تقي زاده

تقي زاده

Samedi, les Émirats arabes unis (ÉAU) ont déclaré que la récente campagne militaire menée par l'ancien président yéménite, Ali Abdallah Saleh, contre les révolutionnaires houthistes sera bénéfique pour le peuple yéménite. 
 
"Le soulèvement dans la capitale du Yémen, Sanaa, est le signe d'un réveil après le cauchemar,'' a tweeté le ministre émirati des Affaires étrangères, Anwar Gargash.

Plus tôt dans la journée, M. Saleh a exhorté les parties concernées à engager des pourparlers avec la coalition conduite par l'Arabie saoudite, y compris avec les forces des ÉAU, afin de mettre un terme à la guerre au Yémen, un appel que l'Arabie saoudite a salué.


La coalition conduite par l'Arabie saoudite lutte au Yémen à la fois contre les révolutionnaires houthistes et le parti de l'ex-président Ali Abdallah Saleh depuis mars 2015 pour soutenir le gouvernement reconnu au plan international dirigé par le président Abd-Rabbu Mansour Hadi.

Les tensions entre les houthistes et le parti de M. Saleh ont éclaté mercredi lorsque des partisans de M. Saleh ont refusé l'accès de la mosquée d'al-Saleh, au sud de Sanaa, aux houthistes, afin de sécuriser une cérémonie religieuse célébrant l'anniversaire du prophète Mahomet.
Le président iranien Hassan Rohani a inauguré dimanche le nouveau port de Chabahar, dans le Sud-Est de l'Iran, sur la côte de l'océan Indien, et dont Téhéran espère faire une plateforme commerciale régionale. 
 
 
 
"Le port a un emplacement stratégique" permettant "de relier les côtes africaines et asiatiques à l'Asie centrale" par l'axe routier et ferroviaire nord-sud que l'Iran est en train de renforcer parallèlement à sa frontière orientale avec le Pakistan et l'Afghanistan, a déclaré M. Rohani lors de la cérémonie d'inauguration retransmise par la télévision d’État.

Selon le chef de la Direction des ports iraniens cité par la télévision, trois premières cargaisons de blé indien à destination de l'Afghanistan ont été déjà déchargées à Chabahar.

Selon les médias iraniens, la construction de ce nouveau port, qui permet l'accostage de navires porte-conteneurs géants (d'un poids à vide compris entre 100.000 et 120.000 tonnes), a coûté un milliard de dollars, dont 235 millions financés par l'Inde, qui cherche à avoir un accès aux marchés de l'Iran, de l'Afghanistan et des pays d'Asie centrale, en contournant le Pakistan.

"Chabahar va devenir prochainement un important pôle commercial pour l'Iran", a déclaré de son côté le ministre des Transports, Abbas Akhoundi, lors de la cérémonie d'inauguration.

Le nouveau port a été construit par Khatam al-Anbia, conglomérat dépendant des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du pays. Les travaux, commencés il y a dix ans, se sont accélérés ces dernières années.

Parallèlement, l'Iran poursuit un grand projet de développement routier et ferroviaire le long de l'axe Machhad (Nord-Est) -Zahedan (Sud-Est) - Chabahar, destiné à faciliter les échanges avec l'Afghanistan et l'Asie centrale.

M. Rohani a également souligné la place importante de Chabahar en tant que seul port d'envergure du pays en dehors du golfe Persique.

Le port de Chabahar est encore appelé à grandir : après la première phase inaugurée dimanche, les autorités prévoient des travaux d'extension pour les quatorze années à venir.
dimanche, 03 décembre 2017 15:12

Les chagrins des Rohingyas font pleurer le pape

Le pape François a confié samedi avoir "pleuré" en écoutant la veille à Dacca seize réfugiés musulmans rohingyas, et révélé que les rencontrer avait été "une condition" à son déplacement en Birmanie et au Bangladesh. 
 
"Je savais que je rencontrerais les Rohingyas, mais je ne savais pas où et comment, c'était la condition du voyage pour moi", a-t-il spécifié aux journalistes dans l'avion qui le ramenait à Rome après six jours de voyage.

Il a rendu un hommage appuyé au gouvernement du Bangladesh qui a permis aux réfugiés de venir à sa rencontre à Dacca, depuis leur camp du sud du pays. "Ce que fait le Bangladesh pour eux est énorme, un exemple d'accueil", a loué le pape.

Les réfugiés, "effrayés", ont formé une file indienne pour venir lui parler vendredi à l'issue d'une rencontre interreligieuse.

"Je pleurais, je cherchais à faire en sorte que cela ne se voit pas", a confié le pape. "Ils pleuraient aussi".

"Je me suis dis, +je ne peux pas les laisser partir sans leur dire un mot+", a raconté François qui a pris le micro pour leur demander "pardon" au nom de leurs persécuteurs.

François a précisé qu'une visite dans le plus grand camp de réfugiés au monde, où se trouvent 900.000 Rohingyas ayant fui la Birmanie, lui "aurait plu".

"Les choses ont été étudiées et ça n’a pas été possible, pour plusieurs facteurs, le temps, également la distance. Mais le camp de réfugiés est venu avec des représentants".

Il a aussi répondu à tous ceux qui se sont étonnés de sa grande prudence verbale en Birmanie, où il n'a jamais évoqué directement la minorité musulmane apatride et a évité de l'appeler par son nom, prohibé dans ce pays bouddhiste.
La défense aérienne de l'armée syrienne a intercepté et détruit samedi au moins deux missiles israéliens ayant visé "une position militaire" dans la province de Damas, a rapporté l'agence officielle Sana. 
 
"L'ennemi israélien a tiré à 00H30 (22H30 GMT vendredi) plusieurs missiles sol-sol en direction d'une position militaire dans la province de Damas", a rapporté l'agence samedi matin.
 
L'attaque a occasionné des "dégâts matériels", a-t-elle ajouté sans faire état de victime.

"Les défenses aériennes de l'armée syrienne ont pu faire face à l'agression, (...) détruisant deux des missiles", indique Sana, sans préciser la région.
Le président iranien Hassan Rohani a plaidé dimanche pour une résolution des crises au Moyen-Orient par le "dialogue" entre acteurs régionaux, sans interférence des "puissances étrangères". 
 
"Nous estimons que s'il y a un problème dans la région, il peut-être réglé par le dialogue", a dit M. Rohani dans un discours télévisé prononcé à l'occasion de l'inauguration d'un nouveau port à Chabahar, dans le sud-est de l'Iran.
 
"Nous n'avons besoin de rien de plus important" que le dialogue, a-t-il ajouté: "Nous n'avons besoin ni d'armes, ni de l'intervention des puissances étrangères. Nous pouvons nous-mêmes, dans l'unité, l'égalité et la fraternité, régler les problèmes par le dialogue."

"Certains pensaient que notre région était celle de la guerre, du conflit entre chiites et sunnites [...], la région de l'ingérence des puissances étrangères, mais nous nous sommes éloignés d'un pas de tout cela", a estimé M. Rohani.

L'Iran a salué fin novembre les récentes victoires sur le groupe Daech en Irak et en Syrie. Téhéran a pris une part active au combat contre cette formation terroriste au côté des gouvernements de Bagdad et de Damas.

Le président américain Donald Trump, qui a adopté une attitude résolument hostile à l'égard de l'Iran, a pour sa part accusé mi-octobre Téhéran de semer "la mort, la destruction et le chaos à travers le monde".

"Aucun pays ne peut prétendre être la puissance dominante de la région (...), Même les grandes puissances n'ont pu atteindre un tel objectif", a encore déclaré M. Rohani.

Trump et son administration mendient pour une guerre nucléaire, dit la Corée du Nord.

Le porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères a dénoncé, dans un communiqué, l'attitude du président américain Donald Trump qui est, selon lui, un "démon nucléaire" et un "perturbateur de la paix mondiale".

Le communiqué de la diplomatie nord-coréenne indique que Donald Trump et son administration "mendiaient pour une guerre nucléaire".

Trump "met en scène un pari nucléaire extrêmement dangereux sur la péninsule coréenne", a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères dans un communiqué qui qualifie également Trump de "démon nucléaire" et de "perturbateur de la paix mondiale".

Le communiqué avertit que si la péninsule coréenne et le monde s'engageaient dans une guerre nucléaire à cause de la folie de Trump et son administration, les États-Unis devraient en assumer la pleine responsabilité.

La déclaration a été parue après que l'agence de presse Yonhap a rapporté que six avions de chasse furtifs (Raptors) américains sont arrivés en Corée du Sud samedi 2 décembre pour un exercice aérien conjoint prévu du 4 au 8 décembre. Les F-22 ont fait escale en Corée du Sud. Selon Yonhap, les alliés envisagent de lancer des attaques simulées contre des cibles nord-coréennes.

Le 30 novembre coïncidait avec le jour du décès d’Abdel Basset Muhammad Abdel Samad, grand lecteur coranique égyptien, dont la carrière internationale a commencé avec une réunion coranique au Caire, en l’honneur d’hazrate Zeinab (as).
Le maitre coranique, Abdel basset Muhammad Abdel Samad est né en 1927 dans le village d'Alemraazh  dans le gouvernorat de Qena, près d'Hermonthis, et mort le 30 novembre 1988 au Caire, et est un des plus célèbres Qāri (lecteur du Coran) du monde musulman. 
 
Abdel basset a mémorisé le Coran à l’âge de dix ans et appris les règles de lecture auprès du maitre Mohammad Salim. 
Abdel basset se rendit à l’âge de 23 ans, au Caire, pour la fête d’anniversaire d’hazrate Zeinab (as) où il récita le Coran en présence des grands maitres coraniques de cette époque qui le firent entrer à la radio égyptienne. 
 
En voyage en Arabie saoudite, on lui proposa de faire des enregistrements pour les mosquées de Médine et de la Mecque. Il fut aussi invité dans les grandes mosquées internationales, à Al Khalil, à la mosquée d’Al Aqsa, et reçut de nombreux prix dans différents pays. 
 
Atteint d’un cancer du foie, il décéda le 30 novembre 1988 au Caire, à l’âge de 62 ans, laissant dix fils dont deux, Taregh et Yasser, sont devenus de grands lecteurs coraniques dans la lignée de leur père. 
samedi, 02 décembre 2017 21:03

Nouvelle attaque terroriste au Nigeria

Une double explosion dans un marché a fait au moins 13 morts et plus de 50 blessés, le samedi 2 décembre, dans le nord-est du Nigeria.

Ce double attentat a eu lieu sur le marché de Biu (à 185 kilomètres au sud de Maiduguri, la capitale de l’État du Borno), à proximité d’une gare routière vers 11 h 30 samedi, période de grande affluence.

« Pour l’instant, treize corps ont été retrouvés par les équipes de secours dans les décombres, mais on attend à ce que le bilan s’alourdisse car plus de 50 personnes souffrent de blessures variables », a expliqué Ahmad Babagana, habitant de Biu, qui a perdu un ami dans ce double attentat.

 

« Les explosions ont été si violentes qu’on les a entendues à travers toute la ville », poursuit M. Babagana, affirmant qu’il s’agissait de deux femmes kamikazes, un mode opératoire particulièrement répandu chez le groupe terroriste nigérian Boko Haram.

« Les secours sont toujours sur place et d’après ce que l’on a vu, le bilan devrait être lourd », explique M. Tiko.

Ces huit dernières années, la grande ville de Biu a été la cible récurrente d’attentats et d’attaques de la faction Boko Haram, dirigée par Abubakar Shekau. En août 2015, un attentat terroriste avait fait au moins 50 morts et plus de 50 blessés, sur le marché d’un village proche.

 

Quelques mois auparavant, en février, une explosion, toujours dans un marché avait fait 15 morts et 21 blessés.

Le président nigérian Muhammadu Buhari avait affirmé en décembre 2015 que Boko Haram était « techniquement battu » face à la reprise de l’armée nigériane.

La semaine dernière, soit deux ans plus tard, les attaques se poursuivent, mais il a déclaré que ce ne sont que les « derniers coups de pieds d’un cheval mourant ».

Depuis son apparition il y a huit ans, Boko Haram, qui lance des attaques et commet des attentats terroristes au Nigeria et dans les pays voisins comme le Cameroun, le Niger et le Tchad, a provoqué la mort d’au moins 20 000 personnes.

Avec Le Figaro

A peine une semaine après la violente attaque terroriste qui a visé une mosquée soufie au Sinaï laissant des centaines de morts, l'Egypte tend la main à Moscou pour se faire aider. Pourquoi? Les accords militaires qui autorisent Israël à être présent au Sinaï, ont servi non pas l'armée égyptienne mais es terroristes takfiristes de Daech. Israël et l'Arabie saoudite sont déterminés à mettre au pas Sissi, autant donc faire appel à une partie qui a réellement fait preuve de bonne foi dans la lutte contre le terrorisme à savoir la Russie : l’aviation russe participe désormais massivement dans la lutte antiterroriste en Égypte, a annoncé Mohammad al-Chahawi, un général de l’armée égyptienne.

Qualifiant de « stratégique » la coopération russo-égyptienne dans la lutte contre les terroristes, Mohammad al-Chahawi a déclaré que les nouvelles manœuvres antiterroristes des unités parachutistes russes et égyptiennes ont débuté il y a maintenant deux mois donnant une impulsion aux coopérations militaires entre les deux pays et à présent, les équipements militaires sophistiqués et les unités de l’aviation de l’armée russe sont déployés en Égypte.

Le gouvernement russe a publié un projet d’accord entre la Russie et l’Égypte, jeudi 30 novembre, qui autoriserait les deux pays à utiliser leur espace aérien et leurs bases aériennes respectives pour leurs avions de guerre.

Selon Reuters, le feu vert du projet d’accord est donné par le Premier ministre Dmitry Medvedev, le 28 novembre, ordonnant au ministère de la Défense d’organiser des négociations avec les responsables égyptiens et de parvenir à un accord définitif.

Le ministre russe de la Défense, Sergei Shoigu s’est donc rendu au Caire pour entamer ces négociations le 29 novembre.

Shoigu a aussi rencontré, vendredi 1er décembre, le président égyptien, Abdelfatah al-Sissi et son ministre de la Défense le général Sedki Sobhi lors d’une réunion avec comme ordre principal la lutte anti-terroriste.

Selon la marine de l’armée américaine, le porte-avions USS Theodore Roosevelt, stationné dans le golfe Persique, a commencé, le vendredi 1er décembre, son opération visant à soutenir la coalition dirigée par les États-Unis en Syrie et en Irak.

Aussi connu par les membres d’équipage comme « le Big Stick », l’USS Theodore Roosevelt a quitté son port d’attache de San Diego le 6 octobre et a été rejoint le lendemain par le croiseur USS Bunker Hill. Les navires ont effectué des manœuvres dans le golfe Persique au cours des derniers jours.

Selon l’US Navy, le déploiement du groupe aéronaval dans la zone d’opérations de la 5e flotte américaine soutient l’opération « Inherent Resolve » et témoigne de « l’engagement américain à vaincre et à éliminer le groupe terroriste Daech ».

Le porte-avions USS Roosevelt comble un vide laissé par l’USS Nimitz, qui s’est retiré de la région en octobre.

« En plus des missions anti-Daech, le groupe aéronaval US mène des opérations de sécurité maritime pour rassurer les alliés et les partenaires des États-Unis, préserver la liberté de navigation et maintenir la libre circulation du commerce », a indiqué le communiqué de l’US Navy.