تقي زاده

تقي زاده

samedi, 07 août 2021 19:17

Liban: fin de l'impunité israélienne

Une base militaire israélienne, située au niveau des territoires occupés des fermes de Chebaa, a été frappée par un essaim de roquettes.

Dans un communiqué, publié par le site web d’al-Ahed, le Hezbollah a écrit : « En riposte aux frappes aériennes israéliennes menées dans la nuit de jeudi à vendredi contre des zones ouvertes dans les régions d'al-Jormaq et d'al-Shawakir, les groupes Ali Kamel Mohsen et Mohammed Qassem Tahhan, affiliés à la Résistance, ont bombardé vendredi 6 août à 11H15 (heure locale) des zones près des positions de l’armée de l’occupation israélienne. »Comment évaluez-vous cette redoutable riposte de la Résistance libanaise ?

Ghada Houbballah, géopoliticienne à l'Université islamique du Liban nous répond.

samedi, 07 août 2021 19:15

Israël : « Hezbollah nous a choqué »

Selon Al-Manar, le média israélien, Israel Hayom a rapporté : « Une fois de plus, les services de sécurité israéliens se sont trompés dans leurs estimations ; en effet, ils avaient estimé mardi que le Hezbollah ne réagirait pas à l'attaque israélienne contre le Liban. Comme ils avaient prédit que le Hamas ne réagirait pas aux événements de la mosquée Al-Aqsa. »

L'analyste israélien Tal Ram a déclaré que la réponse du Hezbollah a été une énorme surprise pour les services de sécurité israéliens qui ne s’attendaient pas à une réponse de la part du Hezbollah à la frappe aérienne israélienne contre le Liban.

Les médias sionistes ont également rapporté que la réponse du Hezbollah était en grande partie surprenante pour les établissements de la sécurité israélienne.

« Le succès du Hezbollah à tirer des roquettes sur le nord d'Israël sans que les autorités du régime obtiennent la moindre information est un échec majeur qui devrait faire l'objet d'une enquête », a déclaré le correspondant de Haaretz.

Les médias israéliens ont fait part de la crainte du Premier ministre israélien, Naftali Bennett d'entrer dans une confrontation directe avec le Hezbollah et du renversement de son cabinet.

Selon Al-Mayadeen, l'armée sioniste a déclaré : « Ce n'est pas dans notre intérêt d'affronter et de faire la guerre, et nous essaierons de ne pas faire du Liban une ligne de conflit. »

D’autre part, les médias israéliens citant un responsable de la sécurité du régime sioniste ont annoncé que l'armée de ce régime menait depuis quelques jours, des attaques au Liban, ce qui ne s'était pas produit depuis plusieurs années.

Le responsable sioniste a déclaré que les établissements de sécurité du régime recherchaient des options de réponse supplémentaires en fonction de l'évolution de la situation sécuritaire et que la poursuite de l'opération dépendait des besoins d’Israël.

Il est à rappeler que le Hezbollah libanais a lancé aujourd'hui des attaques à la roquette contre Israël. La Résistance libanaise a publié un communiqué annonçant qu'à 11h15 (heure locale) aujourd'hui (vendredi), des dizaines de roquettes avaient été tirées contre les zones à proximité des bases du régime sioniste dans les fermes de Chebaa.

Selon la chaîne Al-Manar, le communiqué indique : « En riposte aux frappes aériennes israéliennes menées dans la nuit de jeudi à vendredi contre des zones ouvertes dans les régions d'al-Jormaq et d'al-Shawakir, les groupes Ali Kamel Mohsen et Mohammed Qassem Tahhan, affiliés à la Résistance, ont bombardé vendredi 6 août à 11H15 (heure locale) des zones près des positions de l’armée de l’occupation israélienne dans les hameaux de Chebaa par des dizaines de roquettes 122mm. »

samedi, 07 août 2021 19:09

Méga pari "iranien" de Pékin

La Chine félicite le nouveau président iranien Ebrahim Raïssi, a déclaré vendredi une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying, a déclaré que « la Chine est convaincue que l'Iran réalisera de plus grands progrès dans l'édification de la nation et le développement socio-économique sous la direction du président Ebrahim Raïssi ».

Notant que la Chine et l'Iran sont des partenaires stratégiques globaux, Hua a déclaré que la Chine attachait une grande importance au développement des relations bilatérales et se tenait prête à travailler avec l'Iran pour saisir l'occasion du 50e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques cette année pour élever les relations bilatérales à un nouveau niveau, a déclaré Hua.

Cela intervient alors que le Wall Street Journal a souligné que « la Chine constitue l’obstacle majeur au plan de Trump visant à réduire les exportations de pétrole de l'Iran ».

Selon le Wall Street Journal, l'achat du surplus de pétrole iranien a en effet compensé l'impact économique des sanctions américaines et rapproché Téhéran de Pékin, qui est actuellement en guerre commerciale avec les États-Unis.

En mai 2018, l’ex-président américain Donald Trump a retiré son pays du Plan global d’action conjoint (PGAC) et a annoncé qu'il rétablirait les sanctions contre l'Iran.

La Chine a donné un rôle central à l’Iran dans la conception de son initiative « Une ceinture, une route » et investit massivement dans ses infrastructures, telles que les chemins de fer et les routes.

La Chine est également depuis longtemps le plus grand partenaire commercial de l'Iran. Le premier voyage à l'étranger du ministre iranien des Affaires étrangères M. Zarif a eu lieu en Chine après que Trump a annoncé qu'il imposerait à nouveau des sanctions à l'Iran.

Une opération fausse bannière signée Israël pour déclencher la « grande guerre » dans le golfe Persique ? Le porte-parole de la Diplomatie iranienne a lancé une sérieuse mise en garde contre les « accidents sécuritaires consécutifs » en mer d'Oman et avertit contre toute « campagne de désinformation tout autour ». 

Un ou quatre navires, selon deux versions différentes diffusées par les médias occidentaux, auraient été visés au large des Émirats à Fujaïrah et non loin d'Oman en mer d'Oman. 

Il s'agit d'informations parfaitement douteuses faisant état d'incidents sécuritaires en cascade, ayant visé les navires dans le golfe Persique et en mer d'Oman. Que les parties prennent garde et évitent surtout tout instrumentalisation à des fins politiques. 

Un cessez-le-feu qui ne cesse d’être violé par les terroristes a finalement poussé Damas à lancer une opération d’envergure pour sécuriser les quatre coins de la province de Deraa, dans le sud du pays, ce qui coupera à jamais les mains aux Israéliens. 

Fin 2018, l’armée syrienne et les combattants de la Résistance ont nettoyé 90 % de la superficie des provinces de Deraa et de Quneitra de la présence des terroristes qui ont été obligés de rendre leurs armes.  

Dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu, qui a été conclu grâce à une médiation active de la Russie, un grand nombre de groupes terroristes a évacué la ville de Deraa et ses banlieues pour aller s’installer à Idlib. 

Les multiples raids aériens de l’armée yéménite et du mouvement Ansarallah contre les bases et les aéroports militaires aux profondeurs du territoire saoudien auraient conduit le royaume à préparer un exercice conjoint avec les États-Unis en impliquant sa défense antiaérienne. Un geste probablement pour faire oublier le scandale d’inefficacité des batteries de Patriot face aux missiles et drones yéménites. Or, que ce soit à l’intérieur de l’Arabie saoudite ou sur les champs de bataille au Yémen, les aéronefs de la coalition ne sont pas à l’abri, le cas le plus récent en date étant un drone saoudien frappé à Hudaydah. De plus grandes surprises se font attendre d’après le ministre yéménite de la Défense.

Les États-Unis et l’Arabie Saoudite prévoient de lancer un exercice conjoint de défense antimissile, dont « l’objectif est de le maintien de la sécurité et la stabilité dans la région ».

Selon l’agence de presse de l’Arabie saoudite (SPA), la conférence de planification d’exercices conjoints de défense aérienne et antimissile a commencé jeudi dernier au centre des opérations de l’armée de l’air à la base aérienne King Salman à Riyad par l’armée de l’air, les forces de défense aérienne de l’Arabie saoudite et l’US Air Force.

Cinq jours après l’attaque contre le pétrolier Mercer Street dans les eaux de la mer d’Oman qui aurait pu prendre l’ampleur d’une véritable confrontation Israël-Résistance, les premiers signes de reculade de Tel-Aviv se manifestent. Le journal Maariv appelle à freiner la « frénésie médiatique » autour de cette frappe, en indiquant qu’un « propriétaire israélien » ne fait pas de Mercer Street un « navire israélien » ; tandis que le Premier ministre Bennett reproche à son prédécesseur Netanyahu de lui avoir laissé un héritage empoisonné, avec un recours excessif à la politique de provocation envers les pays dont et surtout l’Iran qui, d’ailleurs, a su continuer ses progrès militaires. L’on ne peut ne pas y voir un aveu d’échec et une allusion à la guerre des Onze jours de Gaza, au cours de laquelle l’incapacité de l’armée israélienne de gérer une guerre « multi-front » a été prouvée de la manière la plus concrète.

Le Premier ministre israélien réaffirme que les politiques de Benjamin Netanyahu avaient laissé la Résistance stocker des roquettes capables d’atteindre n’importe quelle partie des territoires occupés par Israël. 

À Deraa, les USA tentent en effet d'éviter le naufrage : depuis que le dernier raid israélo-américain depuis le ciel d'al-Tanf le 26 juillet où se trouve plus un milliers de forces spéciale US à guider, Patriot, radars, autres munitions à l'appui, les pas tâtonnant d'une entité sioniste dont les capacités aériennes, les seules qui soient encore représentables, a tourné au fiasco, l'Amérique fait tout pour que cet épouvantail désormais en totale phase de dégonflage ne perde pas au moins le tout de son vrai faux superbe. Car tout effondrement signifie a peu près la fin de l'emprise US sur le Moyen-Orient. Déjà que les USA ont les mains ligotées en Irak et que la Syrie devient un Irak bis pour leurs troupes US!  Au fait, si le  duo Biden-Austin a décidé de retirer ses forces d'Afghanistan, de fermer ses méga bases au Qatar, de mettre les verrou sur quelques unes de leurs petites bases au Koweït,  où la Résistance irakienne a déjà mené plusieurs opérations anti US avec en toile de fond la mort des soldats américains un peu comme au Qatar où l'un des hauts commandants de l'US Air force a trouvé la mort assez récemment dans un hôtel de Doha, c'est qu'il y a quelque chose de très mauvais qui s'est produit de façon irréversible en Asie de l'ouest et qui a épuisé non seulement la toute puissance militaire US mais encore celle de son rejeton sioniste.

L’envoyé spécial du président russe pour l’Afghanistan a déclaré que la situation désastreuse actuelle dans le pays était due aux erreurs stratégiques des États-Unis et de leurs alliés.

Zamir Kabulov, représentant spécial du président russe pour les affaires de l’Afghanistan et directeur général du deuxième bureau asiatique du ministère russe des Affaires étrangères, a déclaré ce mardi que la situation désastreuse actuelle en Afghanistan était due à des erreurs stratégiques commises par les États-Unis et leurs alliés.

Kabulov a ajouté que les États-Unis au lieu d’aider à améliorer la situation dans ce pays avaient commis une grave erreur en construisant un réseau de bases militaires sur le sol afghan.

Alors que l'Algérie et l'Égypte se rapprochent du gouvernement anti-israélien de la Tunisie, Rabat, victime de l'arnaque de la normalisation vient de s'affronter à un péril majeur, celui d'une scission de son armée! Le vibrant soutien apporté par l'Algérie au président tunisien dont l'action a été suivie par la rue, bien que les Frères musulmans pro-OTAN aient tenté toute la semaine de faire en sorte que cela ne soit ainsi, en appelant à la désobéissance civile, commence à faire décanter le vrai enjeu qui se cache derrière le "coup de colère" du constitutionnaliste président Saïed... Sa révolte anti-pions US/GB qui cherchaient après le Maroc et avec l'appui de la Grande Bretagne pousser la Tunisie dans les bras empoisonnés de l'entité sioniste fait-il partie d'une stratégie de défense commune inter-maghrébine auquel l'Égypte de plus en plus loin de l'axe pro-US/pro-Israël aurait porté sa contribution? En effet, en dépit d'une rhétorique trompeusement pro-Saïed, ni Riyad ni Abou Dhabi ne semblent adhérer entièrement au mouvement du président tunisien qui a effrayé déjà la Turquie atlantiste. Ce qui n'est pas du tout le cas de l'Algérie.  

Le ministre algérien des Affaires étrangères, en visite en Égypte, a d'ailleurs rencontré le président égyptien pour discuter des relations bilatérales et des développements en Tunisie. La rencontre a eu lieu en présence du ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukry et de l'ambassadeur d'Algérie au Caire Mohand Lajouzi.