
تقي زاده
Les détails de la conférence de l'Unité islamique
Au début de son discours, l'ayatollah Araki a indiqué que la Palestine est l'axe de cette conférence. Cette année, la conférence de l'Unité coïncide avec quarantième anniversaire de la victoire de la Révolution islamique. Nous avons constitué un comité spécial pour célébrer le quarantième anniversaire de la révolution islamique dans le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques, a-t-il précisé.
Des organisations comme l'Organisation de la culture et des relations islamique, et le syndicat des télévisions et des radios islamiques peuvent donner au Conseil leurs éventuelles productions dans ce domaine. Nous accueillons leurs propositions sur la tenue du quarantième anniversaire de la Révolution islamique, a-t-il insisté.
Nous tenons cette conférence de l'Unité islamique dans la semaine de l'Unité. Nous attendons que d'autres organisations dont des centres locaux dans tout le pays participent au développement de la tenue des cérémonies d'anniversaire du noble prophète de l'islam, a-t-il marqué.
A côté de la tenue de la conférence de l'Unité islamique, la cérémonie d'anniversaire du noble prophète de l'islam sera tenue à Téhéran, a-t-il suivi.
Nous attendons que toutes les organisations nous aident dans la semaine de l'Unité islamique. Dans la situation où les ennemis exercent une pression sans précédente sur la République islamique, la tenue des cérémonie de la semaine de l'unité est une sorte de défense contre les propagandes des ennemis, a-t-il ajouté.
Trump devrait conclure un accord avec Poutine sur la Syrie (Foreign Policy)
Netanyahu s'apprête à rencontrer le président russe dans les heures à venir avec une demande expresse dans la poche : le retrait de l'Iran du territoire syrien. Idem pour Trump qui devrait, selon certaines infos, promettre monts et merveilles au président russe, y compris une levée de l'embargo, pour exhorter ceci à pousser l'Iran vers la porte syrienne. The Foreign Policy revient sur les chances de succès de cette campagne anti-iranienne menée conjointement par les Américains et les Israéliens. Vont-ils réussir? Les États-Unis n'arriveront pas à tout ce qu’ils veulent en Syrie et leur tentative visant à faire sortir l’Iran de Syrie n’est qu’un « fantasme », écrit le journal américain The Foreign Policy.
Selon le journal, "il serait plus sage pour les États-Unis de protéger les intérêts restants de Washington avant qu'il ne soit trop tard".
Le président américain Donald Trump envisagerait de conclure un accord sur la Syrie avec son homologue russe Vladimir Poutine lors de leur sommet du 16 juillet à Helsinki. En principe, ce serait un développement positif. Les opérations de l’armée syrienne qui sont en cours dans l'une des rares zones contrôlées par les opposants montrent l'urgence pour les États-Unis de trouver une solution diplomatique en vue de préserver leurs intérêts dans le conflit, à savoir "maintenir les acquis contre Daech et restreindre l'influence iranienne en Syrie".
"Maintenant que Daech a été largement vaincu en Syrie, l’administration Trump a décidé d'en expulser l’Iran", indique l’article.
Front uni de l'Iran, du Pakistan, de la Russie et de la Chine face à Daech
S'il est vrai que Daech est quasi défait en Irak et en Syrie, l'organisation terroriste semble avoir refait une santé en Afghanistan. Des centaines de daechistes ont été transférés ces derniers mois en Afghanistan, souvent à l'aide des Américains. L'objectif US? défier à la fois l'Iran, la Russie, la Chine et le Pakistan. Les chefs des services de renseignement russes, iraniens, chinois et pakistanais ont ainsi tenu, le mardi 10 juillet, une réunion à Islamabad, capitale pakistanaise, pour discuter des moyens de faire face à la menace de Daech en Afghanistan. Le grand absent? L'Afghanistan du président pro-américain Ashraf Ghani!
Les hauts responsables de la sécurité et du renseignement ont souligné la nécessité d'une coopération plus efficace des puissances régionales pour régler le conflit en Afghanistan.
"Les discussions ont porté sur les dangers de l'extension de Deach sur le territoire afghan", a déclaré M. Ivanov. "Elles ont permis de comprendre l'importance de la prise de mesures coordonnées pour empêcher que les terroristes de Daech opérant en Syrie et en Irak ne pénètrent en Afghanistan et représentent une menace pour les pays voisins", a-t-il expliqué.
Deraa : la cellule d’opérations US cherche à protéger Israël
Pendant les sept années de la guerre en Syrie, les États-Unis et leurs alliés ont soutenu les groupes terroristes de diverses manières, notamment par la création de cellules d’opérations militaires, dont la plus importante est la cellule d’opération al-Mouk.
Selon l’agence d’information Tasnim News, depuis le début de la guerre contre la Syrie en 2011, les pays occidentaux, et surtout les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, ainsi que certains pays arabes, comme l’Arabie saoudite, la Jordanie et le Qatar, soutiennent des groupes terroristes.
La cellule d’opération militaire al-Mouk, dirigée conjointement par les services de renseignement américain, français et jordanien, en étroite coordination avec le Mossad, a pour objectif de fournir aux groupes terroristes des renseignements et des armes, y compris des missiles antichars américains Tow et Stinger.

La cellule al-Mouk soutient notamment le front du Nord, près des frontières avec la Turquie, et celui du Sud, frontalier avec la Jordanie, où sont présentes les forces du régime israélien.
Les éléments des groupes terroristes de l’Armée syrienne libre (ASL), du Front al-Nosra et d’autres groupes armés sont entraînés en Jordanie et en Arabie saoudite sous la supervision de la cellule d’opération al-Mouk.
En outre, les groupes soutenus par la cellule d’opération al-Mouk durant les années de guerre en Syrie avaient pour mission de protéger les frontières du régime israélien dans la région du Golan occupé et de protéger l’armée israélienne de toute menace, tout en bénéficiant du soutien de Tel-Aviv.
Comment la Russie a aidé Erdogan à remporter les élections
Une coopération étroite avec la Russie et l’Iran dans le cadre des négociations d’Astana sur la paix en Syrie, le bras de fer avec l’Occident et les tendances pro-russes et pro-Eurasie, voici les facteurs qui ont largement contribué à la victoire de Recep Tayyip Erdogan dans les élections présidentielles en Turquie.
Amur Hajiyev, chercheur au département turc de l’Institut d’études orientales, a répondu, le dimanche 8 juillet, à des questions du quotidien russe Pravda au sujet du nouveau mandat du président turc.
« La victoire de Recep Tayyip Erdogan dans les récentes élections présidentielles n’est nullement surprenante, bien que nombreux fussent les experts qui prévoyaient que le scrutin serait mis en ballottage et qu’il ne pourrait pas obtenir 50 % des votes. Or, Erdogan est arrivé à remporter les élections dès le premier tour. Il est vrai qu’il n’a pas réussi à obtenir la majorité des sièges au Parlement, mais ce n’est pas une nouveauté. Il ne l’a jamais eue et ne l’aura jamais. Erdogan a toujours besoin d’une coalition avec les autres partis politiques. »
Interrogé pour savoir si Recep Tayyip Erdogan changera de cap envers l’Occident pendant son nouveau mandat, Amur Hajiyev a déclaré que la Turquie et l’Occident entretenaient depuis peu des relations tendues et que les politiques de Recep Tayyip Erdogan étaient la cible de sévères critiques sur les plans intérieur et extérieur.
L’expert a souligné que les tendances pro-russe et pro-Eurasie de la Turquie ne plaisaient pas beaucoup à l’Occident.
Complicité USA/Daech: les Pasdaran publient des images inédites
Depuis 2014, les États-Unis d'Amérique prétendent combattre le terrorisme en Irak et en Syrie. Des milliers de soldats américains et otaniens sont stationnés dans la région au nom de la lutte contre Daech.
Et pourtant, les principales forces nationales engagées dans cette interminable guerre, que ce soit en Irak ou en Syrie, sont la cible favorite des frappes de la "coalition US". Ennemis farouches des conquistadors yankees, le Corps des gardiens de la Révolution islamique vient de publier des images inédites qui prouve la complicité des Américains avec Daech.
pour voir le video, cliquez ici:
https://www.presstv.com/DetailFr/2018/07/11/567736/Le-CentCom-US-sous-lil-des-Pasdarans
Réouverture de points de passage frontaliers entre l'Irak et la Syrie
Bagdad et Damas sont pour la réouverture de passages frontaliers entre les deux pays, a fait savoir le nouvel ambassadeur irakien en Syrie.
Lors d’une rencontre, hier 9 juillet, à Damas avec le président de l’Assemblée du peuple, Hammouda Youssef Sabbagh, l'ambassadeur d'Irak en Syrie, Saad Mohammad Ridha a précisé que l’Irak avait mis fin à la présence du groupe terroriste Daech dans ce pays.

Saad Mohammad Ridha a réitéré que Bagdad prévoyait de réanimer l'Association d’amitié Irak/Syrie, une fois que le nouveau Parlement commencera ses travaux.
Pékin réaffirme son soutien à l'accord sur le nucléaire iranien
La Chine est prête à aller jusqu'au bout pour défendre ses intérêts en Iran. La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a affirmé le lundi 9 juillet que son pays soutiendrait l'accord sur le nucléaire iranien.
S'exprimant lors d'un point de presse lundi à Beijing au sujet du récent sommet des ministres des Affaires étrangères des États signataires de l'accord nucléaire, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying a souligné que la Chine s'engage à maintenir et à mettre en œuvre l’accord nucléaire iranien, a rapporté l'agence de presse iranienne Tasnim.
« La Chine promet de poursuivre ses efforts pour préserver les acquis de l'accord sur le nucléaire iranien après le retrait des États-Unis et n'accepte pas les sanctions sans fondement de Washington contre l'Iran », a-t-elle précisé.
L'ambassadrice de Trump à l'OTAN: la Russie tente de pousser la Turquie à quitter l’Alliance
L’ambassadrice des États-Unis auprès de l’OTAN, Kay Bailey Hutchison, a affirmé dimanche 8 juillet, que la Russie semblait vouloir « faire exclure » la Turquie, membre clé de l’alliance, dans le but de saper et de déstabiliser l’OTAN.
« Je pense que la Russie cherche à faire sortir la Turquie de l’OTAN. Moscou tente de chasser nos alliés pour déstabiliser l’alliance qui est la plus forte de l’histoire de l’humanité », a déclaré Hutchison, ce dimanche 8 juillet à Fox News.
L’ambassadrice US à l’OTAN a pourtant dit ne pas croire aux chances de succès de Moscou en affirmant que la Russie ne réussirait pas à affaiblir l’engagement de la Turquie envers l’OTAN.

La Turquie est un allié de longue date des États-Unis, en particulier dans les coopérations menées au nom de la lutte antiterroriste. Mais Ankara s’est récemment rapproché de Moscou, quitte à inquiéter l’Occident qui craint un éloignement de la Turquie et son entrée dans le camp adverse. En décembre dernier, Ankara et Moscou ont finalisé un accord pour l’achat d’un système russe de défense antimissile S-400. La Turquie s'est aussi lancée dans le nucléaire grâce à la Russie. Poutine et Erdogan ont inauguré en avril le chantier de construction de la première centrale nucléaire de Turquie. À cela s’ajoute également le pipeline « de TurkStream », qui transportera le gaz naturel de la Russie vers la Turquie.
« L’Iran est effectivement en mesure de fermer le détroit d’Hormuz »
Les analyses militaires montrent que l’Iran est en mesure de fermer le détroit d’Hormuz, à l’embouchure du golfe Persique. Une voie stratégique pour le transit de pétrole brut des pays de la zone, selon l’analyste du site web d’information Oil Price.
Le président américain Donald Trump a menacé d’imposer des sanctions financières aux pays qui continueront à importer du pétrole iranien après le 4 novembre. Les responsables de la RII ont aussitôt réagi. Le président iranien a souligné qu’une poursuite du transfert de pétrole de la région via le détroit d’Hormuz serait insignifiante si jamais l’Iran sera interdit d’exporter son propre pétrole.