
تقي زاده
L’Algérie condamne le transfert de l’ambassade des États-Unis de Tel Aviv à Qods
L’Algérie a pris connaissance avec préoccupation de la décision de l’Administration américaine de reconnaître le noble Qods comme capitale d’Israël.

« L’Algérie dénonce vivement la décision américaine de reconnaître la ville de Qods comme capitale d’Israël. C’est une violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité qui remet en cause toute possibilité de relancer le processus de paix », a déclaré le ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel.
Pour l’Algérie cette décision représente une menace pour la paix, la sécurité et la stabilité dans la région où les tensions sont déjà en hausse.
Le ministre algérien a réitéré son soutien total aux droits inaliénables du peuple palestinien. Il a appelé la nation arabe et la communauté internationale à se mobiliser pour la réhabilitation des droits du peuple palestinien et le rétablissement du statut initial de Qods.
« Trump a fait part à Mahmoud Abbas, président de l’Autorité autonome de la Palestine, de son intention de déplacer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods. Abbas, de son côté, l’avait mis en garde sur les répercussions d’une telle décision », a-t-il ajouté.
« La ville de Qods est la capitale éternelle de la Palestine », a affirmé Mahmoud Abbas.
Trump avait pris sa décision en coordination avec certains pays arabes
Sans les tentatives de normalisation qu'ont multipliée ces derniers mois Riyad et ses satellites au sein du Conseil de coopération du golfe Persique, Trump n'aurait jamais osé d'ouvrir les portes de l'enfer. Le ministre israélien du Renseignement a révélé que le président américain avait pris sa décision de déplacer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods en coordination avec les dirigeants de certains pays arabes.
Yisrael Katz, ministre israélien du Renseignement, s’est exprimé à la chaîne 10 de la télévision israélienne et a révélé que l’administration américaine avait auparavant coordonné avec les dirigeants de certains pays arabes sa décision de déplacer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods.
« Donald Trump, président américain, avait l’intention de coordonner sa décision avec les dirigeants de certains pays arabes pour s’assurer qu’ils feraient face aux réactions des Palestiniens. »
En ce qui concerne les prises de position de l’Arabie saoudite, il s’est exprimé en ces termes :
« Riyad prend en considération les intérêts sécuritaires de Tel-Aviv, notamment face à l’Iran qui est leur ennemi commun. »
Hier, mercredi 6 décembre, malgré les oppositions affichées par certains pays dans la région, le président américain Donald Trump a reconnu, lors d’un discours, la ville de Qods comme capitale d’Israël et promis d’y transférer l’ambassade américaine et ce au grand mépris du droit international et de près de 70 ans de lutte palestinienne contre l'occupation.
L’Iran a vivement condamné la décision des États-Unis de déplacer l'ambassade américaine de Tel Aviv à Qods occupé
Le ministère iranien des Affaires étrangères a condamné la décision des États-Unis de transférer leur ambassade de Tel-Aviv à Qods occupée.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a condamné la décision des États-Unis de transférer leur ambassade de Tel-Aviv à Qods occupée et a qualifié la reconnaissance par Trump de cette ville comme capitale d’Israël comme une violation flagrante des résolutions internationales.
La ville de Qods qui abrite la mosquée al-Aqsa fait partie intégrante de la Palestine et est considérée comme l’un des 3 lieux saints de l’islam. Elle revêt donc d’une importance capitale pour les musulmans.
Tout le monde sait très bien que ce régime cherche par tous les moyens à expulser les vrais habitants de Qods, à s’accaparer leurs terres et à les remplacer par des juifs dans le but de changer le tissu démographique de cette ville et à détruire son patrimoine islamique.
La RII a depuis toujours affirmé que la déstabilisation et l’insécurité au Moyen-Orient s’expliquent par la poursuite de l’occupation d’Israël et le soutien des États-Unis au régime Tel-Aviv.

La décision provocatrice et irrationnelle de Washington de reconnaître la ville de Qods comme capitale d’Israël n’aidera en rien la restauration de la paix et de la stabilité dans la région, mais par contre elle attisera le feu d’une nouvelle Intifada et donnera lieu à l’escalade de la violence dont l’administration américaine et le régime israélien sont responsables.
Vu les résolutions des Nations Unies qui considèrent Qods comme une ville occupée, la reconnaissance par les États-Unis de cette ville comme capitale d’Israël constitue une violation flagrante des résolutions internationales. Or la RII condamne vivement cette action et appelle toutes les instances internationales et les pays influents notamment les pays islamiques à préserver la paix et la stabilité dans la région, en empêchant la concrétisation de cette décision qui ne profiterait qu’à Israël.
Tout en exprimant sa solidarité avec le peuple palestinien, la RII a une nouvelle fois appelé la communauté internationale, notamment les Nations Unies, à prendre ses responsabilités en mettant fin à l’occupation de la Palestine et en rétablissant le respect de ses droits.
Le Hamas appelle à revenir sur les accords de compromis
Suite à l’annonce du président américain Donald Trump qui a reconnu officiellement la ville de Qods comme capitale d’Israël, les Brigades Izz al-Din al-Qassam, branche militaire du Mouvement de résistance islamique de la Palestine (Hamas) ont appelé à revenir sur les accords de compromis avec le régime israélien.

Les Brigades Izz al-Din al-Qassam ont appelé, mercredi 6 décembre, tous les groupes palestiniens à s’unir pour libérer la noble Qods et la Palestine du joug d’Israël.
Elles ont appelé l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) à dissoudre l’Autorité autonome palestinienne et abroger tous les accords déjà conclus avec le régime occupant Qods.
Les Brigades Izz al-Din al-Qassam ont invité l’Oumma arabo-musulmane à soutenir l’option de la lutte armée en vue de libérer tous les territoires occupés de la Palestine.
Lire aussi: Qods: protestations internationales contre la décision de Trump
Iran: La décision de Trump sur Jérusalem est le résultat de ses défaites
En réaction à la reconnaissance de la ville palestinienne d'Al-Qods comme capitale du régime israélien par les Etats-Unis, Eshaq Jahanguiri a déclaré mercredi que l'impérialisme recourait à de telles mesures pour tenter d'encourager ses partisans face aux défaites constantes. sur différents fronts.
"La frustration dérivée des défaites constantes sur le front de l'hégémonie, les a forcés à recourir à un comportement mesquin pour réparer l'esprit (perdu) de leurs partisans", a écrit le politicien persan dans son compte Twitter.
Cependant, a prévenu Jahanguiri, la déclaration annoncée par le président américain, Donald Trump, jouera contre et signifiera "la défaite encore plus scandaleuse" pour les hégémonistes.
La République islamique d'Iran insiste sur le côté divin de l'unité
Nous disons actuellement cela et nous insistons que personne n'a le droit d'acheter ou vendre al-Qods, cette ville appartient aux musulmans et aux Palestiniens, a-t-il insisté.
Je suis invité à cette conférence et j'étais curieux de comprendre les mots clés de la République islamique d'Iran en donnant une grande importance à l'unité islamique. Au contraire des pensées de certains gens, cette importance n'a pas des objectifs politiques et la République islamique d'Iran insiste sur le côté divin de l'unité islamique, a-t-il précisé.
Cette conférence peut être un grand événement dans la création de l'unité au sein des musulmans et je remercie la République islamique d'Iran pour la tenue de cette conférence, a-t-il ajouté.
La commission des Plans réanimateurs du monde musulman dans la direction de la constitution de la nouvelle civilisation islamique
Réactiver le monde musulman a pour le but de la nouvelle culture et de la civilisation islamique. Cela est le plus grand critère qui dirige nos activités vers le bon objectif, a indiqué cheikh Mobaleghi.
S’il n’y a pas ces considérations par rapport à la culture et à la civilisation islamique, nos activité n’apporteront pas de succès, a-t-il précisé.
Nous devons agir dans le cadre de la culture et de la nouvelle civilisation islamique. Les musulmans doivent agir dans leur manière et c’était cette manière qui avait créé la civilisation islamique dans le passé, a-t-il continué.
Dans la suite de la commission, Ali Amini a présenté son article l’Université, exemple pour l’unité entre les musulmans. Dans le plan des réanimateurs du monde musulman, l’université est un exemple pour la réalisation de la nouvelle civilisation islamique. Dans ce plan, l’Université des Ecoles islamiques a le potentiel de mener des activités dans tout le monde musulman et dans la direction de la nouvelle civilisation islamique, indique M. Amini.
Pour compléter les propos de M. Amini, cheikh Mbaleghi a insisté que l’Université des Ecoles islamiques est un bon exemple et les chiites et les sunnites mènent ensemble des études. Les matières des leçons sont identiques pour les chiites et les sunnites, a-t-il ajouté.
La dispersion affaiblit la puissance des musulmans
Il y a des gens qui insistent sur les divergences entre les musulmans. Il est nécessaire que les leaders du monde musulman affrontent ces animateurs des crises. L’esprit de ceux qui travaillent dans le domaine du rapprochement islamique doit être comme celui des gens qui combattent le terrorisme sur le terrain, a-t-il insisté.
L’unité est une réaction continue pour contrer les ruses des ennemis. Les ennemis de l’islam cherchent toujours créer la crise au sein du monde musulman. Les musulmans ont toujours des facteurs pour posséder une grande puissance et ce qui affaiblit cette puissance est la dispersion, a-t-il précisé.
Nous avons besoin de dialogue pour surmonter les défis. Les défis auxquels le monde musulman est confronté ne sont pas seulement sécuritaires. Ces défis existent aussi dans le domaine des pensées et de la culture, a-t-il ajouté.
Les puissances arrogantes voient l’islam comme une menace pour leur intérêt parce que les musulmans ont de grandes puissance et ressources. Les ennemis de l’islam essaient d’encercler les forces scientifiques des musulmans. Si nous cherchons la grandeur, nous devons résister contre les ennemis et devenir unis, a marqué ce religieux libanais.
La volonté de l’umma islamique est la plus importante arme contre la réalisation des complots des ennemis
Il y a une confrontation entre la civilisation islamique et occidentale. Comme le vénéré l’Imam Hussein a plané un soulèvement pour instruire la volonté du peuple et protéger l’identité de l’umma islamique, l’Imam Khomeiny s’est dirigé dans la même direction. Il a pu faire arriver la révolution islamique à la victoire, a-t-il précisé.
L’imam Khomeiny a pu faire revenir le peuple de l’Iran à leur identité islamique. Il a ravivé la volonté de la nation iranienne, a-t-il insisté.
Actuellement, la nation iranienne est une nation dans la voie du progrès qui a pu résister contre les arrogants en gardant son identité. L’Iran est un exemple pratique pour tous les musulmans, a-t-il suivi.
Les ennemis de l’islam craignent la volonté religieuse des musulmans. La défaite de Daech et des groupes extrémistes sont causés par la puissance volonté du peuple irakien, a-t-il ajouté.
Actuellement, nous sommes témoignes de la confrontation entre la civilisation islamique et occidentale. L’Occident cherche à contenir la puissante volonté des musulmans, a-t-il conclu.
Trump reconnaît Qods en tant que capitale d’Israël
Le président américain Donald Trump a reconnu la ville de Qods en tant que capitale d’Israël.
Malgré les vives mises en garde des dirigeants de la région, Donald Trump a reconnu la ville de Qods en tant que capitale d’Israël; une décision qui risquerait de déclencher une flambée de violences au Moyen-Orient et d’isoler un peu plus qu’avant, le 45ème président des États-Unis sur l’échiquier international.
« Il est temps de reconnaître officiellement Jérusalem comme capitale d'Israël », a-t-il déclaré lors d'une allocution depuis la Maison Blanche.
Le président américain a ensuite critiqué ses prédécesseurs pour n’avoir pas fait ce qu’il fallait faute de « courage ».
Donald Trump a également ordonné le transfert de l'ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Qods, sans pour autant fixer un calendrier précis pour cette action qu'il entreprend.
La décision de Donald Trump vise largement à plaire à ses principaux partisans, c’est-à-dire les Républicains conservateurs et les Sionistes chrétiens évangéliques qui constituent une partie importante de son électorat.
La communauté internationale n'a jamais reconnu Qods comme capitale d'Israël et considère Qods-est comme un territoire occupé par Israël.
En réaction, les différents groupes palestiniens ont déjà appelé à trois jours de protestation.
Une manifestation est prévue pour demain, jeudi 7 décembre à Ramallah en Cisjordanie occupée.