
تقي زاده
La Turquie enquête sur l'islamophobie sur les quatre pays européens
Cela a mené à une petite émeute dans le pays où le parti d'extrême droite FPÖ est récemment entré dans le gouvernement. Cet incident a poussé le parlement turc à initier une enquête sur l'islamophobie en Europe, écrivent les journaux de Mediahuis, citant des médias turcs.
Une nouvelle commission parlementaire a donc été mise sur pied. Celle-ci débutera ses travaux ce mardi. Les députés se concentreront sur les quatre pays européens, où, selon eux, l'islamophobie est la plus forte, à savoir l'Autriche, l'Allemagne, la France et la Belgique. Ils souhaitent également être autorisés par ces pays à mener leurs recherches sur place.
Syrie: explosion dans un QG des combattants étrangers
Des dizaines de personnes ont également été blessées dans l'explosion, en majorité des combattants, a indiqué M. Abdel Rahmane, ajoutant que le quartier général des "Soldats du Caucase" avait été totalement détruit, et les bâtiments environnants sévèrement endommagés.
L'Observatoire, qui s'appuie sur un vaste réseau de sources dans le pays en guerre, n'était pas en mesure de déterminer si l'explosion avait été provoquée par une voiture piégée ou par un drone.
Mais sur les réseaux sociaux, plusieurs personnes ont évoqué une voiture piégée.
La faction des "Soldats du Caucase" est composée de centaines de combattants d'Asie centrale alliés à Tahrir al-Cham, une coalition terroriste dominée par l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda. Elle est engagée dans les combats contre l'armée syrienne dans la province d'Idleb.
Depuis fin décembre, le sud-est de cette province --contrôlée en majorité par Tahrir al-Cham-- est le théâtre de violents combats entre l'armée syrienne et son allié russe d'un côté, et des groupes rebelles et extrémistes de l'autre.
En prenant le sud-est d'Idleb, l'objectif pour le système syrien est de "sécuriser" une route qui relie Alep, deuxième ville du pays, à la capitale Damas, selon l'OSDH.
Déclenché en 2011, le conflit en Syrie s'est complexifié avec l'implication de pays étrangers et de groupes terroristes, sur un territoire de plus en plus morcelé. Il a fait plus de 340.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés.
Les Pays occidentaux, le régime israélien, la Turquie et la majorité des pays arabes soutiennent les groupes armés qui combattent en Syrie.
Iran : large publication de fausses vidéos et images pour provoquer les Iraniens
Nombreuses sont les images et les vidéos factices qui ont été rendues publiques au moment où avaient cours les troubles en Iran.
Depuis le début des débordements dans un certain nombre de villes en Iran, ont été publiées et republiées, sur les réseaux sociaux, des images et des vidéos qui étaient dépourvues de toute authenticité du fait qu’ils ne concernaient pas les événements en Iran mais des faits qui avaient eu lieu dans d’autres endroits du monde, voire des extraits de films.
Cet article évoque un petit nombre de ces photos truquées.
Cette photo qui a été publiée par plusieurs journalistes et internautes sur Twitter et Facebook a reçu pour titre « une femme iranienne courageuse » alors qu’elle a été extraite d’un film iranien intitulé « Les colliers en or ».
Cette vidéo a été largement postée sur les réseaux sociaux pour faire croire que la police iranienne pillerait un magasin. Cette vidéo a été accompagnée d’une légende, écrite par un internaute arabophone, disant que « le peuple et la police souffraient de la faim en Iran. Cela arrive-t-il dans un riche pays pétrolier ? »
La vidéo en question n’a même pas été filmée en Iran. La preuve ? Le mot « Policia » inscrit sur les uniformes des agents de police, montre que la vidéo ne concerne pas les troubles en Iran. Selon les médias mexicains, ladite vidéo a été filmée le 26 décembre 2017 et montrait la police mexicaine volant des téléphones portables dans un magasin.
La photo suivante représente un adolescent de 13 ans, appelé Amir-Hossein Papy. Ont circulé sur les réseaux sociaux des rumeurs selon lesquelles cet adolescent aurait été tué par les forces de sécurité à Doroud, une ville de la province du Lorestan. L’adolescent a aussitôt publié une vidéo démentant cette rumeur.
Le canal Telegram Amadnews a posté la majorité des fausses images et vidéos, essayant de les attribuer aux débordements en Iran.
Publiant la photo ci-dessous, Amadnews a accusé les forces de sécurité d’« avoir versé le sang des enfants de la patrie ».
Cette photo aussi a été publiée auparavant par les médias arabophones et c’une personne tuée en Égypte qui y apparaît.
Amadnews a également posté une photo de l’aéroport international de Tbilissi pour faire croire qu’il s’agissait de l’aéroport international Imam-Khomeini, en prétendant que les avions sur la photo seraient « chargés de lingots d’or et de palettes de dollars et d’euros avant de quitter le pays ».
Un grand nombre d’internautes ont republié une vidéo montrant une manifestation monstre à Bahreïn en 2011, tout en prétendant que « 300 000 manifestants défilent pour la démocratie ».
La dernière vidéo montre une manifestation à Buenos Aires en Argentine qui a été postée plusieurs fois par les internautes.
Bien que l’on entende les gens parler espagnol, cette vidéo a été attribuée aux manifestations en Iran.
Trump veut instrumentaliser les manifestations en Iran
Le quotidien égyptien Al-Wafd a indiqué que l’enthousiasme de Donald Trump face aux récents événements en Iran n’était pas surprenant, car l’Iran constituait une puissance hostile à la nouvelle stratégie de sécurité nationale de Donald Trump.
« Quand les manifestations ont commencé en Iran, Donald Trump s’est frotté les mains et a pris des décisions insolentes. Depuis son entrée en fonction, Donald Trump a tendu une embuscade à l’Iran ; il a critiqué, à maintes reprises, l’accord nucléaire et prononcé des déclarations provocatrices en recourant à des moyens interventionnistes.
L’enthousiasme de Donald Trump face aux récents événements en Iran n’était pas surprenant, car l’Iran constituait une puissance hostile à la nouvelle stratégie de sécurité nationale de Donald Trump. Les manifestations en Iran ont abasourdi le monde, car personne n’y voyait un printemps arabe comme celui qui a eu lieu en Égypte, en Libye et au Yémen.
Entre autres, les États-Unis cherchaient à faire connaître à l’Iran le même sort que les pays arabes, sous prétexte de soutenir la démocratie et les droits de l’homme en Iran. Il ne faut pas oublier que les révolutions qui ont été déclenchées dans les pays arabes ont largement contribué à la dégradation du niveau de la démocratie et des droits de l’homme.
Dans certains pays arabes, les mercenaires et les individus armés se sont infiltrés dans les rangs des manifestants et ont ainsi transformé les protestations en une guerre totale et cela afin de déstabiliser et d’insécuriser ces pays.
Aujourd’hui, l’Iran ressemble à une proie que les États-Unis désirent chasser en provoquant les Iraniens à se dresser face au gouvernement en place. Et cela alors que Donald Trump savait bien que les révolutions arabes avaient porté le fruit qui plaisait aux Américains et aux Israéliens : les conflits intérieurs ! L’accord qu’ont scellé Washington et Tel-Aviv pour contrer l’Iran vient à l’appui de cette affirmation. Les deux parties ont signé un accord de coopération stratégique conjoint prévoyant une série de mesures diplomatiques et secrètes pouvant porter atteinte à l’Iran.
Concernant les manifestations en Iran, il est à rappeler que les ennemis de ce pays, dont et surtout Israël, les États-Unis et le Royaume-Uni, ne pensent jamais à la sécurité et à la stabilité du monde arabo-musulman et qu’ils ne cessent de fomenter des complots contre les nations et les États de la région. C’est uniquement à travers une mobilisation solide et une ferme unité que les musulmans et les Arabes pourront s’extraire des griffes d’Israël et des États-Unis, qui ne lésinent sur rien pour les éliminer. »
Visite d’une délégation parlementaire de Jordanie à Téhéran
Les sources parlementaires jordaniennes rapportent que le président du parlement Atef Tarawneh peaufine les derniers préparatifs du voyage de la haute délégation à Téhéran qui aura lieu à la fin de la semaine en cours.
La liste des parlementaires qui composeront la délégation jordanienne est prête, annoncent-elles selon le site web Jo24.
Il est prévu que la délégation s’entretienne avec les autorités iraniennes des moyens de promouvoir les coopérations bilatérales.
Dans la dernière séance du Parlement, Atef Tarawneh avait souligné que l’examen du développement des partenariats de la Jordanie devait se faire sans tenir compte des relations stratégiques du pays avec les États arabes du golfe Persique.
L’ambassadeur iranien, Mojtaba Ferdowsipour, et l’ambassadeur de Syrie à Amman, Iman Aloush, ont rencontré séparément Atef Tarawneh.
L’état de santé du cheikh Ibrahim Zakzaky ne cesse de se dégrader
Une source digne de foi proche de la famille du cheikh Ibrahim Zakzaky a fait part de l’aggravation de l’état de santé de ce dernier, leader du Mouvement islamique du Nigéria, en détention depuis 3 ans.
« La poursuite de la détention de Zakzaky a aggravé son état de santé. Il a été arrêté par le gouvernement. Le leader du mouvement islamique n’a pas accès aux soins. Il se plaignait hier qu’il ne pouvait plus prononcer certaines lettres lors de sa prière surtout quand il s’incline ou se prosterne », a déclaré à Fars News cette source.

« Ses bras et ses pieds sont devenus faibles. Il paraît qu’il a du mal à parler », a-t-elle ajouté avant de préciser qu’on croyait que tout cela était dû à une crise nerveuse passagère.
« Les symptômes de sa maladie s’intensifient. Zakzaky a déclaré que depuis la semaine dernière il ne pouvait plus marcher aisément », a-t-elle poursuivi.
Le cheikh Ibrahim Zakzaky souffre d’une faiblesse générale. Mais les autorités nigérianes ont jusqu’ici refusé d’effectuer un test de tomodensitométrie pour diagnostiquer sa maladie potentielle.
« Même si elles l’acceptent, elles ne nous informeront pas du résultat ou mentiront sur le résultat », a indiqué cette source.
Netanyahu réitère son appel à fermer l’agence d’aide aux réfugiés palestiniens
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a réitéré dimanche son appel à démanteler l’agence des Nations unies pour l’aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA), qu’il accuse d’être anti-israélienne, a indiqué un communiqué de son bureau.
« L’existence même de l’UNRWA perpétue le problème des réfugiés palestiniens ainsi que le narratif du soi-disant droit au retour, dont l’objectif réel est la destruction de l’État d’Israël », a-t-il affirmé lors du Conseil des ministres hebdomadaire.
« C’est pourquoi il est temps de démanteler l’UNRWA et de fusionner ses activités avec celles du Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) », a ajouté Netanyahu, rappelant qu’il avait tenu des propos similaires en juin lors de la visite en Israël de la représentante des États-Unis à l’ONU, Nikki Haley.
Les Palestiniens sont les seuls à disposer d’un organisme d’aide qui leur est propre alors que des millions d’autres réfugiés dans le monde sont pris en charge par le HCR, a-t-il affirmé.
Le Premier ministre israélien s’est en outre dit « entièrement d’accord avec les critiques virulentes du président Trump », qui a menacé la semaine dernière de supprimer l’aide financière américaine à destination des Palestiniens.
Par ailleurs, les États-Unis ont suspendu une aide à l’UNRWA estimée à 125 millions de dollars.
Avec AFP
USA : les services de renseignement ont sous-estimé la Corée du Nord
Plusieurs responsables des services américains du renseignement ont avoué ne pas avoir assez prévenu l’administration Trump du danger que représentait l’évolution du programme nucléaire nord-coréen, selon The New York Times.
Au début de la présidence de Donald Trump, les services américains de renseignement ont informé la nouvelle administration qu’elle avait jusqu’à quatre ans en réserve pour arrêter ou ralentir le programme nucléaire nord-coréen, tout en reconnaissant que la Corée du Nord s’était déjà dotée de l’arme nucléaire, fait savoir le journal.
Compte tenu des dernières avancées de la Corée du Nord, de l’essai d’une bombe H (à hydrogène) et d’un missile balistique capable d’atteindre l’île américaine de Guam où les États-Unis disposent d’installations militaires stratégiques, les services de renseignement ont dû avouer leur négligence vis-à-vis du potentiel de Pyongyang. Ils ont aussi révélé que leurs estimations sur les chances de ce pays d’acquérir les technologies étrangères, dont celle pour la fabrication d’un moteur sur la base du RD-250 datant de l’ex-Union soviétique — constitué la base de la propulsion du missile soviétique R-36 — étaient fausses.
Selon le journal américain, en 2016 Pyongyang a effectué huit essais de missiles balistiques, dont sept ont échoué, ce qui a induit les services de renseignement des États-Unis en erreur concernant la vitesse de développement du programme nucléaire nord-coréen.
Le conseiller à la sécurité nationale du président américain, le lieutenant-général H.R. McMaster, a admis dans une interview que « la course nucléaire a été plus rapide et le délai plus serré que la plupart des gens ne l’auraient cru ».
« Trump ne s’attend pas à recevoir des informations complètes sur tout. Il n’a pas de problème avec les ambiguïtés et connaît les failles de l’homme », a-t-il ajouté.
Al-Azhar met en garde contre l’infiltration de Daech en Afrique
L’Observatoire de l’extrémisme de l’Université d’al-Azhar d’Égypte a mis en garde contre l’influence accrue du groupe terroriste et takfiriste Daech dans les pays africains.
En Égypte, l’Observatoire de l’extrémisme de l’Université d’al-Azhar a averti, le dimanche 7 janvier, que les groupes terroristes, dont et surtout Daech, avaient renforcé leur présence dans les pays africains.
« Les éléments de Daech se sont regroupés et réorganisé dans les pays africains afin d’y préparer des attaques terroristes contre les autres pays. Les groupes terroristes Boko Haram au Nigeria et al-Shebab en Somalie utilisent les pays comme le Cameroun, le Nigeria, la Somalie et d’autres pays de l’Afrique centrale pour préparer des attaques contre les civils innocents qui souffrent déjà de la pauvreté et de la maladie », a indiqué l’Observatoire de l’extrémisme dans un communiqué.
L’institut égyptien a ensuite appelé à une large mobilisation pour aider les pays africains à se débarrasser du terrorisme.
Dans la foulée, Oussama Nabil, ex-président de l’Observatoire de l’extrémisme d’al-Azhar, a déclaré que cet institut avait récemment entrepris des mesures sérieuses pour empêcher la propagation des pensées extrémistes dans les pays africains.
Nasrallah surprendra à nouveau Israël
La première semaine de l'année qui s'ouvre a été riche en événements. Israël s'est fait une joie de voir, sans doute un peu précipitamment, à travers la grogne sociale dans quelques villes iraniennes, les prémices d'une "révolution colorée".

En Israël, l'euphorie s'est si rapidement emparée de la classe dirigeante que le Premier ministre Netanyahu, oublieux de toutes les insanités qu'il avance régulièrement sur l'Iran et les Iraniens (menace de guerre, de bombardement...), est apparu à l'écran en personne pour appeler à la guerre civile dans les rues de Téhéran et de la province. Or cette immense joie a quelque peu distrait Netanyahu et son clan de l’un des événements majeurs qui s’est produit cette semaine et qu’analyse l'éditorialiste de Raï al-Youm, Adbel Bari Atwan : le célèbre chroniqueur revient sur l'entretien accordé par le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah à la chaîne Al Mayadeen.
L'entretien, empreint d’une extrême simplicité, contient, selon le journaliste, «quatre grandes surprises pour Israël » :
«1 Nasrallah a reconnu avoir rencontré une délégation de Fatah et s’être entretenu avec elle de la perspective d’un élargissement du soulèvement qui secoue les territoires palestiniens depuis que Washington a reconnu la judaïsation de Qods. Un soulèvement qu'appuie le mouvement de Mahmoud Abbas, président de l’Autorité autonome. Et les groupes palestiniens, dans leur totalité, n'attendent que cela: un retour de l’OLP à l’option armée face à Israël maintenant que les États-Unis ont enterré tout espoir de compromis.2 Nasrallah a évoqué la guerre qu'Israël finira par imposer tôt ou tard au Liban, guerre qui sera « pleine de surprises » et qui aura "comme point de départ la Galilée" dans le nord d’Israël. De toute évidence, le Hezbollah n’aura plus une posture défensive, mais offensive.
3 À sa sortie de guerre en Syrie, le Hezbollah semble avoir pleinement pris conscience des vertus du principe de "surprise" à titre d’une tactique de combat. Le Hezbollah se réserve donc le droit de prendre de court l’adversaire et n’hésitera pas à recourir à "des armes nouvelles" qui lui garantissent la victoire.
4 Dans son entretien avec Al Mayadeen, Nasrallah a tenu aussi à souligner un point crucial dont Israël devra tenir compte : "quiconque aurait mis au pas Daech, vaincra Israël". Après tout, les soldats israéliens ne sont ni aussi coriaces que les combattants de Daech ni aussi déterminés qu'eux pour "se faire sauter" pour battre l’adversaire».
Arrivé à ce stade de l'article Atwan évoque la force qui se dégagerait d'une alliance entre les nationalistes palestiniens et la Résistance:
« Que le secrétaire général du Hezbollah entre en contact avec le Fatah, il y a là un tournant stratégique : le poids politique et militaire du Fatah est important pour le Hezbollah qui a déjà à ses côtés la Résistance palestinienne. La rencontre de Nasrallah avec les représentants du Fatah signifie à vrai dire qu'Abbas et son entourage ont noyé toute illusion de compromis avec Israël, quitte à couper les ponts avec les Américains et leurs alliés, et à se retirer des accords d'Oslo. Dans la foulée, il se peut que Washington cesse plutôt que prévu son assistance budgétaire à l'Autorité autonome palestinienne et pousse de la sorte Abbas à s'éloigner de son siège à Ramallah.
Mais pour revenir au principe de surprise si mystérieusement évoqué par Nasrallah au cours de son entretien avec Al Mayadeen, on se rappelle fort bien du destroyer israélien abattu sur les côtes libanaises en juillet 2006 (guerre Israël/Liban) alors qu'Israël ne s'y attendait pas. Ou encore de cette navette conçue par le Hezbollah qui, à en croire le commandant en chef de la marine israélienne, Eli Sharvit, est l'une des meilleures du monde, capable de porter des missiles multifonctionnels. Cette navette a même poussé les Israéliens à équiper leurs terminaux gaziers en Méditerranée de batteries de missiles anti-missiles "Dôme de fer". Le commandant du port Ashdod n'écarte pas non plus d'autres surprises comme celles qui pourraient émerger par exemple du fond des mers comme des submersibles-kamikazes ou des commandos marins qui sachent planter des mines sous l'eau, au passage des embarcations israéliennes".
Et Atwan de conclure :
" Partout au Moyen-Orient, la Résistance gagne du terrain et paradoxalement, la décision de Trump de reconnaître Qods comme capitale d'Israël a fait accélérer cette ascension. Nasrallah n'est pas du genre à faire des promesses en l'air et à prendre ses rêves pour la réalité : quand il confirme l'existence des coopérations sécuritaires entre le Hezbollah et les pays européens, il faut le prendre à la lettre. Après tout, l'arsenal du Hezbollah pourrait ne pas contenir que des armes russes ou iraniennes. Cela veut dire très clairement que l'Europe pourrait faire du Hezbollah son allié favori, dans la lutte qui est la sienne contre le terrorisme. Très mauvaise nouvelle pour Israël et ses alliés arabes qui ont longuement poussé le bloc européen à agir contre le Hezbollah".