
تقي زاده
Syrie: un chasseur de l'armée aurait été abattu par Tahrir al-Cham
L'Armée syrienne libre (ASL) a prétendu qu'un chasseur de l'armée syrienne a été abattu, dimanche 18 mars, par le groupe terroriste de Tahrir al-Cham dans le Qalamoun.
Les terroristes de Tahrir al-Cham auraient détruit un avion de l’armée de l’air syrienne dans la région montagneuse de Qalamoun, dans le gouvernorat de Damas, a annoncé l'ASL sur son compte Twitter.
Le pilote du chasseur se serait éjecté, mais rien n'a encore filtré sur son sort.
D'après l'ASL, il s'agirait d'un avion Soukhoï. Le gouvernement syrien n'a pas commenté l’information pour le moment.
Un jeune Palestinien tué par les soldats israéliens
L’incident a eu lieu dans la vieille ville de Qods.
Les sources d’information avaient initialement annoncé que le jeune homme tué par les Israéliens était un Palestinien, mais les médias israéliens ont rapporté qu’il s’agissait d’un homme de nationalité turque.
Trois autres ressortissants turcs auraient été arrêtés.
Raids aériens israéliens sur la bande de Gaza
Selon le journal Haaretz, l’armée israélienne a annoncé avoir bombardé une cible militaire appartenant au Hamas suite à l’explosion des engins explosifs à la frontière entre la Palestine occupée et Gaza.
Le journal Rai al-Youm a fait part, samedi soir, de l’explosion d’un colis piégé dans le nord de la bande de Gaza.
Jeudi dernier également, deux colis piégés auraient été explosés à la frontière israélo-palestinienne.
L’armée israélienne bombarde, sans répit, la bande de Gaza, sous prétexte de riposter aux tirs de roquette des groupes palestiniens. Les attaques israéliennes ont déjà fait des dizaines de morts et blessés palestiniens côté civil.
Depuis 2007, la bande de Gaza est soumise à un rigoureux blocus terrestre, aérien et maritime d’Israël qui empêche l’arrivée de toute marchandise dans l’enclave palestinienne. Ce blocus n’a eu pour résultat que la détérioration des conditions de vie dans le territoire, la pauvreté, le chômage, la réclusion et les pénuries d'eau et d'électricité.
2 soldats tués et 4 autres blessés à Jénine
Une voiture-bélier a fait deux morts et quatre blessés près de la colonie israélienne de Mevo Dotan, en Cisjordanie, à environ 10 km au sud-ouest de Jénine.
Après l’opération, le conducteur a pris la fuite.
Auparavant la chaîne Al-Mayadeen avait déclaré que l’un des quatre blessés avait succombé à ses blessures.
La situation en Cisjordanie est chaotique. Les jeunes Palestiniens protestant contre la récente décision américaine sur le statut de Qods sont descendus dans la rue et ont affronté les militaires israéliens.
Syrie: scènes de pillage à Afrine après l'entrée des forces pro-turques
Après l'entrée des forces turques et leurs supplétifs syriens dans la ville, les rebelles "ont commencé à piller les biens des habitants, ainsi que des bâtiments politiques et militaires, mais aussi des magasins", a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Des correspondants de l'AFP ont vu des magasins pillés, et des rebelles charger pêle-mêle dans des pick-up cartons de nourriture, chèvres, couvertures, et même des motos empilées les unes sur les autres, avant de quitter la ville.
C'est au volant de tracteurs que ces combattants ont notamment remorqué des voitures hors de la ville.
Un habitant avait indiqué à l'AFP plus tôt dans la journée avoir vu des combattants voler des voitures et piller des magasins.
Quelques heures après leur entrée dans Afrine, combattants syriens et soldats turcs se sont déployés dans l'ensemble des quartiers, tirant en l'air et paradant pour célébrer leur victoire, ont rapporté des correspondants de l'AFP.
Découverte d’un manuscrit coranique historique en Tunisie
Notre bibliothèque possède deux manuscrits d’Ibn Ghatus, dont l’écriture ressemble à l’écriture coufique.
Ce manuscrit a été soumis au mois de février, au comité de recherche de la bibliothèque nationale qui a confirmé son origine et le nom du calligraphe.
Le nouvel arsenal russe baptisé "Palmyre" par les citoyens russes
Les citoyens russes ont participé à un sondage lors duquel ils ont baptisé le missile de croisière nucléaire « Palmyre », ville historique syrienne libérée du joug de Daech.
Après que le président Vladimir Poutine a demandé, lors de son dernier discours, aux Russes de choisir un nom pour les trois nouvelles armes stratégiques du pays, dont des mini-sous-marins à propulsion nucléaire, une arme au laser et un missile intercontinental nucléaire, ils ont pris part à un sondage réalisé par le ministère russe de la Défense lors duquel les citoyens russes ont décidé de baptiser le nouveau missile de croisière nucléaire « Palmyre ».
Palmyre est le nom du site archéologique syrien qui a été repris à Daech , après que les terroristes ont détruit et pillé de nombreux monuments historiques de la ville.
L’armée syrienne soutenue par l’aviation russe a repris jeudi 2 mars 2017 au groupe terroriste Daech la ville de Palmyre à l’issue d’une offensive de 50 jours.

Lors de son discours du premier mars, M. Poutine a qualifié d’invincible, le nouveau missile de croisière muni d’une charge explosive nucléaire qui vient d’être nommé « Palmyre », disant qu’il était capable de viser toute cible sur n’importe quel endroit sur la terre.
La République tchèque annule le contrat d’achat des radars israéliens
La ministre tchèque de la Défense a annoncé que son pays avait annulé le contrat d’achat des 8 radars multi-missions ELM-2084 conçus par Israël.
La ministre tchèque de la Défense, Karla Šlechtová, a annoncé que le processus d’achat des radars israéliens avait été suspendu en raison de l'incompatibilité de ces radars avec les systèmes de radars de l’OTAN.
« Les radars tridimensionnels conçus par la société israélienne Elta que Prague avait l’intention d’acheter depuis longtemps ne sont pas en réalité compatibles avec les systèmes de défense anti-aérienne de l’OTAN », indique la ministre tchèque.
Elle a souligné : « Je n’endosserai pas une telle commande dangereuse si ces radars ne sont pas compatibles avec le système de défense de l’OTAN. »
Selon la ministre tchèque de la Défense, l’agence nationale de cybersécurité et des renseignements de la République tchèque n’a pas donné son aval à l’utilisation de ces radars tridimensionnels et sans l'autorisation de cette instance, ces radars ne peuvent pas s’intégrer dans les infrastructures actuelles de l’OTAN.
La République tchèque avait décidé de remplacer ses radars soviétiques par le modèle israélien.
Le radar sophistiqué ELM-2084 est capable de détecter et d'intercepter, en même temps, les cibles aériennes et balistiques et de fournir des directives de contrôle de tir pour l'interception de missiles ou la défense aérienne de l'artillerie.
Cette décision intervient alors que la République tchèque entretient de très bonnes relations diplomatiques avec Israël et a apporté son soutien à la décision de Donald Trump de transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods.
Par ailleurs, l'agence de presse russe Sputnik a révélé dans son rapport publié en février 2018 qu'Israël n'avait pas, également, réussi à vendre, sur les marchés étrangers, son système Dôme de fer, dont l'inefficacité est de plus en plus avérée.
Poutine cherche à gagner un nouveau mandat
Il n'y a pas beaucoup de certitudes dans la politique, mais en voici une: Vladimir Poutine sera réélu à un quatrième mandat présidentiel dans le scrutin de ce dimanche 18 mars.
Selon le journal américain New York Times, la question la plus importante est de savoir quelles autres élections Poutine peut gagner dans les années à venir.
Tout en sa faveur. Les grands vainqueurs des élections italiennes ce mois-ci, la Ligue du Nord anti-immigrés et le Mouvement populiste des Cinq étoiles, manifestent clairement leur sympathie envers Vladimir Poutine.
Le jeune nouveau chancelier autrichien, Sebastian Kurz, gouverne une coalition avec le Parti d'extrême droite, qui a signé en 2016 un contrat avec le parti politique de Poutine, Russie unie, pour « échanger des expériences » et « envoyer des délégations les unes aux autres ».
« Les élections allemandes de septembre se sont terminées en faveur du parti d'extrême gauche et l'alternative d'extrême droite pour l'Allemagne. Les deux sont populaires auprès des électeurs pro-Poutine.
La liste se poursuit : Le gouvernement de gauche d’Alexis Tsipras en Grèce, arrivé au pouvoir en 2015, est également pro-russe.
Le gouvernement de droite de Viktor Orban en Hongrie, au pouvoir depuis 2010, est favorable à la Russie.
Ensuite, il y a la Grande-Bretagne. Poutine a remporté une victoire importante en 2015 lorsque Jeremy Corbyn - un homme qui en 2011 a qualifié l'OTAN de « danger pour la paix mondiale » - est devenu le chef du Parti travailliste.
Poutine a remporté une victoire l'année suivante avec le Brexit, qui a isolé le Royaume-Uni tout en accélérant la tendance à la désintégration européenne.
Et le New York Times qualifie la supposée tentative d'empoisonnement de l'ancien agent des services secrets russes Sergueï Skripal et de sa fille Yulia de démonstration de force de Poutine et affirme que les récentes décisions du gouvernement de Theresa May, Première ministre britannique, d’expulser des diplomates russes étaient prévisibles. « On doit s’attendre à des mesures plus sévères de la part de Londres dont la saisie des actifs basés au Royaume-Uni d’oligarques liés au Kremlin (...) On peut donc dire que la Russie n'aura pas le plaisir d’accueillir une visite royale, alors qu’elle est l’hôte de la Coupe du monde cet été », ajoute encore l'article.
Affaire Skripal : le camp occidental se mobilise contre la Russiehttps://t.co/SZkSqkTv0p pic.twitter.com/tfIAQgOfrn
— Press TV Français (@PresstvFr) March 14, 2018
Le journal décrit ensuite la réaction des responsables occidentaux envers cette montée de l’Euro-Poutinisme.
Une déclaration commune a été publiée par la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et les États-Unis appelant la Russie à « assumer ses responsabilités » pour « maintenir la paix et la sécurité internationales ». Mais, pas de conséquences graves, pas de sanctions supplémentaires sérieuses contre la Russie et pas d’augmentation majeure des dépenses de défense européenne. Aucun effort pour sauver l'Europe de sa dépendance envers l'énergie russe. Pas de boycott de la précieuse Coupe du Monde.
Tout comme l’Américain Donald Trump, la Grande-Bretagne et l’Europe n’ont rien fait pour contrôler la Russie.
Le président américain n'a autorisé jusqu'ici que des sanctions édulcorées contre la Russie pour son ingérence dans les élections américaines.
Mais le plus gros problème de l'Europe face aux mesures en série de Poutine n'est pas lié à Trump. Le lancement des canaux de propagande ou d'autres mesures citées par le New York Times ne sont pas, selon ce journal américain, les méthodes utilisées par le Kremlin pour renverser les démocraties occidentales et ce n'est pas une question d'idéologie non plus.
Poutine croit au principe du pouvoir. Il s'agit en fait d'une démonstration de force. Les utilisations de son pouvoir sont principalement « méchantes ». Mais la « méchanceté », au moins, est une qualité, surtout quand elle est liée à l'efficacité politique, à la force personnelle et à l'apparence d'une grande ruse, selon le journal.
Comparez-le avec les leaders européens de la dernière décennie: David Cameron, Matteo Renzi, Nicolas Sarkozy, Jean-Claude Juncker et même Angela Merkel. Quels étaient leurs objectifs ? Qui d’entre eux a procédé à de tels agissements pour protéger son pays ou se préserver ?
Tant qu'il le pourra, il continuera à gagner de nouveaux admirateurs et de futures élections, conclut le journal américain.
Le trio européen prêt à sanctionner l'Iran
Les médias internationaux viennent de révéler les détails d'un projet éventuel de sanctions des trois pays européens contre l’Iran sous prétexte de sauver l'accord nucléaire signé en 2015 à Genève. En agitant l’épouvantail du retrait US de l'accord nucléaire ( PGAC), l'Europe veut donc sanctionner l'Iran.
Les médias internationaux ont récemment publié les détails d’un nouveau projet de sanctions de la France, de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne à imposer à l’Iran pour sauver l’accord nucléaire iranien – qu’ils ont eux-mêmes signé avec l’Iran en 2015 – alors que Donald Trump ne cesse de menacer de s'en retirer.
Wall Street Journal vient de rapporter que les ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Union européenne (UE) ont l’intention, en imposant un nouveau train de sanctions contre l’Iran, de le contraindre à revenir sur son programme balistique et "ses activités dans la région". Le limogeage de Rex Tillerson par le président US semble d'ailleurs avoir fourni le bon prétexte à l'Europe pour justifier ces sanctions qui toute raison garder, constituent une violation du PGAC par la partie européenne.
« L’expulsion de Rex Tillerson du cabinet de Trump met au défi plus que jamais les efforts européens pour sauvegarder l’accord sur le programme nucléaire iranien signé par l'Iran et les 5+1 », auraient confié au journal américain les diplomates européens.
A l’heure actuelle, l’Angleterre, la France et l’Allemagne négocient avec les États-Unis la mise en place de nouveaux mécanismes pour contraindre l’Iran à renoncer à son programme balistique.
Dans ce même cadre, les diplomates européens et américains se sont réunis jeudi dernier à Berlin. Le lendemain, le directeur de la planification politique du département d’État américain a tenu à participer à la commission conjointe sur le Plan global d’action conjoint (PGAC) à Vienne.
L'Europe va-t-elle viser le Hezbollah?
Toujours selon ces mêmes sources, si Bruxelles s'est opposé à l'idée de placer le Hezbollah libanais sur sa liste noire, le mouvement jouissant d'une forte popularité au Liban, au Moyen-Orient voire en Europe pour sa lutte anti-Daech, il semble avoir décidé en revanche de "sanctionner" les responsables iraniens qu’il accuse, "d'ingérence dans les guerres en Syrie et au Yémen". Il pourrait donc s'agir des commandants du Corps des gardiens de la Révolution islamique.
Mais les relations Iran/UE survivra-t-elle à un tel choc?
Dans ce cadre, Reuters fait part de l’élaboration imminente "d’une liste d'individus ou de sociétés iraniens" susceptibles d'être sanctionnés.
Selon certains rapports, les ministres européens des Affaires étrangères se réuniront, lundi, à huis clos, pour débattre du projet de sanctions, concocté par le trio Paris-Londres-Berlin, contre l’Iran.
Les trois pays européens semblent vouloir se concentrer sur les activités balistiques de la RII ainsi que sur sa présence en Syrie, une présence qui s'effectue, rappelons-le, à la demande de Damas. Ces trois pays européens justifient leur nouvelle rhétorique anti-iranienne par la crainte d'un éventuel retrait US de l'accord nucléaire. Mais que sera la réponse iranienne? Elle est déjà connue : l'Iran est prêt à se retirer de l'accord et à reprendre ses activités d'enrichissement.