تقي زاده

تقي زاده

mercredi, 31 août 2016 13:51

Pourquoi les S-300 à Fordo ?

Selon le website américain The daily Caller, le fait de déployer des batteries de missiles S-300 à Fordo renforce largement la défense de ce site d'enrichissement et rend plus difficile qu'avant de le prendre pour cible de frappes aériennes. 

"Le site nucléaire de Fordo a déjà été renforcé contre des frappes aériennes. Le déploiement des batteries de missiles S-300 le rend encore plus résistant contre d'éventuels raids aériens ennemis." 

The Daily Caller cite par la suite les résultats d'une enquête réalisée par la Fondation pour la défense de la démocratie et affirme : "Les S-300 ont été conçus pour la première fois vers la fin de la guerre froide. Certes, il s'agit d'un système qui date un peu, mais les Russes en ont produit une nouvelle version dite S-400. Ce système a été sans cesse optimisé et il est capable de viser à la fois plusieurs cibles, que ce soit des avions, des missiles, des drones."

"Les Iraniens semblent ne plus trop compter sur l'accord nucléaire signé avec l'Occident. La confiance qui aurait dû naître de cet accord et les résultats qu'on pouvait en attendre ne sont pas au rendez-vous, d'où la décision iranienne de déployer ses batteries antimissiles à Fordo et non pas ailleurs." 

En Tunisie, au Liban, en Malaisie, en Algérie, au Yémen, au Danemark et en Indonésie, des milliers de personnes sont descendues dans les rues, afin de réclamer la levée immédiate du blocus de Gaza par Israël.

Au cours de ces derniers jours, les citoyens tunisiens, libanais, malaisiens, algériens, yéménites, danois et indonésiens ont organisé des manifestations en guise de protestation contre la poursuite du blocus de la bande de Gaza par le régime israélien.

 

 

Les partisans de la Palestine ont scandé des slogans contre les crimes israéliens, réclamant l’arrêt immédiat du blocus à Gaza et la fin des souffrances et des problèmes des Palestiniens opprimés de Gaza.

Portant des pancartes anti-israéliennes, les manifestants ont demandé aux instances internationales de prendre des mesures sérieuses en vue de lever le blocus de Gaza, réitérant l’impératif de soutenir le peuple opprimé de la bande de Gaza.

 

 

Il est à rappeler que ces manifestations ont eu lieu à l’occasion de la deuxième semaine mondiale de la solidarité avec Gaza, avec la participation de la campagne internationale pour « briser le blocus de Gaza ». 

 

mercredi, 31 août 2016 13:48

Nigeria: la requête de Zakzaky déboutée

Selon le site Nigeria Tribune, la Cour suprême du Nigeria vient de rejeter la demande de la partie qui assure la défense du leader des chiites nigérians détenu depuis près d'un an en prison. 

Cheikh Ibrahim Zakzay, gravement malade, avait demandé à être libéré pour pouvoir suivre un traitement médical approprié. La Cour suprême affirme ne pas pouvoir donner suite à la requête du cheikh Zakzaky et ce, "en raison de l'absence des responsables de la police et de l'armée au cours de l'audience". 

L'armée nigériane a pris d'assaut en décembre 2015 le village de Zakia, à majorité chiite, où il a massacré des centaines de Nigérians de confession chiite. Trois des fils du cheikh ont été tués au cours de cet assaut qui s'est soldé par l'arrestation brutale de Zakzaky et son emprisonnement. 

Très souffrant pour cause d'hypertension et alors qu'il a perdu l'usage d'un œil, le cheikh demande à être très rapidement évacué de la prison et hospitalisé. 

Géant pétrolier de l'Afrique anglophone, le Nigeria entretient de bonnes relations avec l'Arabie saoudite qui l'encourage à combattre ses propres minorités au lieu de s'investir dans la guerre contre la secte wahabbo-takfiriste Boko Haram. 

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a déclaré que le retour de la Russie au G8 pourrait être examiné si des progrès substantiels étaient accomplis dans l'est de l'Ukraine et dans les négociations sur le cessez-le-feu en Syrie.

"Les conflits en Syrie et en Ukraine démontrent notre intérêt de ne pas exclure la Russie de la coopération étroite entre les principales économies du monde", a déclaré le chef de la diplomatie allemande dans une interview publiée mercredi par les médias allemands.

"Au cas où des progrès substantiels seront accomplis dans l'est de l'Ukraine et lors des négociations sur la trêve en Syrie, les pays membres du G7 seront en mesure de discuter de cette question avec Moscou. La Russie est la clé pour revenir au G8", a-t-il ajouté.

Le G7 est un ensemble de sept pays les plus industrialisés du monde qui comprend le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie, le Canada, les États-Unis, la France et le Japon.

En mars 2014, l'organisation a décidé de revenir au format du G7 après la crise en Ukraine qui a tendu les relations entre la Russie et l'Occident. 

Les services culturels iraniens en Suède ont organisé pour les étudiants et les responsables culturels de la commune de Malmö, des réunions de présentation des deux lettres du Guide suprême aux jeunes Occidentaux.
L’Hodjat-ol-islam Bassari, religieux libanais, après une lecture du Coran, a présenté les thèmes principaux de ces lettres, les raisons du Guide suprême de s’adresser à un public précis et les solutions pour l’établissement de la paix et de la sécurité, et a déclaré que les sectes déviantes étaient à l’origine de l’oppression faite aux musulmans. 
Hadi Ahmadi, étudiant iranien en Suède, a déclaré que les catholiques et le Pape avaient donné de l’islam et du prophète (as) une image violente. 
« La lettre du Guide suprême a pour objectif de dénoncer l’idéologie déviante des groupes terroristes comme daesh qui est une création de l’Occident », a-t-il dit. 
L’Hodjat-ol-islam Mousavi, religieux afghan, a présenté les droits de l’homme dans ces deux lettres et les raisons de la violence qui sévit dans les pays islamiques.  
Seyed Abdoul Majid Mirdamadi, attaché culturel iranien en Suède, a déclaré que le prophète (as) avait apporté un message de réforme sociale et de civilisation. 
« Le message du Guide suprême est un rappel historique et un effort pour trouver et montrer la vérité. Aujourd’hui, l’islam authentique, fondé sur la raison et la justice, a l’occasion unique de se présenter et de faire disparaitre les idées préconçues, et il est nécessaire de créer un dialogue positif et constructif avec le monde », a-t-il dit.  
Majid Ma’aref, professeur à l’université de Téhéran et auteur d’un livre sur l’Histoire des hadiths chiites, a présenté les caractéristiques de la méthode du commentaire de l’imam Moussa Sadr, l’assurance de la clarté du texte coranique, la productivité sémantique du Coran, les particularités de la société arabe de l’époque de la Révélation et les relations entre les versets.
L’Hodjat-ol-islam Seyed Mohamad Ali Ayazi, professeur à l’université Azad Islamique, au sujet de la méthode de commentaire de l’imam Moussa Sadr, a déclaré que sa méthode était une méthode pédagogique rationnelle et applicable au-delà du monde de l’islam, et que selon l’imam Moussa sadr, les différences dans les commentaires venaient de la différence des niveaux de connaissances des commentateurs. 
Les particularités du commentaire coranique de l’imam Moussa Sadr
 
Les particularités du commentaire coranique de l’imam Moussa Sadr
L’Hodjat-ol-islam Mohamad Taghi Fazel Meybodi, professeur au Centre islamique et à l’université, a déclaré que l’imam Moussa Sadr avait proposé un commentaire original grâce à sa formation religieuse et universitaire, et à ses contacts avec les différentes couches de la société libanaise.
« L’imam Moussa Sadr a tenté d’introduire le Coran dans la société, pour résoudre les problèmes des gens et les orienter. Selon lui, le Coran ne s’adressait pas à un groupe spécial de la société mais à tous les humains ou aux croyants. Cette vision du Coran rapproche les gens de l’islam et apporte des solutions à leurs problèmes », a-t-il dit. 
Trois civils afghans ont été tués et huit autres blessés dans l'explosion d'un engin explosif improvisé placé en bord de route lundi dans la province de Ghôr, dans l'ouest du pays, a déclaré le porte-parole du gouvernement provincial Abdul Hai Khatibi."Un minibus a heurté un engin explosif improvisé lundi matin sur une route poussiéreuse de la banlieue de Firoz Koah, le chef-lieu de la province. L'explosion a tué trois passagers et huit autres ont été blessés", a-t-il indiqué à Xinhua.

Les blessés ont été transférés vers un hôpital de la province, située à 360 km à l'ouest de Kaboul.

Le porte-parole a attribué l'attentat aux talibans.

Le groupe utilise souvent des engins explosifs improvisés pour tuer des membres des forces de sécurité, mais ces explosifs font aussi des victimes du côté des civils.

Plus de 3.540 civils ont été tués et plus de 7.450 autres blessés en 2015 à travers le pays, selon les responsables de la mission de l'ONU.

Parmi ces victimes, 713 civils ont été tués et plus de 1.650 autres blessés dans des attentats à l'engin explosif improvisé l'année dernière.
 
Les gardes-côtes italiens, qui ont coordonné lundi le secours d'environ 6500 migrants au large de la Libye, redoutent une nouvelle affluence record mardi dans cette zone de la Méditerranée.
 
Lundi, les navires des gardes-côtes et de la marine italienne, de l'opération européenne anti-passeurs Sophia, de l'agence européenne Frontex, de la marine irlandaise et d'organisations humanitaires sont intervenus auprès de 40 embarcations de fortune.

L'organisation catalane Proactiva Open Arms (Médecins sans Frontières) a diffusé sur son compte Twitter des images impressionnantes de migrants entassés à 700 sur un bateau de pêche, dont certains se sont jetés à la mer après avoir reçu un gilet de sauvetage pour tenter de rejoindre les secours.

Parmi ces migrants se trouvaient de nombreux bébés et enfants, dont un nouveau-né de cinq jours qui a dû être évacué par hélicoptère vers un hôpital italien, a précisé MSF.

Dimanche, plus de 1100 migrants avaient déjà été secourus dans la même zone, selon le bilan des gardes-côtes, qui coordonnent depuis Rome toutes les opérations de sauvetage au nord des eaux territoriales libyennes.

Plusieurs jours se sont écoulés depuis que l'armée turque a commencé une opération militaire au sol surnommé « Euphrate Shield » pour combattre les terroristes groupe EIIL (Daesh, en arabe) dans la ville nord de la Syrie frontière Jarabulus avec la Turquie.

L'offensive turque, dont il dit Ankara vise à tenir à l'écart Daesh et arrêter l'avance des Kurdes syriens, quant à lui, se battent la bande Takfiri, a été condamné par le gouvernement syrien, qui le considère comme une «violation souveraineté flagrante. »

"L'augmentation de conflit dans le nord la Syrie provoque plus de décès de civils innocents, il est donc nécessaire que l'armée turque à cesser son action militaire dans ce pays", a souligné mardi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qasemi.

Le diplomate persan a reconnu les contributions des «pays pacifiques dans la région », y compris la Turquie, dans la lutte contre le terrorisme et promouvoir la stabilité régionale, mais a rejeté que la question soit utilisée comme "une justification pour violer l'intégrité territoriale des autres États et mener à bien une opération militaire sans avoir coordonné avec le gouvernement "ont attaqué le pays.

"Tout au long du processus de la lutte contre le terrorisme est inacceptable toute action violant la souveraineté et le pouvoir politique légitime du gouvernement central (le pays ravagé par le terrorisme)", a ajouté Qasemi.

Le lundi, la Syrie a décrit l'opération turque Jarabulus un «jeu» a eu lieu sans coup de feu contre Daesh, et de nouveau accusé Ankara de coopérer avec «organisation terroriste», le groupe extrémiste Al-Nusra avant et alliés.

Par plusieurs lettres adressées au Conseil de sécurité, le gouvernement syrien a également condamné la poursuite du soutien de la France, États-Unis, Royaume-Uni, le Qatar et l'Arabie Saoudite à la Turquie car elle constitue un soutien explicite pour le terrorisme et la preuve de sa complicité dans les meurtres de civils innocents en Syrie.

Selon Tamir Pardo, ancien directeur du Mossad, le fossé qui se creuse entre les colons israéliens constitue le plus grand danger pour la survie du régime israélien.

« La fissure et la haine qui s’intensifient entre les colons israéliens représentent la plus grande menace pour la survie d’Israël », a dit l’ancien chef du Mossad.

Selon le Jerusalem Post, dans sa première apparition publique depuis son départ de l'agence de renseignement israélienne, il a mis en garde contre le danger d'une guerre civile en Israël.

"Je pense qu’au moment où une société se trouve dans un processus de division et que l'on franchit un certain seuil, dans les cas les plus extrêmes, des phénomènes tels que la guerre civile peuvent avoir lieu", a-t-il déclaré.

"L'écart entre la situation où nous sommes et une situation de guerre civile, qui est le point le plus extrême, ne cesse de se réduire. Je crois que nous allons dans cette direction", a-t-il ajouté.

Il a appelé les colons israéliens à agir de sorte à combler le fossé qui les sépare et à éliminer la haine tenace qui les ronge.