تقي زاده

تقي زاده

Le Pacte de Quincy de 1945 entre le roi Abdel Aziz Ibn Saoud, fondateur du royaume d'Arabie saoudite, et le Président des États-Unis Franklin Roosevelt et comment l’Arabie Saoudite est devenue de fait, la vache laitière des Etats-Unis d’Amérique qui assure sa domination par des tensions, des conflits et des  guerres à travers le monde.
Les relations entre l’Arabie Saoudite et les Etats-Unis d’Amérique  se sont renforcées davantage avec  la signature du pacte du Quincy qui est le surnom donné à la rencontre du 14 février 1945 sur le croiseur USS Quincy (CA-71) entre le roi Abdel Aziz ibn Saoud, fondateur du royaume d'Arabie saoudite, et le Président des États-Unis Franklin Roosevelt, de retour de la conférence de Yalta, en Crimée, à l'insu des Britanniques qui n’étaient pas du tout au courant de la rencontre en tant que Puissance dominatrice d’alors du Royaume de l’Arabie Saoudite. Ce qui fut fait, et le Président américain proposa à Abdel Aziz  Ibn Saoud de le rencontrer, ainsi que l'empereur d'Éthiopie Hailé Sélassié Ier et le roi Farouk d'Égypte, à cette l'occasion.
Le Président Roosevelt rencontre les trois chefs d'État le même jour, alors que son croiseur mouille dans le lac Amer (en plein canal de Suez, ainsi protégé de toute attaque par un sous-marin), en Égypte.
Le Président Roosevelt et le Roi Ibn Saoud dans leurs discussions auraient abordé le sujet de l'avenir de la dynastie saoudienne et du pétrole arabe et sur un pacte, garantissant à la monarchie saoudienne une protection militaire en échange d'un accès au pétrole, et  d’obtenir l’appui du roi pour la création d’un foyer national juif en Palestine, qui serait chargé de garantir éventuellement la sécurité de ces installations pétrolières  et la protection des intérêts géostratégiques des Etats-Unis au Moyen-Orient   chose qui lui fut acceptée. Et Israël fut créé et reconnu trois  ans après, sur cette base en 1948, par les Nations-Unis, pour assurer les intérêts des Usa, des Arabes et de l’occident de manière générale. Dans cette discussion, fut également abordé la question du départ des Français et l'indépendance des deux pays la Syrie et du Liban, conformément aux accords de Sykes-Picot de 1920.
Le fameux pacte s’articule sur quatre points, ci-après:
1)- La stabilité de l’Arabie saoudite fait partie des « intérêts vitaux » des États-Unis qui assurent, en contrepartie, la protection inconditionnelle de la famille Saoud et accessoirement celle du Royaume contre toute menace extérieure éventuelle ;
2)-Par extension, la stabilité de la péninsule arabique et le leadership régional de l’Arabie saoudite font aussi partie des « intérêts vitaux » des États-Unis ;
3)-En contrepartie, le Royaume garantit l’essentiel de l’approvisionnement énergétique américain, la dynastie saoudienne n’aliénant aucune parcelle de son territoire, les compagnies concessionnaires ne seraient que locataires des terrains. Aramco bénéficie d'un monopole d'exploitation de tous les gisements pétroliers du royaume pour une durée d'au moins soixante ans ;
4)-les autres points portent sur le partenariat économique, commercial et financier saoudo-américain.
Ce pacte dont l’objectif principal  consiste à ce que les États Unis garantissent la Sécurité du Royal d'Arabie Saoudite contre du Pétrole, poussa les partenaires stratégiques à créer ensemble la compagnie nationale Saoudienne de Pétrole sous le nom de: Saudi Aramco parfois appelée Aramco (Arabian American Oil Company) qui est une compagnie pétrolière publique saoudienne, dont l’exploitation a commencé, le 29 mai 1933, quand le gouvernement saoudien, suite à l'intervention de Karl Twitchell, signe un accord de concession avec Standard Oil of California (Socal), permettant à cette dernière de faire des prospections pétrolières en Arabie saoudite.
On se souvient avant cela, au milieu des années 70, du  Front Sandiniste de Libération Nationale (FSLN), marqué par dix ans de guérilla, les opérations insurrectionnelles, la clandestinité, l’exil au Nicaragua.
Pour un petit rappel historique, l'administration Reagan fournissait une aide secrète aux Contras, (Les Contras (terme espagnol signifiant « contre-révolutionnaires »), appelés aussi « Résistance nationale », étaient des groupes armés en guerre contre le gouvernement sandiniste au Nicaragua. Le soutien des États-Unis à ces groupes a été fortement médiatisé par le scandale de l'affaire Iran-Contra), depuis novembre 1981, mais l'amendement Boland de 1982 mit fin à l'aide militaire quand on découvrit que la CIA supervisait des actes de sabotage au Nicaragua sans en informer le Congrès. L'amendement Boland, effectif à partir de décembre 1983 et jusqu'à septembre 1985, interdisait à la CIA et aux autres agences gouvernementales de fournir une aide militaire secrète.
L'administration Reagan a contourné cette disposition en faisant appel au Conseil de sécurité national (NSC), qui n'était pas explicitement visé par cette loi, pour superviser l'envoi d'aide secrète.
Le financement des USA (légal avant l'amendement Boland) envers les Contras, outre les formations militaires à la guerilla, s'élevait à plus de 100000 dollars de l’époque par an.
Le plan était coordonné par Oliver North du Conseil de sécurité nationale. La vente d’armes à l’Iran et le financement des Contras contourne non seulement la politique de l’Administration, mais aussi la législation passée par le Congrès connu comme l’amendement Boland. Les officiels de l’administration soutiennent que outre la restriction du Congrès de financer les Contras ou toute affaire, le Président (l’Administration) pouvait continuer à trouver des moyens alternatifs de financement pour les entités et gouvernements étrangers 5Arabie Saoudite). Les Contras finançaient une grande part de leurs activités par le Narco-trafique, cet élément conjugué aux exactions effectuées sur les populations civiles par les Contras avaient poussés le Congrès à majorité démocrate à interrompre l'aide financière aux Contras.
L’Arabie Saoudite contribua aussi à cette aide sans restriction aucune. Riyad ne voulait pas que l’affaire s’ébruite et ils n’avaient qu’une faible confiance dans les capacités de la CIA à garder un secret. Au printemps 1984, les Saoudiens avaient déjà proposé une aide de huit à dix millions de dollars soit près de un million de l’époque par mois. Ils précisaient que l’opération devait se faire dans le plus grand secret et constituait une affaire qui restera à jamais cachée. C’est à cette période que l’Iran avait intensifié ses menaces sur le trafic pétrolier dans le golfe persique. Le Président américain assura le roi Fahd de son soutient en cas de confrontation avec l’Iran et lui fournit une certaine quantité de missiles ‘’Stinger’’ sans les restrictions habituelles apportées à ce type de transaction.
On se souvient tous encore, du rôle de l’Arabie saoudite dans la guerre d’Afghanistan lorsqu’elle finançait et soutenait (avec les Américains et les Pakistanais) les moudjahidines (Oussama Ben Laden) contre les Soviétiques, puis plus tard, à partir de 1994, les Talibans avec qui elle partage le même corpus politico-religieux du wahhabisme…

Compte-tenu de ces faits, le Royaume d’Arabie Saoudite deviendra de fait, le 51ème Etats de Etats-Unis et sa vache laitière  qui assurerait le financement de la plupart du temps, à travers  des structures  et des  particuliers, de fondations ou d’organisations originaires de l’Arabie Saoudite, du moins de manière indirecte et discrète des mouvements Wahhabites-Salafistes subversifs jugés terroristes à travers le monde tels que : Ansar Dine- Al-Qaïda au Maghreb islamique et en Afrique - Boko Haram- Chebabs- en ASIE- Abou Sayyaf- Al-Qaïda- Émirat du Caucase- Jemaah Islamiyah- Lashkar-e-Toyiba- Mouvement islamique d'Ouzbékistan- Mouvement islamique du Turkestan oriental- Talibans au Moyen-Orient - Al-Qaïda dans la péninsule arabique- Ansar Beït al-Maqdess- Daech- Front al-Nosra…
Dans les années 1990, Riyad a été très influente dans les guerres des Balkans puis dans les troubles du Caucase. C’est d’ailleurs à partir de 1990 que Moscou interdit le wahhabisme sur son sol et expulse les imams d’origine ou sous influences saoudiennes.
En conclusion, toute cette politique expansionniste des États-Unis en collaboration avec le Royaume d’Arabie Saoudite, sa vache laitière  a souvent été marquée par des mesures visant à créer des tensions, des conflits et des guerres , afin de stimuler l’économie de guerre américaine et étendre son influence dans le monde à travers la théorie “Ordo ab Chao” (ordre à partir du chaos ou désordre constructif) qui est une expression souvent associée à la franc-maçonnerie, symbolisant l’idée que l’ordre peut émerger du chaos qui est considéré par certains comme un état initial de désordre  à partir duquel l’ordre et la structure se forment qui visent à encourager l’investissement et la consommation, par des guerres, des conflits et des tensions à travers le monde.
C’est ainsi que l’Arabie Saoudite deviendra le 51eme Etats des Etats-Unis, trahissant ainsi l’Islam et les Musulmans.

Le Pacte de Quincy de 1945 entre le roi Abdel Aziz Ibn Saoud, fondateur du royaume d'Arabie saoudite, et le Président des États-Unis Franklin Roosevelt et comment l’Arabie Saoudite est devenue de fait, la vache laitière des Etats-Unis d’Amérique qui assure ses guerres et Conflits dans le monde.
Cheikh Chérif MBALLO
Chercheur-Directeur
Du Centre Islamique de Recherche et de Documentation
(CIRED)
Les relations entre l’Arabie Saoudite et les Etats-Unis d’Amérique  se sont renforcées davantage avec  la signature du pacte du Quincy qui est le surnom donné à la rencontre du 14 février 1945 sur le croiseur USS Quincy (CA-71) entre le roi Abdel Aziz ibn Saoud, fondateur du royaume d'Arabie saoudite, et le Président des États-Unis Franklin Roosevelt, de retour de la conférence de Yalta, en Crimée, à l'insu des Britanniques qui n’étaient pas du tout au courant de la rencontre en tant que Puissance dominatrice d’alors du Royaume de l’Arabie Saoudite. Ce qui fut fait, et le Président américain proposa à Abdel Aziz  Ibn Saoud de le rencontrer, ainsi que l'empereur d'Éthiopie Hailé Sélassié Ier et le roi Farouk d'Égypte, à cette l'occasion.
Le Président Roosevelt rencontre les trois chefs d'État le même jour, alors que son croiseur mouille dans le lac Amer (en plein canal de Suez, ainsi protégé de toute attaque par un sous-marin), en Égypte.
Le Président Roosevelt et le Roi Ibn Saoud dans leurs discussions auraient abordé le sujet de l'avenir de la dynastie saoudienne et du pétrole arabe et sur un pacte, garantissant à la monarchie saoudienne une protection militaire en échange d'un accès au pétrole, et  d’obtenir l’appui du roi pour la création d’un foyer national juif en Palestine, qui serait chargé de garantir éventuellement la sécurité de ces installations pétrolières  et la protection des intérêts géostratégiques des Etats-Unis au Moyen-Orient   chose qui lui fut acceptée. Et Israël fut créé et reconnu trois  ans après, sur cette base en 1948, par les Nations-Unis, pour assurer les intérêts des Usa, des Arabes et de l’occident de manière générale. Dans cette discussion, fut également abordé la question du départ des Français et l'indépendance des deux pays la Syrie et du Liban, conformément aux accords de Sykes-Picot de 1920.
Le fameux pacte s’articule sur quatre points, ci-après:
1)- La stabilité de l’Arabie saoudite fait partie des « intérêts vitaux » des États-Unis qui assurent, en contrepartie, la protection inconditionnelle de la famille Saoud et accessoirement celle du Royaume contre toute menace extérieure éventuelle ;
2)-Par extension, la stabilité de la péninsule arabique et le leadership régional de l’Arabie saoudite font aussi partie des « intérêts vitaux » des États-Unis ;
3)-En contrepartie, le Royaume garantit l’essentiel de l’approvisionnement énergétique américain, la dynastie saoudienne n’aliénant aucune parcelle de son territoire, les compagnies concessionnaires ne seraient que locataires des terrains. Aramco bénéficie d'un monopole d'exploitation de tous les gisements pétroliers du royaume pour une durée d'au moins soixante ans ;
4)-les autres points portent sur le partenariat économique, commercial et financier saoudo-américain.
Ce pacte dont l’objectif principal  consiste à ce que les États Unis garantissent la Sécurité du Royal d'Arabie Saoudite contre du Pétrole, poussa les partenaires stratégiques à créer ensemble la compagnie nationale Saoudienne de Pétrole sous le nom de: Saudi Aramco parfois appelée Aramco (Arabian American Oil Company) qui est une compagnie pétrolière publique saoudienne, dont l’exploitation a commencé, le 29 mai 1933, quand le gouvernement saoudien, suite à l'intervention de Karl Twitchell, signe un accord de concession avec Standard Oil of California (Socal), permettant à cette dernière de faire des prospections pétrolières en Arabie saoudite.
On se souvient avant cela, au milieu des années 70, du  Front Sandiniste de Libération Nationale (FSLN), marqué par dix ans de guérilla, les opérations insurrectionnelles, la clandestinité, l’exil au Nicaragua.
Pour un petit rappel historique, l'administration Reagan fournissait une aide secrète aux Contras, (Les Contras (terme espagnol signifiant « contre-révolutionnaires »), appelés aussi « Résistance nationale », étaient des groupes armés en guerre contre le gouvernement sandiniste au Nicaragua. Le soutien des États-Unis à ces groupes a été fortement médiatisé par le scandale de l'affaire Iran-Contra), depuis novembre 1981, mais l'amendement Boland de 1982 mit fin à l'aide militaire quand on découvrit que la CIA supervisait des actes de sabotage au Nicaragua sans en informer le Congrès. L'amendement Boland, effectif à partir de décembre 1983 et jusqu'à septembre 1985, interdisait à la CIA et aux autres agences gouvernementales de fournir une aide militaire secrète.
L'administration Reagan a contourné cette disposition en faisant appel au Conseil de sécurité national (NSC), qui n'était pas explicitement visé par cette loi, pour superviser l'envoi d'aide secrète.
Le financement des USA (légal avant l'amendement Boland) envers les Contras, outre les formations militaires à la guerilla, s'élevait à plus de 100000 dollars de l’époque par an.
Le plan était coordonné par Oliver North du Conseil de sécurité nationale. La vente d’armes à l’Iran et le financement des Contras contourne non seulement la politique de l’Administration, mais aussi la législation passée par le Congrès connu comme l’amendement Boland. Les officiels de l’administration soutiennent que outre la restriction du Congrès de financer les Contras ou toute affaire, le Président (l’Administration) pouvait continuer à trouver des moyens alternatifs de financement pour les entités et gouvernements étrangers 5Arabie Saoudite). Les Contras finançaient une grande part de leurs activités par le Narco-trafique, cet élément conjugué aux exactions effectuées sur les populations civiles par les Contras avaient poussés le Congrès à majorité démocrate à interrompre l'aide financière aux Contras.
L’Arabie Saoudite contribua aussi à cette aide sans restriction aucune. Riyad ne voulait pas que l’affaire s’ébruite et ils n’avaient qu’une faible confiance dans les capacités de la CIA à garder un secret. Au printemps 1984, les Saoudiens avaient déjà proposé une aide de huit à dix millions de dollars soit près de un million de l’époque par mois. Ils précisaient que l’opération devait se faire dans le plus grand secret et constituait une affaire qui restera à jamais cachée. C’est à cette période que l’Iran avait intensifié ses menaces sur le trafic pétrolier dans le golfe persique. Le Président américain assura le roi Fahd de son soutient en cas de confrontation avec l’Iran et lui fournit une certaine quantité de missiles ‘’Stinger’’ sans les restrictions habituelles apportées à ce type de transaction.
On se souvient tous encore, du rôle de l’Arabie saoudite dans la guerre d’Afghanistan lorsqu’elle finançait et soutenait (avec les Américains et les Pakistanais) les moudjahidines (Oussama Ben Laden) contre les Soviétiques, puis plus tard, à partir de 1994, les Talibans avec qui elle partage le même corpus politico-religieux du wahhabisme…

Compte-tenu de ces faits, le Royaume d’Arabie Saoudite deviendra de fait, le 51ème Etats de Etats-Unis et sa vache laitière  qui assurerait le financement de la plupart du temps, à travers  des structures  et des  particuliers, de fondations ou d’organisations originaires de l’Arabie Saoudite, du moins de manière indirecte et discrète des mouvements Wahhabites-Salafistes subversifs jugés terroristes à travers le monde tels que : Ansar Dine- Al-Qaïda au Maghreb islamique et en Afrique - Boko Haram- Chebabs- en ASIE- Abou Sayyaf- Al-Qaïda- Émirat du Caucase- Jemaah Islamiyah- Lashkar-e-Toyiba- Mouvement islamique d'Ouzbékistan- Mouvement islamique du Turkestan oriental- Talibans au Moyen-Orient - Al-Qaïda dans la péninsule arabique- Ansar Beït al-Maqdess- Daech- Front al-Nosra…
Dans les années 1990, Riyad a été très influente dans les guerres des Balkans puis dans les troubles du Caucase. C’est d’ailleurs à partir de 1990 que Moscou interdit le wahhabisme sur son sol et expulse les imams d’origine ou sous influences saoudiennes.
En conclusion, toute cette politique expansionniste des États-Unis en collaboration avec le Royaume d’Arabie Saoudite, sa vache laitière  a souvent été marquée par des mesures visant à créer des tensions, des conflits et des guerres , afin de stimuler l’économie de guerre américaine et étendre son influence dans le monde à travers la théorie “Ordo ab Chao” (ordre à partir du chaos ou désordre constructif) qui est une expression souvent associée à la franc-maçonnerie, symbolisant l’idée que l’ordre peut émerger du chaos qui est considéré par certains comme un état initial de désordre  à partir duquel l’ordre et la structure se forment qui visent à encourager l’investissement et la consommation, par des guerres, des conflits et des tensions à travers le monde.
C’est ainsi que l’Arabie Saoudite deviendra le 51eme Etats des Etats-Unis, trahissant ainsi l’Islam et les Musulmans.

Cheikh Chérif MBALLO
Chercheur-Directeur
du Centre Islamique de Recherche et de Documentation
(CIRED)

Dakar, le jeudi, 15 août 2024

Le président iranien Massoud Pezeshkian s’est adressé à la nation lors d’une interview télévisée, samedi soir, et pour la première fois depuis son entrée en fonction à la fin du mois dernier, en tant que neuvième président de la République islamique.

S’adressant en direct à la nation, le président s’est engagé à rester fidèle à ses promesses électorales, à respecter l’honnêteté et à faire tout ce qui est en son pouvoir pour assurer la prospérité du pays. 

Pour le président de la République, satisfaire les Iraniens constitue le critère d’efficacité de son gouvernement. 

 

Trois policiers israéliens ont été tués lors d’une fusillade dans le gouvernorat d’al-Khalil, dans le sud de la Cisjordanie, dimanche matin, a rapporté le correspondant de la chaîne d’information libanaise, Al Mayadeen.

Selon le journal israélien Maariv, l’attaque a eu lieu près du point de contrôle de la ville de Tarqumiyah dimanche matin. Deux officiers ont été tués sur place et le troisième a succombé à ses blessures plus tard à l’hôpital. 

Une source de sécurité israélienne a déclaré que plusieurs hommes armés ont ouvert le feu en direction d’une voiture sur la route 35, et que les forces d’occupation sont à la poursuite des tireurs.

Selon les médias israéliens, les tireurs ont ouvert le feu sur la voiture de police depuis un véhicule qui passait par là, avant de s’enfuir à pied.

Au Sénégal, nouvelle journée de mobilisation en soutien à la Palestine au pied de la grande mosquée de Dakar à l’appel de la société civile. Parmi les participants, le Premier ministre et président de l'ex-Pastef, Ousmane Sonko. Ce qui a été largement scandé lors de cette mobilisation, c'est un appel à la fin des hostilités et plus de pression sur Israël.

Comme à chaque manifestation, les slogans et les prières pour leurs « frères palestiniens » ont rythmé les prises de parole. À la tribune, se sont relayés des représentants du culte musulman, mais aussi de la société civile.

Dans un communiqué lu par un de leurs membres, plusieurs associations appellent à changer d’approche : « Il est impératif que des actions concrètes soient prises pour mettre fin à cette tragédie. Des sanctions économiques, politiques et diplomatiques contre Israël doivent être prises. Les appels à la retenue ne suffisent plus, il faut s'investir davantage pour soutenir les frères palestiniens. »

Une vision que partage Ousmane Sonko, Écharpe floquée du drapeau palestinien autour du cou. « Il faut aujourd'hui rassembler tous ceux qui dénoncent cette injustice. Travailler à une solution politique d'isolement d'Israël. »

Le Premier ministre sénégalais, qui a expliqué être présent ici à la demande du président de la République, a aussi dénoncé l’incapacité des pays africains à s’unir en soutien à la cause palestinienne : « Si on en est là, c'est lié à nos multiples divisions. Nous sommes incapables de parler d'une seule voix. Même si on reste entre nous, nous sommes là à nous chamailler sur des détails insignifiants. »

Ils étaient des milliers à descendre dans la rue et à manifester dans le nord de Tel-Aviv en guise de protestation contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son cabinet, qui font obstacle à la conclusion d’un accord d’échange de prisonniers avec le Hamas.

Dans le cadre d’une manifestation anti-Netanyahu, des milliers israéliens ont installé, ce samedi 31 août, de nombreuses tentes le long de la rue Rothschild, centre financier de Tel-Aviv. Ils ont appelé à l’accélération du processus de la conclusion d’un accord de trêve permettant l’échange de prisonniers.

Mercredi dernier, le Forum des familles des captifs israéliens a également conduit un convoi de véhicules de la place des Prisonniers de Tel-Aviv jusqu’à la frontière de la bande de Gaza, faisant écho aux mêmes demandes d’un accord d’échange urgent.

Dans un communiqué, le Forum a exprimé son inquiétude quant au sort des captifs, affirmant que « la possibilité de ramener tout le monde chez soi diminue de jour en jour ».

Le Yémen a ciblé un navire à destination de la Palestine occupée dans le golfe d’Aden en soutien aux Palestiniens de la bande de Gaza, a indiqué le porte-parole des forces armées yéménites.

Le général de brigade Yahya Saree a fait ces remarques dans un communiqué, samedi 31 août, un jour après que deux missiles ont ciblé le porte-conteneurs Groton battant pavillon libérien dans le golfe d’Aden.

« Nous avons mené une opération militaire ciblant le navire Groton dans le golfe d’Aden parce que la société qui en était propriétaire a violé la décision du Yémen d’interdire l’entrée aux ports de la Palestine occupée », a-t-il expliqué, sans manquer de préciser que l’opération avait été menée avec de nombreux missiles et drones et que la frappe avait été précise. 

Au quatrième jour de l'assaut israélien sur la Cisjordanie, la ville de Jénine est « coupée du monde » alors que les troupes du régime bloquent l'accès à l'aide pour les Palestiniens et poursuivent leurs raids meurtriers sur le territoire occupé.

Selon un reportage d'Al-Jazeera, des troupes israéliennes étaient stationnées samedi 31 août aux abords du camp de réfugiés de Jénine, bloquant l'accès à l'aide pour les Palestiniens qui s'y trouvent.

Un habitant de Jénine a déclaré à l'AFP qu'ils étaient « coupés du monde ». « L'eau est coupée. L'électricité est coupée, le système d'égouts ne fonctionne plus. Toutes les infrastructures sont détruites, nous n'avons plus aucun service qui fonctionne. »

Les forces du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) ont réussi à arrêter un membre du groupe terroriste Jaïsh al-Adl dans la province du Sistan-Baloutchistan, dans l’extrême sud-est de l’Iran.

L’arrestation a eu lieu dans le district de Pishin du comté de Rask, a indiqué le CGRI, le samedi 31 août.

Selon la même source, l’arrestation a eu lieu dans le cadre d’une opération de surveillance et après une intervention rapide des forces du quartier général Qods de la force terrestre du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) dans la province. 

Blessé par balle lors de l’opération du CGRI, le terroriste a été transféré à l’hôpital, où il reçoit des soins.

Selon le rapport, le terroriste en question avait par le passé participé à une attaque armée contre le quartier général de la force volontaire Basij et le commissariat de police de Pishin.

Macron est en train de devenir un président autoritaire en faisant fi des exigences des électeurs français qui ont clairement exprimé leur opposition à sa politique, a rapporté le journal The Guardian.

Après les turbulences électorales de juin et juillet, rares étaient ceux en France qui imaginaient qu’ils se dirigeraient vers le mois de septembre sans un nouveau Premier ministre nommé pour refléter les résultats des élections législatives du mois dernier.

Le président français refuse toujours de nommer un nouveau Premier ministre issu de la gauche, ce qui témoigne d’une « arrogance étonnante » et d'une « atteinte à la démocratie ».

Dans une déclaration, Macron a annoncé qu’il ne nommerait pas de Premier ministre de gauche et a prétendu que sans majorité à l’Assemblée nationale, le parti serait confronté à une motion de censure. Au nom de la « stabilité institutionnelle », il a suggéré d’étudier plutôt la possibilité d’une coalition centriste.

Le ministre turc de la Défense, Yasar Guler, s'est dit satisfait du processus de rapprochement et de rétablissement des relations diplomatiques avec la Syrie, affirmant qu'une normalisation rapide des relations mutuelles est dans l'intérêt des deux pays voisins.

Samedi, Guler a rappelé la déclaration du président turc Recep Tayyip Erdogan sur sa volonté de rencontrer son homologue syrien Bachar al-Assad, notant que Damas a accepté positivement l'initiative d'Ankara.

Il a également qualifié de « tout à fait positives » les récentes déclarations du président syrien selon lesquelles le rapprochement avec la Turquie nécessite un respect mutuel de la souveraineté et un véritable engagement à s'attaquer aux causes profondes des tensions dans les relations bilatérales entre Damas et Ankara.