تقي زاده

تقي زاده

Selon Tamir Pardo, ancien directeur du Mossad, le fossé qui se creuse entre les colons israéliens constitue le plus grand danger pour la survie du régime israélien.

« La fissure et la haine qui s’intensifient entre les colons israéliens représentent la plus grande menace pour la survie d’Israël », a dit l’ancien chef du Mossad.

Selon le Jerusalem Post, dans sa première apparition publique depuis son départ de l'agence de renseignement israélienne, il a mis en garde contre le danger d'une guerre civile en Israël.

"Je pense qu’au moment où une société se trouve dans un processus de division et que l'on franchit un certain seuil, dans les cas les plus extrêmes, des phénomènes tels que la guerre civile peuvent avoir lieu", a-t-il déclaré.

"L'écart entre la situation où nous sommes et une situation de guerre civile, qui est le point le plus extrême, ne cesse de se réduire. Je crois que nous allons dans cette direction", a-t-il ajouté.

Il a appelé les colons israéliens à agir de sorte à combler le fossé qui les sépare et à éliminer la haine tenace qui les ronge. 

mercredi, 31 août 2016 13:25

Iran/Russie: de quoi a peur Washington

Dans un récent article signé Anna Borovskaya, Foreign Policy revient sur les relations irano-russes et y voit une donne parfaitement nouvelle.

"Des intérêts et des ennemis communs rapprochent chaque jour davantage la Russie de l'Iran. Ce rapprochement est potentiellement de nature à porter atteinte aux intérêts à long terme des États-Unis."

L'auteur revient ensuite sur les raids aériens russes menés contre les terroristes en Syrie via le ciel iranien et poursuit :

"Depuis des siècles que durent les relations Moscou-Téhéran, les deux parties n'ont jamais entretenu des relations si proches. C'est une déveine pour les États-Unis que Russes et les Iraniens aient enfin compris à quel point leurs intérêts sont convergents et à quel point ces intérêts communs contredisent ceux des États-Unis."

L'auteur se penche ensuite sur divers aspects des intérêts que partagent Moscou et Téhéran et écrit :

"La montée en puissance de la menace terroriste, les intérêts économiques, l'instabilité en Afghanistan ou encore la perspective de coopérations en Asie centrale font partie des facteurs qui motivent les deux parties à coopérer étroitement. Il y a trois ans, les responsables russes et iraniens ont amorcé le dialogue pour l'adhésion de l'Iran à l'Union douanière (entre la Russie, la Biélorussie, le Kazakhstan et l'Arménie, NDLR) et ce, en vue de rééquilibrer les rapports des forces avec l'Union européenne. La crise syrienne est venue toutefois créer ce qui pourrait être qualifié de point d'orgue des relations irano-russes. La Russie voit dans la Syrie une opportunité pour étendre son influence et le soutien de Téhéran au régime d'Assad sert les intérêts russes.

Certes les Russes ne perdent pas de vue la qualité de leurs relations avec les pays arabes du Moyen-Orient, mais c'est un fait qu'ils se penchent en ce moment davantage du côté de l'axe Iran/Syrie/Hezbollah".

L'auteur prévoit en guise de conclusion la poursuite et le renforcement des relations entre la Russie et l'Iran :

"Cette coopération, quand bien même elle ne durerait pas longtemps, ne peut que nuire aux intérêts des États-Unis. Même une alliance de courte durée entre l'Iran et la Russie pourrait porter gravement atteinte aux intérêts de Washington. Tout le monde sait que des victoires tactiques contribuent toujours aux gains stratégiques. Ni les États-Unis ni les Européens ne devront prendre à la légère les ambitions moyen-orientales de Poutine. Il en va de même des défis que la coalition entre la Russie et l'axe non arabe du Moyen-Orient est capable de lancer à l'adresse de ses adversaires, défis qui pourraient bien s'avérer paralysants."

Une explosion est survenue la nuit dernière à l’Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC) à Neder-Over-Heembeek, en région bruxelloise, rapportent différents médias lundi.

D’après Bel RTL, une voiture-bélier a défoncé 3 lignes de grillages pour pénétrer à l’intérieur du site de l’Institut national de criminologie avant l’explosion d’une bombe. Un incendie s’est déclaré mais il a été maîtrisé.

Il n’y a pas de blessés mais les dégâts sont importants.

Les pompiers de Bruxelles ont été appelés pour une explosion suivie d’un incendie, a indiqué leur porte-parole, Pierre Meys, confirmant une information diffusée par plusieurs médias.

Le porte-parole n’a pas donné plus d’informations quant aux causes de l’explosion.

L’INCC est une institution scientifique qui relève du SPF Justice.

lundi, 29 août 2016 09:02

S-300 déployés en Iran

La première vidéo montrant le déploiement du système de défense antimissile S-300 en Iran a été diffusée dimanche 28 août.

Conformément à un accord signé entre l’Iran et la Russie, Téhéran a acheté quatre systèmes de défense antimissile S-300 à Moscou.

Le ministre iranien de la Défense a confirmé avoir reçu ces deux batteries de S300.

Chaque S-300 est composé de quatre véhicules qui sont chacun munis de quatre lanceurs. Tous les véhicules disposent également des systèmes radars. Les batteries de missiles iraniens ont été déployés à Fordo, localité qui abrite le site nucléaire souterrain de l'Iran. Les batteries ont été déjà testées. 

Le temps dont a besoin un système S-300 pour se démarrer n’est que cinq minutes. Cette vitesse compte parmi les caractéristiques les plus importantes d’un système de défense antimissile S-300. 

Le contrat d’achat des S-300 a été signé entre l’Iran et la Russie en 2007 mais cette dernière a refusé de livrer ces missiles aux Iraniens sous prétexte des sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies.

Le contrat est finalement entré en vigueur après la conclusion de l’accord nucléaire entre l’Iran et les 5+1.

Des coups de feu ont été signalés aux Etats-Unis à l'aéroport international de Los Angeles.

Selon des témoins, l'aéroport de Los Angeles est en partie évacué, le trafic est suspendu.

Les passagers ont diffusé sur les réseaux sociaux des photos et dis vidéo montrant des gens qui cours en panique de l'aéroport.

La police a été mobilisée. La fusillade aurait eu lieu dans l'enceinte du terminal 8.

L'honorable Ayatollah Khamenei, commandant en chef des forces armées de la RII, s’exprimait ce dimanche devant un parterre de commandants et d’officiers de la base aérienne Khatam al-Anbiya. Il a mis l’accent sur l’importance de cette base de défense considérée comme la « ligne de front » à toute insurrection ; le front opposé à l’Iran étant celui du « dédain, de la machination et de l’obstruction à l’indépendance du peuple ».

Face à ceux qui souhaitent l’affaiblissement du pouvoir défensif de l’Iran, il faut que nos forces armées soient en état de préparation maximale afin de dissuader la moindre pensée d’attaque, a martelé le guide suprême de la Révolution islamique.

Selon lui, la volonté et la détermination des hommes sont la clé du contournement de tous les obstacles et de toutes les faiblesses. « La base aérienne Khatam al-Anbiya fait partie de nos principales lignes de front. Nous devons en tenir compte et montrer notre détermination pour que l’ennemi renonce à la sienne », a-t-il ajouté.

« La guerre de l’ennemi contre le peuple iranien et l’ordre islamique est différente des guerres courantes dans le monde. Le front que nous connaissons comme étant le système de l’hégémonie ou le sionisme mondial, est un front ignoble, conspirateur, avec des pensées belliqueuses, qui va en guerre contre la religion et l’indépendance du peuple iranien », a fait remarquer l’ayatollah Khamenei, avant de poursuivre :

« Cette haine se manifeste tantôt à travers un pays despotique comme les Etats-Unis, tantôt à travers un régime comme celui de Saddam Hussein. Mais l’essentiel est que nous mettions en œuvre toutes nos capacités et identifions les stratèges de l’ennemi, pour pouvoir répliquer à temps. »

Concernant le tapage médiatique autour du système de défense balistique S300 et le site souterrain protégé de Fordow, il l’a qualifié d’ignoble : « Le système S300 est un instrument de défense, non d’offensive. Mais les Américains font tout pour nous empêcher d’y accéder. Nous sommes confrontés à un ennemi qui ne reconnaît même pas notre droit à la défense. Il veut dire : Restez sans défense pour que nous puissions vous attaquer quand nous voulons ! »

« L’ennemi doit comprendre qu’à la moindre agitation, nous lui renverrons un coup dur. Notre défense ne sera pas sans réplique », a rétorqué l’ayatollah Khamenei. 

Le ministère palestinien des Affaires étrangères a reproché dimanche aux Etats-Unis d'être "silencieux" sur l'assassinat d'un ressortissant ayant une double nationalité palestinienne et américaine par les forces israéliennes près de Ramallah vendredi.
 
Dans un communiqué, le ministère a demandé à Washington d'interroger le gouvernement israélien sur la cause de la mort de Iyad Zakariya Hamed,36 ans, père de deux enfants.

Le ministère a indiqué que le gouvernement israélien et son Premier ministre Benjamin Netanyahu devaient être tenus responsables du "crime odieux et des conséquences des exécutions sur le terrain".

M. Hamed était le sixième Palestinien à être tué par les forces israéliennes au même endroit près d'une colonie juive construite non loin d'un village palestinien à l'est de Ramallah.

Vendredi, des soldats israéliens ont abattu par balles M. Hamed depuis une tour de surveillance proche d'un avant-poste de l'armée à l'entrée du village de Silmad, près de Ramallah.

Selon la radio publique d'Israël, l'homme a été abattu du fait qu'il n'obéissait pas aux ordres des soldats et une enquête est ouverte à cet incident.
L'Australienne Kerry Jane Wilson, qui avait été enlevée en avril dans l'est de l'Afghanistan où elle travaillait pour une ONG, a été libérée et est en bonne santé, a annoncé lundi la ministre australienne des Affaires étrangères Julie Bishop.Je confirme que Kerry Jane Wilson, qui a été enlevée en avril, a été libérée et est en sûreté et en bonne santé, a-t-elle dit dans un communiqué.

Agée d'une soixantaine d'années, Mme Wilson, dont le vrai prénom est Katherine, avait été enlevée fin avril à Jalalabad. Elle dirigeait une petite ONG, Zardozi, lancée en 2006 pour soutenir les artisanes et entrepreneuses afghanes.

Ataullah Khogyani, porte-parole du gouverneur de la province de Nangarhar, dont Jalalabad est la capitale, avait affirmé à l'AFP en avril que Mme Wilson avait été enlevée dans la nuit au domicile où elle logeait par des hommes armés déguisés en policiers.

Mme Bishop, qui a de nombreuses fois répété que l'Australie ne versait pas de rançon aux ravisseurs, s'est dite soulagée par la libération de Mme Wilson, mais s'est refusée à en donner les détails, pour protéger ceux qui demeurent captifs où risquent d'être enlevés en Afghanistan ou ailleurs.

Le communiqué de la ministre ne précise pas quand Mme Wilson a été libérée, ni où elle se trouve.

Le père de l'Australienne, Brian Wilson, 91 ans, avait plaidé en avril pour la libération de sa fille, précisant qu'elle travaillait dans la région depuis 20 ans, avec des organisations spécialisées dans le droit des femmes et l'accès à l'eau.
 
La ministre française de l'Environnement Ségolène Royal a annoncé dimanche à Téhéran une série de projets de partenariats avec l'Iran qui veut réchauffer ses relations avec l'Occident, plus d'un an après la conclusion d'un accord sur son programme nucléaire controversé.
 
"Plusieurs sujets ont été évoqués (...) et comme nous faisons face aux mêmes types de problèmes en France, c’est une occasion formidable de coopérer", a dit Mme Royal à l'occasion de ses entretiens avec la vice-présidente iranienne Massoumeh Ebtekar chargée de l'environnement.

La ministre française effectue une visite de trois jours en Iran, accompagnée d'hommes d'affaires à la tête d'entreprises spécialisées dans l'environnement et les énergies renouvelables.

"Nous allons construire des partenariats (...) dans les domaines de l'eau, de l’efficacité énergétique et de la pollution de l'air" a-t-elle indiqué à la presse, précisant qu'elle reviendrait en Iran en février pour faire le point sur le progrès des projets.

La vice-présidente iranienne a quant à elle souligné le "message fort" que ce rapprochement envoyait "à la communauté internationale, prouvant que les pays peuvent coopérer solidement dans le domaine de l'environnement".

Mme Royal doit visiter lundi le lac salé d'Orumiyeh, dans le nord-ouest de l'Iran, l'un des plus grands au monde et menacé d'assèchement.
L’Astan Qods-e Abassi a organisé les 24 et 25 août 2016, avec le concours du ministère irakien de l’éducation, l’université de Karbala et le Centre iranien de publication des livres universitaires (SAMT) une réunion internationale sur la philosophie du mouvement de l’Imam Hossein (as), en présence d’intellectuels irakiens, iraniens et bahreinis, et de responsable de l’Astan Qods-e Abassi.
Cette réunion a commencé avec une lecture coranique suivie d’un discours de l’administrateur de l’Astan Qods-e Abbassi qui a déclaré que le mouvement de l’Imam Hossein (as) pouvait aujourd’hui, être une source d’inspiration dans l’élaboration d’un modèle de morale.
Monir Hamid Al Saadi, directeur de l’université de Karbala, a déclaré que cette réunion se préparait depuis trois ans, et que l’Imam Hossein (as) pouvait être un modèle de lutte contre la corruption et l’oppression.
Hossein Hajari, représentant du Centre iranien de publication de livres universitaires, a déclaré que l’Imam Hossein (as) dépassait la communauté islamique et était un modèle pour toute l’humanité.
« Beaucoup de gens d’autres religions participent à la marche d’arbaïn et nous aborderons la question de la réforme de la société dans cette réunion », a-t-il dit.
Quatre articles sur l’influence du mouvement de l’Imam Hossein (as) sur la liberté des peuples, la guidée religieuse de la société, le transfert pacifique du pouvoir politique et la libération des peuples, ont été présenté le premier jour.
Le deuxième jour, huit articles ont été présentés sur l’influence du mouvement de l’Imam Hossein (as) sur l’éducation, ses dimensions idéologiques et morales, la révolution de l’Imam Hossein (as), le rôle éducatif des prophètes, le mouvement de l’Imam Hossein (as) et la réforme sociale, les discours de l’Imam Hossein (as), les finesses psychologiques des enseignements de l’Imam Hossein (as) et le rôle d’Hazrate Abbas (as) dans la construction sociale.
En marge de cette conférence, une réunion a été organisée sur les enseignements du prophète à l’ombre du Coran, pour une présentation correcte de l’image du prophète (as), ainsi que des réunions en anglais pour internationaliser le message d’Ashura.
Les différentes associations ont décidé de coopérer pour une présentation scientifique des enseignements des Ahl-ul-Bayt (as), l’utilisation de ces enseignements dans le système éducatif, et leur présentation dans les livres scolaires, et la traduction des biographies des Ahl-ul-bayt (as).