تقي زاده

تقي زاده

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, estime que les États-Unis et le trio européen (Royaume-Uni, France et Allemagne) ont « tué » l’accord du Caire par leurs actes de provocation et en instrumentalisant l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Dans un message publié ce vendredi 21 novembre sur son compte X, Araghchi a déclaré que les États-Unis et l’E3 avaient attaqué la diplomatie à chaque étape et provoqué l’effondrement de l’accord du Caire.

« Étant donné que les pays E3 et les États-Unis recherchent l’escalade, ils savent pertinemment que la dénonciation officielle de l’accord du Caire est la conséquence directe de leurs provocations », a-t-il ajouté.

Araghchi a évoqué une série d’événements qui, selon lui, « nous ont amenés là ».

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré que la République islamique d’Iran accueillait favorablement tout dialogue visant à renforcer les relations bilatérales avec le Liban, tout en soulignant que Téhéran ne s’ingérait pas dans les affaires intérieures du pays.

« Mon cher ami, le ministre libanais des Affaires étrangères Youssef Rajji, m’a invité à des négociations lors d’une interview accordée à MTV Liban », a écrit M. Araghchi en arabe sur son compte X vendredi, en réponse à l’invitation publique de son homologue libanais.

Réaffirmant la position de l’Iran, M. Araghchi a ajouté : « Nous ne nous ingérons pas dans les affaires intérieures du Liban ; nous sommes favorables à tout dialogue visant à faire progresser les relations bilatérales entre l’Iran et le Liban. »

Il a par ailleurs souligné qu’il n’était pas nécessaire de faire appel à un tiers pour faciliter de telles discussions. « J’invite mon collègue Youssef à se rendre à Téhéran, et si je suis invité à me rendre à Beyrouth, j’accepterai avec plaisir », a-t-il déclaré.

L’Iran a réaffirmé à plusieurs reprises son respect de la souveraineté du Liban et sa non-ingérence dans les affaires intérieures de ce pays.

En août, le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, Ali Larijani, a exprimé le soutien indéfectible de la République islamique d’Iran au gouvernement et au peuple libanais en toutes circonstances, rejetant les allégations d’ingérence dans les affaires intérieures de ce pays.

 

L’ONU a averti d’une détérioration inquiétante de la situation en Cisjordanie occupée, soulignant une hausse marquée des violences qui expose les civils palestiniens à davantage de victimes, de déplacements et d’insécurité.

« En Cisjordanie, nos collègues humanitaires signalent que le niveau de violence demeure profondément préoccupant, avec des victimes, des destructions, des déplacements, des pertes de moyens de subsistance et un fort sentiment d’insécurité chez les civils palestiniens », a déclaré le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, lors d’un point de presse, vendredi 21 novembre.

Il a indiqué que le nombre d’enfants palestiniens tués depuis le début de l’année 2025 s’élève désormais à 50.

« Au total, plus de 200 Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes depuis le début de l’année », a poursuivi Dujarric.

 

L’Assemblée nationale a très largement rejeté la première partie du projet de loi de finances pour 2026 : seul un député a voté pour, 404 ont voté contre et 84 se sont abstenus.

En France, c’est inédit dans l’histoire de la Vᵉ République, la quasi-totalité de l'Assemblée nationale a rejeté dans la nuit de vendredi à samedi le budget de l’État, après 125 heures de débats souvent houleux. 404 députés ont rejeté la partie « recettes » du texte (un pour, 84 abstentions), faisant tomber l’ensemble du projet de loi, sans même étudier la partie « dépenses ».

Les groupes de gauche et le Rassemblement national (RN) ont voté contre, ceux du camp gouvernemental se sont divisés entre votes contre et abstentions. Seul à voter pour, le député du groupe centriste Liot Harold Huwart. L'Assemblée nationale avait déjà rejeté en 2024 le budget de l’État, de manière inédite sous la Vᵉ République. Mais c’est une première qu’il le soit avec une telle ampleur.

Face à ce revers historique, la ministre de l’Action et des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a défendu un « travail utile », tout en dénonçant des mesures « inconstitutionnelles, irréalistes ou inapplicables » introduites par les oppositions. Sur X, elle a fustigé « l’attitude cynique » des « extrêmes ». Dans le camp présidentiel, Paul Midy évoque « des horreurs économiques », tandis que le Premier ministre, Sébastien Lecornu, a déploré « des coups tactiques des extrêmes qui rendent la copie insincère ».

 

Un expert de l’ONU a averti vendredi que les frappes israéliennes au Liban compromettaient les efforts de cessez-le-feu et pouvaient constituer des crimes de guerre, citant des attaques répétées contre des civils, des Casques bleus et des zones peuplées.

Le rapporteur spécial de l’ONU sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, Morris Tidball-Binz, a condamné la reprise des frappes israéliennes, citant notamment l’attaque meurtrière contre le camp de réfugiés palestiniens d’Aïn al-Hilweh à Saïda ainsi que d’autres contre des civils et des Casques bleus.

« Il ne s’agit pas d’un incident isolé, mais d’un épisode inquiétant de frappes létales israéliennes dans des zones peuplées, et d’un mépris total pour le cessez-le-feu et les efforts de paix au Liban », a-t-il dénoncé.

 

Des hommes armés ont attaqué un pensionnat catholique dans l'ouest du Nigeria, enlevant plus de 200 élèves et 12 enseignants lors d'une attaque de grande envergure.

L'Association chrétienne du Nigeria (CAN) a indiqué vendredi que l'attaque et l'enlèvement de masse ont eu lieu à l'école St. Mary, un établissement catholique situé dans la communauté de Papiri, dans la zone d'Agwara.

Les assaillants ont capturé 215 élèves ainsi que 12 enseignants, a déclaré Daniel Atori, porte-parole de la section de l'État de Niger de la CAN.

« Je viens juste de revenir au village ce soir après avoir visité l'école où j'ai également rencontré des parents », a déclaré Atori dans un communiqué, citant le révérend Bulus Dauwa, président de la CAN dans l'État de Niger.

 

L’Iran a brillamment conclu les sixièmes Jeux de la Solidarité Islamique à Riyad, terminant la compétition multisports de 20 jours avec 81 médailles et confirmant son statut de favori de cette prestigieuse vitrine sportive du monde musulman.

Les Jeux se sont déroulés officiellement du 6 au 21 novembre, certaines compétitions ayant débuté dès le 3 novembre. Organisé dans la capitale saoudienne, l’événement a réuni des athlètes du monde islamique dans un calendrier chargé et riche en médailles.

Sous la bannière « Ambassadeurs de la Force » et le slogan « L’Espoir de l’Iran », l’équipe iranienne, composée de 190 athlètes, a participé à 20 disciplines et a réalisé un palmarès équilibré : 29 médailles d’or, 19 d’argent et 33 de bronze, se classant ainsi troisième au classement général.

La Turquie a dominé le tableau des médailles, tandis que la lutte pour la deuxième place s’est jouée à un cheveu près entre l’Iran et l’Ouzbékistan.

Les deux pays ont remporté 29 médailles d’or, mais l’Ouzbékistan a pris l’avantage grâce à un plus grand nombre de médailles d’argent. Le nombre de médailles d’or remportées par l’Iran est d’autant plus remarquable que le nombre d’épreuves était réduit cette année : seulement 270 médailles d’or étaient en jeu, contre 379 à Konya en 2021.

Statistiquement, l’Iran a raflé 10,74 % de toutes les médailles d’or, soit une progression notable par rapport aux 10,29 % obtenus à Konya. Malgré un nombre d’épreuves plus restreint, l’Iran a non seulement égalé son total de médailles d’or de 2021, mais a également amélioré sa domination proportionnelle, témoignant de l’efficacité et de la qualité de sa délégation.

L’équipe nationale féminine iranienne de handball a remporté une médaille de bronze historique, la toute première médaille du pays dans cette discipline aux Jeux de la Solidarité Islamique et la première dans un tournoi international officiel. Cette place sur le podium a constitué l’un des moments forts de la présence iranienne à Riyad.

Les porte-drapeaux de la cérémonie d’ouverture, Maryam Barbod (judo) et Alireza Moeini (haltérophilie), ont donné le ton. Barbod a remporté la première médaille iranienne, le bronze, tandis que Moeini a décroché deux médailles d’argent et une de bronze, apportant un élan crucial dès le début.

 

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré que la République islamique d'Iran considère désormais l’accord du Caire avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) comme caduc, à la suite de l’adoption d’une résolution anti-iranienne par le Conseil des gouverneurs de l’Agence.

Jeudi 20 novembre, le Conseil des gouverneurs de l’AIEA a approuvé de justesse la résolution rédigée par la troïka européenne (Allemagne, France et Royaume-Uni) et les États-Unis – par 19 voix contre 3 et 12 abstentions – qui exhorte Téhéran à faire rapport « sans délai » sur son stock d’uranium enrichi et les installations endommagées lors de l’agression perpétrée par le tandem israélo-américain en juin, sans toutefois mentionner la coopération de longue date de l’Iran avec l’Agence.

M. Araghchi a condamné cette décision, qualifiant la résolution d’« illégale et injustifiée ». Il a indiqué que la mesure avait été adoptée « sous la pression de ces quatre pays », malgré l’opposition ou l’abstention de 15 membres du Conseil.

Cet acte, a-t-il précisé, porterait atteinte à la « crédibilité et à l’indépendance » de l’AIEA et perturberait la coopération de l’Agence avec l’Iran.

 

La bande de Gaza a enregistré le nombre le plus élevé d’enfants tués par les armes et les explosifs militaires, a indiqué l’organisation non gouvernementale Save The Children, jeudi 20 novembre.

Dans un rapport, intitulé « Enfants et blessures par explosion : l’impact dévastateur des armes explosives sur les enfants », l’ONG Save The Chidren a révélé que les armes et explosifs militaires ont tué le plus grand nombre d’enfants dans le monde en 2024, la bande de Gaza figurant parmi les zones les plus touchées.

Selon l’ONG, au moins 20 000 enfants ont été tués à Gaza depuis le déclenchement de la guerre génocidaire par le régime israélien en octobre 2023. D’après l’organisation, ce bilan dépasse largement les chiffres observés dans toutes les autres régions du monde.

« À mesure que les guerres s’étendent de plus en plus aux zones urbaines, le nombre d’enfants victimes augmente », a affirmé l’ONG.

Par ailleurs, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a, de son côté, annoncé plus tôt cette année que le régime israélien était responsable directe de plus de 50 000 enfants de Gaza tués ou blessés.

 

L’Iran a fermement condamné l’entrée illégale en territoire syrien du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et de plusieurs autres hauts responsables du régime sioniste, et a dénoncé un militarisme persistant et une quête d’hégémonie qui constituent de graves menaces pour la paix et la sécurité régionales.

Dans un message publié ce jeudi 20 novembre sur X, le ministère iranien des Affaires étrangères, cité par son porte-parole Esmaïl Baghaï, a qualifié de provocation la présence des autorités israéliennes en Syrie.

Mercredi, Netanyahu s’est rendu dans la zone tampon occupée par Israël dans le sud de la Syrie, accompagné notamment des membres du cabinet : le ministre des Affaires militaires, Israel Katz, le ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, le chef d’état-major des forces armées, Eyal Zamir, et le directeur du Shin Bet, David Zini.

Le porte-parole de la diplomatie iranienne a condamné cette visite, la décrivant comme une nouvelle violation flagrante du droit international.

Cette visite survient alors que des informations circulent sur des pourparlers directs ces derniers mois entre Israël et l’administration syrienne dirigée par Hayat Tahrir al-Cham (HTC), visant à aboutir à ce qui est présenté comme un accord de sécurité.

L’Occident a de fait soutenu HTC, qui a cherché à normaliser ses relations avec Israël, alors même que Tel-Aviv a répondu à ces ouvertures par des agressions répétées et l’occupation continue du territoire syrien.

L’ingérence de Netanyahu intervient peu après une rencontre à Washington entre le chef du régime syrien, Abou Mohammed al-Jolani, et le président américain Donald Trump, signalant une trajectoire dangereuse où les États-Unis semblent prêts à sacrifier la Syrie pour faire avancer leur propre agenda géopolitique.