
تقي زاده
"Le Corps des Gardiens de la RI fera regretter Trump "
La revue Foreign Policy revient sur la perspective d'une confrontation militaire à venir entre les États-Unis et l'Iran et affirme qu'une telle guerre, au cas où elle aurait lieu, serait loin d'être "une partie de plaisir" pour les Américains.
FP évoque la récente tournée du président américain Donald Trump dans la région et écrit : " Le président Trump s'est rendu récemment au Moyen-Orient où il a tenté de réunir sous une même bannière l'Arabie saoudite et Israël. Le président a voulu créer une coalition de guerre contre l'Iran sans se souvenir toutefois de multiples démarches entreprises par son prédécesseur en ce sens, démarches qui n'ont pas abouti. En effet, l'administration Obama a fait feu de tout bois pour ramener l'Iran à changer de cap, usant tantôt du bâton tantôt de la carotte. Or tout ceci n'a réussi à faire reculer d'un iota l'Iran. À présent, Trump semble vouloir emboîter le pas à Obama mais rien ne dit qu'il serait à même de vaincre l'Iran."
Et Foreign Policy d'ajouter : "Si Trump cherche une guerre, et bien il l'aura : à l'aide de ses alliés régionaux, l'Iran saura parfaitement offrir à l'Amérique de Trump la guerre qu'elle souhaite puisque les Iraniens ne sont pas du genre à faire marche arrière, même si Donald Trump conjuguait tous les efforts du monde pour les isoler."

" À l'aide de ses alliés en Syrie, au Yémen et au Liban, l'Iran s'est engagé sur un chemin qui n'a pas de retour. Que M. Trump veuille la guerre, c'est son droit: les Iraniens la lui donneront et de plus belle : une guerre par procuration dont l'issue sera plus qu'incertaine. Il ne faut surtout pas croire que la réélection de Rohani à la présidence de la République islamique changera quoi que ce soit la donne. Le Corps des Gardiens de la Révolution iranien (CGRI) dispose d'un vaste arsenal militaire et maintient une présence supra-frontalière qui lui permet de gérer les guerres à des centaines de kilomètres de distance du territoire iranien. Avant que l'Irak de Saddam ne lui déclare la guerre, l'Iran n'était présent sur aucune scène étrangère. Mais depuis, les choses ont changé : la force Qods- force élite du CGRI- gère de nombreux conflits hors des frontières nationales, conflits qui, sans l’intelligence stratégique qui caractérise le commandement de cette force, auraient pu se dérouler sur le sol iranien. L'Iran a contré ces menaces sous le commandement du général Qassem Soleimani.
C'est sous la houlette du général Soleimani que "l'ennemi irakien" de l'Iran s'est transformé en "un vrai ami et allié", au point que les jeunes irakiens s'engagent par centaines pour aller se battre en Syrie. L'Iran pèse aussi de tout son poids dans le dossier syrien et sans son aide et appui, l'armée syrienne aurait perdu la bataille depuis longtemps. Alors que les voisins de l'Iran dépensent des sommes folles en achat d'armement, les Iraniens, eux, envahissent des cœurs et réussissent à peu de frais à se faire des alliés. Et ces alliés là ont bien prouvé leur efficacité aux combats. Ils ne sont pas des marionnettes aux mains des puissances et ont contré jusqu'ici leurs plans en Syrie. Une chose est sûre : la guerre contre l'Iran est loin d'être une promenade de santé, ce dont le président (Trump) devra se souvenir".
L'Iran célèbre l'anniversaire du décès de l'Imam Khomeiny (s)
Le discours du Guide suprême iranien à la 28ème commémoration d’Imam Khomeiny
L’ayatollah Seyed Rouhollah Moussavi Khomeiny né le 24 septembre 19021, à Khomein et décédé le 4 juin 1989 à Téhéran, est un dignitaire religieux chiite et un homme politique iranien et le guide spirituel de la Révolution islamique de 1979 qui renverse le shah d'Iran Mohammad Reza Pahlavi.
L'Iran commémore l'anniversaire du décès de l'Imam Khomeini
Des millions d'Iraniens commémorent, ce dimanche 4 juin, le 28e anniversaire du décès de l'Imam Khomeini, fondateur de la République islamique d'Iran.
Des centaines de milliers d'Iraniens se préparent à assister aux cérémonies de commémoration organisées à cette occasion dans le mausolée de l'Imam Khomeini, situé dans le sud de Téhéran.
L'Imam Khomeini est décédé le 14 khordad 1367 (3 juin 1989) à Téhéran. Depuis le jour anniversaire de son décès est commémoré chaque année par tous les Iraniens partout dans le pays.
Né le 24 septembre 1902, Seyyed Rouhollah Moussavi Khomeini est devenu le chef emblématique de la lutte de la nation iranienne contre la monarchie pahlavi dans les années 70. Le mouvement révolutionnaire initié par ce dignitaire religieux a fini par renverser, en 1979 , le Shah d'Iran Mohammad Reza Pahlavi.
Parmi toutes ses critiques farouches contre la politique pahlavi, celle manifestée, en 1964, dénonçant le décret accordant l'immunité juridique aux conseillers militaires américains, a, de plus en plus, provoqué la colère du Shah qui a décidé de l'exiler d'abord en Turquie et puis en Irak pendant 14 ans. En raison de ses activités religieuses en Irak, il s'est déplacé, en 1978, en France où il s'est installé à Neauphle-le-Château.
Depuis la France, il a propagé ses idées principalement sous la forme de cassettes audio diffusées et dupliquées largement dès leur arrivée en Iran. La révolution populaire qu'a lancée ainsi l'Imam Khomeini a fini par renverser, en 1979 , le Shah d'Iran Mohammad Reza Pahlavi.
Samedi 3 juin, le président iranien Hassan Rohani a déclaré qu'il incombait à tous les Iraniens d'apprendre ses moyens et de suivre le chemin qu'il a tracé pour la nation.
Poutine: il n'y a que des vassaux US au sein de l'Otan
Le président russe met en cause l'Alliance atlantique et ses membres. Il s'agit d'un instrument de la politique étrangère des États-Unis.
Le chef du Kremlin a considéré les membres de l'Otan comme des «vassaux de Washington» qui servent les intérêts US.
L'Alliance atlantique est un levier de la politique étrangère des États-Unis selon le président russe Vladimir Poutine qui l'a rappelé lors d'un entretien avec Oliver Stone pour son documentaire The Putin Interviews.
« Aujourd'hui, [l'Otan] est un instrument de la politique étrangère des USA, il n'y a pas d'alliés dans ses rangs, il n'y a que des vassaux. Lorsqu'un pays devient membre de l'Otan, il a bien de la peine à résister aux pressions d'une puissance telle que les États-Unis », a déclaré M. Poutine.
Selon Poutine, l'opposition de Moscou à l'élargissement de l'Alliance s'explique notamment par les « principes de prise de décisions » au sein de l'Otan.
Avec Sputnik
L'Iran commémore le 28 e anniversaire de la mort de l'imam Khomeiny
Chaque année, des centaines de milliers d'Iraniens se rassemblent au mausolée de l'Imam dans le sud de Téhéran, la capitale, pour réitérer son attachement aux valeurs révolutionnaires et les idéaux de leur grand chef.
L'événement sera précédé d'un discours prononcé par le chef de la révolution islamique, l'Ayatollah Seyed Ali Khamenei. Et pour la fermeture, les fidèles iraniens assistent à une cérémonie Iftar (le repas pour rompre le jeûne du mois sacré du Ramadan).
Selon les estimations des organisateurs, l'événement mettra en vedette la participation de centaines de milliers d'Iraniens de différentes villes ainsi que des invités étrangers et des représentants d'autres pays résidant en Iran.
Processions de deuil similaires ont lieu dans d'autres parties du territoire iranien dans lequel les participants renouvellent leur allégeance aux idéaux et aux aspirations de la révolution islamique dirigée par l'imam Khomeiny et son successeur, l'Ayatollah Khamenei.
Imam Khomeiny est mort le 3 Juin 1989 à l'âge de 87 ans, quand environ 10 ans après le triomphe de la Révolution et la création de la République islamique était passé.
Pour ses partisans, ce caractère sans précédent qui avance sur son temps, est le symbole de la résistance et de la lutte contre la suprématie et l'impérialisme, et le champion des valeurs de l'islam véritable.
Il a passé plusieurs années de sa vie à traiter avant que le régime monarchique de Pahlavi à la fois au cours de leur séjour dans le pays perse et pendant son exil en Turquie, l'Irak et la France pour la réalisation ultime de la révolution islamique d'Iran le 11 Février 1979.
Dans les années qui ont suivi, l'imam Khomeiny a dirigé et protégé le pays perse à diverses conspirations internes et externes, y compris la guerre imposée par ex-régime baasiste de Saddam Hussein de l'Iran (1980-1988).
Les Égyptiens contre la cession de leurs îles à l’Arabie
Les Égyptiens ont commencé à signer une pétition, manière d’exprimer leur opposition à la cession de deux îles d’Égypte à l’Arabie saoudite.
En Égypte, les figures de proue, les partis d’opposition et les forces révolutionnaires se sont mobilisés pour faire circuler une pétition qui demande aux députés du Parlement égyptien de renoncer à la cession des îles de Tiran et de Sanafir à l’Arabie saoudite.
Le Comité populaire pour le soutien au Sinaï a publié une vidéo sur son site web officiel, montrant plusieurs citoyens et politiciens ayant une lettre à la main. Cette lettre exige aux parlementaires de renoncer à céder les deux îles égyptiennes à l’Arabie saoudite.
Dans la foulée, le Comité populaire pour le soutien à la patrie a mis sur pied un quartier général avec pour titre « l’Égypte n’est pas à vendre ».
Ledit Comité a appelé les citoyens égyptiens à signer une pétition intitulée « Non à l’accord ».
L’ancien président du Parti égyptien social-démocrate Mohammed Abou El-Ghar a déclaré que les forces de sécurité auraient rencontré des députés du Parlement afin de les contraindre à voter pour la cession de Tiran et de Sanafir.
Mohammed VI annule sa participation au 51e sommet de la Cédéao, auquel est invité Benyamin Netanyahu
Le ministère marocain des AE a déclaré dans un communiqué que le roi Mohammed VI ne participera pas au sommet de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), en raison des polémiques liées à la participation du Premier ministre israélien.
Le roi Mohammed VI avait prévu de se rendre à Monrovia, la capitale libérienne, afin de participer au sommet de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest qui devrait notamment examiner la candidature du Maroc pour adhérer à cette organisation.
Selon certains médias africains et occidentaux dont France Soir, au cours des derniers jours, des pays importants de la Cédéao ont décidé de réduire au minimum leur niveau de représentation à ce sommet, en raison de l’invitation adressée au Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu.
La diplomatie marocaine a de son côté insisté sur le fait que le roi marocain ne participera pas à ce sommet.
Suite à son retour réussi au sein de l’Union africaine (UA) après plus de 33 ans, le Maroc s’est porté candidat pour devenir membre de la Cédéao.
La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest est composée de 15 pays et son siège se trouve à Abuja, au Nigeria.
Le bureau du Premier ministre israélien a de son côté annoncé que Benyamin Netanyahu se rendrait au sommet de Monrovia à partir de dimanche, à la tête d’une haute délégation diplomatique et économique.
Avec médias
Europe : commémoration de l'anniversaire du décès de l'Imam Khomeiny (s)
Libye: Le conseil présidentiel décide de répartir le pays en 7 zones militaires
Le conseil présidentiel du gouvernement libyen d’union nationale a annoncé sa décision de répartir le pays en 7 zones militaires.
Cette décision est annoncée dans un communiqué, rendu public jeudi, sur la page Facebook officielle du bureau de communication du chef du conseil présidentiel, Fayez el-Sarraj.
Les 7 zones militaires relèveront de l’armée et seront sous la tutelle directe du chef d’état-major. Leurs rôles sont de préserver la sécurité dans la région, de la défendre et de contrecarrer les menaces auxquelles elle est exposée.
Par cette mesure, le conseil considère que l’armée relève de son autorité.
Cette répartition se définit selon le communiqué, comme suit: de la zone militaire de Tripoli, celle de Benghazi, celle du Centre, de l’Ouest, de Sebha, de Tobrouk, et de Koufra.
Le chef de la zone militaire sera chargé du contrôle et du renforcement des forces sous son commandement. Il est également responsable de développer leurs aptitudes et de les guider en état de paix et de guerre, selon la décision prise par le conseil présidentiel.
Le communiqué indique que le chef d’état-major s’engage à fournir tous les besoins en effectif de la zone militaire. Le ministère de la Défense s’engage à garantir le budget nécessaire pour la restructuration et la réorganisation des unités dans les zones militaires.
Sous le régime de l'ancien dictateur libyen, le colonel Mouammar Kadhafi, la Libye était répartie en seulement trois zones militaires.
Avec Agence Anadolu (AA)