
تقي زاده
Un responsable du Parlement européen affirme que l'Iran n'a pas violé l'accord nucléaire
Ernest a ajouté que le premier pas devrait être fait par Washington car ce sont eux qui ont créé le chaos.
Elle a ajouté que le fait que la France et la Grande-Bretagne ne demandent pas la levée des sanctions contre l'Iran est une mauvaise politique.
Le responsable européen a ajouté que les discussions avec l'Iran devraient commencer maintenant et que l'Union européenne doit servir de médiateur.
Ces remarques ont été faites quelques jours après que Washington ait déclaré qu'il reviendrait à l'accord nucléaire après que l'Iran ait respecté ses engagements dans le cadre de l'accord, malgré le fait que l'Iran n'ait pas encore quitté l'accord alors que le précédent président américain a illégalement retiré son pays de l'accord nucléaire iranien et a imposé les sanctions les plus sévères au pays en violation flagrante du droit international.
Après le retrait illégitime des États-Unis du PAGC en mai 2018, les trois signataires européens de l'accord sont restés indifférents à la compensation des pertes de l'Iran.
Face à l'inaction des Européens, l'Iran a pris cinq mesures pour réduire ses engagements dans le cadre de l'accord, tout en promettant d'inverser la tendance dès que les autres parties respecteront leurs engagements au titre de l'accord.
La Syrie frappe un convoi du transfert illégal de pétrole
L'armée syrienne a tiré un missile tactique en direction d’une zone militaire turque.
Le 10 février, l'armée syrienne a utilisé ses systèmes de missiles tactiques Tochka pour frapper une position de l'armée turque à Tarhin. Les missiles ont touché un convoi qui transférait illégalement le pétrole syrien vers la Turquie. Les images montrent que l’attaque au missile syrienne a infligé de lourds dégâts au convoi.
Que Biden retourne à l'accord nucléaire( Newsweek)
« Le président américain Joe Biden travaille en tandem avec ses homologues européens pour réintégrer et éventuellement réviser l’accord nucléaire iranien », a écrit Geoff Lamear, analyste de la revue américaine Newsweek.
Ces derniers jours, le président français Emmanuel Macron a appelé à amener l’Arabie saoudite dans les futurs pourparlers avec la République islamique d’Iran afin de donner une allure multilatérale à ce processus. Cependant Geoff Lamear estime que cette idée d’une approche multilatérale qui commence apparemment à prendre racine à Washington pourrait se faire au détriment de la politique étrangère des États-Unis : « Permettre aux acteurs régionaux de dicter les termes du nouvel accord aboutira probablement à des termes maximalistes que l’Iran rejettera tout simplement », estime l'auteur de l'article avant de souligner que « les intérêts américains divergent de ceux des États arabes du golfe Persique et la désescalade des tensions dans les relations avec l’Iran devrait être l’objectif principal de Washington ».
Selon Geoff Lamear, la République islamique d’Iran aurait déjà indiqué qu’il était disposé à échanger la conformité à l’accord nucléaire de 2015 contre un allégement des sanctions. « Cela empêche une course aux armements nucléaires dans la région et diminue l’éventualité d’une nouvelle guerre », a-t-il écrit.
Nuée de drones Qassef et Samad s'abat sur l'aéroport d'Abha
Sur fond de cris d'orfraie lancés par les soutiens anglo-américains de Riyad qui ont peur de perdre totalement Maarib, la pétrolifère et de voir sous leurs yeux le premier pipeline de la Résistance naître en mer Rouge, Ansarallah a lancé depuis 2 jours une opération-éclair pour libérer la totalité de Maarib. Une frappe au drone vient d'avoir lieu contre le sud saoudien d'où les avions américains de la coalition que Biden dit ne plus soutenir ne cessent de lancer des raids. Selon le porte-parole des forces yéménites, le général Saree, une frappe aux quatre drones de type Samad 3 et Qassef 2 a eu lieu contre l'aéroport d'Abha, à Assir au sud de l'Arabie saoudite. Peu avant le régime des Salmane avaient crié au scandale en affirmant que l'un des drones avait endommagé un avion civil : " Faux! répond le général yéménite qui affirme que l'aéroport a depuis longtemps été aménagé en aéroport militaire.
Biden relance la guerre hybride
Nicolas Maduro accuse les gouvernements de l’Espagne et de la Colombie d’organiser des plans terroristes contre le Venezuela.
Faisant allusion à une récente attaque frustrée contre l’Assemblée nationale du Venezuela, le chef d’État a accusé le gouvernement de l’Espagne, dirigé par Pedro Sanchez, de « jouer le sourd, le muet et le fou » devant ces faits violents.
Maduro a réitéré que l’opposant Leopoldo Lopez, sous la protection du gouvernement espagnol, lance des menaces et dirige des plans terroristes contre la nation vénézuélienne depuis sa résidence à Madrid.
« Il serait très simple pour les services secrets espagnols de mener une enquête sur tous les indices et les preuves que l’Assemblée nationale a présentés parce que le niveau technologique et la capacité de recherche de la police espagnole sont très élevés, mais ils ne veulent pas le faire car ils protègent un terroriste », a-t-il ajouté.
Maduro a dénoncé « la conspiration permanente pour agresser le Venezuela » à travers des attaques terroristes qui sont organisées depuis le palais présidentiel de la Colombie.
Le président du Parlement du Venezuela, Jorge Rodriguez, a demandé au Parlement et au Premier ministre espagnol de répondre et de se prononcer vis-à-vis de cette série d’actions de l’ambassade espagnole contre le Venezuela.
Le gouvernement vénézuélien a informé le 26 janvier dernier qu’une opération terroriste déjà démantelée, appelée « Octobre Rouge » préparait l’assassinat de plusieurs personnalités politiques afin de semer le chaos durant les élections parlementaires du 6 décembre 2020.
Le président du Parlement du Venezuela, Jorge Rodriguez a informé la semaine dernière que l’opposant Leopoldo Lopez et le président colombien Ivan Duque étaient impliqués dans cette conspiration.
«Pourquoi Biden n’appelle pas Netanyahu?!»
L’ancien ambassadeur d’Israël auprès des Nations unies a critiqué le nouveau président américain pour n’avoir pas contacté le Premier ministre israélien depuis son arrivée au pouvoir.
Danny Danon a écrit sur son compte Twitter : « Joe Biden ! Vous avez contacté les dirigeants du Canada, du Mexique, de l’Inde, de la France, de l’Allemagne, du Japon, de l’Australie, de la Corée du Sud et de la Russie. N’est-il pas temps de contacter aussi le Premier ministre d’Israël qui est l’allié le plus proche des États-Unis ? »
En pleine guerre hybride contre la Russie, Ankara veut des bases permanentes en Azerbaïdjan qui servent de paravent à l'OTAN
Guerre hybride anti Russie, le Sultan compte y porter son tribu. Après avoir annoncé la tenue des exercices conjoints avec l'armée azerbaïdjanaise, Ankara fait entendre que la trêve dans le Haut Karabakh ne lui convient pas puisque cette base que la Russie a fait planter dans la zone ne compte pas des conseillers militaires turcs. Au fait, il s'agit d'une enième tentative d'endiguement que la Turquie atlantiste entend mener à l'adresse de la Russie, suivant la logique inter-otanienne. A ceci s'ajoute évidemment cette autre annonce d'Ankara comme quoi il pourrait ne plus vouloir des S-400 russes et relancer son intérêt pour les F-35. Le nouveau chef du Pentagone ayant fait savoir que la Turquie devrait '' se débarrasser des S-400". Mais la Russie va-t-elle entendre ces toutes dernières fluctuations du Sultan de cette oreille?
Missiles anti-avions pour en finir avec le transit aérien de Daech
En Irak, les Hachd al-Chaabi et l’armée ont lancé une opération anti-Daech conjointe dans les provinces de Bagdad, de Samara et d’al-Anbar.
Selon la chaîne d’information irakienne al-Sumaria, une opération d’envergure a commencé ce mercredi 10 février pour sécuriser les provinces de Bagdad, de Samara et d’al-Anbar en éradiquant les terroristes de Daech.
L’opération implique les combattants des Hachd al-Chaabi, la Force aérienne et la Force terrestre de l’armée irakienne et couvre l’ouest de Bagdad, al-Karama et l’est du Lac Thartar.
Les Hachd al-Chaabi et l’armée irakienne ont clôturé, le 26 janvier, l’opération de Thar al-Shohada qui était destinée à sécuriser la province de Salah ad-Din, au nord d’Irak.
Lors de cette opération, six fiefs appartenant aux terroristes de Daech ont été découverts et détruits.
Pourquoi Abou Dhabi veut-il faire implique Moscou dans le conflit du Yémen?
Mettre la Russie face à la Résistance au Yémen? En Syrie, cette approche qui a été celle d'Israël n'a pas réussi. Et au Yémen, Ben Zayed va t il réussir où Netanyahu a échoué?
Ces derniers temps, les Émirats arabes unis tentent de changer la donne au Yémen en préparant le terrain à l’engagement de nouveaux acteurs étrangers dans le conflit yéménite.Cette semaine, l’ambassadeur des Émirats arabes unis à Moscou a essayé d’organiser plusieurs réunions entre les autorités russes et une délégation yéménite du Conseil de transition du Sud soutenu par Abou Dhabi en visite dans la capitale de la Russie.Ces analystes estiment que les Émirats souhaitent que la Russie s’engage davantage dans les affaires du Yémen.Le chef du Conseil de transition du Sud, Aïdarous al-Zoubaïdi, qui a rencontré à Moscou le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, a voulu obtenir la faveur des Russes en leur proposant la construction de plusieurs bases militaires russes dans le sud du Yémen.
Qu'est-ce qui pousse la Chine et la Russie à tenir des manœuvres conjointes avec le CGRI?
A l'annonce de la tenue fin février de la seconde manœuvre militaire navale tripartite Iran-Russie-Chine, le porte-parole du Pentagone, John Kerbi a choisi la stratégie de minimisation, faisant semblant que ce qui se passe entre l'Iran et la Russie depuis la visite ce dimanche de l'émissaire du Leader iranien à Moscou ne lui intéressait guère: " Ce sont des choses normales qui ne pourraient entraver nos activités dans l'océan Indien où les Etats Unis cherchent à assurer la liberté de navigation et de trafic maritime". Pas de souci donc! Et pourtant il le faudrait : il y a quelques jours le ministre iranien de la Défense, invité à la réunion annuelle des ministres des pays riverains de l'océan Indien, a plaidé en faveur d'une nouvelle reconfiguration de la force dans cet océan, "propre à barrer la route aux ingérences américaines et israéliennes" : "une refonte qui tienne compte des puissances émergentes et qui remette en cause en effet l'ordre unipolaire"