تقي زاده

تقي زاده

Vaste mouvement de guerre dans le golfe persique : plus d'une semaine après l'interception du pétrolier Grace 1 dans les eaux internationales de Gibraltar, les Etats-Unis annoncent la formation d'une "coalition maritime anti-iranienne" qui croit pouvoir opérer librement dans le golfe Persique et en mer Rouge. Les Américains brandissent ainsi leurs bâtiments de guerre pour "intimider" l'Iran. Reste que le coup de la destruction du RQ-4A Global Hawk dans le ciel du sud de l'Iran n'a été qu'un début. 

Le mardi 7 juillet, l'Arabie saoudite a accusé Ansarallah d'avoir tenté à coup de vedette rapide piégé de s'en prendre à un cargo en pleine mer Rouge. Alors que ce même mardi le régime saoudien venait de confisquer plusieurs bâtiments humanitaires à destination de Hudaydah, cette fake News ne pourrait être anodine. En effet deux superpétroliers iraniens ont été piratés ces quatre dernières semaines par les alliés de Washington et ce, ou par leurre ou sur fond de ridicules arguments. Un superpétrolier iranien est retenu depuis un mois au large du port saoudien de Djeddah après avoir lancé à un appel de détresse pour cause d'une avarie technique.

 

Dans la nuit de mardi à mercredi, une violente offensive de l'armée supplétive d'Ankara, composée des terroristes qaïdistes du Parti al-Turkistani, soldée par une petite avancée, a été repoussée par l'armée syrienne et ses alliés. Avant la contre-offensive de l’armée syrienne, les terroristes avaient réussi à s’emparer du sommet d’une colline et d’une ville dans les montagnes turkmènes après avoir commencé leur opération la nuit dernière. Ce fut une démonstration de force de la Turquie face à la Russie mais aussi à la Chine dans la mesure où Lattaquié est un port stratégique pour Moscou qui y détient sa base aérienne et que la Chine a eu, à l'occasion de cette attaque le vent des capacités de l'armée turque à mobiliser les qaïdistes chinois de Xinjiang. 

L’armée de l’air syrienne a commencé à lancer de lourdes frappes sur les positions des terroristes, forçant la plupart d’entre eux à quitter la région avant qu’ils parviennent à se ressaisir. Secondées par des frappes, l’armée syrienne, et ses alliés, les Forces de défense nationale (FDN), ont liquidé les derniers terroristes, toujours présents sur ces sites. C’est la première fois depuis plus d’un an que l’armée syrienne lance une opération dans le gouvernorat de Lattaquié.

Les forces de la marine britannique ont saisi illégitimement la semaine dernière un pétrolier battant le pavillon panaméen dans le détroit de Gibraltar, sous prétexte qu’il transportait du pétrole iranien à destination de la Syrie ; ce que les responsables iraniens ont démenti.

Une semaine après l'abordage par les pirates armés de sa Majesté Elisabeth II, l'Iran s'impatiente : au conseil des ministres, le président Rohani a lancé une sévère mise en garde à l'encontre de la Grande-Bretagne, "allumeuse de la mèche" et dont "l'acte fol" (interception de Grace-1, NDLR) nuit à ses intérêts et aux intérêts de toute la région. 

Le président est revenu ensuite sur le calvaire que vivent les bâtiments britanniques depuis que le Royaume-Uni a obtempéré à l'ordre de la Maison Blanche. 

Selon le quotidien britannique The Times, un navire de la marine britannique a escorté ce mardi des pétroliers britanniques dans le détroit d’Hormuz.

Le HMS Montrose — une frégate de type 23 — aurait escorté le pétrolier Pacific Voyager alors qu’il traversait le détroit d'Hormuz et plus précisément, la mer qui sépare les Émirats arabes unis de l’Iran.

Selon certaines données radar, cette frégate qui a jeté l’ancre dans un port à Bahreïn aurait surveillé le Pacific Voyager dans le détroit d’Hormuz. Mais "surveiller" comment ? The Times ne l'explique pas.

« Le Royaume-Uni poursuit sa présence navale depuis de longues dates dans le golfe Persique. Et c'est la première fois que de telles contraintes s'imposent », précise le quotidien britannique Daily Star citant le ministère britannique de la Défense.

Israël s’inquiète du changement de stratégie du Hamas qui passe de la stratégie de tunnel à la stratégie de drone et de missile. 

Le porte-parole de l’armée israélienne a récemment annoncé la « découverte d’un tunnel » à la frontière de la bande de Gaza. Il traverserait les territoires occupés en 1958 et mènerait au Conseil régional d’Ashkelon, non loin de Gaza.

Dans la foulée, la chaîne 13 de la télévision israélienne a rapporté que le tunnel découvert par l’armée est celui qu’avait utilisé le Hamas pour capturer Guilad Schalit.

« Le Hamas aurait renoncé au développement de leurs tunnels et commence à comprendre que la stratégie de tunnel est peu efficace. Le Hamas se prépare à l’étape suivante où il produira des missiles de haute précision capables de frapper des régions lointaines et défier le Dôme de fer. Par ailleurs, le Hamas tente de mettre sur pied une certaine force aérienne afin de renforcer ses capacités de renseignement et de combat. Or, si les tunnels existent, le Hamas n’hésitera pas à les utiliser », a rapporté la chaîne 13.

« L’objectif de l’Iran est la réalisation complète de toutes les parties du PGAC », a déclaré le président Hassan Rohani.

Le conseiller diplomatique du président français, Emmanuel Bonne, en visite à Téhéran, a rencontré mercredi soir le président iranien Hassan Rohani.

En remerciant les efforts déployés par le président Emmanuel Macron pour une meilleure application du Plan global d’action conjointe (PGAC), le président Rohani a plaidé pour la diplomatie pour une application complète de tous les engagements définis dans l’accord sur le nucléaire iranien. « L’Iran laisse ouverte la voie de la diplomatie et du dialogue », a-t-il souligné.

« L’objectif de l’Iran est la réalisation complète de toutes les parties du PGAC », a ajouté le président Hassan Rohani.

Au cours de cette rencontre, Emmanuel Bonne a remis au président iranien le message écrit de son homologue français, Emmanuel Macron.

Le haut conseiller diplomatique du président français, Emmanuel Bonne, en visite à Téhéran depuis mardi, s’est entretenu mercredi, à midi, avec le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, l’amiral Ali Chamkhani, du mécanisme de l’application des engagements européens dans le cadre du PGAC et des questions d’intérêt régionale et bilatéral.

Le chef d’état-major des Forces armées iraniennes a déclaré que la République islamique d’Iran « donnera une réponse foudroyante à toute menace contre sa sécurité et sa stabilité ».

Le chef d’état-major des Forces armées iraniennes, le général de brigade Mohammad Baqeri. (Photo d'archives)

Après une visite des lignes frontalières du nord-est de l’Iran, le général de brigade Mohammad Baqeri a prononcé, ce mercredi 10 juillet, un bref discours devant un groupe d’oulémas, de religieux sunnites et chiites, ainsi que des chefs de tribu et des garde-frontières de la région placée sous l'égide de l’armée, du Corps des gardiens de la Révolution islamique, de la Force de l’Ordre et du Bassij.

Le représentant permanent de la Russie auprès des organisations internationales à Vienne a rappelé que l’accord sur le nucléaire iranien aurait dû normaliser les relations commerciales et économiques avec l’Iran.

Lors d’une réunion du Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), tenue ce mercredi 10 juillet, Mikhaïl Ulyanov a rappelé aux signataires du Plan global d’action conjoint (PGAC) que cet accord aurait dû susciter la normalisation des relations économiques et commerciales avec l’Iran.

« Le PGAC ne visait pas uniquement à régler les questions nucléaires mais aussi à normaliser les relations économiques et commerciales avec l’Iran. Il est clair que le PGAC ne pourra pas se reposer sur l’un de ces deux piliers », a expliqué le représentant russe.

Il a ensuite critiqué les États-Unis pour avoir imposé des sanctions contre le secteur pétrolier de l’Iran. « Qui a donné aux États-Unis le droit d’imposer à l’Iran des sanctions sur le plan pétrolier ? Qui leur a donné le droit de punir les autres pays pour coopérer avec l’Iran ? Ce droit appartient-il aux pays les plus puissants ? Si oui, on se dirige donc juste vers un ordre mondial totalitaire », a précisé Mikhaïl Ulyanov.

Et d’ajouter: « Si les mesures de Washington aboutissent à l’effondrement des systèmes de vérification de l’Agence internationale de l’énergie atomique en Iran, les États-Unis en seront les responsables. Les impacts négatifs de cet effondrement affecteront tous les systèmes de surveillance de l’Agence. »

M. Ulyanov a également demandé à tous les membres du Conseil des gouverneurs de condamner les politiques dévastatrices des États-Unis.

Dimanche 7 juillet, l’Iran a annoncé avoir dépassé le taux d’enrichissement de l’uranium fixé par le PGAC à 3,67 %. C’est au terme d’un délai de 60 jours donné à l’Europe et en réponse au refus européen de contrer les sanctions américaines que l’Iran a pris cette décision.

Le président iranien, Hassan Rohani, a qualifié l’acte de piraterie commis par la marine britannique à l'encontre du pétrolier Grace 1 d’acte "fol" : « c'est puérile, honteux et erroné. Les Britanniques génèrent l'insécurité. Que ce genre de démarches ne se reproduisent plus, sinon elles insécuriseront le monde et surtout nuiront aux intérêts de toutes les parties".
M. Rohani a déclaré mercredi 10 juillet lors d'une réunion du conseil des ministres que « l'ennemi sème l'insécurité dans la région. L'Amérique s’est permise de violer l’espace aérien de notre pays, et cet acte a été riposté par le CGRI. Et toute honte bue, elle vient de détenir par procuration le supertanker transportant le pétrole iranien, a -t-il mis en garde.


"Londres a confisqué le superpétrolier dans les eaux territoriales espagnoles. Cette acte honteux a été commis alors que ce territoire et la région de Gibraltar appartiennent à l'Espagne et la Grand Bretagne l'a injustement occupé. C'est un acte de piraterie qui suscite également la haine du peuple espagnol.

 « Toute les parties devraient s'efforcer de garantir la sécurité totale des compagnies de transport maritime à travers le monde. Je dis à la Grande-Bretagne qu'elle est à l’origine de l'insécurité et qu'elle en paiera le prix. »

Et Rohani d'ajouter : « Que les Britanniques ait commis cet acte sur  l’ordre des États-Unis ou à l'instigation du groupe « B » (Ben Salmane, Ben Zayed, Bolton et Netanyahu) ce la revient au même. La détention de Grace 1 ne fait pas l'unanimité au Royaume-Uni et  le gouvernement et le parlement sont divisés. Acte stupide qui pourrait avoir de graves conséquences pour Londres"

Seidah Fatimah MA'soumeh est la fille du 7ème imam, Moussa el Kadhim (as). Elle est né en l'an 173 de l'Hégire à Médine. Haroun, le calife abbasside, mettra l'imam Kadhim en prison et finira par l'empoisonner; privant ainsi la jeune Ma'soumeh de la vitale chaleur paternelle.

Elle grandira donc sous la généreuse bienveillance de son frère l'imam Ali Redha (as) ; Mais à la mort de Haroun, Ma'moun devient calife et contraint l'imam de le rejoindre à Marw. Seidah Ma'soumah sera donc une fois de plus isolé avec le reste de la famille à Médine.

Un an après le départ de son frère, Seidah Ma'soumah (as) décide d'entreprendre un périlleux voyage pour le rejoindre à Marw. Elle entame ce ultime voyage avec les memebres de sa famille. Mais en cours de route, elle fit victime d'une maladie dans la ville iranienne de Sàwat. Prenant conscience qu'elle n'avait plus la force de continuer pour rencontrer son bien-aimé frère, elle décida de faire escale dans la ville de Qom, qui était le refuge des fidèles chiites victimes des persécussions du système califale.

Apprenant la nouvelle, les habitants se mobilisèrent dans la plus grande joie et dépêchèrent une forte délégation pour aller acueillir la nôble dame de la famille prophétique. Moussa ibn Khazrajj était leur principal délégué; il prit les rênes du chameau de Seidah Ma'soumeh, la conduisit à Qom et l'hébergea chez lui, c'était le 23 Rabi-ul Awal de l'an 201. Moussa fut béni par le service qu'il rendait aux nombreux visiteurs de la Seidah.

Elle prit un lieu de culte dans la demeurre de Moussa, un lieu qui est resté dans l'histoire et qui est toujours de nos jours, c'est la Maison de la Lumière.

Hélas Seidah Ma'soumeh finira par succomber suite à sa maladie. Les gens de Qom, par respect pour sa grandeur, décident de l'enterrer dans un lieu spécial, loin du cimétière commun.
Beaucoup de traditions rapportent que son enterrement a été effectué par son frère l'imam Redha et son neveux l'imam Jawad (as).

Les habitants de Qom battirent sa tombe devient très vite célèbre. 50 ans après son décès, c'est la dame Zeinab fille de l'imam Jawad (as) qui construira le 1er dôme sur la tombe de Seidah Fatimah Ma'soumeh.
Depuis, ce lieu est devenu l'un des plus imprtants monuments de la vie islamque et le centre de recueillement des plus grandes figures de l'islam.