تقي زاده

تقي زاده

Lors d’un entretien téléphonique, le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukri et le secrétaire d’État américain Rex Tillerson ont évalué les conséquences de la décision américaine de transférer l’ambassade des États-Unis en Palestine occupée, de Tel-Aviv vers la ville de Qods.  

Lors de cet entretien téléphonique, le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukri a demandé à Washington d’éviter les décisions qui risquent d’attiser les tensions dans la région, a affirmé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Ahmed Abu Zeid, cité par Reuters.

Sameh Choukri a surtout rappelé d’éventuels impacts négatifs de cette décision sur les efforts américains en vue de redynamiser le processus de compromis entre Israël et les Palestiniens.

« Le statut juridique et la situation religieuse et historique de la ville de Qods exigent qu’on aborde avec plus de sagesse ce dossier très sensible lié à l’identité nationale du peuple palestinien », a mentionné le ministre égyptien des Affaires étrangères, mettant en garde contre toute décision susceptible de blesser les sentiments des peuples de la région.

Au moins six personnes ont été tuées dimanche dans un attentat-suicide visant un rassemblement de soutien au président afghan à Jalalabad, dans l'est, a indiqué le porte-parole de la police provinciale du Nangarhar à l'AFP, Hazrat Hussain Mashriqiwal. 
 
"Le kamikaze qui circulait à moto s'est fait exploser au milieu de la foule qui assistait à un rassemblement politique à Jalalabad. Six personnes ont été tuées dont des femmes et un enfant et treize blessées", a-t-il détaillé.
 
Il s'agissait d'un "rassemblement de soutien au président Ashraf Ghani".

Ce bilan et ces informations ont été confirmés par le porte-parole du gouverneur provincial, Attaullah Khogyani.

Selon le directeur des services de santé, Najib Kamawal, certains blessés sont dans "un état critique".

La province du Nangarhar, limitrophe du Pakistan voisin, subit la double pression des talibans et du groupe Daech qui y dispose de ses principales bases en Afghanistan.
Alors que l'Arabie saoudite et les Emirats ont échoué dans leur tentative de coup d'Etat contre Ansarallah, une information vient de juste d'être confirmée fait part de la mort d'Ali Abdallah Saleh, ancien président yéménite. Il a été tué alors qu'il quittait Sanaa pour la province de Maarib. 
 
"L'intéressé a été abattu alors qu'il tentait de prendre la fuite et de se rendre de Sanaa à Maarib.", a affirmé le ministère yéménite de l'Intérieur. Dans le même temps, les médias ont rapporté les propos de Mansour Hadi, agent défait des saoudiens, qui aurait appelé  à la "mobilisation de ses troupes pour s'emparer de Sanaa". 
 
L'unité inébranlable des forces yéménites qui a fait capoter depuis trois ans tous les efforts de guerre fournis par l'alliance Riyad/Abu Dhabi, est désormais mise à la rude épreuve. Riyad et son allié émirati qui ont échoué sur le plan militaire, ont fait des promesses à l''entourage de Saleh qui a facilement tombé dans le piège". Mais les forces yéménites ont prouvé à plus d'une reprise leurs capacités à encaisser les coups, à surmonter les crises.

Une dernière information font état du contrôle de la quasi totalité des quartiers de Sanaa par les forces yéménites, y compris de nombreux partisans de Saleh qui s'en sont désolidarisés après le coup de force mené par lui et son neveu. 
Au milieu d'un paysage bucolique dans le nord-ouest de la Syrie, du pétrole noir et visqueux est versé dans une cuve pour y être raffiné, après un voyage de plusieurs semaines à travers le pays en guerre. 
 
En deux ans, une centaine de raffineries artisanales ont vu le jour dans les environs de Maaret al-Naassan, localité de la province d'Idleb, la dernière à échapper encore entièrement au gouvernement syrien.
 
C'est ici qu'est produite une grande partie du carburant consommé dans cette province contrôlée par des rebelles et extrémistes.

Enclavée entre les zones tenues par l'armée et la Turquie au nord, Idleb apparaît parfois à ses habitants comme une grande prison.

"On peut difficilement chercher de l'essence du territoire ou dans un autre pays", explique à l'AFP Jamil al-Nimr, propriétaire d'une de ces raffineries artisanales près de Maaret al-Naassan.

"On est obligé de raffiner le pétrole localement", ajoute-t-il.

- Voyage d'un mois -

L'essence arrive au compte-goutte du territoire à la faveur de discrets accords locaux entre les deux bords, selon les habitants.

Mais ces quantités sont loin d'être suffisantes pour répondre aux besoins de la population, qui utilise le carburant notamment pour se chauffer pendant l'hiver mais aussi pour faire fonctionner les fours des boulangeries.

Et acheter du carburant en Turquie voisine est très onéreux.

Pour s'approvisionner, des camions-citernes font donc le voyage à travers la Syrie, pays morcelé entre différents belligérants depuis la guerre qui a éclaté en 2011. Leur destination? L'est du pays où se trouvent les plus larges réserves d'or noir.

"Notre voyage dure de 20 semaines à près d'un mois", assure Abou al-Omarein, camionneur quadragénaire aux mains noircies et à la barbe courte.

"Avant, on se fournissait dans la province de Deir Ezzor, quand elle était sous le contrôle du groupe Daech, raconte l'homme installé au milieu d'autres camionneurs qui boivent le thé et fument des cigarettes.

Aujourd'hui, il achète son pétrole dans la région de Qamichli (nord-est) chez les Kurdes.

Sur la route, les camionneurs doivent s'arrêter à plusieurs barrages tenus par les Kurdes ou les rebelles qui leur font payer des taxes: 17 dollars au total sur le baril acheté à 47 dollars.

Confronté à l’hostilité des États-Unis, le Venezuela a décidé d’opter pour une solution adéquate. Le président Nicolas Maduro a annoncé la création du « Petro », une monnaie virtuelle basée sur les réserves de pétrole du pays, pour lutter contre le blocus financier américain.

« J’annonce que le Venezuela va mettre en place un nouveau système de cryptomonnaie basé sur ses réserves pétrolières. Cette cryptomonnaie se nomme le Petro, et c’est pour progresser en matière de souveraineté monétaire, pour procéder à ses transactions financières malgré le blocus financier imposé par les USA », a déclaré M. Maduro lors de son émission télévisée hebdomadaire, cité par l’AFP.

Le président vénézuélien Nicolas Maduro, le 17 octobre 2017 à Caracas. ©AFP

Outre le pétrole -dont le Venezuela détient les réserves les plus importantes de la planète- cette nouvelle monnaie virtuelle sera basée sur le gaz, les stocks d’or et de diamants, a indiqué le président Nicolas Maduro.

« Cela nous permettra d’avancer vers de nouvelles formes de financement international pour le développement économique et social du pays », a-t-il déclaré.

Caracas accuse Washington de persécution financière, suite aux sanctions économiques imposées par le président américain Donald Trump fin août au Venezuela.

Les terroristes du Front al-Nosra (rebaptisé Front Fatah al-Cham) ont été pris pour cible par les forces de l’armée syrienne et ses alliés dans la province de Hama. Nombre d’entre eux ont été tués ou blessés.

Les unités de l’armée syrienne, en collaboration avec les forces alliées, ont attaqué, dimanche 3 décembre, les cachettes et les positions des éléments du Front al-Nosra aux alentours du village d’al-Rahjan à 70 km au nord-est de la ville de Hama. Un grand nombre de terroristes ont été tués ou blessés, leurs repaires détruits et une importante quantité de leurs équipements militaires confisquée.

Les attaques terrestres de l’armée et ses alliés étaient appuyées par l’aviation syrienne, a rapporté l’agence de presse officielle syrienne SANA. Le village d’al-Rahjan se situe dans la banlieue de Salamiyah, qui constitue l’un des plus importants bastions des éléments du Front al-Nosra dans l’est de Hama.

Les unités de l’armée syrienne et leurs alliés de la Résistance ont lancé, dès novembre, de vastes opérations militaires contre les groupes terroristes dans les zones s’étendant du nord-est de Hama au sud-est d’Alep. Elles ont accumulé de grandes victoires en libérant des dizaines de villages et tuant un grand nombre de terroristes.

Dans la province de Deir ez-Zor, les opérations contre les terroristes ont été appuyées par l’aviation russe. C’est pour le énième jour consécutif que l’aviation russe vise les zones toujours sous occupation des restes de Daech. Six bombardiers russes de type Tupolev Tu-22M3, appuyés par les chasseurs Sukhoï SU-30SM, ont bombardé, dimanche 3 décembre, les repaires et les dépôts d’armes, de munitions et d’équipements militaires de Daech dans la banlieue sud-est de Deir ez-Zor, a annoncé le ministère russe de la Défense.

Le ministre jordanien des Affaires étrangères a averti son homologue américain des « conséquences dangereuses » si Washington reconnaissait Qods comme la capitale d’Israël.

Le chef de la diplomatie jordanienne, Ayman al-Safadi, a déclaré qu’il avait dit au secrétaire d’État américain, Rex Tillerson, que la reconnaissance de Qods comme la capitale d’Israël réveillerait une grande colère dans le monde arabe et musulman.

Le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman al-Safadi, le 25 juillet 2017. ©AFP

Dans un tweet, al-Safadi a déclaré :

« J’ai parlé avec le secrétaire d’État américain, Rex Tillerson, des conséquences périlleuses de la reconnaissance de Qods comme la capitale d’Israël ; une telle décision provoquerait la colère du monde arabo-musulman et en exacerbant la tension, mettrait en danger les efforts de paix dans la région. »

Le chef de la diplomatie jordanienne a prononcé ces propos alors que le président américain semble vouloir bientôt annoncer Qods comme la capitale d’Israël.

Donald Trump face au Mur des Lamentations, à Qods, en mai 2017. ©Reuters

Au cours de la campagne électorale de l’année dernière, M. Trump a exprimé son ferme soutien à Israël et a promis d’ordonner la relocalisation de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods, dès son arrivée au pouvoir.

« Il a depuis retardé une telle décision, mais des spéculations s’accumulent qu’il pourrait faire la déclaration dans un discours mercredi », a rapport Associated Press.

Pour sa part, le président de l'Autorité autonome palestinienne Mahmoud Abbas a averti l’administration américaine des dangers de toute décision de déplacer l’ambassade américaine à Qods ou de reconnaître la ville sainte des musulmans comme la capitale d’Israël.

Israël a occupé Qods-Est depuis 1967. Il a annexé la zone en 1980. Il tente maintenant d’annoncer la ville sainte comme sa nouvelle capitale.

Selon un communiqué publié par le ministère chypriote de la Défense, les exercices conjoints entre Israël et Chypre ont lieu à l’est de la Méditerranée.

« Chypre et Israël organisent des exercices militaires conjoints qui ont débuté dimanche 3 décembre et dureront jusqu’au 7 décembre, dans le cadre du programme annuel de coopération militaire bilatérale », a annoncé le journal Cyprus Mail.

C’est la troisième fois que le régime israélien et Chypre tiennent ensemble des exercices militaires dans la mer Méditerranée cette année.

Les unités terrestres et aéroportées et le personnel des forces armées chypriotes et israéliennes participent aux exercices.

L’exercice vise à maintenir l’état de préparation des forces en cas d’urgence et se déroule avec la coopération des forces aériennes et terrestres israéliennes et chypriotes. 

Auparavant, plus de 500 commandos d’élites israéliens, ainsi que des hélicoptères d’attaque et des avions de combat, avaient effectué dans le courant du mois de juin un exercice intensif de trois jours sur le sol chypriote.

En novembre, le ministre des Affaires militaires d’Israël et ses homologues grec et chypriote se sont rencontrés à Athènes pour discuter du renforcement de la coopération militaire tripartite en Méditerranée orientale. C’était la première réunion trilatérale au niveau militaire entre Israël, Chypre et Grèce.

Le ministre israélien des Affaires militaires, Avigdor Liberman, a déclaré en novembre dernier :

« La coopération entre la Grèce, Chypre et Israël qui a débuté en 2009, se développe dans un large éventail de domaines. La coopération s’intensifie tous les jours à de nombreux niveaux. »

Fin novembre, trois navires et un hélicoptère israéliens ont participé aux principales manœuvres d’automne de la marine chypriote, nommées « les exercices de Niriis ».

Le colonel Yaniv Lavi, commandant de la délégation israélienne avait expliqué à l’époque en réaction aux exercices communs de Niriis :

« Au cours de l’exercice, les forces navales ont fait des exercices avancés qui peuvent fournir des solutions aux scénarios liés à la recherche, au sauvetage ainsi qu’aux évacuations médicales maritimes avancées ».

La coalition nationaliste est arrivée largement en tête du premier tour des élections territoriales corses avec 45,36% des voix, selon les résultats définitifs communiqués par la préfecture. 

Avec 45,36% des voix au premier tour des élections territoriales corses, la liste nationaliste Pè a Corsica (Pour la Corse), qui rassemble les autonomistes de Gilles Simeoni et les indépendantistes de Jean-Guy Talamoni, devance celle de la droite régionaliste de Jean-Martin Mondoloni, créditée de 14,97% des voix, d'après les résultats définitifs communiqués par la préfecture le soir du 3 décembre. 

La liste Les Républicains (LR) emmenée par Valérie Bozzi arrive en troisième position (12,77%), devant la liste de La République en marche (LREM) de Jean-Charles Orsucci qui obtient 11,26% des suffrages et le parti indépendantiste U Rinnovu 6,69%. Ce dernier ne franchit pas la barre fatidique des 7% nécessaires pour se présenter seul au second tour qui aura lieu le 10 décembre. 
La liste commune PCF-Insoumis obtient pour sa part 5,68% des suffrages. Le Front national (FN) ferme la marche avec 3,28%. 
La participation à 52,17% est en recul par rapport aux dernières élections territoriales de décembre 2015 (59,88%). 

Les 234 000 électeurs corses étaient appelés ce 3 décembre à voter pour choisir les 63 élus d'une nouvelle instance inédite, née de la fusion des deux conseils départementaux et de la collectivité territoriale (région). 
Les futurs élus de la Collectivité territoriale unique (CTU) remplaceront les 30 conseillers départementaux de Haute-Corse, les 22 de Corse-du-Sud et les 51 élus de la Collectivité territoriale de Corse. Ils n'auront qu'un mandat de trois ans et demi, jusqu'en 2021, date à laquelle les Corses revoteront, comme tous les Français, pour les élections régionales. 

Avec RT

La radio RFI a annoncé que les dirigeants irakiens, parmi lesquels des chiites, sont très en colère contre le président français, Emmanuel Macron, qui a appelé hier Bagdad à démanteler les Unités de mobilisation populaire du pays.

Selon la radio RFI, le vice-président du parlement irakien, Hamam Hamoudi a en effet réagi très vite en annonçant dans un communiqué : « Les Irakiens attendaient de la communauté internationale, et notamment de la France, qu’elle félicite les combattants qui ont donné leur vie pour leur pays et pour le monde. Sans les Hachd, Daech serait arrivé au cœur de Paris. »

Le vice-président irakien, Nouri al-Maliki, a écrit sur sa page Facebook : « Emmanuel Macron s’est mêlé de manière inattendue des affaires intérieures irakiennes en appelant au démantèlement d’une institution légale, les Hachd al-Chaabi. »

Et d’ajouter : « Nous voulons qu’aucun pays n’impose sa volonté au gouvernement irakien et à la brave nation irakienne. »

L’un des chefs du Hachd, Ahmad al-Assadi, a déclaré aussi : « Toute discussion [sur le sujet, NDLR] est rejetée et nous n’acceptons pas d’ingérence dans les affaires irakiennes. »

Emmanuel Macron, qui recevait hier le Premier ministre de la région autonome du Kurdistan irakien, Netchirvan Barzani, a appelé Bagdad à une démilitarisation progressive, en particulier des Unités de mobilisation populaire qui se sont constituées ces dernières années, et à ce que toutes les milices soient progressivement démantelées.

Avec RFI