تقي زاده

تقي زاده

Par Ghorban-Ali Khodabandeh

Dans le monde d’aujourd’hui, où les puissances se soucient plus que jamais de peaufiner leur image sur la scène internationale, certaines personnalités s’imposent durablement non pas grâce à la propagande médiatique, mais à la lumière de la pérennité de leur position, de la cohérence de leur discours et de l’authenticité de leurs comportements. L’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, Leader de la Révolution islamique d’Iran, est l’une de ces personnalités, qui occupe une place particulière au-delà des frontières iraniennes, auprès des nations de la région et du monde entier.

Ces dernières années, le Leader de la Révolution islamique d’Iran s’est révélé comme un symbole de résistance et de courage face aux puissances mondiales. Sa popularité et son influence ont considérablement augmenté, non seulement auprès du peuple iranien, mais aussi dans le monde musulman, et même auprès du public international, dans les médias et sur les réseaux sociaux.

En tant que Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei a occupé une place primordiale non seulement en Iran, mais aussi au sein de l’Axe de la Résistance pendant de nombreuses années. Après la guerre des Douze Jours menée par Israël contre l’Iran, avec le soutien des États-Unis, sa popularité a atteint son apogée, de nombreux sondages confirmant que le sentiment de fierté à son égard est très élevé chez les Iraniens. Il est considéré non seulement comme un leader politique, mais aussi comme un héros national et un symbole de la résistance contre le tandem américano-israélien et ses projets maximalistes et impérialistes.

Le Leader qualifie d’« illusion » les allégations de Trump sur le programme nucléaire iranien

Le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a fermement rejeté lundi les allégations du président américain, Donald Trump, se vantant d’avoir bombardé et détruit les installations nucléaires iraniennes. Le Leader a réprouvé l’ingérence américaine dans le programme nucléaire pacifique du pays affirmant que Trump n’a aucune autorité pour dicter ce que d’autres pays peuvent ou ne peuvent pas faire.

S’adressant lundi 20 octobre aux jeunes médaillés iraniens aux Olympiades sportives et scientifiques, le Leader de la RII est revenu sur les récentes fanfaronnades du président américain concernant la destruction des installations nucléaires iraniennes par les frappes aériennes de Washington et Tel-Aviv au cours de la guerre d’agression de 12 Jours du mois de juin dernier.

Le Leader de la Révolution islamique a déclaré que « les déclarations du président américain, Donald Trump, concernant le bombardement de l’industrie nucléaire iranienne et ses affirmations de la détruire traduisent une illusion et de simples rêves ».

« Eh bien, continuez à vivre cette illusion. Mais qu’est-ce qui vous donne le droit de dicter si un pays doit ou ne doit pas avoir une industrie nucléaire ? En quoi cela concerne-t-il les États-Unis qu’un pays comme l’Iran possède ou non des capacités nucléaires ? Ces interventions sont erronées, injustifiées et coercitives. »

« Bien que l’intimidation puisse affecter certains pays, par la grâce de Dieu, elle n’aura jamais d’effet sur la nation iranienne », a-t-il martelé.

Évoquant la déclaration du président américain sur sa volonté de conclure un accord, l’Ayatollah Khamenei a affirmé : « Le président américain dit : Je suis favorable aux négociations, je veux négocier avec l’Iran. Une négociation dont le résultat est, par coercition, connue d’avance, n’est pas une négociation, c’est une imposition, et le peuple iranien ne se soumettra pas à une telle imposition. »

Le Leader a décrit le coup extraordinaire porté par la République islamique d’Iran au régime sioniste durant la guerre des Douze Jours comme la cause de leur désespoir, ajoutant : « Les sionistes ne s’attendaient pas à ce qu’un missile construit par les mains de la jeunesse iranienne puisse, par ses flammes et son feu, réduire en cendres les profondeurs de certains de leurs centres de recherche sensibles. Et pourtant, c’est ce qui s’est produit. »

L’Ayatollah Khamenei a indiqué que « les avancées actuelles de la jeunesse iranienne dans l’industrie de la défense, au cours de la guerre douce, revêtent une double valeur, car elles constituent la meilleure réponse aux tentatives de l’ennemi de frustrer le peuple iranien ».

Il a ajouté que « les missiles qui ont atteint les profondeurs de certains centres de recherche étaient produits par la jeunesse iranienne, et nous ne les avons achetés à personne ».

Le Leader de la Révolution islamique, poursuivant son discours, a rappelé : « À Gaza, les États-Unis sont sans aucun doute le principal complice des crimes du régime sioniste, puisque le président américain lui-même a admis travailler avec ce régime à Gaza. Bien sûr, même s’il ne l’avait pas dit, cela aurait été évident, car les équipements et armements déversés sur le peuple sans défense de Gaza pendant cette guerre appartenaient aux États-Unis. »

Dans un autre volet de son intervention, l’Ayatollah Khamenei a critiqué ce qu’il a qualifié de « logique hégémonique » dans les relations avec Téhéran, soulignant que le peuple iranien n’accepte pas la soumission et que « l’Iran n’est pas un pays comme les autres ».

La guerre des Douze Jours et son effet sur le statut et la popularité de l’Ayatollah Khamenei

De récents sondages menés après la guerre des Douze Jours ont révélé que la popularité du Leader de la Révolution islamique d’Iran auprès du grand public n’avait jamais été aussi élevée. En effet, la guerre des Douze Jours entre l’Iran et Israël a marqué un tournant dans l’évaluation du statut de l’Ayatollah Khamenei.

Au début de la guerre, la réponse rapide, décisive et calculée du Leader iranien, qui s’est concrétisée par l’opération Vraie Promesse, a non seulement modifié la donne militaire, mais a renforcé la position de son leadership auprès de l’opinion publique régionale et mondiale. Les scènes de liesse des peuples d’Irak, du Yémen, de Syrie et même de Palestine occupée après cette frappe spectaculaire ont montré que l’Ayatollah Khamenei ne représente pas seulement la politique de la République islamique, mais bien l’espoir commun des opprimés.

Cette guerre a démontré que, malgré les pressions militaires et économiques, l’Ayatollah Khamenei persiste dans sa politique antisioniste. Son soutien à l’Axe de la Résistance, dans ces circonstances difficiles, témoigne de son attachement à ses idéaux.

Si la guerre a posé des défis à l’Iran, elle a également accru la popularité du Leader de la Révolution islamique auprès de ses partisans. Cette popularité ne résulte pas seulement de ses positions politiques, mais aussi de son influence spirituelle et religieuse en tant que leader musulman.

En définitive, l’Ayatollah Khamenei est un dirigeant qui a présenté l’Iran comme un acteur principal dans la région, en défendant des principes révolutionnaires et religieux et en se distinguant par son économie de résistance dans son rayonnement international. Or, sa grande popularité, notamment auprès des nations musulmanes, témoigne de sa réussite à construire une base sociale et spirituelle au-delà des frontières iraniennes.

L’Ayatollah Khamenei, quel que soit son statut de dirigeant, occupe une place bien plus importante qu’un simple homme politique dans l’opinion publique des nations opprimées. Pour les nations éprises de liberté, il est la voix qui ne reste pas silencieuse face à l’oppression, une main tendue vers l’unité et la justice, et une figure qui symbolise l’honneur, la fermeté et la sagesse.

Ce leadership clairvoyant a permis de tirer trois leçons fondamentales de la guerre des Douze Jours : la première est de maintenir de manière persistante l’autosuffisance de l’Iran. La seconde est de maîtriser le nouveau paradigme de la guerre, qui est la guerre informationnelle et cognitive, afin de pouvoir répondre efficacement aux ennemis. La troisième est de maintenir la confiance dans le peuple et la solidarité nationale qui s’est formée dans la société ; de telle sorte que le peuple, en tant que principale base de soutien du pays, place sa confiance aux directives du Leader et soutienne les actions de la République islamique.

Ainsi au moment où les tentatives des étrangers étaient dirigées vers la détérioration de l’unité nationale et pour décourager le peuple de soutenir la République islamique, le positionnement sage et perspicace du Leader de la Révolution islamique a permis de très bien défendre l’identité, l’honneur et la souveraineté du pays.

Comment l’image de « héros » international de l’Ayatollah Khamenei s’est-elle confirmée ?

L’Ayatollah Khamenei est considéré depuis des années comme un dirigeant puissant et courageux par son peuple et les nations qui constituent l’Axe de la Résistance. À leurs yeux, il a non seulement résisté à l’Amérique et à Israël sur divers fronts pendant 35 ans, mais les a vaincus dans une véritable guerre à grande échelle. Comme l’écrivait l’American Enterprise Institute il y a plusieurs années : « Le principal problème de l’Amérique en Iran est la présence d’un super-adversaire nommé l’Ayatollah Khamenei, qui connaît bien la feuille de route et à qui le peuple accorde sa confiance. »

Ces dernières années, l’Ayatollah Khamenei a toujours suscité l’attention et l’intérêt dans diverses régions du monde, du Cachemire et du Pakistan à Bahreïn, au Koweït, à Irak, à la Palestine et au Liban. Mais ces dernières années, avec la médiatisation croissante de la confrontation entre l’Iran et le tandem américano-israélien, l’attention portée au Leader de la Révolution islamique s’est également accrue dans d’autres pays d’Afrique, d’Europe et des Amériques.

La défense authentique du peuple palestinien par l’Ayatollah Khamenei a conquis de nombreux cœurs dans le monde musulman. Cependant, la combinaison de cette popularité et du courage extraordinaire dont le dirigeant iranien a fait preuve lors de la récente guerre contre Israël et les États-Unis a renforcé son image de héros au sein de la nation islamique. À une époque où de nombreux responsables en l’occurrence européens, ne peuvent nuire gravement à Israël et aux États-Unis, ses ordres militaires de lancer des frappes de missiles iraniens contre les États-Unis à Aïn al-Assad (Irak) et à al-Udeid (Qatar), ainsi que les frappes de missiles de l’opération Vraie Promesse contre Israël, ont contribué à le distinguer d’autres dirigeants politiques.

Le courage exemplaire de l’Ayatollah Khamenei face à deux armées nucléaires a été admiré dans le monde entier, et de larges pans de l’opinion publique internationale, pour qui l’image criminelle du régime sioniste s’est progressivement répandue et aggravée depuis le début de sa guerre génocidaire à Gaza, voient plus clairement que dans le passé une figure unique derrière tous ceux qui, à Gaza, au Yémen, en Irak ou au Liban s’opposent aux atrocités sans précédent de ce régime impitoyable.

Les premiers signes de l’affirmation de l’Ayatollah Khamenei en héros international après les récents événements sont maintenant clairement visibles. En réalité, la vague lancée sur les réseaux sociaux hors d’Iran sous le titre « Héros » témoigne clairement de cette position privilégiée du Leader de la Révolution islamique.

La Carnegie Institution of America avait qualifié l’Ayatollah Khamenei de dirigeant le plus puissant du monde dans un rapport il y a plusieurs années. Plus tard, Forbes, l’un des magazines économiques les plus réputés des États-Unis et du monde, l’a présenté comme Leader hors commun. Aujourd’hui, ces descriptions élitistes, formulées par les think tanks, ont atteint l’opinion publique mondiale et sont de plus en plus répandues. Elles contrastent surtout avec l’image que les dirigeants européens tentent de se donner face aux innombrables défis qui les opposent aux États-Unis de Donald Trump.

Quelle comparaison peut-on établir entre le Leader iranien et les dirigeants européens face à l’arrogance américaine ?

L’Ayatollah Khamenei est une personnalité aux multiples dimensions, alliant sagesse religieuse, perspicacité politique et clairvoyance stratégique. En tant que juriste chiite et éminent dignitaire religieux, il possède une connaissance approfondie qui lui a conféré une autorité spirituelle considérable au sein des communautés islamiques.

Il a également su maintenir l’Iran au rang de puissance régionale face aux pressions internationales, des sanctions économiques aux menaces militaires. D’une personnalité calme, mais déterminée, l’Ayatollah Khamenei adopte dans ses discours une position claire et intransigeante par rapport aux puissances occidentales et l’entité israélienne. Cette caractéristique, que certains analystes occidentaux considèrent comme une « intransigeance idéologique », est perçue par ses partisans comme un signe d’attachement aux principes et valeurs révolutionnaires.

Le Leader de la Révolution islamique a toujours prôné la préservation de l’indépendance de l’Iran et le rejet de la domination étrangère, faisant de lui un symbole de résistance au système hégémonique mondial.

Si l’on devait choisir un mot-clé pour caractériser la réputation internationale de l’Ayatollah Khamenei, ce serait sans aucun doute son « anti-arrogance ». Depuis son élection comme le Leader de la Révolution islamique en 1989, il a ouvertement critiqué les puissances arrogantes comme les États-Unis et le régime sioniste.

Cette approche s’appuie sur sa conviction de la négation de toute domination, qui se reflète dans la politique étrangère iranienne par le principe du « Ni l’Est ni l’Ouest ». L’Ayatollah Khamenei estime que tout compromis avec les puissances occidentales, notamment sous le fardeau des sanctions et des pressions militaires, entraînera une pression supplémentaire.

Cette posture de leader intransigeante est d’autant plus remarquable que les dirigeants de prétendus pays souverains peinent à faire entendre leur voix face aux exigences excessives de l’administration américaine. En effet, les puissances européennes se présentent depuis des années comme des acteurs affirmés du système international. Cependant, le monde a pu constater qu’après le sommet de l’Alaska, elles se sont rendues à Washington par crainte de voir leur sécurité et leurs intérêts menacés.

Le fait que les Européens mendient leur sécurité aux États-Unis et les considèrent comme le principal élément de la défense de leurs intérêts, centrés sur la guerre en Ukraine, illustre l’ampleur du déclin des gouvernements européens sur l’échiquier mondial. Force est de constater que ces mêmes gouvernements européens, incapables de gérer la guerre en Ukraine, menacent constamment des pays indépendants comme l’Iran, qui tiennent tête à leurs ennemis en s’appuyant sur leur puissance.

Il y a quelques mois, brisée et vaincue, la Commission européenne envoya sa plus haute diplomate, Ursula von der Leyen, sur un terrain de golf écossais appartenant à Trump, pour signer un traité tout aussi honteux. Là encore, on parlait d’un « accord commercial » pour masquer comment l’Europe a tout donné au président américain sans rien recevoir en retour, si ce n’est l’humiliation.

Avec toute la subtilité d’une boule de démolition, Donald Trump a révélé que l’UE n’est même pas capable de s’imaginer comme une puissance souveraine, et qu’elle s’est résignée à rester dans un rôle de vassal au service de l’empire atlantiste.

Contrairement à la politique de complaisance voire de vassalité des dirigeants européens vis-à-vis des États-Unis, l’Ayatollah Khamenei, grâce à son leadership puissant et à sa résistance de longue date, a fait preuve d’une détermination inébranlable et d’un engagement indéfectible pour s’opposer à toute forme d’oppression dans le cadre de la lutte perpétuelle de l’Iran pour l’indépendance et la dignité.

 

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a mis en garde le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, contre toute « menace » envers l’Iran, affirmant que de telles mesures n’entraîneraient « qu’une nouvelle défaite ».

Les propos d’Araghchi, jeudi 23 octobre, font suite aux déclarations de M. Grossi au quotidien suisse Le Temps selon lesquelles, « malgré les frappes américaines de juin qui ont touché les principales installations nucléaires iraniennes, l’expertise technique du pays restait intacte.»

« Je ne sais pas s’il a fait cette déclaration par inquiétude ou par menace », a indiqué M. Araghchi, selon les médias iraniens. « Mais ceux qui profèrent de telles menaces doivent comprendre que répéter une expérience ratée ne leur apportera qu’une nouvelle défaite. »

M. Grossi a déclaré au Temps que, si les attaques avaient causé des « dommages considérables » aux installations iraniennes d’Ispahan, de Natanz et de Fordow, les capacités d’enrichissement du pays pourraient être restaurées et son savoir-faire scientifique préservé.

Il a déclaré que les stocks iraniens d’uranium enrichi – environ 400 kilogrammes enrichis à 60 % – restaient en dessous du niveau de qualité militaire et à des niveaux compatibles avec une utilisation pacifique.

 « Nous n’avons aucune preuve que Téhéran ait l’intention de fabriquer une arme nucléaire », a-t-il affirmé, ajoutant que la majeure partie du matériel restait stockée en toute sécurité dans des sites surveillés.

Grossi a réitéré que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) cherchait à reprendre ses inspections complètes en Iran, tout en indiquant que la surveillance satellitaire actuelle montrait la stabilité des activités nucléaires de l’Iran.

Ces propos sont intervenus alors que le ministère iranien des Affaires étrangères annonçait l’expiration de la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui approuvait l’accord nucléaire de 2015 et imposait des restrictions qui, selon Téhéran, ne s’appliquent plus.

 

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a eu une conversation téléphonique avec Mahdieh Esfandiari, la ressortissante iranienne récemment libérée de détention en France, pour saluer sa détermination.

Cela intervient un jour après qu’un juge français a ordonné la libération d’Esfandiari de prison dans le cadre d’une ordonnance de libération surveillée.

M. Araghchi a félicité Mahdieh Esfandiari pour sa ténacité, en déclarant : « Nous remercions Dieu que vous soyez restée très fermement sur vos positions et que vous ayez parlé avec beaucoup de force. »

Le ministre iranien des Affaires étrangères s’est dit optimiste quant à la conclusion prochaine des étapes procédurales restantes, et a ajouté : « Si Dieu le veut, nous viendrons bientôt vous rendre visite en Iran. »

Mahdieh Esfandiari, une traductrice et professeure d’université iranienne de 39 ans qui vivait en France pendant près de huit ans, a mystérieusement disparu le 1er mars 2025, ce qui a incité sa famille à alerter les autorités iraniennes.

Les suivis consulaires ultérieurs ont révélé que la police française l’avait arrêtée. La détention d’Esfandiari a été effectuée sous prétexte de son activité sur une chaîne Telegram pro-palestinienne.

Elle a été détenue pendant plus de 50 jours sans accès à un téléphone, maintenue à l’isolement et privée de tout contact avec sa famille ou ses amis jusqu’à la mi-avril.

Les témoignages de sa famille font état de souffrances psychologiques subies pendant sa détention, notamment le retrait de son hijab et des mauvais traitements infligés par des officiers masculins.

Son arrestation a été vivement condamnée par la République islamique d’Iran. Téhéran a déclaré qu’elle était motivée par des considérations politiques et constituait une atteinte à la liberté d’expression.

Mardi, le vice-ministre des Affaires étrangères, Vahid Jalalzadeh, a déclaré que le nom d’Esfandiari avait été cité dans le cadre d’un accord d’échange de prisonniers avec la France.

 

Le président du Comité militaro-industriel d’État de la République de Biélorussie, Dmitri Pantus, se trouve à Téhéran à la tête d’une délégation pour participer à une session du comité conjoint Iran-Biélorussie sur la coopération militaro-technique.

Lors d’une réunion ce jeudi, le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Aziz Nasirzadeh, a assuré que Téhéran se félicitait de l’expansion de la coopération avec des pays amis et indépendants, dont la Biélorussie, en matière de défense et d’industrie.

Il a salué les liens croissants entre Téhéran et Minsk, soulignant que la Biélorussie occupe une position particulière dans la diplomatie iranienne.

Dmitri Pantus a pour sa part rappelé que l’Iran jouissait de vastes capacités dans les domaines industriel et technologique et a exprimé la volonté de son pays à promouvoir la coopération bilatérale dans les secteurs de la recherche et du développement, de la production d’équipements de défense et de l’échange d’expériences industrielles.

Les deux parties ont discuté des moyens de développer leur partenariat dans les domaines de la défense, de la technique et de l’industrie conformément à leurs intérêts communs.

Elles ont mis l’accent sur leurs convergences de vue sur de nombreuses questions régionales et internationales et ont émis mutuellement leur souhait d’élaborer une feuille de route pour la coopération future.

Ils ont également souligné la nécessité d’accélérer la mise en œuvre de projets communs avec l’aide des organisations régionales et internationales telles que l’Organisation de coopération de Shanghai.

 

La commission des finances de l’Assemblée nationale de la France a largement rejeté, dans la nuit de mercredi 22 à jeudi 23 octobre, la première partie du budget de l’État, qui avait été modifiée au fil de la semaine par rapport à la copie initiale du gouvernement sans pour autant convenir à une majorité de députés. Cette partie « recettes » du projet de loi de finances 2026 sera débattue à partir de demain, vendredi, dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. 
Onze contre trente-sept : dans la nuit du 22 au 23 octobre, les députés ont largement rejeté la partie recettes du budget 2026. S’y sont opposés : les députés de gauche et de droite, y compris certains Les Républicains (LR), dont plusieurs ministres du gouvernement Lecornu II sont issus. Seuls les députés Renaissance ont voté pour le texte, les députés Liot, Horizons et Modem s’étant abstenus.
« Dans l’attente d’avoir un budget un peu plus votable, nous voterons contre cette copie », a déclaré le député LR des Hauts-de-Seine Jean-Didier Berger, cité par l’AFP. « Le compte n’y est pas ce soir », a pour sa part déclaré Philippe Brun, député socialiste (PS) de l’Eure, vice-président de la commission.

Ce jeudi, « ULB Palestine » et « Stop Funding Genocide » ont invité les étudiants et les académiques à se rassembler sur l’avenue Paul Héger à Bruxelles pour dénoncer les collaborations encore en cours entre les universités belges et des institutions israéliennes.

La grève étudiante et académique a été annoncée dans plusieurs campus universitaires de la Belgique. Des tracts ont été distribués dans les auditoires pour inviter d’autres étudiants à rejoindre la mobilisation. Pendant la journée, des activités sur la question palestinienne ont été organisées à Bruxelles, mais aussi Namur, Louvain et Gand.

Des promesses non tenues

Les organisateurs reprochent aux recteurs et rectrices de ne pas avoir tenu leurs promesses de rupture des différents partenariats. En mai 2025, les universités belges avaient promis de demander la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et le régime israélien. Mais selon les initiateurs de la grève, « malgré les comités éthiques et les avis juridiques », plus de cent collaborations existeraient toujours au sein des établissements du pays, rapporte Belga. 

Selon eux, l’annonce d’un accord de cessez-le-feu concernant Gaza ne change rien à « la responsabilité des universités de couper leurs liens avec les institutions israéliennes », en raison de la poursuite de « l’apartheid, la colonisation et l’occupation ».

Une première grève étudiante

Une carte blanche a été lancée qui rappelle qu’il s’agit là de la « première grève académique et étudiante belge pour la Palestine ». « Après plus de 77 ans d’occupation illégale et d’apartheid, et deux ans de génocide, les universités belges maintiennent encore plus de cent collaborations avec Israël. C’est pourquoi nous demandons aux universités de rompre tous les liens avec les institutions et entreprises israéliennes. Au gouvernement belge, nous demandons d’imposer de véritables sanctions contre Israël, notamment un embargo économique et militaire total. À l’Union européenne, nous demandons de suspendre l’Accord d’association UE–Israël », écrivent-ils.

Lire aussi : 

Israël a lancé une série de frappes aériennes massives sur plusieurs localités dans le nord et l’est du Liban, en violation continue du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah en vigueur depuis le 27 novembre 2024.

Des avions de guerre israéliens ont mené, jeudi 23 octobre, une série de raids sur les hauteurs entourant la ville de Shamshtar, à l’ouest de Baalbek, dans l’est du Liban.

Lors de deux autres raids aériens, l’armée israélienne a visé la périphérie de la ville de Nabi Sheet, à l’est du Liban, près de la frontière entre le Liban et la Syrie.

Quelques heures plus tard, la chaîne de télévision libanaise Al-Mayadeen, a fait état de nouvelles frappes sur la région de Shamshtar ainsi que des raids sur la périphérie de Nabi Sheet, près de la frontière libano-syrienne.

Dans la région de Shmestar, les déflagrations des frappes ont fait voler en éclats les vitres d’une école, blessant plusieurs élèves.

Selon Al-Mayadeen deux personnes ont en outre été tuées en martyr lors des frappes israéliennes.

Ces attaques surviennent alors que les tensions se sont intensifiées le long des frontières entre le Liban et les territoires occupés.

 

La Cour internationale de Justice (CIJ) a ordonné à Israël d'autoriser l'acheminement de l'aide humanitaire vers la bande de Gaza assiégée, soulignant ainsi l'obligation légale de ce régime, en tant que puissance occupante, de garantir aux Palestiniens l'accès aux biens essentiels à leur survie.

Dans un arrêt rendu mercredi 23 octobre, la CIJ a déclaré qu’Israël « est tenu d’assurer les besoins fondamentaux de la population locale, y compris les fournitures essentielles à sa survie ».

La Cour a ajouté qu'Israël a « également l'obligation de ne pas entraver l'acheminement de ces fournitures ».

Le mouvement de résistance palestinien, Hamas, a condamné l'approbation initiale par le Parlement du régime israélien (Knesset) de l'annexion de la Cisjordanie occupée, affirmant que cette décision reflète le côté laid de la colonisation des terres palestiniennes par le régime de Tel-Aviv.

Le Hamas a publié un communiqué mercredi après le vote de la Knesset en faveur d’un projet de loi visant à appliquer la « souveraineté » du régime d'occupation sur l’ensemble de la Cisjordanie, ainsi qu’un autre projet de loi, plus limité, visant à annexer la colonie de Maale Adumim. Ces projets de loi doivent encore être soumis à trois votes supplémentaires en séance plénière pour être adoptés.

Le Hamas a déclaré que cette démarche montre qu'Israël poursuit ses tentatives pour « légaliser » les colonies et imposer sa « souveraineté » sur les territoires palestiniens occupés, en violation flagrante du droit international et des résolutions des Nations unies.

 

Les États-Unis ont vivement critiqué la récente décision de la Cour internationale de Justice (CIJ) obligeant Israël à faciliter l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.

Le panel de 11 juges a déclaré mercredi qu'Israël est dans l'obligation, en vertu du droit international, d'accepter et de faciliter les programmes d'aide fournis par les Nations Unies et ses entités.

La CIJ a rendu cet avis consultatif affirmant qu’Israël était légalement tenu d’autoriser l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) à fournir une aide humanitaire à Gaza et que l’aide apportée à la zone assiégée pendant la guerre était insuffisante.

La Cour a également exigé qu'Israël « coopère de bonne foi » avec l'ONU en fournissant cette assistance à la région.