accorde-moi Ta miséricorde si ma trace disparaît de ce monde, si mon souvenir auprès des créatures vient à s’effacer et si je fais partie des oubliés.
Ô mon Dieu, je suis devenu âgé, ma peau s’est amincie, mes os sont broyés, L’adversité m’a vaincu, ma fin est proche, mes jours sont finis, mes désirs sont épuisés alors que mes charges sont encore là.
Ô mon Dieu, accorde-moi Ta miséricorde si mon image a changé, mes charmes se sont effacés, mon corps s’est usé, mes articulation se sont disloquées et mes membres dispersés.
Ô mon Dieu, mes péchés m’ont suffoqué et m’ont coupé la parole, je n’ai ni argument ni excuse, je suis celui qui avoue son crime, celui qui reconnaît son méfait, je suis le prisonnier de mon péché, l’obligé de mon acte, le précipité dans les mers de ma faute, l’indécis dans mon, but.
Prie sur Muhammad et la famille de Muhammad, sois Miséricordieux envers moi par Ta miséricorde, et par Ton obligeance, renonce à moi.
Ô mon Dieu, si mon acte est insignifiant par rapport à l’obéissance que je Te dois, mon espoir est grand par rapport à la prière que je Te fais.
Ô mon Dieu, comment puis-je retourner de chez Toi déçu et privé, moi qui pensais que par Ta générosité, Tu me sauverais en me rendant digne de Ta clémence.
Ô mon Dieu, si je mentionne l’importance de mon crime face à l’immensité de Ton absolution.
Ô mon Dieu, si Ton terrible châtiment me convie au feu, à cause de mon péché, le bienfait de Ta récompense m’invite, par espérance, au paradis.
Ô mon Dieu, si les péchés m’éloignent des charmes de Ton amabilité, l’abondance de Ta bienveillance m’a fait oublier la certitude.
Ô mon Dieu, si la distraction de me préparer à Te rencontrer m’a endormi, la connaissance de Tes Grâces m’a réveillé.
Ô mon Dieu, par Ta grandeur et Ta Magnificence, si Tu me lies par les chaînes tous les jours et m’interdis de Te donner, parmi les créatures, si Tu m’empêches d’être avec les honorables, je ne peux rompre mon espérance en Toi ni détourner mon attente de Ton pardon.
Ô mon Dieu, si Tu ne m’as pas guidé vers l’Islam, je n’aurais pas été guidé, si Tu ne m’avais pas accordé la foi en Toi, je n’aurais pas eu la foi, si Tu n’avais pas libéré ma langue pour T’invoquer, je n’aurais pas invoqué, et si Tu ne m’avais pas montré la gravité de Ton châtiment, je n’aurais pas demandé le secours.
Ô mon Dieu, je T’ai obéi dans les choses que Tu aimes le plus, l’Unicité, et je ne T’ai pas désobéi dans les choses que Tu déteste le plus, la mécréance, pardonne moi ce qui se trouve entre les deux.
Ô mon Dieu, j’aime T’obéi même si je faillis en cela, je déteste Te désobéi même si je m’y noie, accorde moi le paradis même si je ne mérite pas, et délivré-moi du feu même si je le mérite.
Ô mon Dieu, un coeur rempli de Ton amour dans la demeure de la vie ici-bas, comment l’entoures-Tu du feu brûlant ?
Ô mon Dieu, une âme que j’ai raffermie par la force de la fois en Toi, comment l’humilies-Tu entre les couvercles de Ton feu ?
Ô mon Dieu, les adorateurs ont entendu à propos de l’abondance de Ta récompense et ils se sont abaissés, les ascètes ont entendu à propos de l’entendue de Ta miséricorde, ils ont été satisfaits, ceux qui se sont éloignés de Toi ont compris le propos de Ta générosité, ils sont retournés, les criminels ont entendu à propos de l’entendue de Ton absolution, ils ont été avides, et les croyants ont entendu à propos de Ton pardon généreux et le mérite de Tes bienfaits, ils les ont convoités, de telle sorte qu’à Ta porte, Ô mon Maître, se sont rassemble les bandes de désobéissants parmi Tes adorateurs, dont le vacarme de leurs invocation empressées s’élève vers Toi, caressant chacun l’espoir qui le conduit, dans le besoin, vers Toi, possédant chacun un cœur , excité, qu’il laisse battre de crainte que Tu ne le pousses. Tu es le Responsable devant Lequel les demandes ne sont pas repoussées.
Ô mon Dieu, si je me suis trompé dans la manière de considérer la dignité de mon âme, j’ai vu juste dans la manière de retrouver la sécurité en me réfugiant auprès de Toi.
Ô mon Dieu, si l’effort me fait défaut pour rechercher mon intérêt, Ta bonté ne me fait pas défaut quand il s’agit de mon bien.
Ô mon Dieu, si ma maigre provision me porte préjudice dans la route vers Toi, Tu l’as renfloué d’un surplus, amassé par le mérite d’avoir compté sur Toi.
Ô mon Dieu, si j’évoque Ta miséricorde, les faces d mes moyens se mettent à rire, et si j’évoque Ta colère, les yeux de mes demandes se mettent à pleurer.
Ô mon Dieu, je T’invoque comme ne peut le faire que celui qui n’espère, par son invocation, qu’en Toi, et je Te supplie comme ne peut le faire que celui qui ne vise, par sa supplication, que Toi.
Ô mon Dieu, comment réduire au silence la langue de mon humiliation alors que ma fin incertaine me rend anxieux.
Ô mon Dieu, si ce n’est l’ignorance de mon cas, je n’aurais pas exposé mes bévues, et si ce n’est le rappel de ma négligence, je n’aurais pas versé des larmes.
Ô mon Dieu, si Tu n’es Miséricordieux qu’envers ceux qui T’obéissent laborieusement, auprès de qui doivent se réfugier les négligents, si Tu n’acceptes que de la part des laborieux, vers qui doivent se tourner les insouciants, si Tu n’honores que les bienfaisants, que doivent faire alors les malfaisants, et si ne réussissent le jour du Rassemblement que les pieux, vers qui, doivent se tourner les criminels pour réclamer le secours ?
Ô mon Dieu, si ne traversent la voie juste que ceux dont l’innocence de leur acte le leur a autorisé, comment la traversent ceux qui ne Te demandent pas le pardon avant leur mort ?
Ô mon Dieu, accordes-nous Ta miséricorde lorsque devenus étrangers, les tréfonds de nos sépultures nous contiennent, que les briques des toits de nos maisons nous recouvrent, que nous dormons indigents de la foi dans nos tombes, lorsque nous sommes bondonnés solitaires dans les couches le plus étroites, que la mort nous assommes dans la plus étrange des arènes, et que nous semblons partager les demeures d’un peuple comme s’ils y habitaient, alors qu’elles en sont dénuées.
Ô mon Dieu, accorde-nous Ta miséricorde lorsque nous venons à Toi nus, pieds-noirs, nos têtes poussiéreuses de l’humidité des tombes, nos figures blafardes de la terre de nos tombes, nos regards baissés par l’effroi du jour du jugement, nos lèvres flétries par la force de la soif, nos ventres affamés par le long séjour, nos mauvais actes apparents aux yeux , nos dos chargés par les lourds péchés et nous-même occupés par ce qui est arrivé à nos familles et enfants, ne nous multiple pas les difficultés en détournant de nous Ton Honorable Visage.
Ô mon Dieu, si nous sommes criminels, nous pleurons d’avoir failli à nos devoirs envers Ta Sacralité, et si nous sommes démunis, nous pleurons car nous avons manqué Ta générosité que nous sollicitons.
Ô mon Dieu, si nous récitons, parmi Tes attributs, « Celui dont le châtiment est fort », nous nous mettons en colère, et si nous en récitons « Le Pardonneur le Clément », nous sommes contents, nous sommes entre deux, ni Ta Colère ne nous rassure, ni Ta Clémence ne nous désespère.
Ô, mon Dieu, si nos efforts ne parviennent pas à mériter Ton regard, ils ne manquent pas de repousser loin de nous Ta Revanche.
Ô mon Dieu, fais du présent de la lumière de Ta guidance que Tu nous as accordé, des degrés pour nous élever vers ce que Tu nous as fait connaître de Ta Miséricorde.
Ô mon Dieu, si Tu me fais souffrir, Tu fais souffrir un serviteur que Tu as créé pour ce que Tu veux, et si Tu es Miséricordieux envers moi, Tu l’es envers un serviteur que Tu as trouvé malfaisant, et que Tu as sauvé.
Ô mon Dieu, il n’y a nul moyen de se protéger du péché que par Ta Protection, ni d’arriver à faire le bien que par Ta volonté, comment puis-je me protéger de pécher si Ta Protection ne m’atteint pas.
Ô mon Dieu, si je ne mérite pas de solliciter de Ta miséricorde, Tu es Celui qui m’oblige par Ta générosité, le généreux ne fait pas le bien seulement à celui qui le mérite.
Ô mon Dieu, si je ne mérite pas de solliciter de Ta miséricorde, Tu es capable d’être Généreux, grâce à l’étendue de Ta miséricorde, envers les fautifs.
Ô mon Dieu, que mon désir de T e rencontrer est grand, que mon espérance de Ta récompense est grande. Tu es le Généreux dans Lequel l’espoir de ceux qui espèrent n’est pas déçu et le désir des désirants n’est pas évanoui.
Ô mon Dieu, Tu n’as cessé d’être bienfaisant envers moi au cours de mon existence, ne rompt pas cette bienveillance après mort.
Ô mon Dieu, mes péchés m’ont fait peur, et mon amour pour Toi m’a aidé, prends en charge ce qui est digne de Toi et accorde Ton bienfait à celui qui a été noyé par son ignorance, Toi à Qui rien n’échappe.
Ô mon Dieu, Tu m’as voilé des péchés dans ce monde, mais le besoin de les voiler le Jour Dernier, ô Seigneur des mondes, est encore plus pressant.
Ô Toi le plus Bénéfique que l’invocateur invoque, le Meilleur supplié par celui supplie, par le droit de Muhammad et la famille de Muhammad, je T’implore et je me rapproche de Toi, prie sur Muhammad et la famille de Muhammad et exauce mes besoins, ô Toi le plus Miséricordieux.
Mon Dieu
La Syrie, un domino résistant
les ennemis d'Assad s'avoue de plus en plus vaincus, en voici des lignes tirés du journal La Nouvelle de France qui en témoigne :
"L’impasse tragique du Moyen-Orient confirme, jour après jour, l’incapacité des dirigeants des grandes démocraties à conduire une politique cohérente et efficace sur le plan international. L’entre-deux guerres l’avait montré : une politique dont les décisions sont encombrées par les calculs politiciens internes, l’instabilité gouvernementale et parfois d’obscures sources de financement étranger, est impuissante parce qu’elle ne vise pas un but unique qui formellement ne peut-être que l’intérêt de la Nation dont on assure la conduite. L’affrontement Est-Ouest avait clarifié les enjeux et les choix. Toutefois, en 1975, l’Empire du Mal avait pris le dessus : se maintenant par la force, à Berlin, Budapest ou Prague, il avait collectionné les ralliements sur les décombres des empires coloniaux français ou portugais. Deux présidents américains avaient innové intelligemment : Nixon en enfonçant un coin dans le bloc ennemi par la reconnaissance de la Chine. Reagan en osant employer les moyens de l’adversaire par le soutien à la guérilla afghane. Le premier, certainement l’un des meilleurs présidents, est tombé trop vite dans une sombre affaire de politique intérieure. Les mandats de Ford et de Carteront correspondu à la débâcle américaine. Il reste que la Chine est devenue une grande puissance au point de menacer les équilibres de l’Afrique au Pacifique.
La situation au Moyen-Orient est le résultat explosif des politiques contradictoires menées par les puissances dites occidentales dans cette région du monde. Le Royaume-Uni, par la Déclaration Balfour, avait en 1917 approuvé la naissance d’un foyer national juif en Palestine. Cela ne concordait guère avec les engagements pris auprès des Hachémites en vue de créer un royaume national arabe dont il ne subsistera que l’Irak et la Transjordanie. Lors du vote du Plan de partage de la Palestine à l’ONU, les Britanniques s’abstiendront. Trois des cinq pays qui attaquèrent Israël étaient leurs alliés. 65 ans et cinq ou six guerres plus tard, Israël qui a grandi et s’est renforcé n’est toujours pas reconnu par la plupart des pays arabes. La division et l’instabilité de ceux-ci, s’ils procurent un répit à l’État hébreu, n’assurent pas une solution à long terme. Son soutien le plus fidèle et le plus déterminant est venu des États-Unis. Mais, là encore, l’alliance avec les djihadistes en Afghanistan, avec le soutien de l’armée et des services secrets pakistanais d’une part, et l’appui des moyens considérables de pays du Golfe liés au fondamentalisme musulman, d’autre part, a réveillé un islam militant et conquérant qui déteste le monde occidental et suscite son rejet jusqu’en son propre sein chez des immigrés ou des convertis. Entre 50 et 80 Français feraient le djihad en Syrie. À la fin des années 70, le monde arabe était encore lisible : il y avait les monarchies pro-occidentales, les dictatures plus ou moins nationalistes, militaires et corrompues que l’Occident avait ramenées dans son giron, et il y avait les dictatures nationalistes et socialistes, notamment les deux appuyées sur le parti Baas (Syrie et Irak), qui étaient proches du bloc soviétique.
« La situation au Moyen-Orient est devenue totalement illisible. »
Deux guerres d’Irak plus tard, la situation est devenue totalement illisible. Le fantasme de créer une démocratie occidentale en Irak, en raison de la richesse du pays et de l’existence d’une classe moyenne (?) s’est évanoui, dans un pays divisé entre des Kurdes qui ont réalisé leur autonomie, des chiites majoritaires et qui prennent leur revanche, et des sunnites, frustrés du pouvoir et parcourus par les courants extrémistes. Des attentats ont lieu constamment ( 800 victimes au mois de Juillet). À la frontière, l’Iran chiite, proche des Russes qui assurent une certaine continuité avec les Soviétiques, et peut-être demain puissance nucléaire est aux aguets. Le printemps arabe a soufflé et a soulevé de nouvelles illusions occidentales sur le développement de la démocratie : plusieurs dictatures vermoulues se sont effondrées, par la révolution ou par la guerre. Mais sur les ruines d’un nationalisme arabe plus ou moins faisandé, ce n’est pas la démocratie fondée sur les Droits de l’Homme, chère à BHL, qui est apparue mais des régimes marqués par l’islamisme et tendant vers l’application de la charia. Cette régression, notamment dans des pays ouverts au tourisme, et comprenant comme l’Égypte de fortes minorités religieuses, a provoqué des mouvements contre-révolutionnaires qui s’opposent au pouvoir teinté d’islamisme sorti des urnes. Assassinats et manifestations en Tunisie, coup d’État militaire en Égypte, éclatement de fait et anarchie en Libye : le bilan est désastreux. Les dominos tombent dans le sens inverse.
Pendant ce temps, depuis plus de deux ans, le domino qui devait tomber en quelques semaines pour s’ouvrir, lui aussi à l’aube radieuse de la démocratie, la Syrie, résiste et vit un cauchemar : 100 000 morts ! El-Assad, son armée, le Hezbollah, et en seconde ligne, ses alliés iranien et russe semblent même prendre l’avantage. Après la ville de Qoussair, c’est le quartier de Khaldiyé à Homs qui, reconquis, rétablissent la liaison entre Damas et le bastion Alaouïte du littoral. Les rebelles ont un visage présentable avec le Président du CNS, Ahmed Jarba qui annonce un gouvernement provisoire pour l’après Aïd-el-Fitr, mais les éléments les plus actifs sur le terrain sont les djihadistes. Personne ne pourra empêcher qu’ils ne bénéficient des livraisons d’armes qu’envisagent les Occidentaux. Depuis un an, 28 tonnes d’armes ont déjà été livrées à partir de la Libye, par l’entremise du Qatar. L’expérience des dominos précédents, le caractère illusoire du printemps démocratique, les souffrances du peuple syrien, les menaces que font peser les djihadistes sur les chrétiens, avec ce jésuite, pourtant anti-Assad, et ces deux évêques orthodoxes, enlevés devraient inciter les Occidentaux et la Turquie à susciter le retrait négocié des milices rebelles. Le gouvernement Assad a créé un ministère de la réconciliation nationale. Il ne perd pas, mais il est épuisé, et ce sont les Syriens qui paient le prix de nos illusions.
80 pays vont célébrer la Journée mondiale d'Al-Qods
Le coordinateur propagande islamique iranienne Intifada et Al-Qods, a annoncé que la Journée mondiale d'Al-Qods aura lieu dans toutes les villes en Iran et dans 80 pays à travers le monde.
Dans une conférence de presse mercredi à la presse nationale dans la capitale de Téhéran, Sharif a également introduit le thème de cette année pour cette date: "Journée d'Al-Qods, et a continué à s'opposer à l'éveil islamique les régimes, sous prétexte d'établir la paix à Al-Qods".
"Les Iraniens ont célébré avec grand enthousiasme et la Journée mondiale de courage d'Al-Qods, en particulier après la création d'une des plus grandes épopées de l'histoire politique à l'élection présidentielle Juin 14, qui met en évidence la grandeur, La puissance et la volonté du peuple persan et leur fidélité aux aspirations de la révolution islamique à la communauté internationale ", a-t-il ajouté.
Il a également souligné que la Journée mondiale d'Al-Qods de cette année est la révélation des plans et des parcelles de système impérialiste satanique du Moyen-Orient, notamment en Egypte et en Syrie, le même qui visent à mobiliser la violence, la différence religieuse et de briser le bouclier de la résistance islamique anti-israélienne au Moyen-Orient.
Sharif a fermement condamné récentes négociations de paix entre les Palestiniens et le régime israélien, et a estimé que ces négociations, prétendument appelé «pourparlers de paix», juste fournissent la sécurité de cet usurpateur et le régime raciste dans la région.
Enfin, Ramazan Sharif a souligné que l'analyse de l'environnement stratégique qui prévaut au Moyen-Orient, en particulier au cours des 10 dernières années montre que, tout à fait contraire à la volonté et les efforts des États-Unis et le régime israélien, le processus de mondialisation fondée sur l'éveil islamique, la connaissance mondiale et la formation d'une société internationale anti-israélienne et anti-impérialistes sont atteints progressivement.
Iran condamne fermement les attaques terroristes en Irak
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de l'Iran, Seyed Abbas Araghchi, a condamné mardi la chaîne d'attaques terroristes en Irak, et a exprimé sa profonde préoccupation devant la poursuite des violences dans le pays arabe.
Le diplomate iranien a déclaré que les récentes attaques ont été perpétrées par des groupes terroristes pour mener leurs objectifs politiques illégitimes.
Abbas Araghchi a également averti que ces événements font partie d'un «complot dangereux prévu pour l'hégémonie mondiale», qui vise à créer la discorde religieuse parmi les musulmans.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a également appelé les musulmans du monde entier à remplir leur devoir historique pour lutter contre ce complot.
L'Iran brigue un poste clé à la commission du désarmement de l'ONU
L'Iran fait campagne pour obtenir le poste de rapporteur de la commission de l'Assemblée générale de l'ONU chargée des questions de désarmement et de sécurité internationale, a confirmé mardi un porte-parole de la mission de l'Iran à l'ONU.
L'Iran est en concurrence avec le Koweït pour être le rapporteur de la première commission de l'Assemblée générale à l'occasion de sa 68e session, qui débute en octobre.
Cette commission traite des affaires de désarmement, de sécurité internationale, de coopération pour la préservation de la paix et de la sécurité internationales, ainsi que des principes qui régissent le désarmement et la réglementation des armes.
Un porte-parole iranien a confirmé mardi l'offre de la République islamique. « C'est une chose normale pour un État membre », a-t-il répondu à la question de savoir quelles étaient les motivations de son pays.
Un porte-parole pour la mission d’Iran en ONU a confirmé la candidature de Téhéran d'être le rapporteur de la Première Commission de l'Assemblée générale de l'ONU pour sa 68e session qui débutera en Octobre, a rapporté Reuters.
La flotte américaine incapable de faire face à la Marine iranienne (American Enterprise)
American Enterprise a fait allusion, dans un article, à la présence puissante de la Marine iranienne dans la mer Méditerranée. L’institut a recommandé à l’administration américaine de rester vigilante face à la présence militaire et maritime des Iraniens en Méditerranée.
Selon un article, publié par American Enterprise, Institut de l'entreprise américaine pour la recherche sur les politiques, la RII a renforcé sa présence dans la mer Méditerranée. « Hossein Salami, commandant adjoint du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, a déclaré que la présence de la Marine iranienne en Méditerranée cherchait à assurer la sécurité et les intérêts nationaux de l’Iran ».
« Les agissements de l’administration américaine et du régime sioniste n’empêchent pas la présence de l’Iran en Méditerranée. En février 2011, les navires iraniens sont entrés en Méditerranée via le canal de Suez. Il s’agit de la première fois que les navires iraniens sont entrés dans cette zone depuis la victoire de la Révolution islamique », a déclaré le général Hossein Salami.
L’auteur de l’article a ensuite reconnu que la présence des forces maritimes iraniennes en Méditerranée lancerait un défi pour l’administration américaine. « La présence de l’Iran en Méditerranée représente un défi sécuritaire pour l’administration américaine car celle-ci craint ne plus pouvoir dominer les ressources gazières et pétrolières de la région. En plus, le régime sioniste craint que les relations entre la RII et le Hamas ne soit élargies via la Méditerranée », poursuit l’article.
« La Marine et le Corps des Gardiens de la Révolution islamique ont renforcé leur présence dans la mer d’Oman, le Golfe d’Aden et la Mer Rouge. Entre autre, une base maritime soudanaise a permis aux navires iraniens d’entrer dans la mer Méditerranée pour ainsi se diriger vers la mer Rouge. C’est ainsi que les navires iraniens sont capables de circuler dans la mer Rouge », indique l’article. L’auteur de l’article a ensuite conseillé à la Maison Blanche de rester vigilante envers la puissante présence de la Marine iranienne en Méditerranée.
« La Maison Blanche doit rester vigilante face au renforcement de la présence iranienne dans la zone méditerranéenne pendant la prochaine décennie. Au lieu de se focaliser sur la sécurité de ses forces maritimes, déployées dans le golfe Persique, l’administration américaine doit prendre compte de l’influence crescendo de la RII dans la zone méditerranéenne ».
La Palestine est le symbole de la résistance de l’Ummah islamique devant les ennemis (Salehi)
M. Ali Akbar Salehi estime que la Palestine est le symbole de la résistance des musulmans. Dans un message à l’adresse de la conférence de la Palestine, l’axe de l’unité du monde de l’Islam, le chef de la diplomatie iranienne Ali Akbar Salehi a rappelé : « Pendant six décennies, les grandes puissances ont essayé d’abuser de la Palestine, en tant que levier de pression pour faire avancer leurs politiques expansionnistes notamment la domination des ressources énergétiques du monde.
« Le bilan de 60 ans de la Palestine témoigne des évolutions douloureuses pour le monde de l’Islam et tout au long de ces années, les ennemis de l’Islam en se servant des occupants, ont tenté d’exploiter la question de la Palestine pour une guerre occulte et ouverte contre l’Islam, dans le cadre de la destruction des lieux sacrés notamment la noble Qods, le démembrement des pays islamiques, l’extension des terres occupées et l’engendrement de la dissension parmi les musulmans. » souligne M. Salehi dans son message.
Le patron de la diplomatie iranienne a souligné que la RII estime que le danger de la judaïsation de Qods et la destruction de la mosquée d’Al-Aqsa représentent une menace contre les intérêts des Palestiniens et du monde de l’Islam, mais qu’en raison de l’appartenance de ce territoire à l’histoire culturelle et à la civilisation humaine, il menace le patrimoine culturel de l’Humanité. La RII demande à tous les gouvernements, aux nations et aux personnalités éprises de liberté et d’équité de réagir aux actes expansionnistes du régime sioniste dans les territoires occupés palestiniens, en particulier la noble Qods.
La Conférence internationale de la Palestine, l’axe de l’unité du monde de l’Islam, a ouvert ses portes lundi à Téhéran, en présence des responsables iraniens et des représentants et des ambassadeurs des pays islamiques, au siège de l’Organisation de la culture et des communications islamiques.
La Biographie de l`Imam al-Hassan (psl)
السلام والصلاة على الإمام الحسن عليه السلام
السلام على السبط الثقة المرتضى ، وابن الوصي المرضي ، المقتول المسموم ، والزكي المظلوم ، وسبط الرسول ، وابن البتول ، السلام عليك يا سيدي ، يا حجة الله وابن حجته وأخا حجته ، السلام على الحسن بن علي ورحمة الله وبركاته .
I- Naissance et Enfance
Naissance
Le 15 Ramadan de l'année 3 de la Hijra, l'Imam al Hassan (psl) naquit. Ce fut dans une petite maison d'argile, mais l'ambiance dans laquelle il grandit était exceptionnelle.
En effet, son grand père était le messager de Dieu (pslp) qui entreprit son éducation avec amour et affection. Son père était Ali Ibn Abou-Taleb (psl) et sa mère était Fatima (pse) : Un entourage parfait et pur.
Le prophète (pslp) disait toujours que Hassan était son fils et qu'il était sa fleur aromatique de cette vie... Et à maintes reprises, les musulmans le virent porter son petit fils sur son épaule en disant : "Mon enfant-ci est un maître ! Par son intermédiaire, Dieu va peut-être pacifier deux groupes de musulmans."
Puis, il implore Dieu en disant : "Mon Dieu, aime le, et aime celui qui l'aime."
Le prophète (pslp) avait aussi, à maintes reprises, dit : "Hassan et Hussein sont les deux maîtres des jeunes du paradis."
Une fois, le prophète (pslp) était en prosternation de prière lorsque Hassan (psl) monta sur son cou. Le prophète (pslp) remua sa tête très doucement de telle sorte que Hassan ne trébuche pas.
Ses compagnons, étonnés par ce comportement, lui dirent : "Nous voyons que tu fais avec ce garçon ce que tu ne fais avec personne d'autre."
Le prophète (pslp) dit alors : "Celui-ci est ma fleur aromatique ! Mon enfant-ci est un maître et j'espère que Dieu, par son intermédiaire, pacifie entre deux groupes de musulmans."
Sa politesse
Hassan et Hussein allaient à la mosquée lorsqu'ils virent un vieillard qui faisait ses ablutions en faisant quelques erreurs. L'Imam Hassan (psl) se demanda, alors, comment pourraient ils réparer les ablutions de ce vieillard sans que celui-ci ne prît cela pour une impolitesse à son égard...
Hassan et Hussein (psex) s'avancèrent vers le vieillard en faisant semblants d'être en désaccord au sujet des modalités des ablutions et demandèrent son arbitrage et chacun disait à l'autre : "Toi, tu ne sais pas faire tes ablutions !"... Ils firent leurs ablutions devant le vieillard qui comprit aussitôt ses erreurs et se rendit compte de leur fin. Alors, il leur dit en souriant : "Tous les deux, vous savez bien faire vos ablutions." Et tout en pointant du doigt sa poitrine, il dit : "C'est bien ce vieillard ignare qui ne le savait pas, et il vient de l'apprendre de vous !"
Sa piété
L'Imam Hassan (psl) était connu par sa grande piété. Il était réputé être le meilleur adorateur de son temps, et il avait fait 25 fois le pèlerinage en marchant à pied de la Médine à la Mecque.
Chaque fois qu'il se levait pour la prière, il jaunissait et une secousse le prenait par crainte de Dieu, et il disait : "Quiconque se présente devant Dieu, doit jaunir et frémir..." Et arrivant à la porte de la mosquée, lève la tête et dit : "Mon Dieu, Ton invité est à Ta porte ! Ô Bienfaiteur, voici le malfaiteur arrivant chez Toi ! Par le meilleur que Tu as dépassé et négligé le pire que j'ai ! Ô Généreux !"
Sa clémence
Un jour, au cours de sa route, l'Imam (psl) rencontra un homme de la Syrie réputé pour sa haine pour Ahlul-bayt (pse). Le Syrien déversa sur l'Imam un flot d'injures et d'insultes et essaya de le provoquer, mais l'iman (psl) resta silencieux attendant que le Syrien termine ses propos grossiers, après quoi, il le salua en souriant et lui dit :
Je crois que vous êtes étranger ici ?
Si vous nous demandez quelque chose, nous vous la donnerons !
Et si vous vous informez auprès de nous, nous vous informerons !
Et si vous avez faim, nous vous donnerons à manger jusqu'à la satiété !
Et si vous n'êtes pas bien vêtus, nous vous habillerons convenablement !
Et si vous êtes besogneux, nous vous enrichissions !
Et si vous êtes poursuivis, nous vous abriterons !
Et si vous avez un problème, nous vous le résoudrons !
Le Syrien fut stupéfait de cette morale magnanime et il se rendit compte aussitôt que Muawiya, le gouverneur de la Syrie trompait les gens, falsifiait la réalité et calomniait à tort l'Imam Ali et ses fils (pse).
Le Syrien fut très ému, il fondit en larmes et dit : "Je témoigne que tu es l'assistant de Dieu sur terre et que Dieu sait le plus où Il place Son message. Est-il que vous et votre père étiez pour moi les plus détestables des créatures, et maintenant, vous êtes, pour moi, les plus chers et aimables de toutes les créatures..." Puis le Syrien, sur invitation de l'Imam, passa le reste de son séjour chez lui.
Sa générosité
Un homme demanda l'aide de l'Imam Hassan (psl), il en reçut de quoi pouvoir mener une vie indépendante.
Un nomade vint un jour à l'Imam et demanda son aide. Il dit alors : "Donnez lui tout ce qui se trouve dans l'armoire !"
Un jour, l'Imam al Hassan (psl) était en train de faire le tour de la Kaaba (taouaf) lorsqu'il entendit un homme implorer Dieu de lui donner une grande somme d'argent. L'Imam se rendit aussitôt à sa maison et lui envoya la somme qu'il demandait de Dieu !
II- Sa Vie
L'Imam et le pouvoir
Après l'assassinat de l'Imam Ali (psl), le 21 du mois de Ramadan de l'année 40 de la Hijra, son fils aîné Hassan le succéda au califat et les musulmans lui prêtèrent serment de fidélité. Ce jour là, l'Imam avait 37 ans.
Dès le premier jour de son règne, il fit un discours historique dans lequel il déclara qu'il allait suivre la politique de son père et qu'il allait combattre les privilèges injustes.
Cette nuit, un homme fut décédé. Ni les premiers n'avaient pu le devancer par une bonne action, ni les derniers n'ont pu l'atteindre ! II combattait à côté du prophète (pslp) en le protégeant par son corps. Et le messager de Dieu (pslp) lui donnait sa bannière et les deux anges Jibril et Mikael allaient à ses côtés et il ne revenait qu'après la victoire et la conquête !
Est-il qu'il est décédé la même nuit où Issa (Jésus), fils de Mariam (Marie) fit son escalade vers le Seigneur et où Youcheê, fils de Noun exécuteur testamentaire de Moussa (Moïse) (pse) fut décédé.
Il n'a laissé ni du blanc ni du jaune sauf 700 dirhams avec lesquels il voulait se procurer une servante pour sa femme.
L'Imam, alors, fut pris par les larmes et les gens pleurèrent avec lui, puis il dit :
Je suis le fils de celui qui vous apportait le bon présage.
Je suis le fils de celui qui vous prévenait.
Je suis le fils de celui qui rappelle à Dieu par Son ordre.
Je suis le fils de la lampe lumineuse !
Je suis d'une famille que Dieu a purifiée et a éloignée d'elle toute souillure.
Je suis d'une famille dont Dieu a imposé l'amitié dans Son Livre en disant : "Dis : Je ne vous demande pour cela aucune rémunération sauf l'amitié pour mes proches. Quiconque manifeste une bonté d'œuvre, nous l'augmenterons pour lui."
Est-il que la bonté d'œuvre est notre amitié, nous Ahloul Beyt !
Ici, Abdullah Ibn Abbas, cousin et compagnon du prophète se leva et dit : "Ô, les gens, c'est celui-ci le fils de votre prophète et le tuteur désigné par votre Imam, allez-y, prêtez-lui serment de fidélité et d'obéissance."
Les gens répondirent favorablement à l'appel d'Ibn Abbas et dirent : "Comme il est aimable ! Et comme elle est obligatoire son obéissance !" Et ils s'avancèrent, l'un après l'autre pour prononcer la formule de la bèy'âh (serment d'obéissance). Et c'est ainsi que l'Imam Hassan (psl) fut désigné comme calife des musulmans.
Les complots de Muawiya
Tout comme il l'avait fait contre l'Imam Ali (psl), Muawiya continua à comploter contre son successeur l'Imam Hassan (psl). Et dès que les nouvelles de la bèy'âh de l'Imam Hassan arrivèrent à Damas, il envoya un très grand nombre d'espions et d'émissaires pour tous les alliés de l'Imam en les chargeant de créer un climat malsain et d'envenimer la situation dans la capitale de l'Etat islamique, la Koufa.
L'Imam Hassan était très conscient des complots de Muawiya ; il ordonna d'exécuter tous les espions découverts et envoya une lettre au rebelle de Damas dans laquelle il avait écrit : "Tu as chargé tes hommes de s'infiltrer chez moi ! On dirait que tu désires ma rencontre ! Alors, c'est fait ! Attends-y par la volonté de Dieu !"
Les préparatifs de la guerre
Le rebelle Muawiya ordonna à ses troupes de faire des incursions pour terroriser les musulmans et déstabiliser la situation de l'Imam Hassan (psl). Ses opérations terroristes étaient accompagnées de pillage et de massacre auxquels les musulmans n'étaient pas habitués.
Entre temps, l'Imam Hassan (psl) rassemblait ses troupes et se préparait à la bataille décisive. Et pour préparer les gens à cette épreuve, il leur fait un discours dans lequel il dit : "Est-il que Dieu a prescrit le combat contre les mécréants (Jihâd) et l'a surnommé "contrainte" !... Ô combattants, soyez sobres, Dieu est certainement avec les sobres !"
Vous n'obtiendrez jamais ce que vous voulez sans patience et sobriété devant les contraintes ! Que la miséricorde de Dieu soit sur vous. Allez-y vers votre camp à la Noukhayleh !
Mais l'œuvre du rebelle avait déjà fait ses fruits !... Les moins pieux dans le camp de l'Imam avaient déjà vendu leur religion, alors que les plus fidèles avaient le moral à son plus bas niveau et ne croyaient plus à la victoire !... Et la réponse à l'appel de l'Imam se fit très hésitante et trop lente.
Les rares fidèles compagnons de l'Imam Hassan (psl) essayèrent de remédier à la situation. L'un d'entre eux, Âdy Ibn Hâtem s'adressa aux combattants hésitants et leur dit : "Je suis Âdy Ibn Hâtem, toute la pureté est pour Dieu ! Comme elle est détestable et condamnable votre position ! Ne répondez-vous donc pas à votre Imam, petit fils du prophète ? ! Où sont vos orateurs dont les langues sont très longues dans les discussions et les polémiques, mais, dès qu'il s'agit du sérieux, ils feignent l'esquive comme des renards ! Ne craignez-vous donc pas la colère de Dieu ? !"
Ceci dit, il monta son cheval et galopa vers le camp de Nokhaylèh.
Quelques sympathisants commencèrent, eux aussi, à rassembler les combattants... Les préparatifs de la guerre allèrent tant bien que mal, et une armée de douze mille hommes fut constituée. Son commandement fut accordé à Ôbeydoullah Ibn Abbas qui avait perdu deux de ses petits garçons dans l'une des incursions commanditées par Muawiya.
L'armée de l'Imam souffrait de plusieurs points faibles : l'amour de la vie et la tendance matérielle dominaient plusieurs des chefs des tribus qui la constituaient, et ce fut facile pour Muawiya de les corrompre en leur proposant des fortunes énormes...
Mais en réalité, la situation était pire que cela : Muawiya réussit même à corrompre le commandant de cette armée : Ôbeydoullah Ibn Abbas, le cousin de l'Imam Hassan (psl) !...
Et alors que les chefs des troupes de l'armée se retiraient l'un après l'autre sous le couvert de la nuit, leur commandant se rallia au camp adverse en contre partie d'un million de dirhams !
Les trahisons se succédèrent et l'un des faux compagnons de l'Imam voulut même l'assassiner et l'Imam en fut gravement blessé dans sa jambe.
Entre temps, Muawiya renouvelait plusieurs fois son offre de la paix en contre partie de l'abdication de l'Imam et de son abandon du poste du califat...
L'Imam se trouva alors devant deux choix amers :
Le premier : Celui de la guerre et le refus d'abdication, ce qui signifierait la désertion de la majorité de son armée et son passage au camp adverse.
Ensuite, ce sera l'anéantissement total du restant de ses compagnons et leur massacre certain par les mercenaires de Muawiya, alors que ces fidèles étaient les seuls à connaître l'Islam authentique.
Avec la disparition certaine de ses fidèles, non seulement le pouvoir passera entre les mains des Omeyyades, mais tout l'Islam en serait déformé et falsifié.
Le deuxième : Abdiquer en posant des conditions strictes pour préserver l'Islam.
Peut-on s'attendre de l'Imam Hassan, si magnanime et si pieux, qu'il choisit de poursuivre la guerre dans de telles conditions ?
Non, certainement ! Puisque cela serait, non seulement une fuite en avant, mais un égoïsme dont l'Imam Hassan, l'infaillible, était exempt !
Encore une fois, l'amour de Dieu et l'esprit de responsabilité envers une communauté musulmane toujours menacée des ennemis de tous bords, l'emportèrent sur toutes les autres considérations, bien qu'elles fussent, elles aussi, légales !
Et, tout comme l'avait fait déjà son père le jour du décès du prophète, l'Imam Hassan accepta l'offre de paix de Muawiya tout en posant les conditions qui préserveraient les intérêts de la communauté musulmane et la position d'Ahlul-Bayt (pse).
La paix
La tactique de Muawiya était de désarmer l'Imam de tous les arguments qui pourraient justifier la poursuite de sa résistance et de sa détention du califat. Et dès qu'il vit que l'Imam commençait à réfléchir à l'abdication et que le seul problème qui restait à résoudre était celui des conditions et des garanties qu'il fallait donner, Muawiya envoya une feuille blanche qu'il avait bien signée et cachetée demandant de l'Imam de poser tout ce qu'il voulait comme conditions !
L'Imam Hassan (psl) savait bien que ce n'était là qu'une nouvelle ruse de ce renard avide de pouvoir, mais il savait aussi qu'il n'avait pas le choix, et que devant tous les musulmans il n'avait plus d'argument pour poursuivre la résistance armée. Il écrivit alors les conditions suivantes :
1. Muawiya doit gouverner selon le Saint Coran et la tradition du prophète (pslp) (la sunna purifiée).
2. Muawiya doit s'abstenir de déranger les adeptes d'Ahlul-Bayt (pse).
3. Muawiya doit interdire tout propos injurieux ou diffamatoire contre Ali (psl).
4. Il n'est pas du droit de Muawiya de désigner quelqu'un pour le succéder au califat.
5. Hassan (psl) a le droit de ne pas appeler Muawiya par le titre de "commandeur des croyants".
6. Après Muawiya, le califat retourne à Hassan (psl) et s'il serait alors décédé, à Hussein (psl).
Muawiya viole l'acte de paix
L'Imam Hassan (psl) savait très bien que Muawiya n'allait pas tenir ses promesses, mais il voulait justement montrer à toute la communauté musulmane la nature de ce rebelle avide de pouvoir et en même temps, il voulait se consacrer à la mission à laquelle s'était consacré son père après le décès du prophète (pslp) : L'enseignement de l'Islam pur et authentique aux peuples nouvellement convertis et conserver la foi monothéiste pure de toute falsification.
Muawiya ne tarda pas à jeter son masque et à révéler son vrai visage d'hypocrite qui n'avait jamais vraiment cru à l'Islam ni à aucune autre religion ou principe sauf au culte du pouvoir.
En effet, dès son entrée à la Koufa, après la signature de la paix, il y fit un discours arrogant dans lequel, il dit : "Est-il que je ne vous ai jamais combattu pour que vous priez ou jeûnez ! Mais plutôt, pour que je vous gouverne !... Est-il que toute condition que j'ai signée pour Hassan est, dorénavant, sous mes pieds !"
Muawiya désigna Ziyad fils de son père, un bâtard se réclamant d'Abou Soufian comme gouverneur de la Koufa. Cet homme vicieux et malin était particulièrement inhumain et il essaya de toutes ses forces d'exterminer les adeptes de Ahlul-Bayt (les chiites) qui virent alors leur plus dure épreuve.
Devant cette situation lamentable, l'Imam Hassan n'avait épargné aucun effort pour aider ses fidèles malgré le siège sous lequel il vivait.
La condamnation de Muawiya par l'Imam Hassan faisait de plus en plus d'échos. Et Muawiya était de plus en plus gêné, surtout lorsqu'il décida de désigner son fils Yazid comme prince héritier et abolir ainsi le régime de califat pour instaurer la royauté et la monarchie absolue...
Devant tous ces desseins maléfiques, l'Imam Hassan (psl) était un obstacle sérieux. Muawiya décida alors de l'éliminer.
L'assassinat de l'Imam (psl)
Muawiya savait bien que l'effusion du sang de l'Imam al Hassan (psl) ne passera certainement pas sans réaction populaire et déstabilisation de son pouvoir.
C'était pour cela qu'il opta pour l'empoisonnement de l'Imam, tout comme il l'avait déjà fait avec beaucoup de personnalité illustres tels que, Mèlek El-Echtar, gouverneur de l'Egypte de la part de l'Imam Ali (psl).
Pour l'exécution de son plan diabolique, Muawiya n'a pas trouvé mieux que Jaâdeh, fille d'El-Ach'âth dont le père était un hypocrite qui avait manifesté son soutien à l'Imam Ali (psl). Jaâdeh était l'épouse de l'Imam al Hassan (psl), mais avait tout de son père !... Muawiya savait cela très bien, il lui envoya une offre alléchante : si elle tuerait son mari, elle deviendrait l'épouse du futur prince héritier Yazid !
Jaâdeh accepta l'offre. Muawiya lui envoya un poison mortel. Elle le mit dans le repas de l'Imam lorsqu'il voulut rompre son jeûne. Les douleurs de l'Imam furent atroces. Aussitôt, il comprit qu'il fut empoisonné par sa femme et lui dit : "Ennemi de Dieu ! Tu m'as tué, que Dieu te tue ! Muawiya t'a bien trompée et il s'est moqué de toi ! Que Dieu vous avilit, toi et Muawiya !"
Lorsque Jaâdeh se présenta chez Muawiya pour solliciter sa récompense, il la renvoya avec insolence en lui disant : "Nous voulons plutôt la vie de Yazid !" Et il la renvoya de son palais.
Le 28 du mois de Çafar de l'année 50 de la Hijra, l'âme de l'Imam al Hassan (psl) fit son escalade auprès de son Seigneur se plaignant à Dieu de l'injustice des Omeyyades.
Il fut enterré au cimetière du Baqiê aux environs de la Médine. Paix sur lui le jour où il naquit, le jour où il fut décédé et le jour où il sera ressuscité.
La Biographie de l`Imam al-Hassan (psl)
السلام على السبط الثقة المرتضى ، وابن الوصي المرضي ، المقتول المسموم ، والزكي المظلوم ، وسبط الرسول ، وابن البتول ، السلام عليك يا سيدي ، يا حجة الله وابن حجته وأخا حجته ، السلام على الحسن بن علي ورحمة الله وبركاته .
I- Naissance et Enfance
Naissance
Le 15 Ramadan de l'année 3 de la Hijra, l'Imam al Hassan (psl) naquit. Ce fut dans une petite maison d'argile, mais l'ambiance dans laquelle il grandit était exceptionnelle.
En effet, son grand père était le messager de Dieu (pslp) qui entreprit son éducation avec amour et affection. Son père était Ali Ibn Abou-Taleb (psl) et sa mère était Fatima (pse) : Un entourage parfait et pur.
Le prophète (pslp) disait toujours que Hassan était son fils et qu'il était sa fleur aromatique de cette vie... Et à maintes reprises, les musulmans le virent porter son petit fils sur son épaule en disant : "Mon enfant-ci est un maître ! Par son intermédiaire, Dieu va peut-être pacifier deux groupes de musulmans."
Puis, il implore Dieu en disant : "Mon Dieu, aime le, et aime celui qui l'aime."
Le prophète (pslp) avait aussi, à maintes reprises, dit : "Hassan et Hussein sont les deux maîtres des jeunes du paradis."
Une fois, le prophète (pslp) était en prosternation de prière lorsque Hassan (psl) monta sur son cou. Le prophète (pslp) remua sa tête très doucement de telle sorte que Hassan ne trébuche pas.
Ses compagnons, étonnés par ce comportement, lui dirent : "Nous voyons que tu fais avec ce garçon ce que tu ne fais avec personne d'autre."
Le prophète (pslp) dit alors : "Celui-ci est ma fleur aromatique ! Mon enfant-ci est un maître et j'espère que Dieu, par son intermédiaire, pacifie entre deux groupes de musulmans."
Sa politesse
Hassan et Hussein allaient à la mosquée lorsqu'ils virent un vieillard qui faisait ses ablutions en faisant quelques erreurs. L'Imam Hassan (psl) se demanda, alors, comment pourraient ils réparer les ablutions de ce vieillard sans que celui-ci ne prît cela pour une impolitesse à son égard...
Hassan et Hussein (psex) s'avancèrent vers le vieillard en faisant semblants d'être en désaccord au sujet des modalités des ablutions et demandèrent son arbitrage et chacun disait à l'autre : "Toi, tu ne sais pas faire tes ablutions !"... Ils firent leurs ablutions devant le vieillard qui comprit aussitôt ses erreurs et se rendit compte de leur fin. Alors, il leur dit en souriant : "Tous les deux, vous savez bien faire vos ablutions." Et tout en pointant du doigt sa poitrine, il dit : "C'est bien ce vieillard ignare qui ne le savait pas, et il vient de l'apprendre de vous !"
Sa piété
L'Imam Hassan (psl) était connu par sa grande piété. Il était réputé être le meilleur adorateur de son temps, et il avait fait 25 fois le pèlerinage en marchant à pied de la Médine à la Mecque.
Chaque fois qu'il se levait pour la prière, il jaunissait et une secousse le prenait par crainte de Dieu, et il disait : "Quiconque se présente devant Dieu, doit jaunir et frémir..." Et arrivant à la porte de la mosquée, lève la tête et dit : "Mon Dieu, Ton invité est à Ta porte ! Ô Bienfaiteur, voici le malfaiteur arrivant chez Toi ! Par le meilleur que Tu as dépassé et négligé le pire que j'ai ! Ô Généreux !"
Sa clémence
Un jour, au cours de sa route, l'Imam (psl) rencontra un homme de la Syrie réputé pour sa haine pour Ahlul-bayt (pse). Le Syrien déversa sur l'Imam un flot d'injures et d'insultes et essaya de le provoquer, mais l'iman (psl) resta silencieux attendant que le Syrien termine ses propos grossiers, après quoi, il le salua en souriant et lui dit :
Je crois que vous êtes étranger ici ?
Si vous nous demandez quelque chose, nous vous la donnerons !
Et si vous vous informez auprès de nous, nous vous informerons !
Et si vous avez faim, nous vous donnerons à manger jusqu'à la satiété !
Et si vous n'êtes pas bien vêtus, nous vous habillerons convenablement !
Et si vous êtes besogneux, nous vous enrichissions !
Et si vous êtes poursuivis, nous vous abriterons !
Et si vous avez un problème, nous vous le résoudrons !
Le Syrien fut stupéfait de cette morale magnanime et il se rendit compte aussitôt que Muawiya, le gouverneur de la Syrie trompait les gens, falsifiait la réalité et calomniait à tort l'Imam Ali et ses fils (pse).
Le Syrien fut très ému, il fondit en larmes et dit : "Je témoigne que tu es l'assistant de Dieu sur terre et que Dieu sait le plus où Il place Son message. Est-il que vous et votre père étiez pour moi les plus détestables des créatures, et maintenant, vous êtes, pour moi, les plus chers et aimables de toutes les créatures..." Puis le Syrien, sur invitation de l'Imam, passa le reste de son séjour chez lui.
Sa générosité
Un homme demanda l'aide de l'Imam Hassan (psl), il en reçut de quoi pouvoir mener une vie indépendante.
Un nomade vint un jour à l'Imam et demanda son aide. Il dit alors : "Donnez lui tout ce qui se trouve dans l'armoire !"
Un jour, l'Imam al Hassan (psl) était en train de faire le tour de la Kaaba (taouaf) lorsqu'il entendit un homme implorer Dieu de lui donner une grande somme d'argent. L'Imam se rendit aussitôt à sa maison et lui envoya la somme qu'il demandait de Dieu !
II- Sa Vie
L'Imam et le pouvoir
Après l'assassinat de l'Imam Ali (psl), le 21 du mois de Ramadan de l'année 40 de la Hijra, son fils aîné Hassan le succéda au califat et les musulmans lui prêtèrent serment de fidélité. Ce jour là, l'Imam avait 37 ans.
Dès le premier jour de son règne, il fit un discours historique dans lequel il déclara qu'il allait suivre la politique de son père et qu'il allait combattre les privilèges injustes.
Cette nuit, un homme fut décédé. Ni les premiers n'avaient pu le devancer par une bonne action, ni les derniers n'ont pu l'atteindre ! II combattait à côté du prophète (pslp) en le protégeant par son corps. Et le messager de Dieu (pslp) lui donnait sa bannière et les deux anges Jibril et Mikael allaient à ses côtés et il ne revenait qu'après la victoire et la conquête !
Est-il qu'il est décédé la même nuit où Issa (Jésus), fils de Mariam (Marie) fit son escalade vers le Seigneur et où Youcheê, fils de Noun exécuteur testamentaire de Moussa (Moïse) (pse) fut décédé.
Il n'a laissé ni du blanc ni du jaune sauf 700 dirhams avec lesquels il voulait se procurer une servante pour sa femme.
L'Imam, alors, fut pris par les larmes et les gens pleurèrent avec lui, puis il dit :
Je suis le fils de celui qui vous apportait le bon présage.
Je suis le fils de celui qui vous prévenait.
Je suis le fils de celui qui rappelle à Dieu par Son ordre.
Je suis le fils de la lampe lumineuse !
Je suis d'une famille que Dieu a purifiée et a éloignée d'elle toute souillure.
Je suis d'une famille dont Dieu a imposé l'amitié dans Son Livre en disant : "Dis : Je ne vous demande pour cela aucune rémunération sauf l'amitié pour mes proches. Quiconque manifeste une bonté d'œuvre, nous l'augmenterons pour lui."
Est-il que la bonté d'œuvre est notre amitié, nous Ahloul Beyt !
Ici, Abdullah Ibn Abbas, cousin et compagnon du prophète se leva et dit : "Ô, les gens, c'est celui-ci le fils de votre prophète et le tuteur désigné par votre Imam, allez-y, prêtez-lui serment de fidélité et d'obéissance."
Les gens répondirent favorablement à l'appel d'Ibn Abbas et dirent : "Comme il est aimable ! Et comme elle est obligatoire son obéissance !" Et ils s'avancèrent, l'un après l'autre pour prononcer la formule de la bèy'âh (serment d'obéissance). Et c'est ainsi que l'Imam Hassan (psl) fut désigné comme calife des musulmans.
Les complots de Muawiya
Tout comme il l'avait fait contre l'Imam Ali (psl), Muawiya continua à comploter contre son successeur l'Imam Hassan (psl). Et dès que les nouvelles de la bèy'âh de l'Imam Hassan arrivèrent à Damas, il envoya un très grand nombre d'espions et d'émissaires pour tous les alliés de l'Imam en les chargeant de créer un climat malsain et d'envenimer la situation dans la capitale de l'Etat islamique, la Koufa.
L'Imam Hassan était très conscient des complots de Muawiya ; il ordonna d'exécuter tous les espions découverts et envoya une lettre au rebelle de Damas dans laquelle il avait écrit : "Tu as chargé tes hommes de s'infiltrer chez moi ! On dirait que tu désires ma rencontre ! Alors, c'est fait ! Attends-y par la volonté de Dieu !"
Les préparatifs de la guerre
Le rebelle Muawiya ordonna à ses troupes de faire des incursions pour terroriser les musulmans et déstabiliser la situation de l'Imam Hassan (psl). Ses opérations terroristes étaient accompagnées de pillage et de massacre auxquels les musulmans n'étaient pas habitués.
Entre temps, l'Imam Hassan (psl) rassemblait ses troupes et se préparait à la bataille décisive. Et pour préparer les gens à cette épreuve, il leur fait un discours dans lequel il dit : "Est-il que Dieu a prescrit le combat contre les mécréants (Jihâd) et l'a surnommé "contrainte" !... Ô combattants, soyez sobres, Dieu est certainement avec les sobres !"
Vous n'obtiendrez jamais ce que vous voulez sans patience et sobriété devant les contraintes ! Que la miséricorde de Dieu soit sur vous. Allez-y vers votre camp à la Noukhayleh !
Mais l'œuvre du rebelle avait déjà fait ses fruits !... Les moins pieux dans le camp de l'Imam avaient déjà vendu leur religion, alors que les plus fidèles avaient le moral à son plus bas niveau et ne croyaient plus à la victoire !... Et la réponse à l'appel de l'Imam se fit très hésitante et trop lente.
Les rares fidèles compagnons de l'Imam Hassan (psl) essayèrent de remédier à la situation. L'un d'entre eux, Âdy Ibn Hâtem s'adressa aux combattants hésitants et leur dit : "Je suis Âdy Ibn Hâtem, toute la pureté est pour Dieu ! Comme elle est détestable et condamnable votre position ! Ne répondez-vous donc pas à votre Imam, petit fils du prophète ? ! Où sont vos orateurs dont les langues sont très longues dans les discussions et les polémiques, mais, dès qu'il s'agit du sérieux, ils feignent l'esquive comme des renards ! Ne craignez-vous donc pas la colère de Dieu ? !"
Ceci dit, il monta son cheval et galopa vers le camp de Nokhaylèh.
Quelques sympathisants commencèrent, eux aussi, à rassembler les combattants... Les préparatifs de la guerre allèrent tant bien que mal, et une armée de douze mille hommes fut constituée. Son commandement fut accordé à Ôbeydoullah Ibn Abbas qui avait perdu deux de ses petits garçons dans l'une des incursions commanditées par Muawiya.
L'armée de l'Imam souffrait de plusieurs points faibles : l'amour de la vie et la tendance matérielle dominaient plusieurs des chefs des tribus qui la constituaient, et ce fut facile pour Muawiya de les corrompre en leur proposant des fortunes énormes...
Mais en réalité, la situation était pire que cela : Muawiya réussit même à corrompre le commandant de cette armée : Ôbeydoullah Ibn Abbas, le cousin de l'Imam Hassan (psl) !...
Et alors que les chefs des troupes de l'armée se retiraient l'un après l'autre sous le couvert de la nuit, leur commandant se rallia au camp adverse en contre partie d'un million de dirhams !
Les trahisons se succédèrent et l'un des faux compagnons de l'Imam voulut même l'assassiner et l'Imam en fut gravement blessé dans sa jambe.
Entre temps, Muawiya renouvelait plusieurs fois son offre de la paix en contre partie de l'abdication de l'Imam et de son abandon du poste du califat...
L'Imam se trouva alors devant deux choix amers :
Le premier : Celui de la guerre et le refus d'abdication, ce qui signifierait la désertion de la majorité de son armée et son passage au camp adverse.
Ensuite, ce sera l'anéantissement total du restant de ses compagnons et leur massacre certain par les mercenaires de Muawiya, alors que ces fidèles étaient les seuls à connaître l'Islam authentique.
Avec la disparition certaine de ses fidèles, non seulement le pouvoir passera entre les mains des Omeyyades, mais tout l'Islam en serait déformé et falsifié.
Le deuxième : Abdiquer en posant des conditions strictes pour préserver l'Islam.
Peut-on s'attendre de l'Imam Hassan, si magnanime et si pieux, qu'il choisit de poursuivre la guerre dans de telles conditions ?
Non, certainement ! Puisque cela serait, non seulement une fuite en avant, mais un égoïsme dont l'Imam Hassan, l'infaillible, était exempt !
Encore une fois, l'amour de Dieu et l'esprit de responsabilité envers une communauté musulmane toujours menacée des ennemis de tous bords, l'emportèrent sur toutes les autres considérations, bien qu'elles fussent, elles aussi, légales !
Et, tout comme l'avait fait déjà son père le jour du décès du prophète, l'Imam Hassan accepta l'offre de paix de Muawiya tout en posant les conditions qui préserveraient les intérêts de la communauté musulmane et la position d'Ahlul-Bayt (pse).
La paix
La tactique de Muawiya était de désarmer l'Imam de tous les arguments qui pourraient justifier la poursuite de sa résistance et de sa détention du califat. Et dès qu'il vit que l'Imam commençait à réfléchir à l'abdication et que le seul problème qui restait à résoudre était celui des conditions et des garanties qu'il fallait donner, Muawiya envoya une feuille blanche qu'il avait bien signée et cachetée demandant de l'Imam de poser tout ce qu'il voulait comme conditions !
L'Imam Hassan (psl) savait bien que ce n'était là qu'une nouvelle ruse de ce renard avide de pouvoir, mais il savait aussi qu'il n'avait pas le choix, et que devant tous les musulmans il n'avait plus d'argument pour poursuivre la résistance armée. Il écrivit alors les conditions suivantes :
1. Muawiya doit gouverner selon le Saint Coran et la tradition du prophète (pslp) (la sunna purifiée).
2. Muawiya doit s'abstenir de déranger les adeptes d'Ahlul-Bayt (pse).
3. Muawiya doit interdire tout propos injurieux ou diffamatoire contre Ali (psl).
4. Il n'est pas du droit de Muawiya de désigner quelqu'un pour le succéder au califat.
5. Hassan (psl) a le droit de ne pas appeler Muawiya par le titre de "commandeur des croyants".
6. Après Muawiya, le califat retourne à Hassan (psl) et s'il serait alors décédé, à Hussein (psl).
Muawiya viole l'acte de paix
L'Imam Hassan (psl) savait très bien que Muawiya n'allait pas tenir ses promesses, mais il voulait justement montrer à toute la communauté musulmane la nature de ce rebelle avide de pouvoir et en même temps, il voulait se consacrer à la mission à laquelle s'était consacré son père après le décès du prophète (pslp) : L'enseignement de l'Islam pur et authentique aux peuples nouvellement convertis et conserver la foi monothéiste pure de toute falsification.
Muawiya ne tarda pas à jeter son masque et à révéler son vrai visage d'hypocrite qui n'avait jamais vraiment cru à l'Islam ni à aucune autre religion ou principe sauf au culte du pouvoir.
En effet, dès son entrée à la Koufa, après la signature de la paix, il y fit un discours arrogant dans lequel, il dit : "Est-il que je ne vous ai jamais combattu pour que vous priez ou jeûnez ! Mais plutôt, pour que je vous gouverne !... Est-il que toute condition que j'ai signée pour Hassan est, dorénavant, sous mes pieds !"
Muawiya désigna Ziyad fils de son père, un bâtard se réclamant d'Abou Soufian comme gouverneur de la Koufa. Cet homme vicieux et malin était particulièrement inhumain et il essaya de toutes ses forces d'exterminer les adeptes de Ahlul-Bayt (les chiites) qui virent alors leur plus dure épreuve.
Devant cette situation lamentable, l'Imam Hassan n'avait épargné aucun effort pour aider ses fidèles malgré le siège sous lequel il vivait.
La condamnation de Muawiya par l'Imam Hassan faisait de plus en plus d'échos. Et Muawiya était de plus en plus gêné, surtout lorsqu'il décida de désigner son fils Yazid comme prince héritier et abolir ainsi le régime de califat pour instaurer la royauté et la monarchie absolue...
Devant tous ces desseins maléfiques, l'Imam Hassan (psl) était un obstacle sérieux. Muawiya décida alors de l'éliminer.
L'assassinat de l'Imam (psl)
Muawiya savait bien que l'effusion du sang de l'Imam al Hassan (psl) ne passera certainement pas sans réaction populaire et déstabilisation de son pouvoir.
C'était pour cela qu'il opta pour l'empoisonnement de l'Imam, tout comme il l'avait déjà fait avec beaucoup de personnalité illustres tels que, Mèlek El-Echtar, gouverneur de l'Egypte de la part de l'Imam Ali (psl).
Pour l'exécution de son plan diabolique, Muawiya n'a pas trouvé mieux que Jaâdeh, fille d'El-Ach'âth dont le père était un hypocrite qui avait manifesté son soutien à l'Imam Ali (psl). Jaâdeh était l'épouse de l'Imam al Hassan (psl), mais avait tout de son père !... Muawiya savait cela très bien, il lui envoya une offre alléchante : si elle tuerait son mari, elle deviendrait l'épouse du futur prince héritier Yazid !
Jaâdeh accepta l'offre. Muawiya lui envoya un poison mortel. Elle le mit dans le repas de l'Imam lorsqu'il voulut rompre son jeûne. Les douleurs de l'Imam furent atroces. Aussitôt, il comprit qu'il fut empoisonné par sa femme et lui dit : "Ennemi de Dieu ! Tu m'as tué, que Dieu te tue ! Muawiya t'a bien trompée et il s'est moqué de toi ! Que Dieu vous avilit, toi et Muawiya !"
Lorsque Jaâdeh se présenta chez Muawiya pour solliciter sa récompense, il la renvoya avec insolence en lui disant : "Nous voulons plutôt la vie de Yazid !" Et il la renvoya de son palais.
Le 28 du mois de Çafar de l'année 50 de la Hijra, l'âme de l'Imam al Hassan (psl) fit son escalade auprès de son Seigneur se plaignant à Dieu de l'injustice des Omeyyades.
Il fut enterré au cimetière du Baqiê aux environs de la Médine. Paix sur lui le jour où il naquit, le jour où il fut décédé et le jour où il sera ressuscité.
Qui est le terroriste ?
Lundi 22 juillet 2013, l’Union Européenne a pris la décision d’inscrire le Hezbollah sur la liste noire des organisations terroristes. Il est pourtant bon de rappeler l’étroite collaboration entre l’Union Européenne et les véritables criminels.
L’Union Européenne préfère balayer les principes et les « valeurs » qu’elle prétend hypocritement incarner et défendre, au lieu de punir et de sanctionner l’entité sioniste pour ses agressions terroristes, son occupation illégale des terres palestiniennes, et ses violations systématiques et permanentes du droit international et des droits de l’Homme.
Les partisans de cette sanction ont souligné que l'implication croissante du Hezbollah dans la guerre civile en Syrie signifiait que le Liban était dans une situation fragile pour laquelle l'Union européenne devait considérer la possibilité d'attentats en Europe !
Cette décision confirme, une nouvelle fois, que l’Europe est incapable d'avoir sa propre politique étrangère. Cette inscription n’est autre qu’un nouveau témoignage de soutien au colonialisme sioniste au Moyen-Orient. La complicité de l’Europe avec l’entité sioniste et l'impunité absolue qu'elle lui accorde, quoi qu'elle fasse, ne date pas d’hier. Les relations entre l'Europe et Israël sont régies par toute une série d'accords et de traités, tels que des accords d’association, la politique européenne de voisinage, l’accord du statut de « partenaire privilégié », etc.
Par rapport à la décision européenne, le Secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah a récemment déclaré : « Si l'Europe considère le Hezbollah comme un acteur suffisament important pour changer l'équation régionale, alors nous sommes plus que fiers de cela. En ce qui concerne leur liste terroriste, je n’ai qu’une chose à leur dire : " Vous pouvez la mettre dans l'eau et la boire ! " ».
L'offensive contre Gaza en 2009 a mis en lumière une autre facette des relations étroites et privilégiées entre l'Europe et Israël, celle du commerce des armes, sans lequel aucune guerre, ni aucune occupation ne serait possible.
Pendant les 23 jours d'offensive sanglante contre Gaza, aucun Etat européen n'a décidé d'expulser son ambassadeur israélien. L'UE n'a pris aucune sanction contre Israël, elle n'a pas suspendu la vente et le transit d'armes, ni ses accords de coopération, malgré l'existence de clauses permettant légalement et légitimement de le faire.
En dépit du massacre de millions de Palestiniens, de millions de blessés, de destructions inouïes, de l’utilisation d’armes interdites –phosphore blanc, uranium appauvri, bombes à fragmentation– et en depit du blocus inhumain infligé à la population de Gaza, l’UE a poursuivi ses relations soutenues avec l’entité sioniste.
Cette Union européenne est méprisable, elle s'enfonce dans sa propre boue en s'apprêtant aujourd'hui, à inscrire le Hezbollah sur la liste noire des organisations terroristes –Ce que n’a pas voté le Conseil de sécurité, le 10 juillet– !
Que dire de cette Union Européenne, au regard de sa complicité avec l’entité sioniste d’Israël ? L’article 1 de la Convention de Genève (1957) accuse de délit criminel, toute personne qui commet ou aide à encourager ou à effectuer une infraction grave aux Conventions de Genève (la destruction et l’appropriation de biens entrent clairement dans la catégorie des infractions graves associées à la colonisation.
Le Hezbollah estime que « l'Union européenne s'est pliée aux pressions américano-sionistes […] et au diktat de la Maison-Blanche », ce qui constitue une « tendance dangereuse ». « Cette décision a été rédigée avec une main américaine et de l'encre israélienne, et il n'était demandé à l'Europe que d'apposer son cachet », a renchéri le parti libanais…
Le Parti Anti Sioniste renouvelle son soutien à la Résistance islamique. Il appelle tous les Hommes libres qui ont soif de vérité et de justice à manifester leur indignation, et à condamner les véritables criminels et leurs complices afin d’éradiquer le sionisme, ce cancer de l’Humanité !