تقي زاده

تقي زاده

Les autorités turques sont en train d’évaluer la possibilité d’une participation de l’armée turque dans la grande manœuvre de Vostok en Sibérie.

La Turquie est en train d’examiner l’invitation de la Russie à son armée de se joindre à ce qui pourrait être les plus grands exercices militaires en un demi-siècle, a annoncé le ministre turc de la Défense, le général Hulusi Akar, après le retour de Téhéran.

« Si le gouvernement d’Erdogan accepte l’invitation de Moscou, cela sera interprété comme un message important à l’adresse des États-Unis et de l’OTAN », disent certains médias turcs.

Le chef d’état-major de l’armée russe, le général russe Valery Gerasimov, a déclaré que les manœuvres Vostok 2018 étaient les plus grands exercices militaires de la Russie.

Le président américain Donald Trump, qui n’a pas encore précisé s’il attaquera les forces iraniennes et russes en Syrie, cherche une excuse pour une intervention militaire dans ce pays.

Citant The Wall Street Journal, l'agence de presse russe Sputnik a rapporté que le président syrien avait confirmé l’utilisation du gaz chlore lors de la dernière attaque contre les terroristes dans la province d’Idlib.

« Cette confirmation pourrait provoquer des représailles de la part des forces américaines », lit-on dans ce rapport.

En se référant à des autorités américaines, The Wall Street Journal a écrit : « le Pentagone est en train de mettre au point un scénario militaire, mais Donald Trump n’a encore trouvé aucune excuse pour justifier une intervention militaire. Les États-Unis attaqueront-ils les forces qui soutiennent Bachar al-Assad ? »

Les autorités officielles américaines n'ont toujours pas confirmé le mode des attaques en cas d’utilisation de chlore.

Les missiles Fateh de la République islamique d’Iran peuvent atteindre, avec une haute précision, des cibles maritimes, aériennes et terrestres.

Les divers prototypes du missile Fateh sont le Fateh-110 (portée de 300 km) le Fateh-313 (portée de 500 km), le Fateh Mobin (portée de 500 km), Zolfaqar (portée de 700 km) et les prototypes maritimes Khalij Fars et Hormuz (portée de 300 km).

Missile Fateh-110 ©Mashregh News

Le missile Fateh-110 est le premier acquis important de la République islamique d’Iran dans la conception et la fabrication des missiles balistiques à propulsion solide.

Les analystes du think tank américain, The Brookings Institution proposent un changement réaliste de 10 degrés de la politique des États-Unis en Syrie. Mais qu'est-ce que signifie ce changement de 10 degré? 

Dans une analyse sur les répercussions de la bataille prochaine de l’armée syrienne et ses alliés à Idlib, qui devra libérer la dernière enclave encore aux mains des terroristes, cinq analystes de l’Institut Brookings prétendent s’inquiéter des conséquences que cette bataille pourrait avoir pour la "stabilité régionale". Ils prévoient aussi "l’émergence ou la ré-émergence de nouveaux groupes extrémistes". Ainsi, proposent-ils une "révision" voire "une mise à jour" des analystes concernant la Syrie de même qu’"un changement réaliste de 10 degrés" de la politique américaine vis-à-vis de la Syrie, "en ce moment crucial de la guerre".

Le ministre colombien des affaires étrangères a affirmé qu’aucun changement n’était pas intervenu dans la décision de son pays de reconnaître la Palestine.
Carlos Holmes Trujillo, ministre colombien des affaires étrangères, a déclaré lors d’un voyage aux États-Unis, que les positions de l’ancien président, Juan Manuel Santos, trois jours avant la fin de son mandat, sur la reconnaissance officielle de la Palestine, était aussi les positions du nouveau gouvernement et du président Iván Duque Márquez nouvellement élu. 
 
lundi, 10 septembre 2018 10:11

Deir ez-Zor sous les bombes au phosphore US

Deux F-15 américains ont largué dans la nuit de dimanche à lundi des bombes à sous-munition sur la ville de Deir ez-Zor, a annoncé le général Vladimir Savtchenko, chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie.

«Des frappes ont été réalisées le 8 septembre contre la localité de Hajin dans le gouvernorat de Deir ez-Zor, avec utilisation de munitions incendiaires au phosphore par deux appareils F-15», a-t-il indiqué.
Les frappes ont provoqué d'importants incendies. Le bilan des pertes est à déterminer. 
L'usage d'armes au phosphore blanc est interdit par le protocole additionnel de la Convention de Genève, a-t-il rappelé.
Les États-Unis ont lancé vendredi dernier des exercices dans l'est de la Syrie en présence de plus de 100 effectifs des forces spéciales et en réponse aux mises en garde de la Russie, non loin de la base  d'al-Tanf.

À al-Tanf, les militaires US forment et arment les terroristes de Daech et autres formations takfiristes ou kurdes. Le camp de réfugiés de Rukban est situé dans une «zone de sécurité» à proximité de la base militaire américaine d'al-Tanf, déployée illégalement en avril 2017 sous le prétexte de la lutte antiterroriste.

 

Après avoir vendu ses bons du Trésor américain, la Russie a acheté de l’or pour ainsi augmenter ses réserves d’or, une mesure qui va dans le sens de la dédollarisation.

La Russie stocke de l’or alors que le pays continue de vendre ses bons du Trésor américain en réponse aux nouvelles sanctions américaines. Depuis juillet, le président Vladimir Poutine a ajouté 26 tonnes d’or dans la réserve fédérale de la Russie, soit environ 1 milliard de dollars.

 

Début 2018, le gouvernement russe a vendu 84 % de ses bons du Trésor américain. Aussitôt après, la Russie est sortie de la liste de 33 pays étrangers ayant des bons du Trésor américain. La démarche russe a été entreprise après que l’administration américaine a décidé d’imposer des sanctions sans précédent contre ce pays.

La banque centrale russe a acquis 26,1 tonnes d’or, au mois de juillet, augmentant ainsi les réserves d’or du pays à 2.170 tonnes, soit quatre fois plus qu’en 2008.

Avec ce volume de transactions d’or, dans une courte période de temps, la Russie a devancé la Chine, du point de vue de réserves d’or. La Russie compte, actuellement 2.170 tonnes d’or avec une valeur de 83 milliards 600 millions de dollars, ce qui la place à la 5e place dans le classement mondial.

La décision de Moscou est une stratégie en réaction aux sanctions américaines et aussi pour diminuer la valeur de dollar. Une stratégie optée également par la RII et la Turquie pour faire face à l’hégémonie du dollar.

 

Ces 14 derniers mois, le dollar américain a compté une hausse considérable par rapport aux autres devises, ce qui a beaucoup réjoui le président américain Donald Trump qui n’a pas pu s’empêcher d’exprimer sa joie dans ses tweets.

Dans leur stratégie pour faire face à cette hausse du dollar et aux sanctions américaines, la Russie, l’Iran et la Turquie ont décidé de vendre leurs dollars américains et d'acheter de grandes quantités d’or à la place.

Selon le professeur d’économie d’entreprise de l’Université Brunel de Londres, Francesco Moscone, la Russie n’est pas le seul pays à se lancer dans le domaine de l’or.

« De nombreux autres pays, y compris la Chine, la Turquie et l’Iran, achètent de l’or alors qu’ils cherchent à se protéger de  l’hégémonie du dollar américain et de ses fluctuations », précise-t-il.

« La plupart des économies émergentes ont une dette libellée en dollar, ce qui les rend très vulnérables vis-à-vis de la poursuite de la hausse des taux d’intérêt à Washington : “c’est l’une des principales raisons pour lesquelles la Russie a réduit de plus de moitié ses avoirs en dette extérieure américaine depuis 2017”.

La Turquie a également commencé à retirer toutes les réserves de lingots d’or détenus aux États-Unis tandis que la Russie et la Chine ont convenu de régler les transactions en rouble et en yuan.

« Les superpuissances mondiales cherchent à accroître leur indépendance vis-à-vis du dollar américain, en l’éliminant de leurs transactions », affirme l’analyste.

Et parmi d’autres, « la Russie a en particulier de bonnes raisons d’échanger ses dollars en échange de l’or car contrairement aux devises, l’or ne peut être déclaré sans valeur ».

 

L’armée américaine a fait part de l’arrivée pour la première fois des avions de chasse F-35 dans la zone sous contrôle de la VIe flotte de la marine américaine dans le golfe Persique.

Le commandement de la VIe flotte de la marine américaine basé à Bahreïn a annoncé que des F-35 étaient arrivés dans la zone sous son contrôle à bord d’un navire de guerre US.

 

Depuis le début de l'année iranienne en cours (21 mars), des terroristes d'origine kurde de Pejak et de PDKI (Parti démocratique du Kurdistan d'Iran) ont pris d'assaut à une dizaine de reprise les postes frontaliers iraniens à Marivan, à Oshnaviyeh et à Kermanshah, avec en toile de fond des assassinats de garde-frontières iraniens. Une dernière attaque datant du 21 juillet s'est avérée particulièrement sanglante et a coûté la vie à 11 garde-frontière kurdes iraniens. Samedi 8 septembre, alors que les dirigeants terroristes des organisations kurdes précitées tenaient une réunion de guerre à Erbil pour planifier de nouvelles attaques contre les frontières de l'ouest iranien, le Corps des gardiens de la Révolution islamique a tiré 7 missiles de courte portée contre le lieu de la réunion. Des gros bonnets figurent parmi les morts et les blessés. Pour les Américains dont le consul se trouvait au moment de l'attaque dans la ville mais aussi pour Israël qui tient de solides assises au Kurdistan irakien, cette attaque est porteuse de message.

The Jerusalem Post décrit cette frappe comme étant une manifestation de force de la RII dans la région :

« La dernière frappe du CGRI dans le territoire kurde de l’Irak est vue comme une riposte de l’Iran non seulement aux sanctions US mais aussi aux actes hostiles des États-Unis, de l’Arabie saoudite et d’Israël. La frappe prouve surtout que les Iraniens ne demanderaient la permission de quiconque quand leur sécurité est en jeu », a écrit le quotidien.

Dénonçant la présence illégale des militaires américains en Syrie, l’ancien ministre iranien de la Défense, Hossein Dehqan, a déclaré que si le gouvernement et le peuple syriens demandaient l’aide de l’Iran pour combattre les États-Unis à l’est de l’Euphrate, Téhéran serait prêt à soutenir militairement la Syrie dans cette confrontation.

Les capacités balistiques de l’Iran sont une question d’honneur, d’indépendance et de confiance nationale et ne sont pas négociables, selon Hossein Dehqan, haut conseiller militaire du Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei.

« Si les Américains croient qu’ils peuvent nous amener à négocier à ce sujet, alors ils ne doutent de rien et se bercent d’illusions », a déclaré le général de brigade Hossein Dehqan dans un entretien avec Russia Today publié ce dimanche, ajoutant : « Nous ne négocierons notre système de missiles en aucune circonstance. »