
تقي زاده
Nasrallah: "Nous riposterons convenablement à l’assassinat de Samir Qintar"
Le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a promis de riposter à l'assassinat du combattant Samir Qintar "au moment, à l'endroit et de la manière convenables".
S'exprimant dans une allocution en direct diffusée ce soir sur la chaine de télévision alManar, Sayed Nasrallah a imputé à Israël l'entière responsabilité de cet assassinat, précisant que ces tentatives ne pourront point anéantir l'esprit de résistance chez les jeunes générations.
Pour lui, cette politique insufflera plus de force et de décision et Samir sera l'icône de la lutte contre Israël pour les jeunes palesiniens qui font preuve de courage et de décision face aux colons et aux soldats israéliens".
Dans son discours, Sayed Nasrallah s'est également attardé sur les mesures de sanctions américaines prises contre le Hezbollah. "C'est un signe que nous sommes sur le bon chemin", a-t-il répété.
Dans ce qui suit, les idées principales du discours de Sayed Nasrallah:
"Que la paix de Dieu soit sur vous. Dans mon discours de ce soir, je vais me limiter à un plafond bien précis, j'évoquerai plusieurs sujets importants mais je vais respecter le temps qui m'est fixé. Je détaillerai donc ultérieurement les sujets que je ne pourrai pas aborder suffisamment maintenant.
Dans quelques jours, le monde va célébrer la naissance de Jésus Christ, et dans les jours d'après, la naissance du prophète de l'Islam, Mohammad. Nous félicitons la nation, musulmans et chrétiens, pour ces deux occasions, et nous implorons Dieu d'accorder aux peuples du monde entier, le salut, la paix, la sureté, le bonheur, et d'ouvrir les esprits des gens aux valeurs de l'amour et de la miséricorde, promues par ces deux messagers.
Nous nous soumettons complètement à la volonté de Dieu. Hier, un de nos chers frères qui a joué un rôle important dans la naissance de la résistance est décédé. Cheikh Mohammad Khatoun a assumé de grandes responsabilités et a enduré les souffrances pour la défense de la voie de la résistance. Il était pour moi un frère spirituel et un ami fidèle. Son corps sera inhumé demain dans son village natal au sud du pays, Jowaya. J'aurai un mot à dire en ce jour. Je présente mes condoléances à sa famille et ses proches, et je prie Dieu pour qu'il lui accorde son paradis.
Massacre au Nigéria: main takfiriste, sioniste..
Je vais maintenant aborder le massacre sanguinaire commis au Nigéria, à Zaria, où des centaines d'adeptes du mouvement islamique ont péri, ainsi que des centaines de blessés. Des centaines d'autres ont été arrêtés, dont son éminence cheikh Ibrahim Zakzaki. Nous sommes parmi ceux qui ont condamné ce massacre, mais aussi le mutisme de la communauté internationale face à la mort de plus de 1000 personnes.
Nous sollicitons le président nigérian, et les grands dirigeants et oulémas du pays à libérer cheikh Zakzaki et à résoudre ce problème. Nous ne souhaitons que le bien et la paix pour le Nigéria. Ce pays souffre de problèmes majeurs, à leur tête le problème du groupe terroriste Boko Haram. Nous avons l'obligation de sympathiser avec les opprimés qui n'ont commis aucune faute.
Parmi les personnes affligées par les crimes survenus dans ce pays, cheikh Zakzaki qui a perdu trois de ses fils, tués par les militaires nigérians, lors de la commémoration de la journée mondiale d'al-Qods.
Malgré cela, il a observé le calme et appelé à la retenue. Nous craignons que des mains américaines, takfiristes ou sionistes soient impliquées dans ce massacre odieux dans le but d'entrainer le Nigéria dans une grande division. Cette période nécessite de la patience et de la sagesse pour surmonter la crise, et nous prions Dieu pour la libération de cheikh Zakzaki.
Passons à l'incident majeur qui a préoccupé le monde ces deux derniers jours, celui de l'assassinat du doyen des détenus, le frère combattant et commandant Samir Qintar.
Sans aucun doute, c'est l'ennemi israélien qui a commis cet assassinat par une opération retentissante. Il ne s'agit pas d'une opération sécuritaire discrète. Des avions israéliens ont lancé des missiles à haute précision sur l'appartement dans lequel se trouvaient le frère Samir Qintar, et des combattants et commandants syriens.
Il est clair que l'aviation israélienne est derrière le bombardement du bâtiment à Jaramana. Je présente mes condoléances aux familles des martyrs.
Une polémique a été lancée autour de la véritable nature de l'attaque. D'aucuns ont avancé que des avions israéliens ont bombardé et violé l'espace syrien, d'autres ont dit que des missiles sol-sol ont été tirés au-delà de la frontière syrienne. Quelle que soit la version réelle, le résultat est unique.
Certains médias ont aussi prétendu que des groupes de l'opposition armés ont commis l'attaque. Ceci n'est pas vrai. Dans tous les cas, ces propos prouvent que les groupes de l'opposition agissent au service d'Israël, parce que celui qui assassine une icône de la résistance sert avant tout le projet sioniste.
Pleine responsabilité d'Israël
Israël a depuis toujours averti qu'il n'allait point pardonner à Samir son choix de la résistance, son long combat depuis de longues années, son endurance et sa ténacité en prison, et ensuite sa persévérance sur le choix de la résistance. On sait bien qu'Israël ne pardonne pas, contrairement à nos gouvernements malheureusement.
Nous imputons à Israël l'entière responsabilité de l'assassinat de Samir Qintar. Sans aucun doute, c'est Israël qui a commis cet attentat. Et nous n'allons pas attendre les analyses.
Tout le monde parlait de l'amour passionné de Samir à la Palestine, de son attachement au peuple et à la cause palestiniens. La Palestine représentait tout pour le martyre. Son premier souci était la résistance palestinienne et le sort du peuple palestinien.
Durant la première rencontre avec lui après sa libération, il a voulu savoir dans quel domaine pourrait-il participer aux côtés de nos combattants. Je lui ai proposé d'opter pour le travail politique, médiatique, académique, culturel et militaire. Mais Samir m'a clairement dit, comme il l'a clamé au public dans la Banlieue Sud: "Je suis sorti de la Palestine pour y revenir un jour".
Il m'a dit qu'il était prêt à participer à toute opération militaire à l'intérieur des territoires palestiniens ou à Chebaa pour combattre et tomber en martyre. "C'est un grand honneur pour moi d'être un combattant dans les rangs de cette résistance honnête. Je ne cherche pas à devenir responsable, mais plutôt un combattant", a-t-il dit.
Esprit de combat invincible
L'ennemi israélien pense-t-il vraiment qu'en tuant un combattant comme Samir, il serait capable d'anéantir l'esprit de lutte? Cet ennemi a tué pendant des décennies nos dirigeants, nos élites politiques, militaires et médiatiques, sur toute l'étendue des territoires arabes. Mais ceci n'a pas entamé la résistance. Bien au contraire, les jeunes générations ont hérité des martyrs l'attachement au choix de la résistance.
Le sang de Samir et de tous les autres combattants confirme que la bannière de la résistance ne sera jamais en berne.
La jeune génération palestinienne réalise l'épopée en Palestine. Ces combattants qui ont terrifié Israël. Quand une jeune fille palestinienne comme Ashraqat et les autres jeunes combattants, dotés d'une grande clairvoyance, d'une grande décision et d'une grande compréhension de la cause pour laquelle ils veulent se sacrifier. Leur volonté de se défendre découle de leur attachement conscient à la cause de leur pays. Ces jeunes palestiniens portent en eux la même passion de Samir envers la Palestine.
Le sang pur de Samir Qintar insufflera plus de passion et de décision pour les jeunes de la Palestine.
"Nous riposterons de la manière convenable"
Je vais reprendre certaines phrases que j'ai prononcées lors des funérailles de quatre martyrs tués par l'ennemi sioniste à Qouneitra. Je ne changerai aucun mot:
"Lorsque l'ennemi israélien nous attaque en tout endroit, en tout moment, et n'importe comment, nous aurons le droit de riposter en tout endroit, à tout moment et de la manière que nous trouvons propice".
Mon message, datant du 30/01/2015, est clair: "Nous allons imputer la responsabilité du martyre de nos combattants à l'ennemi israélien, et nous allons choisir le moment et le moyen de riposte convenable".
Samir Qintar est l'un de nos combattants, il a été tué par l'ennemi sioniste. Il est de notre droit de riposter à tout moment, en tout endroit et de la manière que nous trouvons propice.
Les sanctions US contre le Hezbollah, signe de notre force
Dans le même cadre de la guerre menée contre la résistance, surgit le dossier des sanctions américaines contre le Hezbollah. Ces sanctions visent à nous assiéger et à nous étrangler.
Sur ce point, je vous rappelle que depuis 1995, nous avons été placés sur la liste américaine du terrorisme. Nous faisons partie des organisations, des partis voire des personnalités inscrites sur cette liste.
L'Union européenne a seulement inscrit la branche militaire du Hezbollah sur sa liste du terrorisme. Malgré des décennies d'efforts, les Américains n'ont pas réussi à convaincre le monde que nous sommes une organisation terroriste.
Face à cet échec, les Américains ont opté pour un autre stratagème. Taxer le Hezbollah de criminel. Ils nous accusent de trafic de drogue, de blanchiment d'argent, et de traite des êtres humains.
Bref, ces accusations sont injustes, et nous ne sommes pas appelés à présenter des preuves sur notre innocence. Au contraire, il revient aux Américains de fournir leurs preuves. Cette campagne vise à déformer l'image du Hezbollah. Ils ont dépensé des millions de dollars pour dresser un barrage entre le Hezbollah et les jeunes du monde arabe. L'objectif en est de porter atteinte à ce mouvement de résistance efficace dans la lutte contre Israël.
La guerre multiforme et la défaite américaines
Il y a quelques jours, l'agence internationale de l'énergie atomique a présenté son rapport sur le nucléaire iranien. Dans ce rapport, l'AIEA considère que le nucléaire iranien est pacifique.
Ce rapport a été déposé au conseil des experts de ladite agence, qui comprend dans ses rangs un délégué américain. Ce conseil a clôturé le dossier iranien, longuement utilisé par les grandes puissances et les dirigeants sionistes pour accuser l'Iran de chercher à s'approprier de la bombe atomique. Mais le dernier rapport confirme le contraire.
Ils ont sanctionné plus de 80 millions citoyens iraniens. Ils ont intimidé ce peuple pendant de longues années et de nombreux Iraniens ont payé un prix cher. Mais lorsque les accusations politiques sont apparues vaines, et que l'Iran a tenu bon face aux menaces, les Etats-Unis ont changé de politiqué et ont fléchi.
Dans la bataille qu'ils dirigent contre nous, ils vont nous traiter de terroristes ou de criminels. Ils n'ont pas d'autres options. Mais les mensonges finissent par s'éclater au grand jour et la vérité sera connue tôt ou tard. Pour nous, l'important c'est que nous ne sommes ni terroristes ni criminels devant Dieu.
Sanctions financières et craintes libanaises
Sur le plan financier, les Américains ont imposé aux banques mondiales de ne pas effectuer des virements bancaires ni d'accepter des dépôts pour le compte du Hezbollah. Sachez que nous ne sommes point concernés.
Nous ne possédons pas d'argent dans les banques libanaises. Nous n'y déposons pas d'argent, et nous n'effectuons pas de virements bancaires. Nous ne possédons pas de compagnies commerciales non plus. Tout notre argent est réparti sur nos combattants, leurs familles ou nous épargnons une somme pour le temps de crise. Toutefois, les banques libanaises doivent protéger les citoyens et les commerçants libanais.
Un petit signal américain contre telle personne ou telle compagnie libanaise sous le prétexte de financer le Hezbollah, suffit pour pousser les banques à prendre des mesures rapides pour sanctionner les parties citées par les Américains. Malheureusement, les banques obtempèrent immédiatement. Je ne demande pas à l'Etat libanais de protéger le Hezbollah, mais ses citoyens.
Sanctions médiatiques pour étrangler la résistance
Ce qui est plus dangereux encore ce sont les accusations portées contre les médias. Toute une procédure a été mise en place pour sanctionner tous les médias appartenant au Hezbollah, ou même les médias sympathisant avec nous.
Les Etats-Unis veulent museler notre voix et refusent de nous laisser parler. Un jour, il ne sera pas permis à des médias proches de nous de transmettre notre voix. Pourtant, des milliers de chaines de télévision promeuvent l'apostasie sur les multiples satellites.
"Nous n'allons pas capituler"
La véritable raison derrière notre sanction est que nous représentons un mouvement de résistance. Tout le projet de la résistance est visé. Ceci fait partie de la bataille. Nous n'allons pas capituler et nous aurons recours à tous les moyens pour transmettre toute voix opposée au projet hégémonique américain.
Pour nous, la préoccupation de l'administration américaine, et le lancement de nouvelles formes de guerre, nous confirme que nous sommes sur la bonne voie et dans la vraie bataille. Celui qui se voit, sciemment ou pas, dans le camp américain, qu'il revoie sa logique et ses choix.
Nous ne sommes donc pas marginaux aux yeux des Américains. Ceux-ci admettent que le Hezbollah joue un rôle primordial face aux projets de l'arrogance mondiale. Nous avons saboté plusieurs projets israéliens dans la région, depuis 1982. Nous faisons partie de ce front qui a asséné des coups durs au projet américain.
Nous comprenons bien leur position. Nous sommes des ennemis aux Américains, aux Israéliens, nous sommes des ennemis pour tous ceux qui volent nos ressources. Nous comprenons donc tous leurs plans belliqueux. De notre part, nous n'allons pas capituler, nous n'allons pas nous affaiblir.
Aux Américains, aux criminels, aux responsables des sanctions, je leur dis, comme l'a dit exactement Sayeda Zeinab devant Yazid: "Déploie tes fourberies et tous tes efforts. Par Allah, tu n’arriveras pas à effacer notre renommée. Tu n’anéantiras pas notre Révélation. Tu n’atteindras jamais notre rang et tu n’arriveras jamais à laver ta honte. Tes avis sont erronés, tes jours, lorsque le crieur criera, sont comptés et les armées que tu rassembles seront dispersées".
Ces propos ont été dits en l'an 61 de l'Hégire. Regardez aujourd'hui, où en est Yazid, et où en est l'imam Hussein? Il y a quelques semaines, des millions de fidèles sont allés à pied pour afficher leur attachement à l'imam Hussein. Toutes les mesures prises contre nous ne seront pas capables d'effacer notre voix.
A la fin de mon discours, je prie Dieu pour accorder sa miséricorde à l'âme du martyr Sami Qintar, au cheikh Mohammad Khatoun, et à tous les martyrs sacrifiés sur l'autel de la nation pour qu'elle puisse vivre dignement.
Irak : La Turquie s’acharne dans son aventurisme
Le Premier ministre turc a affirmé qu’Ankara renforcera sa présence militaire, dans la ville de Mossoul, Chef-lieu de la province de Ninive, dans le Nord de l’Irak.
Ahmet Davutoglu, le Premier ministre turc, a affirmé que son pays renforcera sa présence militaire, en Irak.
Ahmet Davutoglu a prétendu que la présence militaire de la Turquie, dans le Nord de l’Irak, sera maintenue, jusqu’à la libération de Mossoul des mains de Daech.
les Pasdarans dénoncent la présence US dans la région...
«La présence des Etats-Unis est à l’origine de l’aggravation de l’insécurité, dans la région», a affirmé le commandant des forces navales du corps des Gardiens de la Révolution islamique, (CGRI).
«La RII et les pays riverains du golfe Persique, notamment, Oman, souhaitent, toujours, un rapprochement, dans le processus sécuritaire, sans l’ingérence des autres pays», a déclaré le contre-amiral Ali Fadavi, commandant des forces navales du CGRI.
L’Iran et Oman, 2 pays musulmans et voisins, partagent des affinités, qui aboutiront au développement des relations bilatérales, dans différents domaines.
Selon le commandant iranien, les délégations militaires conjointes irano-omanaises agissent en pleine interaction et mettent en œuvre des projets communs, notamment, dans le domaine maritime.
«Le monde a besoin du détroit d’Hormuz. L’absence d’énergie poserait, certainement, des difficultés au monde», a-t-il martelé.
Le général Hamad Ben Rachad Ben Seid al-Balouchi, le chef de la haute délégation militaire omanaise, a, pour sa part, souligné les relations solides entre les deux pays.
«Ces relations devront être dynamiques et se développer, de jour en jour», a-t-il ajouté
FEIRA condamne le gouvernement du Nigeria attaque contre Sheikh Zakzaky et nigérians chiite
NOUS CONDAMNONS LES ATTAQUES CONTRE LES CHIITES DANS LA COMMUNAUTÉ DU NIGERIA
NOUS EXIGEONS LA LIBÉRATION IMMÉDIATE DE CHEIKH IBRAHIM ZAKZAKY
Communiqué de presse
Les organisations de la Fédération islamique de la République Argentine (FEIRA) Il exprime sa condamnation la plus énergique à laquelle communauté chiite Nigeria souffre pendant plusieurs mois et attaques qui sont intensifiées ces dernières semaines; a causé la mort de centaines d'innocents jusqu'ici dans l'année.
En outre, nous exigeons la libération immédiate du leader religieux Sheikh Ibrahim Zakzaky, qui a été enlevé avec sa famille dans les dernières heures. Nous demandons à Dieu tout-puissant que vous sanctifier les âmes des parents de martyrs et tous les martyrs qui ont perdu leur vie pour défendre l'Islam et les causes justes; et pour le protéger contre tous les maux que ces criminels inhumains peuvent lui procurer.
Ces terribles événements que la communauté des musulmans chiites au Nigéria souffre d'une manière systématique sont un maillon de la chaîne d'actions qui viennent les puissances impérialistes résultant dans différentes parties du monde et qui ont de bonne foi les musulmans comme les principales victimes.
De notre exemple de pays, l'Argentine, de la coexistence interconfessionnelle comme beaucoup d'autres dans le monde, Nous élevons nos prières à Dieu tout-puissant pour la paix au Nigeria et dans le monde et ce que les responsables de ces terribles événements reçoivent le châtiment qu'ils méritent.
Daniel Hossein
Secrétaire général de la Fédération des entités islamiques
de l'Argentine
Les forces irakiennes prennent pied au centre de Ramadi
Les forces irakiennes sont entrées mardi dans le centre de Ramadi, une ville dont la reconquête était une priorité pour Bagdad dans la lutte contre le groupe Daech qui y avait infligé un revers cinglant à l'armée irakienne.
Les forces irakiennes prennent pied au centre de Ramadi
Située à une centaine de kilomètres à l'ouest de Bagdad et chef-lieu de la vaste province Ramadi avait été conquise en mai par Daech. Depuis, les forces gouvernementales tentent de la reprendre.
"Nous sommes entrés dans le centre de Ramadi depuis plusieurs fronts et nous avons commencé à purger les quartiers résidentiels", a déclaré le porte-parole des services de lutte antiterroriste irakiens.
"La ville sera totalement nettoyée dans les prochaines 72 heures", a ajouté Sabah al-Nomane, une affirmation en ligne avec l'annonce faite samedi par le ministre de la Défense Khaled al-Obaidi d'une reprise totale de Ramadi avant la fin de l'année.
La semaine dernière, des responsables militaires estimaient qu'il ne restait pas plus de 300 combattants de Daech dans la ville.
L'Iran critique Ouest pour imposer leurs idées sur les droits de l'homme
L'ayatollah Sadeq Amoli Larijani, lors d'une réunion mardi avec le Président autrichien, Heinz Fischer, a salué les pures règles de l'Islam et souligné ce vrai que l'Islam est basé sur la dignité humaine.
Les actions des terroristes maintenant en journée sont attribuées à l'Islam idéologie, ils n'ont aucun rapport avec la vraie religion divine et que la version de l'Islam est quelque chose que nous ne pouvons pas accepter, ont mis en évidence le responsable iranien lors de la réunion de Téhéran, la capitale Perse.
Également fait remarquer que le système de la République islamique d'Iran est fondé sur deux principes : l'un, le droit de tous les peuples de choisir leur destin par le biais de leur participation aux différentes élections et, l'autre, la rationalité islamique qui, dit-on, est nécessaire au dialogue alors qu'il est entendu par le monde occidental.
Le titulaire du brevet iranien a également critiqué la conduite de l'Ouest qui imposées aux autres croyances de peuples sur les droits de l'homme et la dignité humaine et a critiqué ses deux poids deux mesures sur cette question, à cet effet, a mis à titre d'exemple, les actions de l'humanité, à la prison de Guantanamo (Cuba) et d'Abu Ghraib (Irak).
En outre, fustigeant les gouvernements occidentaux pour avoir omis de condamner les violations des droits de l'homme dans certains pays qui, étrangement, ont de bonnes relations.
L'ayatollah Larijani, en plus d'insister sur le renforcement des liens bilatéraux Téhéran-viena, basée sur le respect mutuel, a proposé au Président autrichien célébrer dialogues scientifiques sur les concepts de droits de l'homme ; une initiative qui a reçu l'acceptation de la rive européenne.
« Je suis entièrement d'accord avec cette proposition », a déclaré Fischer, en plus de demander la programmation des entretiens constructifs avec les autorités iraniennes afin de parvenir à une compréhension mutuelle sur le respect des droits de l'homme.
Dignitaire autrichien a loué la structure indépendante de la branche judiciaire d'Iran et a confirmé qu'il y a cette particularité du système judiciaire dans les lois de votre pays.
Le Président autrichien est arrivé à Téhéran lundi après-midi à la tête d'une délégation de 240 hommes politiques, des diplomates et des économistes, entre autres, pour traiter les questions bilatérales et internationales avec les autorités de persanes.
Le trajet Fischer est le premier chef d'un État européen vers l'Iran en 11 ans et se produit après que la conclusion des négociations nucléaires entre l'Iran et le groupe 5 + 1 et la réalisation du Plan global d'action commune (JCPOA, par son sigle en anglais) dernier 14 juillet.
Les durs américains échouent à bloquer l'accord nucléaire avec l'Iran
Tous les démocrates sauf quatre ont voté pour soutenir l'initiative diplomatique de Barack Obama. Celui-ci a désormais la voie libre pour appliquer sa partie du pacte conclu le 14 juillet à Vienne par les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie), l'Allemagne et l'Iran.
Le Congrès avait jusqu'au 17 septembre pour donner son avis sur l'accord nucléaire. Les républicains n'ont pas réussi à attirer suffisamment de démocrates pour atteindre la majorité de deux tiers qui était requise pour surmonter un veto présidentiel et stopper l'accord nucléaire.
"La fenêtre du Congrès pour jouer ce rôle expirera la semaine prochaine, ce qui veut dire que la communauté internationale peut commencer à appliquer l'accord", a déclaré Josh Earnest, porte-parole de la Maison-Blanche.
Les débats ont déchiré le Congrès, et Barack Obama n'a pas réussi à convaincre le moindre républicain au Sénat de soutenir son approche diplomatique.
Les eurodéputés parlent d'une réhabilitation de Gaza
La levée du blocus de la bande de Gaza, sa reconstruction et sa réhabilitation après la guerre de l'été 2014 doivent être une priorité de l'aide humanitaire de l'Union européenne (UE) et de la communauté internationale à la population de l'enclave palestinienne, ont indiqué jeudi les eurodéputés réunis à Strasbourg pour leur session plénière.
Dans une résolution sur le conflit israélo-palestinien, adoptée ce jour en plénière, les députés ont appelé l'Union européenne (UE) et d'autres bailleurs de fonds à tenir leurs promesses faites à l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA, acronyme en anglais), qui a été soumis à des difficultés financières importantes.
"L'UE doit assumer ses responsabilités en tant qu'acteur influent et arriver à une initiative audacieuse et globale de paix pour la région", ont affirmé les eurodéputés, regrettant l'absence d'une vision globale et cohérente de l'engagement de l'UE dans le processus de paix au Moyen-Orient, malgré ses ambitions dans cette région.
Lors d'un vote séparé, mercredi, le Parlement européen a décidé de modifier le nom de sa "Délégation pour les relations avec le Conseil législatif palestinien" en "Délégation pour les relations avec la Palestine".
Les Etats-Unis accusent la Russie de renforcer ses effectifs en Syrie
La Russie a renforcé ces derniers jours ses effectifs en Syrie, ont indiqué mercredi des sources américaines. Washington s'inquiète d'un éventuel engagement militaire russe au côté de Damas, alors que Moscou parle seulement de la présence de conseillers militaires.
Les Etats-Unis accusent la Russie de renforcer ses effectifs en Syrie
Selon ces sources, la Russie a dépêché ces dernières heures deux navires de débarquement de chars et des avions supplémentaires ainsi qu'une petite unité d'infanterie de marine dans le pays.
Des responsables américains ont notamment fait état de l'arrivée de deux avions-cargos géants Antonov 124 Condor et d'un avion de transport de passagers. Selon l'une de ces sources, les appareils ont atterri sur un aéroport de la région de Lattaquié dans le nord-ouest du pays.
Un membre de l'administration américaine a par ailleurs évoqué "des préparatifs inquiétants", comme le transport sur une base aérienne proche de Lattaquié de bâtiments préfabriqués où pourraient loger plusieurs centaines de personnes, ce qui pourrait annoncer un déploiement russe plus important.
Le ministère russe des Affaires étrangères a confirmé la présence d'experts militaires en Syrie, assurant qu'ils ne sont là que pour aider Damas à prendre livraison des armes qui lui sont destinées et que Moscou admet leur vendre. Il pourrait prendre d'autres mesures si elles s'avéraient nécessaires pour combattre le terrorisme.
Israël ouvre une nouvelle représentation en Egypte
Israël a ouvert mercredi une nouvelle ambassade au Caire, quatre ans jour pour jour après l'attaque de l'ancienne représentation diplomatique à la suite de la révolution égyption qui a casué la chute du président égyptien Hosni Moubarak, ont indiqué les Affaires étrangères israéliennes.
Israël ouvre une nouvelle représentation en Egypte
L'Egypte est devenue en 1979 le premier pays arabe (et l'un des deux seuls à ce jour avec la Jordanie) à avoir signé un accord de paix avec Israël. Les relations entre les deux pays ont touché le fond après le départ du président Moubarak quand une foule de manifestants a pris d'assaut l'ambassade d'Israël, le 9 septembre 2011.
L'ambassade est basée de manière temporaire au domicile de l'ambassadeur, a indiqué à l'AFP le porte-parole du ministère des Affaires étrangères égyptien Ahmed Abou Zeid.