تقي زاده

تقي زاده

Deux semaines après son investiture, la presse atlantiste poursuit son œuvre de désinformation et d’agitation contre le nouveau président états-unien. Celui-ci et ses premiers collaborateurs multiplient des déclarations et des gestes apparemment contradictoires, de sorte qu’il est difficile de comprendre ce qui se passe à Washington.

La campagne anti-Trump

La mauvaise foi de la presse atlantiste se vérifie sur chacun de ses quatre thèmes principaux.

- 1. Concernant le début du démantèlement de l’Obamacare (20 janvier), force est de constater que, contrairement à ce que prétend la presse atlantiste, les classes défavorisées qui devaient profiter de ce dispositif l’ont massivement boudé. Cette forme de « sécurité sociale » s’est avérée trop coûteuse et trop directive pour séduire. Seules les compagnies privées gérant ce système en ont été pleinement satisfaites.

- 2. Concernant la prolongation du Mur à la frontière mexicaine (23-25 janvier), il n’y a rien de xénophobe là-dedans : le Secure Fence Act a été signé par le président George W. Bush qui en a débuté la construction. Celle-ci a été poursuivie par le président Barack Obama avec l’appui du gouvernement mexicain de l’époque. Au-delà de la rhétorique à la mode sur les « murs » et les « ponts », les dispositifs de frontières renforcées ne fonctionnent que lorsque les autorités des deux côtés s’accordent à les rendre opérationnels. Ils échouent toujours lorsque l’une des parties s’y oppose. L’intérêt des États-Unis est de contrôler les entrées de migrants, celui du Mexique est de stopper les importations d’armement. Rien de cela n’a changé. Cependant, avec l’application du Traité de libre-échange nord-américain (Nafta), des sociétés transnationales ont délocalisé des États-Unis vers le Mexique, non seulement des emplois sans qualification (conformément à la règle marxiste de la « baisse tendancielle du taux de profit »), mais aussi des emplois qualifiés qu’elles font exercés par des ouvriers sous-payés (« dumping social »). L’apparition de ces emplois à provoqué un fort exode rural, déstructurant la société mexicaine, sur le modèle de ce qui s’est passé au XIXème siècle en Europe. Les transnationales ont alors abaissé les salaires, plongeant dans la pauvreté une partie de la population mexicaine ; laquelle ne rêve plus que d’être payée correctement aux États-Unis mêmes. Donald Trump ayant annoncé qu’il allait retirer la signature US du Nafta, les choses devraient rentrer dans l’ordre dans les années à venir et satisfaire à la fois les Mexicains et les États-uniens [1].

- 3. Concernant l’interruption volontaire de grossesse (IVG) (23 janvier), le président Trump a interdit le versement de subventions fédérales aux associations spécialisées qui reçoivent des fonds de l’étranger. Ce faisant, il a mis en demeure les associations visées de choisir soit entre leur objet social d’aide aux femmes en détresse, soit d’être payées par George Soros pour manifester contre lui —comme ce fut le cas, le 21 janvier—. Ce décret n’a donc aucun rapport avec l’IVG, mais avec la prévention d’une « révolution colorée ».

- 4. Concernant les décrets anti-immigration (25-27 janvier), Donald Trump a annoncé qu’il allait appliquer la loi —héritée de l’ère Obama—, c’est-à-dire expulser les 11 millions d’étrangers en situation irrégulière. Il a suspendu les aides fédérales aux villes qui ont annoncé refuser d’appliquer la loi —où trouvera-t-on des femmes de ménage, s’il faut les déclarer ?—. Il a précisé que parmi ces illégaux, il allait commencer par expulser les 800 000 criminels qui ont fait l’objet de condamnations pénales, aux États-Unis, au Mexique ou ailleurs. En outre, pour prévenir l’arrivée de terroristes, il a suspendu toutes les autorisations d’immigrer aux États-Unis et a interdit pour trois mois les personnes originaires de pays où il est impossible de vérifier leur identité et leur situation. Il n’a pas lui-même établi la liste de ces pays, mais a renvoyé à un texte précédent du président Obama. Par exemple, ici en Syrie, il n’y a plus ni ambassade, ni consulat états-unien. D’un point de vue de police administrative, il est donc logique de placer les Syriens sur cette liste. Au demeurant, cela ne peut concerner que des flux minimes de personnes. En 2015, seuls 145 Syriens ont obtenu la « carte verte » états-unienne. Conscient des nombreux cas particuliers qui pourraient surgir, le décret présidentiel a donné toute liberté au département d’État et au département de la Sécurité de la Patrie (Homeland Security) pour accorder des dispenses. Le fait que l’application de ces décrets ait été sabotée par des fonctionnaires opposés au président Trump qui les ont appliqués avec brutalité ne fait pas de ce dernier ni un raciste, ni un islamophobe.

La campagne conduite par la presse atlantiste contre Donald Trump est donc infondée. Prétendre qu’il a ouvert une guerre contre les musulmans, évoquer publiquement sa possible destitution, voire son assassinat, ce n’est plus de la mauvaise foi ; c’est de la propagande de guerre.

 

L’objectif de Donald Trump

Donald Trump fut la première personnalité au monde à contester la version officielle des attentats du 11-Septembre, le jour même à la télévision. Après avoir rappelé que les ingénieurs ayant construit les Twin Tower travaillaient désormais pour lui, il déclara sur le Canal 9 de New York qu’il était impossible que des Boeing aient traversé les tours malgré les structures en acier. Il poursuivit en constatant qu’il était également impossible que des Boeing aient provoqué l’effondrement des tours. Il conclut en affirmant qu’il devait y avoir d’autres facteurs alors inconnus.

Depuis cette date, Donald Trump n’a eu de cesse de résister à ceux qui avaient commis ces crimes. Lors de son discours inaugural, il a souligné qu’il ne s’agissait pas d’un passage de pouvoir entre deux administrations, mais d’une restitution du pouvoir au peuple états-unien qui en avait été privé [depuis 16 ans] [2].

Durant sa campagne électorale, à nouveau durant la période de transition, et depuis sa prise de fonction, il a répété que le système impérial des dernières années n’a pas profité aux États-uniens, mais à une petite clique dont Madame Clinton est la figure emblématique. Il a déclaré que les États-Unis ne chercheraient plus à être les « premiers », mais les « meilleurs ». Ses slogans sont : « L’Amérique grande à nouveau » (America great again) et « L’Amérique d’abord » (America first).

Ce virage politique à 180° bouscule un système mis en place durant les 16 dernières années et qui trouve son origine dans la Guerre froide voulue par les seuls États-Unis en 1947. Ce système a gangréné de nombreuses institutions internationales, telles que l’Otan (Jens Stoltenberg et le général Curtis Scaparrotti), l’Union européenne (Federica Mogherini), et les Nations unies (Jeffrey Feltman [3]).

Si Donald Trump y parvient, réussir cet objectif lui demandera des années.

Vers le démantèlement pacifique de l’Empire états-unien

En deux semaines, beaucoup de choses ont commencé, souvent dans la plus grande discrétion. Les déclarations tonitruantes du président Trump et de son équipe ont volontairement semé la confusion et lui ont permis de faire confirmer les nominations de ses collaborateurs par un Congrès partiellement hostile.

Comprenons que c’est une guerre à mort qui a commencé à Washington entre deux systèmes. Laissons donc la presse atlantiste commenter les propos souvent contradictoires et incohérents des uns et des autres, et attachons-nous aux seuls faits.

Avant toutes choses, Donald Trump s’est assuré de contrôler les organes de sécurité. Ses trois premières nominations (le conseiller de Sécurité nationale Michael Flynn, le secrétaire à la Défense James Mattis et le secrétaire à la Sécurité de la Patrie John Kelly) sont trois généraux qui ont contesté le « gouvernement de continuité » dès 2003 [4]. Puis, il a réformé le Conseil de Sécurité nationale pour en exclure le chef d’état-major interarmées et le directeur de la CIA [5].

Même si ce dernier décret devrait être amendé, il ne l’est toujours pas. Notons au passage que nous avions annoncé la volonté de Donald Trump et du général Flynn de supprimer la fonction de directeur du Renseignement national [6]. Pourtant celle-ci a été maintenue et Dan Coats y a été nommé. Il s’avère qu’il s’agissait d’une tactique pour prétendre que la présence du directeur du Renseignement national dans ce Conseil suffisait à justifier l’exclusion du directeur de la CIA.

La substitution du « meilleur » au « premier » conduit à engager un partenariat avec la Russie et la Chine plutôt que de tenter de les écraser.

Pour empêcher cette politique, les amis de Mesdames Clinton et Nuland ont relancé la guerre contre le Donbass. Les pertes importantes qu’ils ont subi depuis le début ont conduit l’armée ukrainienne à se retirer et à placer les milices paramilitaires nazies en première ligne. Les combats ont infligé de lourdes pertes civiles aux habitants de la nouvelle République populaire. Simultanément, au Proche-Orient, ils sont parvenus à livrer des blindés aux kurdes syriens comme prévu par l’administration Obama.

Pour résoudre le conflit ukrainien, Donald Trump cherche un moyen d’aider à éjecter le président Petro Porochenko. Il a donc reçu à la Maison-Blanche le chef de son opposition, Ioulia Tymochenko, avant même d’accepter une communication téléphonique du président Porochenko.

En Syrie et en Irak, Donald Trump a déjà débuté les actions communes avec la Russie, même si son porte-parole le nie. Le ministère russe de la Défense qui l’avait imprudemment révélé a cessé de communiquer à ce sujet. Washington a révélé à l’état-major russe les emplacements des bunkers des jihadistes dans le gouvernorat de Deir ez-Zor. Ceux-ci ont été détruits cette semaine avec des bombes pénétrantes.

Vis-à-vis de Beijing, le président Trump a mis fin à la participation états-unienne au Traité trans-Pacifique (TPP) ; un traité qui avait été conçu contre la Chine. Durant la période de transition, il a reçu la seconde fortune chinoise, Jack Ma (l’homme qui affirme : « Personne ne vous a volé de jobs, vous dépensez trop en guerres »). On sait que les discussions ont porté sur la possible adhésion de Washington à la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures. Si tel devait être le cas, les États-Unis accepteraient de coopérer avec la Chine plutôt que de l’entraver. Ils participeraient à la construction des deux routes de la soie, ce qui rendrait inutiles les guerres du Donbass et de Syrie.

En matière financière, le président Trump a commencé le démantèlement de la loi Dodd-Frank qui avait tenté de résoudre la crise de 2008 en prévenant la faillite brutale de grandes banques (« too big to fail »). Bien que cette loi ait des aspects positifs (elle fait 2 300 pages), elle institue une tutelle du Trésor sur les banques, ce qui freine évidemment leur développement. Donald Trump s’apprêterait également à restaurer la distinction entre les banques de dépôts et celles d’investissement (Glass-Steagall Act).

Enfin, le nettoyage des institutions internationales a également commencé. La nouvelle ambassadrice à l’Onu, Nikki Haley, a demandé un audit des 16 missions de « maintien de la paix ». Elle a fait savoir qu’elle entendait mettre un terme à celles qui paraîtraient inefficaces. C’est au regard de la Charte des Nations unies, le cas de toutes sans exception. En effet, les fondateurs de l’Organisation n’avaient pas prévu ce type de déploiement militaire (aujourd’hui plus de 100 000 hommes). L’Onu a été créée pour prévenir ou résoudre des conflits entre États (et jamais intra-étatiques). Lorsque deux parties concluent un cessez-le-feu, l’Organisation peut déployer des observateurs pour vérifier le respect de cet accord. Au contraire, les opérations de « maintien de la paix » visent à imposer le respect d’une solution imposée par le Conseil de sécurité et refusée par une des parties au conflit ; c’est en réalité la poursuite du colonialisme.

Dans la pratique, la présence de ces forces ne fait que prolonger le conflit, tandis que leur absence ne change rien à la donne. Par exemple, les troupes de la Finul déployées à la frontière israélo-libanaise, mais uniquement en territoire libanais, ne préviennent ni une action militaire israélienne, ni une action militaire de la Résistance libanaise, ainsi qu’on l’a déjà plusieurs fois expérimenté. Elles servent juste à espionner les Libanais pour le compte des Israéliens, donc à faire durer le conflit. De même, les troupes de la Fnuod, déployées à la ligne de démarcation du Golan en ont été chassées par Al-Qaïda sans que cela change quoi que ce soit au conflit israélo-syrien. Mettre fin à ce système, c’est donc revenir à l’esprit et à la lettre de la Charte, renoncer aux privilèges coloniaux, et pacifier le monde.

Derrière les polémiques médiatiques, les manifestations de rues, et les affrontements politiciens, le président Trump maintient son cap.

 
 

Le Guide suprême de la Révolution islamique a reçu en audience nombre de commandants et de membres du personnel de la force aérienne de l’Armée de l’air iranienne, ce mardi 7 février, à l’occasion du jour anniversaire de l’adhésion d’une majorité des officiers de l’armée de l’air du Chah aux forces révolutionnaires. Ce fut le 7 février 1979 que les officiers en question ont annoncé leur allégeance au défunt fondateur de la Révolution islamique, l’imam Khomeini. 

Au cours de cette audience, l’Ayatollah Khamenei a évoqué cette alliance « inattendue » entre l’Armée de l’Air monarchique et le mouvement révolutionnaire qui a marqué un tournant dans l’histoire du pays. « L’Armée de l’Air entretenait de très étroites relations avec le régime de Chah et son dissociation a pris de court tout le monde y compris l’imam Khomeini lui-même. Cet heureux événement fut du « pain béni » pour une révolution qui allait prendre son élan. Partant de là, ce n’est pas uniquement les choses matérielles qui entrent toujours en ligne de compte. Le transcendantal y est aussi pour quelque chose ».

 Dans une partie de son discours, le Guide suprême de la Révolution islamique a évoqué le récent tweet de Donald Trump, où ce dernier estime que « les Iraniens devraient remercier les États-Unis ». L’Ayatollah Khamenei a affirmé : « Le président américain dit que nous devrions remercier Obama ! Mais pour quelle raison ? l’Iran ne se sent à aucun moment redevable envers l’administration Obama Devrions-nous remercier Obama d’avoir créé Daech, avoir mis le feu à l’Irak et à la Syrie et avoir soutenu les troubles postélectoraux de 2008 ou pour avoir hypocritement affiché des sourires d’ouverture et de coopération et appuyé en coulisse les sedditionnistes en 2008 ? Ce sont là la cristallisation de ce qu’on pourrait appeler « la poigne de fer de l’administration Obama » cachée dans un gant de velours »

Le Guide suprême a dénoncé ainsi l’ancienne administration américaine pour avoir décrété « des sanctions paralysantes » contre le peuple iranien, « sanctions qui ont lamentablement échoué », car « aucun ennemi ne peut par définition paralyser le peuple iranien ». 

 « Trump veut faire peur aux iraniens. Qu’il le sache, la peur n’est pas iranienne. Notre peuple va riposter à ce genre de discours insensé le 11 février, le jour où il se rendra massivement à la marche grandiose qui marque chaque année l’anniversaire de la victoire de la Révolution islamique ».

Le nouveau président des États-Unis a dénoncé les positions de ses opposants quant à sa politique pro-russe.

Donald Tramp a, de nouveau, publié un tweet anti-iranien, ce mardi 7 février.

Investi vendredi 20 janvier 2017, le président des États-Unis Donald Trump a lancé de nouvelles accusations contre la République islamique d'Iran et insulté les Américains qui dénoncent ses politiques pro-russes.

"Je ne connais pas Vladimir Poutine et je n'ai eu aucune transaction avec les Russes. Les haineux jouent au fou alors qu'Obama a conclu un accord avec l'Iran, le numéro un des sponsors du terrorisme."

Les politiques de Donald Trump vis-à-vis de la Russie et ses déclarations pro-Poutine ont suscité diverses réactions aux États-Unis.

Interrogé par un journaliste de Fox News qui avait qualifié de "meurtrier" Vladimir Poutine, Donald Trump a dit: "Vous prenez les États-Unis pour des innocents ?"  

Le porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) a fait état de la livraison de 179 tonnes d’uranium concentré (yellowcake) à l’Iran par la Russie.

Behrouz Kamalvandi a déclaré que " depuis les 12 dernières années, l’Iran a produit 50 tonnes d’uranium concentré alors que depuis le 26 janvier, quatre cargaisons nous ont été livrées. La dernière cargaison est arrivée à l’aéroport d’Ispahan ".

Il a ajouté que l’importance, c’est que depuis les 37 dernières années, l'Iran n’avait pas pu importer de l’uranium concentré.

« Durant le processus de l’application de l’accord nucléaire, en contrepartie de ce que nous avons exporté, nous avons reçu une énorme quantité de yellowcake. Dans le passé, nous en avons reçu 210 tonnes et récemment 149 tonnes nous ont été livrées. Au total, environ 360 tonnes de yellowcake ont été ajouté aux réserves du pays », a souligné le porte-parole de l’OIEA.

L’Iran et la Russie ont récemment signé un accord pour construire deux grands réacteurs nucléaires à Bouchehr. 

La reprise des travaux pour la construction d'une base militaire américaine à Okinawa a donné naissance, ce mardi 7 février, à une vague de protestations chez les habitants de cette île japonaise.

En colère par le déploiement des fusiliers marins sur le sol de leur ville, les habitants d'Okinawa sont descendus dans les rues. La manifestation a dégénéré en violence en raison de l'intervention des policiers.

Des manifestations similaires ont eu lieu, lundi 6 février, où des navires ont commencé à transporter vers le large des blocs de béton, première étape de la construction d'une base militaire américaine à Henoko.  

Au cours des protestations de ce mardi, les manifestants se sont affrontés avec les policiers qui ont eu recours à la force pour disperser la foule.
Le comportement violent des policiers japonais vis-à-vis d'un protestataire en fauteuil roulant a suscité la colère des manifestants.

Depuis des jours, ils sont réunis devant le camp des fusiliers marins américains. La construction de cette base militaire controversée à Okinawa constitue un objet de discorde entre le gouvernement et les responsables locaux. Les écologistes sont préoccupés quant aux impacts négatifs de cette construction d'autant plus que les habitants craignent une porte ouverte à la criminalité.  

Les autorités afghanes ont annoncé qu’une attaque-suicide survenue mardi 7 février devant la Cour suprême de Kaboul avait fait au moins 19 morts et 41 blessés.

Le porte-parole du ministère afghan de l’Intérieur, Najibollah Danesh, a déclaré qu’un terroriste avait fait exploser sa ceinture devant des employés de la Cour qui étaient sur le point de monter dans le bus qui les ramenait à la maison.

Le porte-parole du ministère afghan de la santé a indiqué qu’il y avait des femmes et des enfants parmi les victimes.

Les rues avoisinantes de la Cour ont été fermées au public pour permettre aux familles des victimes de venir sur le lieu de l’incident.

Personne n’a pour le moment revendiqué l’attentat, mais les talibans ont déjà par le passé attaqué la Cour suprême de Kaboul et ses employés.

Le mois dernier, les talibans ont fait exploser deux bombes à proximité du Parlement afghan en tuant une trentaine de personnes et en blessant 80 autres. 

Le président russe, Vladimir Poutine a ordonné un "snap check" ou un « contrôle pression » des forces armées du pays, selon le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou.

« Conformément à la décision du commandant suprême des forces armées, un contrôle rapide des forces aérospatiales a commencé à évaluer la disponibilité des organismes de contrôle et des troupes pour mener à bien des tâches d'entraînement au combat », a affirmé M. Choïgou.

« Une attention particulière devra être accordée à la prise en charge des alertes, au déploiement des systèmes de défense aérienne pour des temps de guerre ainsi qu’à la capacité des groupes aériens à repousser les agressions », a-t-il ajouté.

Les préparatifs se déroulent sur fond de préoccupations croissantes concernant les tensions entre la Russie et de nombreuses grandes puissances mondiales. La Russie elle-même est dans une relation de plus en plus tendue avec certains pays de l'OTAN.

Les Tunisiens sont descendus par centaines dans les rues de la capitale pour montrer leur mécontentement quant au retour dans le pays de leurs compatriotes terroristes qui opéraient dans divers foyers de crise et ont exigé que la Tunisie leur soit interdite d’accès ou qu’ils soient déchus de leur nationalité.

Les manifestants, qui portaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : « Nous n’acceptons pas le retour des terroristes », ont crié haut et fort leur opposition au retour en masse des terroristes dans leur pays.

Dans ce droit fil, l’Assemblée des représentants du peuple tunisien a aujourd’hui, dimanche 5 février, adopté un projet de loi prévoyant la formation d’un comité d’enquête pour mener des investigations sur les réseaux recrutant de jeunes Tunisiens et leur transit vers les zones de conflit à l’extérieur du pays.

D’autre part, Hédi Majdoub, ministre tunisien de l’Intérieur, a dressé au cours d’une séance parlementaire, en janvier 2017, la liste exhaustive, selon les statistiques officielles, des 2 929 terroristes de nationalité tunisienne présents en Irak et en Libye.

Il avait également promis en décembre dernier que les mesures de sécurité prises le long des frontières tunisiennes avaient empêché le départ de 3 970 jeunes Tunisiens vers les zones de conflit.

Au cours du mois dernier, le peuple tunisien a manifesté pour s’opposer au retour des takfiristes au pays.

Selon les estimations fournies par les rapports internationaux, le nombre de Tunisiens ayant participé au prétendu jihad en Irak et en Libye est de 5 500.

The Globalist met en garde contre le prosélytisme wahhabite de l’Arabie saoudite en Afrique, en ajoutant que Riyad est en contact avec les terroristes de Boko Haram dans plusieurs pays du continent noir.

La revue américaine The Globalist a écrit dans son numéro paru hier, vendredi 3 février 2017 : « Le président américain, Donald Trump, ne doit pas fermer les yeux sur les actions saoudiennes en Afrique, car l’Arabie saoudite tente d’étendre la pensée wahhabite et la violence à travers le continent noir. »

The Globalist ajoute : « L’Arabie saoudite a lancé sans vergogne, sa plus grande campagne diplomatique des 50 dernières années en dépensant plus de 100 milliards de dollars pour diffuser des interprétations fondamentalistes et extrémistes de l’islam et parvenir ainsi à donner du pouvoir aux extrémistes des sociétés musulmanes à travers le monde entier. Bien que l’Arabie saoudite n’assume aucune participation active dans le secteur politique [de l’Afrique], elle a bel et bien propagé une mentalité de militantisme et de violence. Et elle a réussi à se trouver des représentants pour propager sa pensée en Afrique et influer sur les différentes sociétés de ce continent et sur leurs décideurs politiques. »

Le journal américain ajoute : « Contrairement aux croyances établies, la campagne saoudienne ne concerne pas en premier lieu la religion. Il s’agit de géopolitique et plus particulièrement de la lutte avec l’Iran pour l’hégémonie dans le monde musulman. Ainsi, avec ces actions saoudiennes, une approche fondamentaliste opposée au chiisme se développe. »

La revue américaine poursuit en ce sens : « L’un des premiers pays dans lesquels l’Arabie saoudite a exercé son soft power, c’est le Nigeria, en Afrique de l’Ouest, en 1999, dans la région de Zamfara. Une région qui est devenue ensuite le quartier général des deux groupes terroristes Daech et Boko Haram. Le fondateur de ce groupe terroriste était en lien avec Riyad. Le conseiller culturel de l’ambassade saoudienne à Abuja a même annoncé en 2004 que l’Arabie saoudite surveillait de très près, et avec plaisir, l’application de la charia au Nigeria. »

Et il est utile de préciser que Riyad a donné refuge en 2004 à Mohamed Yusuf, le fondateur de Boko Haram, qui fuyait les opérations militaires du Nigeria. Yusuf, qui avait rencontré dans la sainte ville de La Mecque un bon nombre de savants salafistes auprès desquels il avait fait « valider » ses interprétations extrémistes du Coran, est mort en 2009.

Les journalistes et les militants nigérians sont convaincus du fait qu’« il existe une relation directe entre le flot d’argent saoudien déversé sur le Nord nigérian et la montée du fanatisme, la réduction de l’impact du soufisme, qui était pourtant majoritaire dans la région durant des siècles, et les efforts pour marginaliser les chiites. Parce qu’il faut le dire : l’Arabie saoudite a fait bâtir des mosquées spéciales dans toute la région avec ses propres deniers pour que, selon elle, ils ne suivent pas des “païens” dans la prière ! Riyad a installé aussi des écoles salafistes pour propager la pensée wahhabite dans la région. »

Enfin, le journal américain a souligné le fait que, « ces dernières décennies, l’influence des adeptes de la secte wahhabite s’est accrue. Particulièrement après qu’il a été permis aux politiciens et aux fondamentalistes extrémistes de collaborer avec l’Arabie saoudite, ce qui a développé aussi un peu plus les préjugés et les discriminations. »

mardi, 07 février 2017 21:12

Manifestations anti-Netanyahu à Londres

Des manifestants ont manifesté aujourd'hui leur hostilité à l'encontre du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, brandissant des drapeaux appelant à la libération de la Palestine.
date de publication : Monday 6 February 2017 17:55Code d'article: 259302

Manifestations anti-Netanyahu à Londres
Quelques échauffourées sans gravité ont éclaté lorsque les manifestants se sont approchés du 10, Downing Street, la résidence du Premier ministre britannique.

Plus de 100.000 personnes ont signé en Grande-Bretagne une pétition en ligne réclamant l'arrestation de Benjamin Netanyahu pour qu'il soit jugé après les offensives isaéliennes l'an dernier contre Gaza.

"Nous sommes ici parce que nous estimons que Netanyahu doit payer pour ses crimes de guerre", a déclaré Marion Tehami, une manifestante de 21 ans.

"Nous sommes ici pour manifester et pour qu'il sache qu'il n'est pas le bienvenu dans notre pays." Londres a rappelé que les chef d'Etat en visite bénéficient d'une immunité et qu'ils ne peuvent à ce titre être arrêtés.

Dans un communiqué publié mardi, le gouvernement déclare: "nous reconnaissons que le conflit à Gaza a eu un prix élevé."