تقي زاده

تقي زاده

L'ambassadeur d'Iran à Ankara, Mohammad Farazmand, et le ministre turc des transports et de l'infrastructure, Adil Karaismailoglu, ont discuté des moyens de promouvoir la coopération entre les deux voisins dans le secteur des transports.
 
Dans un post sur son Twitter, Farazmand a déclaré : " (Lors d'une réunion avec) le ministre turc des transports et de l'infrastructure Adil Karaismailoglu, les moyens de promouvoir la coopération (entre les deux pays) dans les secteurs du transport ferroviaire, terrestre et aérien ont été examinés ".

Au cours de la réunion, les deux parties ont également déclaré que les vols d'affaires réguliers entre les deux pays allaient reprendre dans un avenir proche et dans le cadre de protocoles sanitaires au milieu de la crise COVID-19.

L'Iran a proposé de mettre en place une nouvelle ligne de chemin de fer avec la Turquie, a déclaré en août le ministre des routes et du développement urbain, Mohammad Eslami.

Soulignant la nécessité d'améliorer le transport ferroviaire et les liaisons entre l'Iran et la Turquie, M. Eslami a déclaré que le poste frontière de Razi-Kapikoy est actuellement la seule liaison ferroviaire entre les deux pays.

Appelant à une augmentation du nombre de voies ferrées, il a déclaré que l'Iran a désigné la gare de Cheshme-Sorayya comme point de connexion pour le lancement d'une nouvelle ligne de chemin de fer avec la Turquie et a envoyé les résultats de ses études à Ankara.
Le commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique a déclaré que l'Iran est sérieux lorsqu'il s'agit de prendre la revanche du martyr Soleimani, car il s'en prendra à ceux qui sont derrière l'assassinat.
 
"M. Trump ! Ne doutez pas de notre vengeance car elle est totalement certaine et sérieuse", a déclaré le général de division Hossein Salami lors d'une cérémonie locale samedi matin.

L'Iran se vengera de manière juste, a déclaré le commandant, ajoutant : "C'est pourquoi nous n'avons pas ciblé vos soldats à Ain al Asad."

"Nous ciblerons ceux qui ont eu un rôle direct ou indirect dans le martyre du lieutenant général Ghasem Soleimani", a déclaré le général de division.

"Pensez-vous que nous allons cibler une femme ambassadeur en réponse au sang de notre martyr", a demandé le général Salami, faisant référence aux allégations des médias américains contre l'Iran sur les prétendus complots iraniens visant à assassiner l'ambassadeur américain en Afrique du Sud en réponse à l'assassinat du général Soleimani.

"Les Américains devraient savoir que nous allons cibler toute personne ayant joué un rôle dans le lâche assassinat du général Soleimani et c'est un sérieux avertissement", a-t-il déclaré.

"Vous nous menacez d'une attaque mille fois plus importante alors que vous êtes bloqués dans vos problèmes internes, mais lorsque nous avons ciblé Ain al Asad, nous pensions que vous réagiriez et avions alors préparé des centaines de missiles pour détruire les cibles au cas où vous réagiriez".

Il a poursuivi en disant que les États-Unis recevraient une réponse forte si elle blessait ne serait-ce qu'un cheveu d'un soldat iranien.

"Ce sont des avertissements sérieux. Nous ne nous engageons pas dans une guerre de mots mais nous laissons tout au champ d'action", a-t-il ajouté.

Alors que les États-Unis ont accusé vendredi le Hezbollah d’avoir introduit et stocké des produits chimiques, tels que du nitrate d’ammonium, dans plusieurs pays d’Europe, dont la France, le Royaume-Uni, la Grèce, et l’Italie, Paris a déclaré qu’« aucun élément tangible ne permet de confirmer une telle allégation en France aujourd’hui à notre connaissance ».

La France a répondu vendredi aux accusations lancées jeudi par le coordinateur américain pour le contre-terrorisme, Nathan Sales, sur la présence de « caches de nitrate d’ammonium » du Hezbollah dans plusieurs pays européens.

Qu'est qui a poussé cette semaine le duo US/Israël à reconnaître avoir projeté d'assassiner le président Assad et le secrétaire général du Hezbollah? Il y a quelques jours, Trump affirmait lors d'un entretien avoir projeté d’assassiner Bachar Assad mais que son ex-secrétaire à la Défense, Mattis l'en avait empêché arguant que cela "compliquerait trop la situation". Vendredi 18 septembre, le commandant du Front Nord, le général Baram a repris presque la même rhétorique soulignant que l'entité sioniste était capable d'éliminer physiquement Nasrallah mais qu'il refuse pour l'heure de le faire. A peine une semaine après l'annonce de la "normalisation", les Américains et leurs acolytes sioniste et golfiens commencent-ils à réaliser l'impossible tâche qu'ils se sont fixés à savoir "briser l'axe de la Résistance" en introduisant le "facteur sioniste dans le golfe Persique". Rai al -Youm y répond : "Que Trump menace d'assassiner Assad ou qu'Israël dise chercher à éliminer Nasrallah, tout ceci ne renvoie qu'à une chose : l'axe US-Israël est militairement dans l'impasse et ce, malgré la fanfaronnade de ces derniers jours autour de l'aspect militaire du traité d'Abraham.. 

 

Il y a effectivement un mouvement de balançoire : depuis que la Turquie otaniste a commencé à saigner à Idlib, ayant perdu une dizaine de soldats rien que ces dix derniers jours par de mystérieuses attaques menées à l'aide de missiles antichars AT13 Metis-M, de fabrication russe et qu'elle commence à émettre des signes d’essoufflement en disant "oui et non" au demande de retrait de la Russie de ses pseudo bases d'observation dans le nord syrien, le Pentagone a compris que le "scénario turc" a fait son temps, Ankara ayant échoué à mettre en place une DCA propre à battre les aviations russes et syriennes au nord de la Syrie et créé par la même occasion une zone no-fly au grand dame de la base aérienne russe de Qamichli qui, rappelons-le, abrite non seulement des hélicoptères promptes à chasser les blindés américains mais encore les batteries de missiles S-400. 

 

Cet archipel de Socotra que les Emirats arabes unis occupent depuis plus d'un an et où ils disent, peut être un peu trop confiants, vouloir érigé une base de renseignement à l'intention de l'ami sioniste, se place au beau milieu des routes maritimes de la mer Rouge étendue depuis le golfe Persique à l’océan Indien. La presse israélienne ne cesse d'y voir ces derniers jours "un atout stratégique majeur", face à l'Iran, surtout si par riposte à une attaque américaine, l’Iran venait à fermer le détroit d’Hormuz. Ce bout de terre de 133 kilomètres de longueur, une quarantaine de kilomètres de largeur pour une superficie de 3 579 km², peut-il devenir une base US/OTAN/Israël ? Pas si sûr: c'est depuis 2017 que les Emirats et Israël travaillent à ce projet qui n'a pas trop avancé. Le méga obstacle? la Résistance. Mais désormais, la perspective d'ériger un gendarme sioniste au carrefour ultra stratégique qu'est Socotra risque de buter sur un autre écueil de taile: la Chine.

samedi, 19 septembre 2020 15:53

Tel-Aviv à la portée des missiles iraniens?

Capable de porter des coups fatals à l’ennemi sur le sol, dans l’aire et en mer, les missiles balistiques comptent parmi les armes les plus efficaces sur les champs de bataille.

Dezfoul est l’un des missiles balistiques de fabrication iranienne dévoilé en février 2019. Appartenant à la famille des missiles Fateh, Dezfoul ressemble largement aux missiles Fateh-110 et Zolfaqar bien que sa portée de 1 000 kilomètres le distingue de ces deux engins.  
La tête du missile Dezfoul est plus incurvée par rapport à celle du missile Zolfaqar, et ce, pour réduire la température que dégage un missile supersonique. Quant à ses ailes, elles ont été conçues de manière à lui donner plus de stabilité dans les grandes vitesses.

Les systèmes de défense aérienne russes contrôlent scrupuleusement le mouvement de tous les chasseurs F-35 et F-22 au-dessus de la Méditerranée, de l'Afrique et du Moyen-Orient.

Selon le site web militaire russe, Avia.pro, le déploiement des radars trans-horizons russes, Rezonans-NE, en Afrique et au Moyen-Orient permet à l'armée russe de suivre avec une précision de plusieurs mètres les chasseurs F-35 et F-22 qui apparaissent dans la zone. L'une des stations radar "Rezonans-NE" est déployée sur le territoire égyptien et la seconde sur le territoire iranien. Sans oublier la station radar "Container" qui située à Mordovie en Russie, permet à l'armée russe d'utiliser librement des systèmes de défense aériens contre tout ennemi dans cette région.

Dans un communiqué sur la normalisation des relations EAU/Bahreïn avec le régime israélien, le ministère russe des Affaires étrangères a souligné la position de Moscou dans la résolution du conflit israélo-palestinien conformément au droit internationalement reconnu.

Selon l'agence de presse Novosti, le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué que malgré la normalisation des relations EAU/Bahreïn avec Israël, le problème palestinien reste aigu.

H. A. Hellyer, spécialiste des relations internationales, a déclaré : « L’annonce de relations diplomatiques partielles ou complètes, entre certains pays arabes et Israël, ne conduira pas à son acceptation par les nations arabes.»
Selon cet expert de Carnegie Endowment for International Peace,  sans un accord avec les Palestiniens, les accords de normalisation avec les pays arabes resteront nuls.
 
Il a dit : «Les engagements d'Israël dans les accords de normalisation avec les Émirats arabes unis et le Bahreïn, sont également inconnus. La normalisation des relations entre certains régimes arabes et le Israël, n’est qu’une mesure diplomatique.
 
 Au cours du dernier mois, deux États arabes du Golfe Persique, les Émirats arabes unis et le Bahreïn, ont annoncé la normalisation de leurs relations avec Israël, devenant les quatrième et cinquième pays (après l'Égypte, la Jordanie et la Mauritanie), à reconnaître Israël depuis l'occupation des territoires palestiniens en 1948. La plupart des politiciens et des médias occidentaux, en particulier à Washington, ont favorablement réagi à cette nouvelle. Il a même été suggéré que le président américain, Donald Trump, puisse obtenir le prix Nobel de la paix pour cette action. 
 
En Palestine, cependant, les problèmes du siège de la Bande de Gaza, de l'expansion des colonies israéliennes en Cisjordanie, et du refus de trouver une solution au problème des réfugiés palestiniens demeurent des blessures évidentes. Dans ces territoires et selon les organisations israéliennes, palestiniennes et internationales des droits de l'homme, les forces israéliennes violent régulièrement les droits de l'homme. 
 
La grande majorité de la communauté internationale et des spécialistes du droit international considèrent cette occupation et les discriminations à l’encontre des citoyens palestiniens dans les territoires occupés, comme illégales. L'initiative de « paix arabe », lancée par l'Arabie saoudite en 2002, unanimement soutenue par tous les membres de la Ligue arabe, a raté, avec la poursuite de la plus longue occupation militaire du monde et de la crise des réfugiés. En fait, l'Office de secours des Nations Unies aux réfugiés de Palestine au Proche-Orient, opère dans la région depuis 1949. 
 
La normalisation ne se produira que quand Israël se retirera des zones contestées. De plus, les engagements d'Israël dans les accords de normalisation avec les Émirats arabes unis et Bahreïn, ne sont pas clairs et aucun engagement ne garantit l'abolition du plan d'annexion d’autres territoires aux territoires occupés. La normalisation ne consiste pas seulement à établir des relations diplomatiques entre les pays. Ce n'est qu'une partie du processus de normalisation et les relations d'Israël avec de nombreux pays arabes, étaient déjà normalisées dans une certaine mesure. Le Maroc, Oman, le Qatar et la Tunisie ont déjà des bureaux commerciaux en Israël. 
 
Doha a même accueilli un bureau commercial israélien pendant un certain temps, qui avait même une mission diplomatique. Mais personne ne pouvait vraiment prétendre qu'il s'agissait d’une normalisation complète. Aucune de ces mesures n'avait été couronnée de succès et aucune normalisation n'avait eu lieu entre les nations arabes et Israël. La normalisation n'est pas seulement un échange de haut niveau, entre fonctionnaires, mais une relation entre les peuples. 
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Des décennies après l'accord de paix égyptien, cette normalisation populaire n'a pas été réalisée et les relations au niveau culturel, sont restées assez froides. Ce fut le même chose, pour les accords de paix jordaniens, signés en 1994. Suite à l'annonce des mesures de normalisation, des manifestations contre la décision du gouvernement ont eu lieu à Manama, et des politiciens bahreïnis et des représentants de la société civile ont fait des déclarations. Une opposition à la normalisation s’est soulevée dans tout le Golfe Persique, et a qualifié cette politique de trahison. 
 
Quand le secrétaire d'État américain, Mike Pompeo, s'est rendu au Soudan, il a promis de soutenir le gouvernement de transition soudanais en échange de la normalisation de ses relations avec Israël, proposition que les dirigeants du gouvernement de transition soudanais ont catégoriquement rejetée. Les dirigeants du gouvernement de transition du Soudan savaient bien que le peuple soudanais punirait toute action dans ce sens. C'est une leçon à laquelle tout le monde devrait prêter attention. 
 
L'approfondissement des normes démocratiques dans la région, exige qu’Israël respecte le droit international dans ses relations avec les Palestiniens. Il est vrai qu'en 2020, la cause palestinienne n'est plus au centre des préoccupations de nombreux pays arabes plus impliqués dans les troubles qui sévissent chez eux, mais lors des soulèvements, les gens ont souvent agité le drapeau palestinien. Cela signifiait la centralité symbolique de la cause palestinienne, et la liait aux revendications révolutionnaires arabes. 
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Israël souhaite une normalisation complète des relations dans la région, mais agit d'une manière qui rend une véritable normalisation impossible. Israël a déclaré explicitement qu’il n’était pas déterminé à mettre un terme au plan d’annexion et encore moins à se retirer des territoires occupés. Il est peu probable qu'une véritable normalisation avec les Arabes, soit possible dans un tel contexte. Le moyen le plus réaliste pour une normalisation des relations avec Israël n'est pas d'établir des centres diplomatiques dans des villes éloignées de Tel Aviv, mais de parvenir à un accord, juste et équitable, avec le peuple palestinien, dans l'ensemble des territoires occupés, loin de la politique et des déclarations tumultueuses de Donald Trump. »