
تقي زاده
L'armée syrienne a intercepté des missiles israéliens
"Les défenses aériennes de l'armée syrienne ont pu faire face à l'agression, (...) détruisant deux des missiles", indique Sana, sans préciser la région.
Le président iranien prône un "dialogue" régional sans interférences
"Certains pensaient que notre région était celle de la guerre, du conflit entre chiites et sunnites [...], la région de l'ingérence des puissances étrangères, mais nous nous sommes éloignés d'un pas de tout cela", a estimé M. Rohani.
L'Iran a salué fin novembre les récentes victoires sur le groupe Daech en Irak et en Syrie. Téhéran a pris une part active au combat contre cette formation terroriste au côté des gouvernements de Bagdad et de Damas.
Le président américain Donald Trump, qui a adopté une attitude résolument hostile à l'égard de l'Iran, a pour sa part accusé mi-octobre Téhéran de semer "la mort, la destruction et le chaos à travers le monde".
"Aucun pays ne peut prétendre être la puissance dominante de la région (...), Même les grandes puissances n'ont pu atteindre un tel objectif", a encore déclaré M. Rohani.
"Trump mendie pour une guerre nucléaire", selon Pyongyang
Trump et son administration mendient pour une guerre nucléaire, dit la Corée du Nord.
Le porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères a dénoncé, dans un communiqué, l'attitude du président américain Donald Trump qui est, selon lui, un "démon nucléaire" et un "perturbateur de la paix mondiale".
Le communiqué de la diplomatie nord-coréenne indique que Donald Trump et son administration "mendiaient pour une guerre nucléaire".
Trump "met en scène un pari nucléaire extrêmement dangereux sur la péninsule coréenne", a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères dans un communiqué qui qualifie également Trump de "démon nucléaire" et de "perturbateur de la paix mondiale".
Le communiqué avertit que si la péninsule coréenne et le monde s'engageaient dans une guerre nucléaire à cause de la folie de Trump et son administration, les États-Unis devraient en assumer la pleine responsabilité.
La déclaration a été parue après que l'agence de presse Yonhap a rapporté que six avions de chasse furtifs (Raptors) américains sont arrivés en Corée du Sud samedi 2 décembre pour un exercice aérien conjoint prévu du 4 au 8 décembre. Les F-22 ont fait escale en Corée du Sud. Selon Yonhap, les alliés envisagent de lancer des attaques simulées contre des cibles nord-coréennes.
Lecture d’Abdoul Baset à la fête d’anniversaire d’hazrate Zeinab (as)
Nouvelle attaque terroriste au Nigeria
Une double explosion dans un marché a fait au moins 13 morts et plus de 50 blessés, le samedi 2 décembre, dans le nord-est du Nigeria.
Ce double attentat a eu lieu sur le marché de Biu (à 185 kilomètres au sud de Maiduguri, la capitale de l’État du Borno), à proximité d’une gare routière vers 11 h 30 samedi, période de grande affluence.
« Pour l’instant, treize corps ont été retrouvés par les équipes de secours dans les décombres, mais on attend à ce que le bilan s’alourdisse car plus de 50 personnes souffrent de blessures variables », a expliqué Ahmad Babagana, habitant de Biu, qui a perdu un ami dans ce double attentat.
« Les explosions ont été si violentes qu’on les a entendues à travers toute la ville », poursuit M. Babagana, affirmant qu’il s’agissait de deux femmes kamikazes, un mode opératoire particulièrement répandu chez le groupe terroriste nigérian Boko Haram.
« Les secours sont toujours sur place et d’après ce que l’on a vu, le bilan devrait être lourd », explique M. Tiko.
Ces huit dernières années, la grande ville de Biu a été la cible récurrente d’attentats et d’attaques de la faction Boko Haram, dirigée par Abubakar Shekau. En août 2015, un attentat terroriste avait fait au moins 50 morts et plus de 50 blessés, sur le marché d’un village proche.
Quelques mois auparavant, en février, une explosion, toujours dans un marché avait fait 15 morts et 21 blessés.
Le président nigérian Muhammadu Buhari avait affirmé en décembre 2015 que Boko Haram était « techniquement battu » face à la reprise de l’armée nigériane.
La semaine dernière, soit deux ans plus tard, les attaques se poursuivent, mais il a déclaré que ce ne sont que les « derniers coups de pieds d’un cheval mourant ».
Depuis son apparition il y a huit ans, Boko Haram, qui lance des attaques et commet des attentats terroristes au Nigeria et dans les pays voisins comme le Cameroun, le Niger et le Tchad, a provoqué la mort d’au moins 20 000 personnes.
Avec Le Figaro
Lutte anti-terroriste : l’aviation russe aide l’armée égyptienne
A peine une semaine après la violente attaque terroriste qui a visé une mosquée soufie au Sinaï laissant des centaines de morts, l'Egypte tend la main à Moscou pour se faire aider. Pourquoi? Les accords militaires qui autorisent Israël à être présent au Sinaï, ont servi non pas l'armée égyptienne mais es terroristes takfiristes de Daech. Israël et l'Arabie saoudite sont déterminés à mettre au pas Sissi, autant donc faire appel à une partie qui a réellement fait preuve de bonne foi dans la lutte contre le terrorisme à savoir la Russie : l’aviation russe participe désormais massivement dans la lutte antiterroriste en Égypte, a annoncé Mohammad al-Chahawi, un général de l’armée égyptienne.
Qualifiant de « stratégique » la coopération russo-égyptienne dans la lutte contre les terroristes, Mohammad al-Chahawi a déclaré que les nouvelles manœuvres antiterroristes des unités parachutistes russes et égyptiennes ont débuté il y a maintenant deux mois donnant une impulsion aux coopérations militaires entre les deux pays et à présent, les équipements militaires sophistiqués et les unités de l’aviation de l’armée russe sont déployés en Égypte.
Le gouvernement russe a publié un projet d’accord entre la Russie et l’Égypte, jeudi 30 novembre, qui autoriserait les deux pays à utiliser leur espace aérien et leurs bases aériennes respectives pour leurs avions de guerre.
Selon Reuters, le feu vert du projet d’accord est donné par le Premier ministre Dmitry Medvedev, le 28 novembre, ordonnant au ministère de la Défense d’organiser des négociations avec les responsables égyptiens et de parvenir à un accord définitif.
Le ministre russe de la Défense, Sergei Shoigu s’est donc rendu au Caire pour entamer ces négociations le 29 novembre.
Shoigu a aussi rencontré, vendredi 1er décembre, le président égyptien, Abdelfatah al-Sissi et son ministre de la Défense le général Sedki Sobhi lors d’une réunion avec comme ordre principal la lutte anti-terroriste.
L’USS Theodore Roosevelt débute sa mission dans le golfe Persique
Selon la marine de l’armée américaine, le porte-avions USS Theodore Roosevelt, stationné dans le golfe Persique, a commencé, le vendredi 1er décembre, son opération visant à soutenir la coalition dirigée par les États-Unis en Syrie et en Irak.
Aussi connu par les membres d’équipage comme « le Big Stick », l’USS Theodore Roosevelt a quitté son port d’attache de San Diego le 6 octobre et a été rejoint le lendemain par le croiseur USS Bunker Hill. Les navires ont effectué des manœuvres dans le golfe Persique au cours des derniers jours.
Selon l’US Navy, le déploiement du groupe aéronaval dans la zone d’opérations de la 5e flotte américaine soutient l’opération « Inherent Resolve » et témoigne de « l’engagement américain à vaincre et à éliminer le groupe terroriste Daech ».
Le porte-avions USS Roosevelt comble un vide laissé par l’USS Nimitz, qui s’est retiré de la région en octobre.
« En plus des missions anti-Daech, le groupe aéronaval US mène des opérations de sécurité maritime pour rassurer les alliés et les partenaires des États-Unis, préserver la liberté de navigation et maintenir la libre circulation du commerce », a indiqué le communiqué de l’US Navy.
Toute négociation sur la capacité défensive iranienne est exclue
Toute demande de négociation sur la capacité balistique de la RII est exclue, a indiqué le ministre iranien de la Défense.
« La haute capacité défensive de notre pays, qui est la principale mesure de dissuasion face à l’ennemi de la Révolution islamique, continue de se renforcer sans arrêt », a affirmé le général Massoud Jazayeri, chef d’état-major adjoint et porte-parole des formes armées, a rapporté Tasnim.
« Par ailleurs, les instructions formelles de l’Ayatollah Khamenei, Leader de la révolution islamique et commandant en chef des forces armées, ordonnant le renforcement de la capacité défensive ont fait l’objet de l’unanimité des responsables du pays et du peuple », a-t-il indiqué.
« Je préconise à tous ceux qui se prononcent sur la RII de ne pas se donner la peine d’aborder les questions ayant trait à la défense et aux armes balistiques », a-t-il averti.
Téhéran et Pékin renforcent leurs coopérations pour faire face à Trump
Selon le centre de réflexion Eurasia Group, les coopérations entre l’Iran et la Chine et la place qu’occupe de cette dernière au sein du Conseil de sécurité réduiront les pressions exercées par l’administration américaine sur l’Iran.
Dans un rapport sur les impacts du Plan global d’action conjoint (PGAC) sur l’Iran et sur le développement de ses relations avec les pays d’Asie centrale et d’Asie de l’Est, le centre de réflexion Eurasia Group a écrit : « Il semble qu’après des années de sanctions internationales, les dirigeants iraniens comptent sur le développement de leurs relations avec les grandes économies d’Asie de l’Est afin de faire ainsi sortir leur économie de la dépendance pétrolière et de devenir un centre commercial régional », a rapporté Fars News.
Selon ce rapport, le développement des relations politiques avec l’Asie est facile pour l’Iran, car même pendant la période des sanctions multilatérales entre les années 2010 et 2016, les pays d’Asie centrale menaient des interactions économiques avec l’Iran.
Le renforcement des coopérations économiques avec les pays de l’Asie de l’Est, notamment la Chine, a permis à l’Iran de trouver de plus en plus d’alliés pour faire face aux pressions de l’administration US et du Congrès, qui appellent à renégocier le PGAC.
Dans ce droit fil, la Chine considère l’Iran comme un important allié économique et, en tant que membre du Conseil de sécurité des Nations unies, réagira aux pressions américaines contre l’Iran, écrit Eurasia Group.
En effet, l’un des facteurs qui permettent aux États-Unis et à l’UE de maintenir leur pression sur l’Iran s’explique par l’absence relative de la puissance chinoise dans la région du Moyen-Orient.
Abu Dhabi expulse vers Le Caire Ahmed Chafiq
Le dernier Premier ministre de Hosni Moubarak a quitté, ce samedi 2 décembre, les Émirats arabes unis à destination du Caire, a annoncé une source émiratie.
Ahmed Chafiq, ancien Premier ministre égyptien, qui avait récemment annoncé son intention d’être candidat à l’élection présidentielle égyptienne, a quitté les Émirats pour Le Caire, capitale égyptienne.
Selon cette source, la famille de Chafiq reste toujours aux Émirats.
D’autre part, l’avocate d’Ahmed Chafiq, Dina Adly, vient de déclarer que les autorités émiraties avaient arrêté le Premier ministre de Hosni Moubarak afin de le faire retourner en Égypte.
Des responsables émiratis sont arrivés samedi au domicile de M. Chafiq et ont indiqué qu’il serait transféré en Égypte à bord d’un avion privé, a rapporté l’un des témoins de la scène. Des éléments confirmés par son avocate, Dina Adly, sur Facebook.
Mercredi, Ahmed Chafiq avait annoncé son intention d’être candidat à l’élection présidentielle égyptienne et avait affirmé que les Émirats arabes unis, où il réside, l’empêchaient de quitter le territoire.
Ahmed Chafiq avait été candidat à l’élection présidentielle de 2012, mais il avait perdu face à Mohamed Morsi.