تقي زاده

تقي زاده

L’Iran a fermement condamné les frappes aériennes israéliennes sur le Liban qui ont tué plusieurs civils, qualifiant ces attaques de « crimes terroristes » et appelant à une action internationale contre le régime d’occupation.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a dénoncé ce vendredi 24 octobre les agressions répétées du régime sioniste contre le sud et l’est du Liban, qui ont fait quatre morts.

Il a condamné l’agression israélienne de jeudi contre une école de la Bekaa, qui a fait plusieurs blessés parmi les élèves, et l’a qualifiée de « crime terroriste ».

Le porte-parole a présenté ses condoléances aux familles des victimes et au peuple libanais, et a souligné la nécessité de « poursuivre et punir le régime sioniste pour ses crimes ».

Baghaï a déclaré que « l’impunité continue » d’Israël trouve son origine dans « le soutien total des États-Unis », ajoutant que les attaques israéliennes répétées contre la souveraineté du Liban et les violations de l’accord de cessez-le-feu « démontrent clairement la nature terroriste et expansionniste du régime sioniste ».

Il a exhorté la communauté internationale et le Conseil de sécurité de l’ONU à agir contre « les infractions et les crimes » du régime israélien.

 

Un rapport vient de révéler que plus de 125 000 colons israéliens ont fui la Palestine occupée entre début 2022 et mi-2024, marquant la plus grande perte de capital humain jamais enregistrée sur une période aussi courte.

Selon un rapport présenté lundi à la Commission de l’immigration et de l’intégration du Parlement israélien (Knesset), le solde migratoire net des colons israéliens — le nombre de colons quittant Israël sans intention de revenir, moins le nombre de rapatriés de longue durée — a diminué de 125 200 personnes entre début 2022 et août 2024.

Le rapport souligne que l’augmentation du nombre de personnes quittant définitivement la Palestine occupée au cours de ces années pourrait avoir été influencée par la guerre génocidaire menée par Israël contre Gaza.

Cette tendance se serait maintenue jusqu’en 2025, la guerre contre Gaza se poursuivant.

 

Un responsable de haut rang du Conseil politique suprême yéménite a déclaré que les forces armées de ce pays arabe étaient au plus haut niveau de préparation et pleinement prêtes à faire face à tout acte d’agression de l’ennemi.

« Nous déclarons par la présente que le Yémen surveille de près l’engagement de l’ennemi sioniste envers l’accord de cessez-le-feu de Gaza et est pleinement prêt à faire face à toute tentative de violation de l’accord et de franchissement des lignes rouges », a déclaré Mohammed Ali al-Houthi dans un communiqué.

Il a souligné que l’armée yéménite est au summum de sa préparation opérationnelle et de sa préparation au combat, avertissant les ennemis que le moindre faux pas contre le Yémen provoquera une riposte musclée et « imprévisible ».

 

Médecins Sans Frontières (MSF) affirme que la détérioration des conditions de vie dans la bande de Gaza affecte gravement la santé des Palestiniens et exhorte le régime israélien à autoriser « une aide humanitaire sans entrave ».

« La malnutrition, l’assainissement inadéquat et les mauvaises conditions de vie ont des conséquences dévastatrices sur la santé des populations », a déclaré Adi Nadimpalli, coordinateur médical de MSF, a rapporté l’organisation jeudi.

L’organisation a déclaré dans une déclaration écrite que les déplacements, conjugués à la destruction massive des infrastructures civiles et du système de santé par les forces israéliennes, créent un environnement propice pour la propagation des maladies.

« Les autorités israéliennes devraient immédiatement permettre une augmentation massive et un flux libre de l’aide humanitaire vers Gaza », a-t-elle déclaré.

La guerre génocidaire israélienne à Gaza d’octobre 2023 à octobre 2025 a rendu la population de Gaza exceptionnellement vulnérable.

La « campagne génocidaire israélienne de deux ans » a laissé les populations « traumatisées, blessées et dangereusement exposées à de grands dangers à l’approche de l’hiver », a déclaré MSF.

 

En France, un rapport sénatorial rendu public ce mercredi 22 octobre dénonce l’absence de stratégie de l’État pour les universités, minées par un sous-financement chronique.

Entre opacité budgétaire et débats clivants sur les frais d’inscription, les établissements peinent à assurer leur mission de service public. Le récent rapport sénatorial, présenté le 22 octobre, met en lumière une réalité alarmante : l’État français manque d’une vision claire pour ses universités, confrontées à des défis financiers croissants.

Ce constat, partagé par les rapporteurs, souligne un pilotage erratique qui fragilise le système universitaire, tandis que des propositions controversées, comme la hausse des droits d’inscription, divisent les élus dans un contexte de précarité étudiante.

Le rapport dénonce une « absence de boussole » dans la gestion des universités par l’État. « Nous constatons une grande incompréhension, voire une défiance », notent les rapporteurs, soulignant l’opacité des dotations budgétaires. 

 

Ce vendredi 24 octobre, des dizaines de soignants se sont rassemblés devant le CHU Saint-Pierre pour dénoncer les attaques des forces israéliennes contre les hôpitaux et le personnel médical à Gaza. Seize autres hôpitaux belges ont participé à l’action, ainsi que des maisons médicales.

Ce vendredi 24 octobre, plusieurs hôpitaux et centres médicaux se sont mobilisés afin de dénoncer la situation à Gaza, et plus particulièrement les attaques israéliennes envers le système de santé. Cette action a été menée suite à l’appel de six organisations humanitaires : Amnesty International, Caritas International, Médecins du Monde, Médecins Sans Frontières, Oxfam et Viva Salud.

Au CHU Saint-Pierre, des dizaines de soignants et représentants des organismes se sont réunis, munis de pancartes indiquant « cibler un hôpital, c’est ruiner notre humanité ».

La date du 24 octobre n’a pas été choisie par hasard. Elle marque les deux mois de l’attaque israélienne contre l’hôpital Nasser situé dans la bande de Gaza. Au moins 20 personnes ont été tuées le 24 août dernier, dont cinq journalistes. « Choisir cet événement, c’est presque un prétexte », indique un représentant d’Amnesty International. « On voit tellement de drames qu’on aurait pu prendre d’autres jours. Ce que nous observons depuis 2 ans à Gaza est inacceptable. On ne peut pas rester indifférent face à cette manière de restreindre l’accès au soin », poursuit-il.

 

Des responsables militaires israéliens ont reconnu que l’armée du régime n’était pas prête à de nouvelles guerres, à moins de recevoir une augmentation budgétaire urgente.

Le site d’information israélien Ynet a rapporté vendredi que des responsables militaires avaient averti le ministère des Finances de la nécessité d’investir dans l’industrie militaire et les stocks de munitions, afin de compenser le lourd tribut que la guerre génocidaire à Gaza a infligé à l’économie israélienne depuis plus de deux ans.

L’armée israélienne prévoyait initialement une guerre d’environ un mois, avec une prolongation facultative de deux semaines, principalement contre le mouvement de résistance palestinien Hamas à Gaza et le Hezbollah libanais, selon le rapport. Cependant, la guerre s’est prolongée sur plusieurs fronts, obligeant Israël à s’appuyer sur plus de 900 avions-cargo et 150 navires de ravitaillement, principalement américains, pour réapprovisionner son équipement de base.

Le rapport indique aussi que les officiers israéliens ont critiqué le ministère des Finances pour avoir résisté au transfert des fonds nécessaires au renforcement des forces militaires et à la fabrication d’armements, malgré les leçons tirées depuis octobre 2023.

En septembre, la Knesset (Parlement israélien) a approuvé une allocation supplémentaire de 30,8 milliards de shekels (9,2 milliards de dollars) pour les dépenses militaires afin de couvrir les coûts de l’offensive israélienne sur Gaza et l’agression contre l’Iran en juin.

 

Dans une intervention au Conseil de sécurité de l’ONU, l’ambassadeur et représentant permanent de l’Iran, Amir Saïd Iravani, a rejeté catégoriquement les accusations d’ingérence « sans fondement » formulées par Washington. 

L'Iran a en effet répondu aux allégations avancées, jeudi 23 octobre, par l’envoyé américain Michael Waltz, accusant l’Iran d’ingérence dans les affaires des pays de la région.

Le haut diplomate iranien a réitéré que la politique étrangère de l’Iran est entièrement respectueuse envers la Charte des Nations Unies, et qu’elle est fondée sur le bon voisinage, le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des autres pays et la non-ingérence dans leurs affaires.

Par contre, le responsable iranien a évoqué et dénoncé la présence militaire illégale et les actions déstabilisatrices des États-Unis qui attisent les conflits et l’instabilité en Asie de l’Ouest.

M. Iravani a précisé que le faux récit de soi-disant « mandataires de l’Iran » a été forgé pour détourner l’attention mondiale de la véritable source de l’instabilité régionale, à savoir les États-Unis et leur soutien inconditionnel au régime israélien.

L’ambassadeur d’Iran auprès de l’ONU a ainsi parlé des entraves mises à plusieurs reprises par l'administration américaine aux décisions prises par le Conseil de sécurité contre Israël, ce qui a fait de Washington un véritable complice des crimes commis par ce régime à Gaza et ailleurs dans la région.

 

Le gouvernement français a acté en conseil des ministres, jeudi 23 octobre, la suspension de la réforme des retraites dans le projet de budget de la Sécurité sociale pour l’année 2026.

Lors d’un Conseil des ministres présidé, en visioconférence, par le président français Emmanuel Macron depuis Bruxelles, le recours à une « lettre rectificative » au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026 a été « acté », a indiqué jeudi Matignon dans un communiqué.

Le document vise à geler « jusqu’à l’élection présidentielle », l’application de la réforme des retraites lancée en 2023 sous la direction d’Élisabeth Borne, alors Première ministre. Cette réforme relevait notamment de trois mois chaque année l’âge légal de départ à la retraite pour atteindre 64 ans en 2030.

 

Après l’annonce par Donald Trump de mesures coercitives visant Rosneft et Lukoil, les deux plus grands groupes pétroliers russes, Vladimir Poutine y a réagi. Il a déclaré que ces mesures étaient sérieuses, mais n'auraient pas un impact significatif sur l'économie du pays.

Lors d’un échange avec des journalistes, jeudi 23 octobre, le président russe a décrit ces sanctions comme une « tentative de pression » et une « démarche inamicale » de Washington, ajoutant que « ces mesures n’auront pas d’impact majeur sur l’économie russe ».

Il a reconnu que ces mesures sont certes sérieuses, mais ne remettent pas en cause la stabilité de la Russie.