تقي زاده

تقي زاده

En France les rapports fallacieux se suivent et se ressemblent. Ces derniers jours, certains éléments anti-iraniens ont essayé de ternir l’image de l’Iran à travers un nouveau rapport sur une prétendue infiltration de la République islamique d’Iran en France. Des accusations qui ne s’appuient pourtant sur aucun fait réel ou des données vérifiables.

Le rapport publié en octobre 2025 prétend que la République islamique d’Iran cherche à « exercer une influence culturelle, politique, scientifique ou numérique ». L’ambassade iranienne à Paris a été accusées pour « être impliquées dans cette infiltration, en recrutant des éléments dans des cercles universitaires, médiatiques, associatifs, et politiques » et en « ciblant particulièrement les partis de gauche, les organisations pro-palestiniennes, et certains mouvements musulmans ».​

En dépit de la gravité des accusations, aucune preuve concrète n’est fournie. Toutes les allégations s’articulent autour de propos non étayés. Aucun fait établi n’en confirme la validité.

Ailleurs dans ce rapport, il est dit que « de nombreux chercheurs, étudiants ou institutions universitaires s’impliqueraient dans la diffusion de certaines idées, notamment autour de la question palestinienne ».

Toutefois, aucune opération documentée, aucun financement identifié et aucune activité illégale n’ont été rendus publics par les auteurs de ce rapport remis au président du Sénat, présidente de l’Assemblée nationale ainsi qu’au ministre de l’Intérieur de la France.

Cette allégation a été faite alors que les autorités françaises avaient arrêté, le 28 février 2025, l’universitaire iranienne Mahdieh Esfandiari, sous prétexte de son activité pro-palestinienne sur sa chaîne Telegram. Un cas qui représente l’exemple de prise d’otage à but politique en violation du droit international, selon beaucoup d’experts et analystes.

 

Le Parlement européen a approuvé mardi le tout premier programme européen pour l’industrie de défense (EDIP), une initiative majeure destinée à renforcer les capacités militaires de l’UE, à stimuler les achats conjoints et à soutenir l’industrie de défense ukrainienne.

Le texte, conclu de manière informelle avec le Conseil de l’UE, prévoit un budget de 1,5 milliard d’euros, dont 300 millions spécifiquement alloués à l’Instrument de soutien à l’Ukraine (USI).

Un Fonds supplémentaire visant à accélérer la transformation de la chaîne d’approvisionnement en matière de défense (FAST) recevra au moins 150 millions d’euros de contributions additionnelles.

Les députés ont également obtenu une augmentation du budget de l’EDIP grâce à des financements complémentaires issus de l’instrument SAFE (Security Action for Europe).

S’exprimant en séance plénière au Parlement européen, le commissaire européen à la Défense, Andrius Kubilius, a qualifié l’EDIP de « programme pionnier pour la préparation en matière de défense », estimant qu’il permettra de passer d’une production et d’achats « fondés sur l’improvisation » à une organisation structurée.

Il a ajouté que le programme constitue une « boîte à outils de mesures de réponse aux crises » destinée à garantir un accès fiable aux produits de défense et à renforcer la sécurité d’approvisionnement au sein de l’UE.

L’EDIP instaure un cadre juridique pour les projets européens de défense d’intérêt commun, auxquels devront participer au moins quatre États membres, et permet à l’Ukraine de s’y associer.

Selon le principe du « buy European », les produits de défense bénéficiant de fonds européens ne pourront intégrer plus de 35 % de composants provenant de pays tiers non associés.

Les rapporteurs, les eurodéputés français Raphaël Glucksmann et François-Xavier Bellamy, ont répondu aux critiques venues de la droite comme de la gauche.

Glucksmann a affirmé que s’opposer au programme revenait à affaiblir la souveraineté européenne, tandis que Bellamy a averti qu’une focalisation exclusive sur les politiques sociales, sans préparation en matière de défense, exposerait l’Europe à des vulnérabilités majeures.

Le texte a été adopté par 457 voix contre 148, avec 33 abstentions. Il doit désormais recevoir l’aval formel des États membres de l’UE avant sa publication au Journal officiel.

 

Le chef de la diplomatie russe a tenu ce 25 novembre une conférence de presse au cours de laquelle il a commenté le plan de paix proposé à Kiev par Donald Trump ainsi que les déclarations d'Emmanuel Macron sur le règlement du conflit, jugées irréalistes par Moscou.

Lors d'une conférence de presse, ce 25 novembre, à l'issue d'une réunion avec son homologue biélorusse Maxime Ryjenkov, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré que son pays avait « reçu » le plan de Donald Trump pour la résolution de la crise ukrainienne, mais que cela s’était fait « par des voies non officielles ». 

« Nous sommes, naturellement, comme l'a dit le président Vladimir Poutine, prêts à discuter des détails de formulation, car toute une série de points nécessite des éclaircissements », a-t-il par ailleurs évoqué concernant ce projet de plan de paix en 28 points soumis à Kiev par Washington. Plan, dont ils n’auraient pas « la version » sur laquelle « les médias spéculent », a-t-il précisé, assurant que Moscou attendrait de Washington qu'il lui présente une version élaborée en accord avec l'Europe et l'Ukraine. 

Dans celle-ci, la Russie l'examinera « si l'esprit et la lettre de l'accord d'Anchorage sont bafoués » concernant les points jugés essentiels par Moscou. Si tel est le cas, « la situation sera évidemment fondamentalement différente », a prévenu Lavrov. 

Selon des titres de la presse européenne, la version du plan soumis par le président américain aurait été « sensiblement » amendée par les Européens lors des récentes discussions à Genève. À ce titre, le chef de la diplomatie russe s’est également montré critique à l’endroit de « ceux qui se livrent » à une « diplomatie médiatique » et qui poursuivent « des objectifs loin d’être nobles ». 

Dans le collimateur du ministre russe figure notamment Emmanuel Macron. « Nous voulons la paix, mais pas une capitulation », a lancé ce 25 novembre le président français au micro de RTL, au sujet du plan de paix de son homologue américain. 

Lors de cet exercice médiatique, Emmanuel Macron en a profité pour ressasser une énième fois son souhait que des soldats occidentaux soient déployés en Ukraine, à l’issue du conflit, au titre d’une « force de réassurance » et d’affirmer que seule la Russie ne voudrait pas de la paix. 

« Ce ne sont là que des rêves qui n’ont rien à voir avec un règlement pacifique », a affirmé Lavrov, fustigeant « une déclaration très agressive ». 

Il a par ailleurs accusé les responsables politiques européens d’instrumentaliser la crise ukrainienne, estimant que « certaines manœuvres » ne visent « qu'à détourner l'attention de leur électorat d'une politique totalement ratée en matière de développement économique et social ». 

Selon Lavrov, « certains pays européens » commenceraient à réfléchir à la suite à donner à leurs relations avec la Russie. Quant à cet avenir, en matière d’architecture de sécurité, le chef de la diplomatie russe a clairement fait part de sa préférence pour une « approche eurasienne », reléguant l’Union européenne au rang de « simple annexe de l'OTAN » où les intérêts européens ne seraient plus représentés. 

Des Européens insistent sur leur participation à tout accord de paix, alors même, a-t-il fustigé, qu’ils ont depuis 2014 « simplement gâché » leurs « chances » de contribuer à la résolution de la crise ukrainienne. 

Sergueï Lavrov a notamment renvoyé aux aveux des anciens chefs d’État français et allemand – François Hollande et Angela Merkel – concernant les accords de Minsk, qui, selon les propos de l’ex-chancelière, n’auraient été qu’« une tentative de donner du temps à l'Ukraine » en vue d'un conflit ouvert avec la Russie. 

Le ministre russe a également rappelé le concours de l’ex-Premier ministre britannique Boris Johnson à l’échec des pourparlers d’Istanbul au printemps 2022. Le chef de la diplomatie russe a salué la médiation de la Turquie, ainsi que la position de la Hongrie, et celle des États-Unis, « seul pays occidental, contrairement à Londres, Bruxelles, Paris et Berlin, à avoir pris l'initiative de trouver une solution ».

 

Le Centre palestinien de défense des droits des prisonniers a émis un avertissement solennel concernant l’intensification significative, ces dernières semaines, de la campagne d’enlèvements de femmes et de jeunes filles palestiniennes par les forces d’occupation israéliennes.

Dans un communiqué publié lundi 24 novembre, l’organisation a qualifié cette mesure de tentative manifeste de réduire au silence les voix critiquant les actions israéliennes, précisant que plus de 600 femmes avaient été arrêtées depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023.

Le centre a spécifié que 48 femmes étaient actuellement incarcérées par les autorités israéliennes, dont plus de 40 poursuivies pour une prétendue « incitation à la haine en ligne ». Parmi elles, douze ont subi une détention administrative sans procès.

L’organisation a précisé que les personnes ciblées comprenaient des mères de combattants de la Résistance palestinienne ainsi que des militantes et des étudiantes. Les autorités israéliennes procèdent à ces arrestations uniquement sur la base de publications sur les réseaux sociaux, « documentant leurs crimes ou diffusant des images de martyrs palestiniens, qualifiées hypocritement par Israël d’“incitation à la haine” ».

 

Press TV a officiellement lancé son nouveau service en hébreu afin de toucher un public hébréophone à travers le monde.

Ce service est désormais accessible via un compte X (@PresstvHebrew) et une chaîne Telegram dédiée (@PresstvHebrew). Un site web complet sera lancé prochainement.

Le service en hébreu proposera des actualités, des analyses approfondies et des commentaires sur l'actualité régionale et internationale.

Ali Larijani, secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, a déclaré que la coopération entre Téhéran et Islamabad dans divers domaines renforce la paix et la stabilité régionales.

S'adressant à la presse à son arrivée à Islamabad mardi matin, Ali Larijani a affirmé : « Le Pakistan est un pays important dans la région et occupe une position privilégiée pour influencer la situation sécuritaire régionale. »

Saluant les relations « profondes et historiques » entre les deux pays, il a ajouté : « Aujourd'hui, face à l'évolution de la situation régionale, la coopération entre l'Iran et le Pakistan dans divers domaines peut contribuer à la paix et à la stabilité régionales. »

Les forces israéliennes ont tué un Palestinien et en ont enlevé deux autres lors des dernières violences perpétrées contre des civils dans les territoires occupés, étendant leurs attaques meurtrières à travers la Cisjordanie et procédant à plusieurs démolitions.

L’agence de presse palestinienne officielle WAFA, citant le ministère de la Santé, a rapporté que les forces de l’armée israélienne ont mené un raid vendredi soir dans le village de Tell, à l’ouest de Naplouse, et ont encerclé une maison. Ils ont ensuite tiré à balles réelles et lancé des grenades assourdissantes sur le bâtiment avant de pénétrer de force à l’intérieur.

Naaman Ramadan, chef du conseil du village de Tell, a déclaré que les troupes israéliennes avaient abattu Younes Waleed Mohammad Shtayyeh, âgé de 24 ans, à l’intérieur du bâtiment. Ramadan a ajouté que les forces d’occupation ont convoqué le père de Shtayyeh, qui a confirmé le décès de son fils avant que les troupes israéliennes n’emportent le corps dans un véhicule militaire et ne se retirent de la zone. Il a fait remarquer que Shtayyeh était membre de la police palestinienne.

Lors d’une rencontre avec le président américain Donald Trump, le maire élu de New York, Zohran Mamdani, a dénoncé le financement par les États-Unis du génocide palestinien à Gaza.

Cette rencontre à la Maison-Blanche, vendredi 21 novembre, était le premier face-à-face des deux hommes politiques aux opinions divergentes, qui s’affrontent sur de nombreux sujets, de l’immigration à la politique économique.

Le maire de 34 ans a déclaré aux journalistes que, lors de ses échanges avec les New-Yorkais soutenant à la fois Trump et lui-même, les deux principales raisons invoquées étaient le désir de « mettre fin aux guerres sans fin » et celui de « cesser de financer, avec l’argent du contribuable, les violations des droits de l’homme ».

 

En Angleterre, un rapport public accable l’ancien Premier ministre conservateur Boris Johnson et l’accuse d’avoir mal géré la pandémie du Covid-19.

Le journal The Times critique sévèrement sa politique, jugée « inexcusable ». Selon l'enquête, 23 000 morts auraient pu être évitées en Angleterre par un confinement plus précoce au début de la pandémie.

The Independent emploie également des mots forts et parle d’une gestion « chaotique et toxique ». Une gestion « toxique » également pour le tabloïd The I Paper.

Alors que le virus se propageait partout dans le monde, les autorités britanniques et en particulier l’exécutif dirigé par le Premier ministre conservateur Boris Johnson ne l’ont pris au sérieux que « trop tard », selon le rapport publié ce jeudi.

« Ce manque d’urgence et l’énorme augmentation des infections ont rendu un confinement obligatoire inévitable. Il aurait dû être instauré une semaine plus tôt. Des modélisations montrent que rien qu’en Angleterre, il y aurait eu approximativement 23 000 morts en moins lors de la première vague » de la pandémie, entre mars et juillet 2020, souligne-t-il. Au total, le Royaume-Uni a enregistré l’un des plus lourds bilans en Europe liés à la pandémie, avec quelque 226 000 décès.

 

Selon les dernières statistiques de la Word Steel Association l’Iran a produit en octobre, 3,3 millions de tonnes d’acier, soit une augmentation de 12% par rapport au même mois l’an dernier.

Au cours des dix premiers mois de 2025, l’Iran a produit en moyenne 25,4 millions de tonnes d’acier par mois, soit 1% de moins que la même période de l’année précédente.  

En mars, avril et mai 2025, l’Iran occupait la septième place dans le classement mondial de la production d’acier, avant de chuter à la dixième place au mois de juin, position qu’il a conservée jusqu’en septembre. En octobre, il a repris la septième place, gagnant trois places.

La Chine, l’Inde et les États-Unis sont les trois plus grands producteurs d’acier au monde ce mois-ci, suivis du Japon, de la Russie, de la Corée du Sud, de l’Iran, de la Turquie, de l’Allemagne et du Brésil.