تقي زاده

تقي زاده

Le 15 du mois bénie Ramadhan, l`heureux naissance de petit fils du Saint Prophète (pslf), Imam Hassan (p). L`an 3Hijir à Médine. Un jour joyeux pour la famille du prophète (pslf)

IMAM HASSAN (as), la fleur du Prophète (Pslf).

Nom: Hassan. Parents: Imam : Ali (p) et Bibi Fatima (p) Titre: Al Moujtabà (le choisi) Naissance: 15 Ramadan 3 ans apres. Hijr (Madinà).Dèce en l`an 50 Hijir . Inhumé à Cimetière Janna Toul Baqi. .

Le Noble Prophète de l'Islam au eu quelques fils, mais ils sont tous morts pendant qu'ils étaient tout jeunes enfants. Néanmoins, sa fille bien-aimée, Fâtimah AL-Zahrâ', a survécu. Elle mourra quelques mois après la disparition de son père. Le Prophète aimait énormément sa fille, car elle était la dame la plus éminente et la plus parfaite du monde. Elle s'est mariée avec l'Imam Ali en l'an 2 de l'Hégire, et elle a donné naissance à son premier enfant le 15 du mois de Ramadân de l'année suivante. Il était beau et agréable à voir. Le saint Prophète (pslf) aimait beaucoup ce petit-fils qu'il avait l'habitude d'appeler "mon fils".

Le Prophète (S.W.A.) lui donna le nom d’Hassan (Beau). Le Prophète dit à l’Imam Ali (a.s.): "Oh Ali! Tu es pour moi ce que Hàroune était pour Moïse sauf qu`il n`y a pas de prophète après moi. Le Prophète Hàroune avait 2 enfants appelés Shabbar et Shabbir. La traduction de Shabbar en arabe est Hassan." Imam Hassan fut le premier petit-fils du Prophète (S.W.A.) et à la nouvelle de sa naissance le Prophète a souri montrant ses dents (une des rares occasions de son bonheur intense). Le 7è jour on a accompli l’aqikà et ce fut le premier Akikà en Islam. Le Prophète organisa un festin pour les gens de Madinà. Il est né l’année où les batailles ont eu lieu et par conséquent il a ouvert les yeux dans un environnement de Djihàd.

Son grand-père était le prophète (sas), celui-ci entreprit son éducation avec amour

et affection. Le prophète Mohammed (sas) disait d'al-Hassan (as) qu'il était sa fleur aromatique ici-bas et à plusieurs reprises les musulmans ont pu le voir circuler tenant al-Hassan (as) mais aussi al-Hussein (as) sur ses épaules. En ces instants d'affection, le prophète (sas) tenait les plus belles invocations concernant sa descendance pure, comme celle qui suit :

"Ô Allah, je l'aime, aime-le ainsi que tous ceux qui l'aiment. “Ce hadith est rapporté dans les livres Jaafari tes, mais également dans le sahih de Mouslim,

L'Imam al-Hassan était aussi connu par sa grande piété, il était réputé comme le meilleur adorateur de son temps et il avait effectué en tout 25 fois le pèlerinage à la Sainte Ka'aba. Chaque fois qu'il se levait pour la prière, il jaunissait et une secousse le saisissait par la crainte d'Allah. D'ailleurs, il disait que quiconque se présentait devant son créateur devait jaunir et frémir. Lorsqu'il arrivait devant la porte de la Mosquée, il levait la tête et disait : "Mon maître, ton invité est à ta porte ! Ô bienfaiteur, voici le malfaisant qui arrive devant toi ! Par le meilleur que tu as, dépasses et néglige le pire que j'ai ! Ô toi le généreux !"

Il ressemblait beaucoup au Prophète(psl). Il fut le plus généreux et le plus courtois envers tout le monde.

Par ailleurs, si les premiers Compagnons du Prophète tenaient son petit-fils en si haute estime c'est parce qu'ils savaient que ce dernier faisait partie des rares privilégiés dont la vertu et la pureté sont attestées même dans le noble Coran, lequel est la constitution de la Ummah. En effet selon un hadith authentique et sain (rapporté entre bien d'autres par: Muslim dans son "Çahih", al-Tarmidi dans son "Çahih", al-Nissâ'ï dans "Al-Khaçâ'iç", al-Tabari dans son "Tafsir": «Le Prophète à couvert un jour 'Alî, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn d'un voile et dit: "Ô mon Dieu! Ce sont les gens de ma maison! Éloigne donc d'eux la souillure et purifie-les totalement". Et c'est pour exaucer cette prière du Prophète que Dieu descendit le fameux "Verset de Purification" annonçant la pureté des Ahl-ul-Bayt (les Gens de la Maison) et leur dépouillement de toute souillure: «Ô vous, les Gens de la Maison (Ahl-ul-Bayt)! Dieu veut éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement». (Sourate Al-Qhzâb, 33: 33) Selon al-Samhoudî et selon l'imam Ahmad Ibn Hanbal (citant Anas): «le Prophète (psl) venait chaque matin à la porte de 'Alî, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn, et, tenant les deux poteaux (de la porte), il s'écriait trois fois "à la Prière", et de réciter ce Verset coranique (précité)». Il y a un autre Verset coranique qui atteste de la place privilégiée de l'Imam al-Hassan auprès de Dieu: il s'agit du Verset de Mubâhalah: «Si quelqu'un te contredit après ce que tu as reçu en fait de science, dis: "Venez!

Appelons nos fils et vos fils, nos femmes et vos femmes, nous-mêmes et vous -mêmes: nous ferons alors une exécration réciproque en appelant une malédiction de Dieu sur les menteurs"». (Sourate, Âle 'Imrân, 3: 61) Les interprètes du Coran affirment que ce Verset fut révélé lorsque, les chefs chrétiens de l'église de Najrân ayant engagé une discussion avec le Prophète sur la religion, s'entêtèrent à récuser ses arguments irréfutables. Selon al-Baydhâwi al-Sinni al-Ach'ar interprétant ce Verset: «Le Prophète portant al-Hussayn, tenant la main d'al-Hassan et laissant Fâtimah marcher derrière lui et 'Alî derrière elle, leur dit: "Si je prie dites: Âmen". Observant cette scène, l'archevêque des Chrétiens s'écria: "Ô Chrétiens! Je vois des visages qui, s'ils demandent à Dieu de déplacer une montagne, il le fera. N'invoquez donc pas l'exécration, sinon vous périrez tous". Aussi consentirent-ils à payer le tribut légal au Prophète...». Dans ce Verset, comme on le remarque, al-Hassan et al-Hussayn sont désignés par "nos fils", le Prophète et 'Alî par "nous-mêmes" et Fâtimah par "nos femmes", celle-ci étant considérée comme la représentante de toutes les femmes Musulmanes.

QUELQUE PAROLES DE L'IMAM AL HASSAN (as) _comporte toi avec les gens exactement comme tu voudrais qu`on se comporte avec toi.

-La méconnaissance de la grâce est une bassesse. -Chaque fois qu'un groupe de gens se consultent, la voie de la décision mûre leur est acquise. -Le déshonneur vaut mieux que le feu de l'Enfer. -Le proche est celui que l'amitié rapproche bien que sa parenté soit lointaine, le lointain est celui que l'amitié éloigne bien que sa parenté soit proche.

As-Salam alayk ya ibno Rassoulillah (sas)

Le repentir signifie revenir de la désobéissance à Allah à son obeissance. Un repentir sincère, doit remplir cinq conditions (pour être accepté), dont :
1)  La sincérité envers Allah, le Très-Haut : la personne doit le faire seulement pour Allah et dans la recherche de sa récompense et le salut de sa punition.
2)  Le remords : pour le péché qui a été commis, au point qu'il soit triste pour ce qu’il a fait et souhaite ne l’avoir jamais fait.
3) Arrêter de commettre le péché immédiatement. Si le péché était contre Allah, donc il doit (1) arrêter de le faire si c'était un acte illicite, ou (2) s'empresser de le faire si c'était une obligation qu'il a abandonnée. Et si le péché était contre une créature (comme des gens), alors il doit s'empresser de s'en libérer, en cessant de l’affliger ou en recherchant son pardon.
4) La Détermination : à ne pas retourner de nouveau à ce péché dans l'avenir.
5)  Le repentir ne doit pas arriver âpre  le temps où son acceptation est terminée, par la mort. Allah dit : "le repentir est inefficace pour ceux qui commettent des péchés constamment jusqu'à ce que la mort vienne à l’un d'entre eux, il dit : En vérité je me repens maintenant." 
ÔAllah, accorde-nous le repentir sincère et acceptez-le de nous, en vérité tu es l’Audient, l’omniscient.

Les Chiites présèrvent le jeûne jusqu'a ce qu'il fasse nuit, parcqu'il s'agît d'un commandement de Dieu, dans le Coran.

" Manger et buvez jusqu'a ce que se distingue, pour vous, le fil blanc de l'aube du fil noir de la nuit. Puis jeûnez jusqu'a la nuit " ( thouma atimouw syiam ila layl ) - Sourate al-Baquarah, verset 187

Ce verset est clair et sans équivoque, il faut jeûner jusqu'a la nuit et pas au déclin du soleil. Les hadiths Sunnite qui disent qu'il faut rompre le jeûne au déclin du soleil sont en opposition totale avec le Saint Coran. Tout contradiction avec le Coran est rejeté parcqu'il ne peut y'avoir de contradiction entre le Coran et les hadiths de la Sunna. Le Coran est la source première du Musulman, c'est pourquoi les Chiites romptent le jeûne lorsqu'il fait nuit.

Louange à Allah qui nous désigna parmi ceux qui s’attachèrent à la wilayat de l’Émir des croyants, ainsi que celle des Imams Infaillibles que les bénédictions d’Allah soient sur eux.

Dimanche 19 mai, les forces d'Ansarallah ont réussi à reprendre ne l'espace de quelques heures le contrôle de 14 localités à Asir, l'une des trois provinces du sud saoudien où l'heure est à la grande débandade au sein de l'armée saoudienne. Selon des informations, les défaites consécutives de l'armée saoudienne qui agit sur l'ordre des officiers britanniques, a poussé Riyad à procéder à des tentatives visant à changer le tissu démographique du sud saoudien, les habitants de Najran, de Jizan et d'Asir ayant visiblement rallié Ansarallah. Ces trois provinces appartenaient il y a trente ans au Yémen avant que l'ex président Saleh les cède au régime de Riyad moyennant de l'argent.

Mais les déboires saoudiens ne se limitent pas au sud d'Arabie, les combattants yéménites poursuivant leur percée en direction d'Aden. Le port qui sert de QG des mercenaires pro-saoudiens n'est pas loin de Dhale, cette province où Ansarallah avance mont par mont, colline par colline, consolidant ses assises. Les forces yéménites progressent par 4 axes et font marche en direction d'Aden. Ansarallah du Yémen a lancé, ce dimanche 19 mai, une offensive d’envergure pour reprendre le contrôle d’une ville stratégique dans le sud du pays.

Les combattants d’Ansarallah ont lancé une vaste offensive dimanche après-midi pour reprendre le contrôle de la ville stratégique de Qatabah dans le gouvernorat de Dahle.

Israël a repris ses actes d’agression au Liban, malgré les récents avertissements du ministre libanais de la Défense, lui demandant d’arrêter ses actes de transgression sur le territoire libanais. Dans ce sens, les médias libanais ont fait part de nouvelles violations par Israël des espaces maritime et aérien du pays.

Israël a de nouveau violé les espaces aériens et maritimes du Liban. Les forces armées libanaises ont annoncé dans un communiqué la nouvelle transgression d’une vedette de guerre israélienne dotée de canon, violant ainsi sa souveraineté territoriale.

Dimanche 19 mai, l’appareil israélien a infiltré l’espace maritime libanais à 260 mètres de la localité de Raas Naqoura dans le sud du Liban.

« Maintenant, la Force intérimaire de l’ONU au Liban (FINUL) repère les récentes transgressions au niveau des frontières aériennes et maritimes libanaises », annonce le communiqué de l’armée libanaise.

Le Liban a des différends sérieux avec Israël sur la démarcation des lignes frontalières. Beyrouth essaie maintenant d’accélérer le processus de la démarcation des frontières maritimes pour pouvoir donner un coup d’envoi à l’opération d’exploration et d’exploitation du pétrole et de Gaz du bloc 9 dans la mer Méditerranée.

Simultanément, des sources d’information libanaises ont rapporté que l’espace aérien libanais a de nouveau été transgressé par les avions de combat israéliens au-dessus des localités de Nabatieh et d’Eqlim al-Tofah dans le sud du pays.

 

En marge de sa visite dans le siège militaire de la FINUL au sud du Liban, à Naqoura, le 24 avril, le ministre libanais de la Défense, Elias Bou Saab, a affirmé que le Liban défendrait ses droits territoriaux. Il a dans la foulée menacé que « si Israël bombardait les aéroports libanais, le Liban bombarderait ses aéroports et que s’il frappe les installations pétrolières libanaises, celui-ci riposterait en frappant aussi ses installations pétrolières ».

IntelSky, observateur de l’espace aérien du Moyen-Orient et de la Méditerranée, vient de rapporter que des avions de chasse de l’aviation israélienne survolaient ce dimanche 19 mai le sud du Liban au moment où un avion de ligne de Qatar Airways était également en vol dans la même zone aérienne.

Selon IntelSky, cette action de l’aviation israélienne a sérieusement mis en danger la vie des passagers de l’avion qatari en soumettant l’appareil au risque d’une possible réaction de la DCA syrienne.

La Syrie et le Qatar se sont mutuellement permis d’utiliser leur espace aérien pour le vol des avions de ligne.

 

L’idée selon laquelle la force aérienne d’Israël utiliserait comme bouclier d’autres avions pour se soustraire aux de la DCA syrienne ne semble pas très étrange puisque des avions de chasse israéliens se sont cachés, le 18 septembre 2018, derrière un Il-20 russe pour pouvoir bombarder des cibles en Syrie, ce qui a coûté la vie à 15 personnes à bord de l’avion du transport russe qui a été abattu par un tir de la DCA syrienne.

Le ministère russe de la Défense a aussitôt blâmé Israël pour le crash de son avion et la mort de ses militaires et les relations Moscou/Tel-Aviv se sont rapidement ternies.

D’autre part, le ministère libanais des Affaires étrangères a porté plainte, à plusieurs reprises, auprès de l’ONU et du Conseil de sécurité quant à la violation de son espace aérien par les avions israéliens, sans toutefois recevoir de réponse.

 

Une montée des tensions entre l'Iran et les États-Unis fait craindre depuis quelques semaines un nouveau conflit dans la région tandis que Washington a déployé un porte-avions et des bombardiers B-52 dans le golfe, sous prétexte de « menace iranienne ». Au cours de sa visite à Pékin, le ministre iranien des Affaires étrangères s’est dit certain qu’il n’y aurait pas de guerre puisque « nous ne souhaitons pas de conflit et puisque personne ne se fait d’illusion quant à sa capacité à affronter l’Iran dans la région ». Les déclarations de l’ex-chef de la CIA, le général David Petraeus selon lesquelles les capacités de l’Iran ne permettraient pas aux Américains de réfléchir à un conflit avec ce pays confirment les propos de Mohammad Javad Zarif.   

L’ex-directeur de la CIA, David Petraeus, a déclaré lors d’une interview accordée à la BBC que les capacités de Téhéran ne permettaient pas aux États-Unis de prendre une décision emotionnelle.

Le général retraité américain a souligné que les dirigeants politiques US prêteraient attention aux avertissements des militaires du pays au sujet des défis qu’ils devraient relever en cas d’action militaire contre l’Iran.

« Vu la population et l’étendue de l’Iran, l’occupation de ce pays devient un grand défi », a avoué le général Petraeus.

Après son entretien  avec le secrétaire d’État US à Sotchi et à la suite de différentes interprétations de sa récente déclaration tenue au cours d’une conférence de presse avec son homologue autrichien sur le retrait iranien de certains de ses engagements nucléaires, le président russe aurait décidé de donner des éclaircissements pour "dissiper tout malentendu" à ce propos. Le président russe a souligné : " L'effondrement de l'accord nucléaire a été provoqué par les Etats-Unis mais l'Europe non plus, n'a pas pu avoir une réaction appropriée". ces propos ont fait écho à ceux toujours tenus par le président russe qui disent : " Bien que Moscou estime que l'accord nucléaire devrait être préservé mais en même temps, il croit que ce respect devrait être partagé par tous les signataires. La Russie n'est pas un pompier. Elle ne peut s'impliquer dans tous les dossiers, mêmes ceux qui ne la regarde pas". Poutine laisse-t-il entendre que la Russie rejoindrait les sanctions anti-iranienne, si l'Iran se retirait de l'accord de 2015? Al-Monitor y revient dans un récent article signé par le journaliste Max Suchkov qui écrit :    

"Après que Téhéran a décidé de suspendre certains de ses engagements en réaction aux sanctions américaines et aux menaces visant à réduire à zéro ses exportations pétrolières, le président russe semble faire feu de tout bois pour maintenir l’Iran dans l’accord. Pour lui, un retrait iranien revient à donner aux Etats-Unis le prétexte nécessaire pour accuser l'Iran tandis que l'Europe s'est montrée à plus d'un égard incapable de s'opposer aux Etats-Unis". 

Lors d’une conférence de presse à l’issue de sa rencontre avec le président autrichien, Alexander Van der Bellen à Sotchi, Poutine a déclaré à l’adresse des journalistes que la Russie n’était pas « une équipe de pompiers pour sauver tout ». Cette déclaration de Poutine a donné lieu à différentes interprétations. A-t-il parlé pour ou contre l'Iran? en effet, Moscou a voulu faire passer un triple message à la fois à l'adresse  des USA, de l'Union européenne et de l'Iran. Or ce message n'est pas tant pro-américain qu'on le laisse croire. Il est surtout destiné jouer l'apaisement et à détendre le climat entre l'Iran et les États-Unis. En soulignant la responsabilité US de provoquer l'effondrement de l'accord, le président russe a donné cette certitude qu'il n'est pas question pour la Russie de lâcher l'Iran contre des promesses illusoires de réconciliation faites par l'administration Trump. Le ton tacite de Poutine contre l'Occident a été particulièrement révélateur  :

«Dès que l'Iran prendra des contre-mesures et déclarera qu'il va abandonner certaines parties de l'accord, le lendemain, tout le monde oubliera que les États-Unis ont été les premiers à provoquer l'effondrement de l'accord et ce sera l'Iran qui devra en assumer le fardeau. »

Un responsable de l’État français a déclaré que la campagne de pression maximale des États-Unis était loin de faire plier l’échine aux responsables iraniens.

Sous le couvert de l’anonymat, un responsable français a confié le dimanche 19 mai à Bloomberg que Donald Trump et ses conseillers en chef, dont John Bolton, se leurraient s’ils pensaient que l’intensification des pressions économiques contre l’Iran allait faire plier les responsables iraniens.

D’autre part, les ambassadeurs d’Iran et de France à Bagdad se sont entretenus à propos des évolutions régionales.

Iraj Masjedi et Bruno Aubert se sont retrouvés, le dimanche 19 mai, dans l’ambassade de la République islamique d’Iran à Bagdad où ils ont discuté d’un éventail de sujets, dont les relations bilatérales et les évolutions de la région.

Cette rencontre a eu lieu au moment où les agissements provocateurs et les menaces des États-Unis se multiplient contre l’Iran et l’Irak.

Depuis quelque temps, Washington et ses alliés arabes prétendent que l’insécurité gagne du terrain en Irak.

Le site Al-Binaa vient de publier un article de Wafiq Ibrahim au sujet du nouveau projet des États-Unis au Moyen-Orient.

L’auteur rappelle que le projet de Washington pour dominer la sphère politique du Moyen-Orient, notamment en faisant éclater les États indépendants de la région, avait commencé dès la chute de l’ex-bloc communiste en 1991. Mais en 2018, le projet américain a subi une défaite importante face à la Syrie et l’Irak, qui bénéficiaient du soutien de la Russie et de la République islamique d’Iran.

Wafiq Ibrahim estime que les États-Unis sont actuellement en train de mettre en application la dernière partie de leur plan global en agitant la carte d’une guerre directe contre l’Iran, en utilisant surtout leurs moyens médiatiques, sans que Washington ait réellement la volonté d’entamer un conflit frontal avec les Iraniens sur le terrain.

D’après Wafiq Ibrahim, ce projet américain aurait quatre objectifs principaux :

1. Affaiblir les États arabes de la région, en empêchant que l’Irak et la Syrie jouent de nouveau un rôle dans les équations politiques du monde arabe ;

2. Faire avancer le projet du « Deal du siècle » ;

3. Réduire l’influence de la République islamique d’Iran dans toute la région, de l’Afghanistan au Liban ;

4. Empêcher la Chine et la Russie de rivaliser l’hégémonie américaine au niveau mondial.

Depuis près de vingt ans, les États-Unis cherchent à faire éclater les États de la région : la guerre d’Afghanistan en 2001, la guerre d’Irak en 2003, la guerre civile en Syrie en 2011 et la guerre contre le Yémen en 2015. Dans tous ces pays, l’objectif de Washington consistait à affaiblir le pouvoir central et à préparer le terrain au démembrement de ces pays.

Selon Wafiq Ibrahim, les Américains souhaitent que les Forces démocratiques syriennes (FDS), composées essentiellement de groupes kurdes syriens, adhèrent complètement à ce projet.

D’après les stratèges américains, la prise de contrôle définitive de l’est de la Syrie par les FDS pourrait briser le contact entre l’Irak et l’État syrien. Aux yeux de la Maison-Blanche, la création d’un « canton kurde » dans l’est de la Syrie affaiblira à la fois l’Irak et la Syrie et aura des conséquences négatives sur le pouvoir de l’Iran et du Hezbollah libanais.

Cependant, les États-Unis ont réalisé que la formation d’un « canton kurde » dans l’est de la Syrie ne serait pas suffisante pour changer la donne au niveau régional entre les États-Unis et l’Iran.

Dans ce sens, Wafiq Ibrahim estime que les Américains cherchent maintenant à créer un bloc sunnite à l’intérieur de l’Irak qui soit soutenu à la fois par l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et la Turquie. Selon l’auteur, l’objectif final des États-Unis serait de réaliser complètement le projet du « Deal du siècle » en profitant de l’affaiblissement du monde arabe.