تقي زاده

تقي زاده

Beyrouth- Suite à la diffusion du film offensant à l’égard du prophète de l'Islam Mohamad (SAWA), produit par un israélo-américain, le Hezbollah a publié le communiqué et dénoncé cet acte.

Selon l’Agence Internationale de Presse Coranique citant Almanar, « La personnalité du prophète Mohamad (SAWA) a été insultée dans un film récemment projeté aux États-Unis, financé par des extrémistes juifs et coptes égyptiens.

Ce film représente un acte immoral incarnant les plus hauts degrés d’hostilité contre le droit humain le plus sublime, le droit à respecter ses croyances et ses saintetés, ainsi que le droit à respecter ses sentiments.

Cet acte suspect réalisé par des financeurs extrémistes coptes et juifs, cherche à alimenter le feu de la haine et à attiser les tensions entre les Musulmans et les Coptes en Egypte, en vue de les entrainer dans le feu maudit de la sédition. Il est indéniable que cet acte n’est pas l’expression de cas individuels, mais une interprétation de politiques déjà mises, qui reflètent la réelle position de l'alliance américano-sioniste à l’égard de l'Islam et des Musulmans.

Dans ce cadre, les déclarations de condamnation américaines officielles ne trompent personne. Il faut ici se demander : Quelle en est la position de la Ligue arabe et de l'Organisation de la conférence islamique ? Quelles en sont les positions des peuples musulmans envers ces outrages ? Quelles en sont les positions des organisations des droits de l'homme et des Nations Unies, censées aujourd'hui émettre des résolutions qui inculpent de tels actes, suivant le modèle des résolutions qui inculpent l'antisémitisme?

Aujourd'hui, nous avons besoin d'une position islamo-chrétienne claire et ferme, prise sur les plus hauts niveaux et qui agit pour dévoiler, condamner, et lutter contre de telles insolences.

Téhéran- Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a qualifié de démarche scandaleuse et révulsante la projetions d'un film blasphématoire contre l'Islam et son noble prophète et l'a condamné dans les termes les plus vifs.

Selon l’Agence Internationale de Presse Coranique, le ministère iranien des Affaires étrangères a dénoncé haut et fort un film américain diffamatoire contre le noble prophète de l’Islam, le considérant dans le cadre des politiques américaines visant à propager de la haine culturelle.

« La RII condamne vivement tout outrage à l’encontre des valeurs sacrées de l’Islam et elle compatit avec les sentiments blessés de l’Ummah islamique », a ajouté monsieur Mehmanparast.

« L'ONU appelle dans ses documents à l'engagement de tout Etat à éviter la diffusion des œuvres aptes à provoquer la haine entre les cultures et les religions.

Washington, au delà de ces engagements a la responsabilité directe pour mettre un terme à l'extension de la haine et du ressentiment contre telle ou telle religion ».

Mehmanparast a ajouté que le «silence systématique et continu du gouvernement américain face à ce type d'actes ignobles est la raison centrale de la poursuite de ces actes. Le gouvernement américain a la responsabilité d'arrêter cette tendance dangereuse».

Washington- Le film, "Innocence of Muslims", est réalisé par Sam Bacile, promoteur immobilier de sont état.

Selon l’Agence Internationale de Presse Coranique citant Press TV, c’est un israélo-américain, qui a tourné en Californie ce poncif de 2 heures, en levant des fonds (5 millions de dollars) auprès d’une centaine de juifs qui ont souhaité rester anonymes.

Dans un entretien au Wall Street Journal, il affirme que cette vidéo est extraite d’un long métrage de deux heures, réalisé grâce à une levée de fonds de 5 millions de dollars auprès de «donateurs juifs». Ces propos, invérifiables, sont à prendre avec précaution, d’autant que même s’il s’en défend, l’homme semble avoir agi en conscience et rechercher le conflit. Dans son entretien avec le journal américain, Sam Bacile souligne qu’il s’agit d’un «film politique» et que «l’islam est un cancer».

Ce n’est donc pas un film copte, comme on a pu l’entendre dans un premier temps. Les premiers extraits du film ont été diffusés dès juin, et il avait alors obtenu le silence retentissant qu'il mérite. Et ce malgré le soutien du Pasteur intégriste Terry Jones, le brûleur de Coran, qui a béni le film et projette de le diffuser à l'office.

Mais mardi, une chaîne de télévision égyptienne a choisi de diffuser un large extrait vidéo, déclenchant les émeutes. Aujourd’hui, la presse américaine se questionne à juste titre sur l’opportunité de diffuser cela au 11 septembre.

Des centaines de personnes ont manifesté mercredi dans plusieurs pays arabes contre un film jugé insultant pour l'islam.

Selon l’Agence Internationale de Presse Coranique citant Al manar, des milliers de manifestants égyptiens rassemblés devant l'ambassade des Etats-Unis au Caire pour dénoncer un film qu'ils jugent "anti-Islam" ont déchiré mardi le drapeau américain. Une dizaine d'hommes ont escaladé le mur d'enceinte de l'ambassade et l'un d'eux a arraché le drapeau américain, qui a ensuite été déchiré.

Au Maroc, des citoyens ont manifesté à proximité du consulat des États-Unis à Casablanca, la plus grande ville du pays. Ces manifestants, des jeunes dans leur grande majorité, se sont regroupés à 200 m du consulat, sous forte présence policière, en scandant «Mort à Obama».

Plusieurs centaines de personnes ont également manifesté devant l'ambassade des États-Unis à Khartoum, selon un responsable à l'ambassade qui a précisé que personne n'était entré dans l'enceinte du bâtiment.

De même, la présidence afghane a fortement condamné mercredi un film polémique sur l'islam, qui a provoqué de violentes manifestations entraînant la mort de l'ambassadeur des Etats-Unis et de trois fonctionnaires américains en Libye, le qualifiant d'inhumain et insultant.

L’Algérie également déplore fortement l’"irresponsabilité" des auteurs du film "innocence of muslims" qui offense l’Islam et son prophète (SAWA), a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani.

"Partant de son profond attachement à la concorde entre les différentes confessions et au respect de toutes les religions, l’Algérie déplore fortement l’irresponsabilité des auteurs du film +innocence of muslims+ qui offense l’Islam et son prophète (QSSL)", précise M. Belani dans une déclaration.

"Les outrages aux symboles religieux sacrés, quels qu’ils soient, ne peuvent que susciter réprobation et indignation car ces provocations visent à attiser la haine et les tensions et à contrarier les efforts menés au niveau international dans le cadre du dialogue des civilisations et des religions", lit-on encore dans la déclaration.

Le porte-parole de l’OCI a déploré aujourd’hui, l’annonce faite par une section de coptes égyptiens expatriés sur la production d’un film offensant et injurieux sur la vie du Prophète Muhammad (PSL).

Il a déclaré que la production du film proposé serait un acte d’incitation à la haine intercommunautaire. Il a salué les déclarations faites par les trois principales confessions coptes en Egypte, à savoir, les producteurs du projet de film ignoraient les véritables enseignements du christianisme.

Le porte-parole de l’OCI a appelé les producteurs à faire preuve de respect à l’égard des sensibilités religieuses qui sont sacrées chez les musulmans et adeptes des autres confessions.

Le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, a déploré également dans un communiqué les résultats tragiques causés par ces offenses.

«Le respect profond pour les croyances, les textes, les grands personnages et les symboles des diverses religions est une condition essentielle à la coexistence pacifique des peuples», ajoute-t-il, déplorant «les conséquences gravissimes des offenses injustifiées et des provocations à la sensibilité des croyants musulmans».

mardi, 11 septembre 2012 11:31

60 % des blessés n’étaient pas syriens

Une guerre menée en Syrie en l’absence des syriens; la majorité des blessés n’étaient pas syriens.

Des islamistes étrangers, notamment français, sont venus gonfler les rangs des insurgés en Syrie, a déclaré ce samedi le chirurgien français Jacques Bérès, rentré la veille d’Alep, dans le nord de la Syrie. Ces islamistes croient participer à « une guerre sainte » !

Le chirurgien français Jacques Bérès cofondateur de l’organisation Médecins sans frontières (MSF), le médecin de 71 ans a soigné pendant deux semaines les blessés dans un hôpital contrôlé par les rebelles dans la capitale économique de la Syrie Alep.

Il a précisé que, contrairement à ce qu’il avait vu lors de ses précédentes missions la majorité des blessés qu’il a soignés à Alep étaient des combattants et non des civils, et au moins la moitié d’entre eux n’étaient pas des Syriens.

Lors d’une interview à Paris, le chirurgien français a déclaré que les autorités turcs avait noyé de grande surface dans les régions frontalières avec la Syrie pour empêcher les refugiés syriens d’arriver en Turquie.

Ajoutant «Il y a une assez forte proportion de fondamentalistes et de djihadistes (…) Ce qui les intéresse, c’est surtout l’après-Assad, l’établissement d’un régime islamiste et de la charia, en vue de l’Emirat mondial», a-t-il poursuivi. Parmi ces islamistes étrangers figuraient «quelques djihadistes français», a ajouté le docteur Bérès.

mardi, 11 septembre 2012 11:21

ziarat de saint prophet psl devant AR-RAWDHA

 

Hadith du Prophète : "Entre ma tombe et mon minbar se trouve un jardin des jardins du Paradis"

Quand les Musulmans visitent le Saint Prophète à Médine, ils le saluent à son tombeau, (dans"ar-Rawdha" ou le jardin du paradis) situé dans La Mosquée du Prophète (Masjid Nabawi).

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا رَسُولَ اللهِ وَرَحْمةُ اللهِ

وَبَرَكاتُهُ

Que la Paix soit sur toi, ô Messager de Dieu, ainsi que la Miséricorde d’Allah et Ses bénédictions !

A salæmu

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا مُحَمَّدُ بْنَ عَبْدِ اللهِ

Que la Paix soit sur toi, ô Muhammad fils d’abdallâh,

A salæmu

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا خِيَرَةَ الله

Que la Paix soit sur toi, ô choisi par Dieu !

A salæmu

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا حَبيبَ اللهِ

Que la Paix soit sur toi, ô bien–aimé de Dieu !

A salæmu

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا صِفْوَهَ اللهِ

Que la Paix soit sur toi, ô élite de Dieu !

A salæmu

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا اَمينَ اللهِ

Que la Paix soit sur toi, ô probe de Dieu !

A salæmu

اَشْهَدُ اَنَّكَ رَسُولُ اللهِ

J‘atteste que tu es le Messager de Dieu !

Aã-hadu annaka rasýlu Allah,

وَاَشْهَدُ اَنَّكَ مُحمَّدُ بْنُ عَبْدِ الله

ِJ‘atteste que tu es Muhammad fils d’Abdillâh,

Wa aã-hadu annaka Muhammadu bnu Abdillah,

وَاَشْهَدُ اَنَّكَ قَدْ نَصَحْتَ لاُِمَّتِكَ

ِJ‘atteste que tu as conseillé ta communauté,

Wa aã-hadu annaka qad na‡a…ta li-ummatik,

وَجاهَدْتَ فى سَبيلِ رَبِّكِ وَعَبَدْتَهُ حَتّى أتاكَ

الْيَقينُ

Tu as milité sur le sentier de Dieu, que tu l’as adoré jusqu’à ce que la certitude te soit parvenue,

Wa jahadta fñ sabñli Rabbika wa

فَجَزاكَ اللهُ يا رَسُولَ اللهِ اَفْضَلَ ما جَزى نَبِيّاً عَنْ

اُمَّتِهِ

Due Dieu te récompense, ô Messager de Dieu, du meilleur dont Il a récompensé un Prophète envers sa communauté,

Fa-jazæka Allahu yæ rasýla Allahi afšala mæ jazæ nabiyyane

اَللّـهُمَّ صَلِّ عَلى مَحَمِّد وآلِ مُحَمِّد اَفْضَلَ ما صَلَّيْتَ عَلى

اِبْرهِيمَ وَآلِ إبراهيمَ

Seigneur ! Béni Muhammad et ses proches َde la meilleur façon comme Tu as béni Ibrahim et la famille d’Ibrahim

Allahumma ‡allñ

اِنَّكَ حَميدٌ مَجيد.

ٌCertes, Tu est Louable et Exalté.

Innaka …amidune majid.

mardi, 11 septembre 2012 11:14

Les Hadith concernant Hadj

قَالَ رَسُوْلُ اللهُ (صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَ آلِهِ) فِيْ خُطْبَتِهِ يَوْمَ الْغَدِيْرِ: «مَعَاشِرَ النَّاسِ، حَجُّوا الْبَيْتَ بِكَمَالِ الدِّيْنِ وَ التَّفَقُّهِ، وَلاَ تَنْصَرِفُوا عَنِ الْمَشَاهِدِ إِلاَّ بِتَوْبَةٍ وَ إِقْلاَعٍ».

L’envoyé de Dieu (pbsl) a dit dans son sermon de Ghadir Khum : « O, gens, visitez la Maison de Dieu en suivant les préceptes de la religion, et ne quittez pas les lieux saints sans vous repentir et renoncer aux péchés ».

 

قَالَ عَلِيٌّ (عَلَيْهِ السَّلاَمُ): «جَعَلَهُ سُبْحَانَهُ عَلاَمَةً لِتَوَاضُعِهِمْ لِعَظَمَتِهِ وَإِذْعَانِهُمْ لِعِزَّتِهِ».

قَالَ عَلِيٌّ (عَلَيْهِ السَّلاَمُ): «جَعَلَهُ سُبْحَانَهُ لِلْإِسْلاَمِ عَلَماً وَ لِلْعَائِذِينَ حَرَماً».

L’imam Ali (as) a dit : « Dieu a fait du Hajj un symbole de leur modestie (Les croyants) pour sa grandeur, et un symbole de leur soumission pour Son autorité ».

Hajj, un moyen pour consolider la religion

قَالَ عَلِيٌّ (عَلَيْهِ السَّلاَمُ): «وَ الْحَجَّ تَقْوِيَةً لِلدِّيْنِ».

L’imam Ali ibn Abi Talib (as) a dit : « Dieu a fait du Hajj un moyen pour consolider la religion ».

 

عَنْ أَبِيْ عَبِدِ اللهِ (عَلَيْهِ السَّلاَمُ) قَالَ: قَالَ عَلِيُّ بْنُ الْحُسَيْنِ (عَلَيْهِ السَّلاَمُ): «حَجُّوْا وَ اعْتَمِرُوْا تَصِحَّ أَبْدَانُكُمْ وَ تَتٍّسِعْ أَرْزُاقُكُمْ وَ تُكْفَوْا مَؤُوْنَاتِ عِيَالِكُمْ». و قال: «اَلْحَاجُّ مَغْفُوْرٌ لَهُ وَ مَوْجُوْبٌ لَهُ الْجَنَّةُ وَ مُسْتَأْنَفٌ لَهُ الْعَمَلُ وَ مَحْفُوْظٌ فِيْ أَهْلِهِ وَ مَالِهِ».

L’imam Ali ibn Hussein , Zaynul Abedine (as)a dit : « Accomplissez le pèlerinage (Hajj et Oumra), vous aurez une santé saine ; vos ressources seront multipliés et vous aurez de quoi entretenir vos familles ». L’imam a dit également que : « Le pèlerin sera pardonné et son entrée au Paradis sera obligatoire ; ses actes seront réécrits ; et sa famille et ses biens seront protégés ».

قَالَ عَلِيٌّ (عَلَيْهِ السَّلاَمُ): «الحَاجُّ وَ الْمُعْتَمِرُ وَفْدُ اللهِ، وَ حَقٌّ عَلَى اللهِ أَنْ يُكْرِمَ وَفْدَهُ وَ يَحْبُوَهُ بِالْمَغْفِِرَةِ».

L’imam Ali (as) a dit : « Le pèlerin est l’hôte de Dieu, Dieu est plus généreux envers son hôte et Il doit lui accorder son pardon ».

قَالَ رَسُوْلُ اللهُ (صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَ آلِهِ): «جِهَادُ الْكَبِيْرِ وَ الصَّغِيْرِ وَ الضَّعِيْفِ وَ الْمَرْأَةِ الْحَجُّ وَ الْعُمْرَةُ».

L’envoyé de Dieu (pbsl) a dit : « Le Djihad des grands, des petits, des faibles et des femmes, c’est le pèlerinage (Hajj et Oumra).

قَالَ رَسُوْلُ اللهُ (صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَ آلِهِ): «أَرْبَعَةٌ لاَ تُرَدُّ لَهُمْ دَعْوَةٌ حَتَّى تُفْتَحَ لَهُمْ أَبْوَابُ السَّمَاءِ وَ تَصِيْرَ إِلَى الْعَرْشِ: اَلْوَالِدُ لِوَلَدِهِ، وَ الْمَظْلُوْمِ عَلَى مَنْ ظَلَمَهُ، وَ الْمُعْتَمِرُ حَتَّى يَرْجِعَ، وَ الصَّائِمُ حَتَّى يُفْطِرَ».

L’envoyé de Dieu (pbsl) : « Les portes du ciel s’ouvrent pour quatre personnes lorsqu’elles implorent, et leurs supplications atteignent aussi le trône de Dieu :

1- La supplication du père pour le fils.

2- La supplication de l’opprimé contre l’oppresseur.

3- La supplication du pèlerin jusqu’à ce qu’il retourne chez lui.

4- La supplication du jeûneur jusqu’à ce qu’il rompt son jeûne.

قَالَ رَسُوْلُ اللهُ (صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَ آلِهِ): «مَنْ حجَّ أوِ اعْتَمَرَ فَلَمْ يَرْفَثْ وَلَمْ يَفسُقْ يَرْجِعُ كَهَيئَةِ يَوْمَ وَلَدَتْهُ اُمُّهُ».

L’envoyé de Dieu (pbsl) a dit : « Quiconque accomplit le Hajj sans commettre un péché ni une turpitude, sera purifié comme le jour où il fut enfanté par sa mère ».

قَالَ رَسُوْلُ اللهُ (صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَ آلِهِ): «مَنْ حَجَّ فَزارَ قَبْرِيْ بَعْدَ مَوْتِيْ كَانَ كَمَنْ زَارَنِيْ فِيْ حَيَاتِي».

L’envoyé de Dieu (pbsl) a dit : « Quiconque accomplit le Hajj et visite ma tombe, il est comme celui qui m’avait rendu visite de mon vivant ».

عَنْ أَبِيْ عَبْدِ اللهِ (عَلَيْهِ السَّلاَمُ) قَالَ: «كَانَ عَلِيُّ بْنُ الْحُسَيْنِ (عَلَيْهِمَا السَّلاَمُ) يَقُوْلُ: يَا مَعْشَرَ مَنْ لَمْ يَحُجَّ اسْتَبْشِرُوا بِالْحَاجِّ وَ صَافِحُوْهُمْ وَعَظِّمُوْهُمْ، فَإِنَّ ذَلِكَ يَجِبُ عَلَيْكُمْ، تُشَارِكُوْهُمْ فِي الْأَجْرِ».

L’imam Ali ibn Hussein disait a dit :O , vous qui n’avez pas accomplit le Hajj, réjouissez-vous des pèlerins, serrez leurs mains et honorez-les, ainsi vous serez associés dans la récompense ».

قَالَ عَلِيُّ بْنُ الْحُسَيْنِ (عَلَيْهِ السَّلاَمُ): «مَنْ خَلَفَ حَاجًّا فِيْ أَهْلِهِ وَ مَالِهِ كَانَ لَهُ كَأَجْرِهِ حَتَّى كَأَنَّهُ يَسْتَلِمُ الْأَحْجَارَ».

L’imam Ali ibn Hussein (as) a dit : « Quiconque protège la famille et les biens d’un pèlerin, aura la même récompense que celui qui a touché la pierre noire ».

 

 

 

 

mardi, 11 septembre 2012 02:00

Le Hadj dans l'optique du Guide suprême

Le Hadj et l'unité islamique

Le Hadj: une grande occasion pour l'unité des Musulmans

Si les Musulmans saisissent l'occasion d'or que leur fournit le Hadj et s'ils profitent bien de ce point d'appui et de ce grand rassemblement qui se tient, tous les ans, une grande partie de la déception et du sentiment de faiblesse, qui plane sur les nations, disparaîtront.Le grand rassemblement annuel du Hadj peut être une démonstration concrète de la grandeur, de la diversité et de la puissance spirituelle et humaine du monde de l'Islam. Ce rassemblement fournit une occasion aux élites et aux représentants des nations musulmanes pour mieux se connaître, établir des liens et échanger des points de vue. Lors du pèlerinage du Hadj, les pèlerins peuvent être informés de ce qui se passe, véritablement, dans les autres pays musulmans et ils pourront ainsi contre le vaste tapage et la campagne d'intoxication des ennemis du monde musulman.

Le Hadj : Source de la solidarité interislamique

Le Hadj est une occasion exceptionnelle et hors commun, une période pendant laquelle les pèlerins se purifient le cœur et l'âme et jouissent, autant qu'ils puissent, de la pluie de clémence. En même temps, la grande Umma islamique, composée des nations, très diversifiées, au point de vue des races, des cultures et des géographies, peut parvenir à la solidarité, à la prise de conscience de soi et au réveil, ce dont, aujourd'hui, le monde de l'Islam a fortement besoin.

Les bienfaits du Hadj pour le monde de l'Islam

En Islam, la plupart des obligations religieuses, y compris la prière, ont un aspect social. Mais, l'aspect social du Hadj est beaucoup plus important. Il s'agit, en fait, d'un aspect éternel, qui marque la mémoire d'une nation, d'une Communauté. A vrai dire, par bien profiter, à juste titre, de l'aspect social du rituel du Hadj, ce rassemblement annuel suffit d'évoluer le monde de l'islam. Pendant cette période, des liens s'établissent, des cœurs se rapprochent et diverses nations se connaissent davantage et se familiarisent, réciproquement, avec des notions qui caractérisent leurs cultures. Les Musulmans devront se trouver, lors du Hadj et connaître le sens de ce rituel. Le Hadj peut, en réalité, corriger une nation. Et c'est un très grand bienfait.

Le Hadj : Symbole et Facteur de l’Umma islamique et de sa grandeur

Ce grand et magnifique rassemblement nous permet de découvrir la réalité de la grande Umma islamique, qui est, au-delà des nations, de toutes races, couleurs et langues confondues. C'est ensemble tissé et concerté, ces langues qui expriment la même parole, ces corps et ces cœurs, tournés vers la Qibla, ces gens qui représentent divers pays et nations, constituent un bloc uni qu'est l’Umma islamique.

Le Hadj est d'une part, le symbole de l'unité, permettant de créer des liens avec Dieu, de se familiariser avec les versets coraniques et de se rapprocher de la cour divine, et de l'autre, il est le symbole de l'unité et de la solidarité de l’Umma islamique, permettant de briser les murs, de lever les rideaux et d'éliminer l'écart créé au sein du monde musulman, soit par l'ennemi, soit par des fanatismes et des superstitions. Il s'agit d'une marche vers l’Umma unique islamique. Il s'agit également, d'un symbole du désaveu des ennemis de Dieu, des mécréants, des associationistes et des infidèles. Si ces trois dimensions se cristallisent, si Dieu le veut, dans le Hadj, cela rapportera ses bienfaits. Tout d'abord, vous, les pèlerins, vous bénéficiez des bienfaits du hadj et ensuite, le monde musulman et l’Umma islamique en tireront profit.

Le hadj doit être un facteur d'unité et non pas de division. Nous ne devons pas se réunir, dans un même endroit, pour se reprocher, mutuellement, car si tel est le cas, à quoi servira un tel rassemblement. S'il y a des divergences, elles ne devront pas apparaître, lors du Hadj, car Dieu a dit : « Rassemblez-vous pour y voir vos intérêts ».

Dieu appelle les Musulmans à se rassembler dans cet endroit pour assurer leurs intérêts et avoir le sentiment d'unité et de solidarité.

Aujourd'hui ; l'éveil musulman est une réalité indéniable, un phénomène perceptible qui se traduit par un vaste mouvement général qui manifeste un désir de retourner à la source, de renouer avec les instructions de l'Islam pur. C'est aux intellectuels et aux politiques musulmans de capitaliser ce mouvement, d'en tirer le maximum de bénéfice.

 

Sur le message du pèlerinage

La manière partitive de voir l’Islam est l’origine d’un grand problème que les Musulmans n’en finissent pas d’endurer. L’Islam qui est un ensemble uni s’est transformé en fragments déchirés et chaque fragment est considéré dans son isolement des autres fragments. Nous entendons ainsi parler de sa dimension spirituelle, de sa dimension sociale, de sa dimension politique et de sa dimension économique, comme si chacune de ces dimensions constituait un corps indépendant de par sa nature. Cela a eu des répercutions négatives au niveau de la réalité de la conception islamique et de l’action pratique de l’homme musulman qui en finit par s’engager dans l’une ou l’autre de ces dimensions sans prendre en considérations les autres dimensions.

Cela nous a éloignés de la compréhension totale, exhaustive, de l’Islam, compréhension qui doit cumuler la totalité de ses dimensions. Il n’est absolument pas possible d’étudier la dimension morale de l’Islam sous son angle philosophique sans appeler les niveaux individuel, social, politique et économique, comme condition préalable pour saisir sa dimension cultuelle, pour voir les lignes morales rejoindre ces niveaux, d’un côté pour, pour repartir d’eux, d’un autre côté.

Il en est de même pour ce qui est de la dimension spirituelle qui n’est nullement séparable de la dimension matérielle. On trouve ici une forme de d’accouplement réel et pratique, ainsi que leur interaction théorique au niveau de la perception dans la mise au point de la théorie islamique dans l’explication de l’univers, de la vie et de l’homme.

Pour ces raisons, nous appelons à une étude exhaustive et approfondie pour arriver au résultat définitif aboutissant à l’idée pour laquelle l’Islam est un ensemble intellectuel et législatif pratique qui se nourrit de toutes ses dimensions, exactement comme le corps qui se complète et se nourrit de tous ses appareils dont aucun ne peut rien fournir à la vie humaine que dans la mesure où il obtient de l’énergie vitale produite par les autres appareils chargés des éléments de la force et de la vie.

De cette manière, il nous est possible de pénétrer à l’intérieur de la réalité islamique de l’homme musulman à travers la situation dans son intégralité pour ainsi diriger l’action pratique vers l’approche de la question de ce point de vue. Cela nous permet d’écarter beaucoup de plans implantés par la mécréance et la colonisation dans la conscience de la Nation en séparant l’Islam de la réalité par la séparation entre la réalité et ses éléments. Elles ont ainsi séparé ce qui est à Dieu en terme de religion et ce qui est à Césars en terme de ce bas-monde. Elles ont mis des frontières entre eux en empêchant l’un d’intervenir dans les attributions de l’autre et, de cette fait, elles ont coincé l’Islam dans un cadre étroit, dans l’angle des cercles mineurs pour laisser les autres cercles attendre l’autre pensée et l’autre puissance qui n’ont aucune place en Islam.

Que la saison du Pèlerinage et le grand rassemblement soient une grande rencontre qui traite de cette question et tente d’en trouver des solutions.

mardi, 11 septembre 2012 11:01

Hadj, Soumission absolue à Dieu

Lorsque le pèlerin entame son entrée dans les rituels sacrés du pèlerinage en prononçant l’expression « Me voilà », il s’engage à faire de toute sa vie un synonyme d’obéissance à Dieu et toute déviation devient une violation de cet engagement, c’est-à-dire, du pacte conclu avec Dieu.

Dieu, le Très-Haut, dit dans Son Noble Livre : ((Il incombe aux hommes -à celui qui en possède les moyens- d’aller, pour Dieu, en pèlerinage à la Maison. Quant à l’incrédule, qu’il sache que Dieu se suffit à Lui-même, et qu’Il n’a pas besoin des mondes)) (Saint Coran III, 97). Il veut ainsi que les Musulmans de tous les pays se réunissent autour de sa Maison Sacrée, qui est la Ka’ba, la seule et unique maison mondiale de l’Islam, pour vivre l’Islam dans sa signification en tant que Nation unie par la religion. Tous s’y adressent à Dieu d’une seule voix pour affirmer leur obéissance à Lui en criant ensemble: « Me voilà, Seigneur, me voilà. Me Voilà, Tu n’as pas d’associé. Certes la Gloire, la Bénédiction et la Royauté sont à Toi. Tu n’as pas d’associé. Me voilà ».

Par ces paroles, chaque Musulman, qu’il soit en devoir de s’acquitter du grand ou du petit pèlerinage, affirme qu’il répond à Dieu par l’affirmative et, en répétant sa réponse, il signifie qu’il ne s’agit pas d’une obéissance pour une seule fois, mais d’une obéissance qui dure pour toute la vie, qui s’incarne par le fait de faire ce qui est ordonné par Dieu et d’éviter ce que Dieu a ordonné d’éviter.

Lorsque le pèlerin entame son entrée dans les rituels sacrés du pèlerinage en prononçant l’expression « Me voilà », il s’engage à faire de toute sa vie un synonyme d’obéissance à Dieu et toute déviation devient une violation de cet engagement, c’est-à-dire, du pacte conclu avec Dieu.

Après cela, il affirme l’unicité de Dieu en disant : « Me voilà. Tu n’as pas d’associé ». Cela équivaut à dire que je ne m’adresserai à aucune autre divinité pour lui obéir et l’adorer en dehors de Toi. Puis il affirme sa reconnaissance envers Dieu en disant : «Certes la Gloire, la Bénédiction et la Royauté sont à Toi. Tu n’as pas d’associé. Me voilà » conformément au verset qui dit : ((Quel que soit le bien que vous possédez, il vient de Dieu)) (Saint Coran XVI, 53). Ces reconnaissances emplissent la raison de l’homme, son cœur et sa conscience, ce qui lui donne le sentiment d’intérioriser Dieu qui devient ainsi présent dans toute sa vie comme l’exprime la Tradition qui dit : « Crains Dieu comme si tu Le voyais. Si tu ne Le vois pas, c’est Lui qui te voit ».

Le pèlerin continue à avancer vers la Mecque en répétant la talbiya (Me voilà…). En y arrivant, il se trouve devant une nouvelle responsabilité à savoir celle consistant à exécuter l’ordre divin qui dit : ((…Qu’ils accomplissent les tours de circumambulation autour de l’antique Maison)) (Saint Coran XXII, 29), cette Maison étant la Qibla, c’est-à-dire l’endroit vers lequel s’orientent tous les Musulmans du monde : ((Tourne donc ta face dans la direction de la Mosquée sacrée. Où que vous soyez, tournez vos faces dans sa direction)) (Saint Coran II, 144).

Le pèlerin fait donc le tawâf (les tours de circumambulation autour de la Maison sacrée), ce qui n’est pas considéré comme un culte rendu à la Maison, car Dieu ne veut que nous adorions des pierres, qu’elles soient celles de la Maison ou de tout autre sanctuaire. Ces tours sont plutôt représentatifs de l’obéissance à Dieu dont la Maison est un signe de Sa miséricorde et de Sa satisfaction.

Faire les tours autour de la Maison de Dieu c’est une façon d’exprimer l’intention de ne plus tourner autour des maisons des injustes pour se rapprocher d’eux, ni des maisons des corrompus et des pervers pour vivre avec eux, ni des maisons des mécréants et des arrogants pour les servir en rentrant du pèlerinage. Faire les tours autour de la Maison de Dieu c’est une reconnaissance de l’unicité de Dieu et tout attachement illégal à d’autres maisons, c’est-à-dire à d’autres autorités est une sorte de polythéisme pratique.

Notre responsabilité islamique

Ainsi l’homme vit le sens de l’action de tourner autour de la Maison et invoque le Seigneur en disant : ((Certains hommes disent : ‘Notre Seigneurs ! Accorde-nous des biens dans ce monde et des biens dans la vie future. Préserve-nous du châtiment du Feu)) (Saint Coran II, 201). Dans cette ambiance spirituelle, le pèlerin connaît l’expérience d’être proche de Dieu en priant derrière le sanctuaire du prophète Ibrâhîm (Abraham) ((Prenez donc la station de Ibrâhîm comme lieu de prière)) (Saint Coran II, 125), et en se rappelant de ((Son Seigneur lui dit : ‘Soumets-toi’, il répondit : ‘Je me soumets au Seigneur des Mondes !’. Ibrâhîm a ordonné à ses enfants et Ya’qûb (Jacob) fit de même ‘Ô mes enfants ! Dieu a choisi pour vous la Religion ; ne mourrez que Musulmans)) (Saint Coran II, 131-132), puisqu’il voulait qu’ils soient musulmans : ((La Religion de votre père Ibrâhîm, c’est lui qui vous a donné le nom de « Musulmans’)) (Saint Coran XXII, 78).

En se rappelant le maître de ce lieu, Ibrâhîm (AS), et sa construction de la Ka’ba avec son fils Ismâ’îl (AS), le pèlerin doit essayer d’être semblable à Ibrâhîm en matière d’Islam et, comme lui, recommander à ses descendants d’être musulmans : ((Etiez-vous présents lorsque la mort se présenta à Ya’qûb et qu’il dit à ses enfants : ‘Qu’allez-vous adorer après moi ?’. Ils dirent : ‘Nous allons adorer ton Dieu, le Dieu de tes pères : Ibrâhîm, Ismâ’îl et Ishâq, -Dieu unique- et nous-nous soumettons à Lui’)) (Saint Coran II, 133).

Cet Islam ouvert à Dieu dans tous les domaines de notre vie est un dépôt divin que nous devons transmettre de génération en génération en nous appliquant à islamiser nos enfants sans nous réduire à faire de l’Islam une chose marginale dans leur vie. Leur avenir doit être du côté de Dieu et non pas du côté de ce dirigeant ou de cette personne fortunée car ceux-là disparaissent ((La face de ton Seigneur subsiste, pleine de majesté et de magnificence)) (Saint Coran LX, 27). Les humains finiront par se séparer les uns des autres et ne reste que leur relation avec Dieu. Ainsi, la prière dans le sanctuaire de Ibrâhîm est un symbole qui nous fait rappeler que Ibrâhîm (AS) adorait Dieu dans cet endroit et le prenait pour témoin de son Islam, et cela donne au Musulman le sentiment d’être imprégné de l’Islam.

((As-Safâ et al-Marwâ compte vraiment parmi les choses sacrées de Dieu. Celui qui fait le pèlerinage majeur ou mineur à la Maison ne commet pas de péché s’il accomplit les tours rituels ici et là. Celui qui s’en acquitte de bon gré fait bien)) (Saint Coran II, 158). En faisant le parcours (sa’y) entre al-Safâ et al-Marwâ, le pèlerin sent qu’il le fait pour se rapprocher de Dieu. C’est aussi un symbole indiquant que toute notre activité doit être dirigée par les recommandations de Dieu. Ce parcours est le modèle de tout mouvement de déplacement dans le but de rapprocher les uns des autres et non pas pour les séduire ou pour les inciter à s’entretuer. De la même façon que le pèlerin se déplace entre al-Safâ et al-Marwâ en obéissance à Dieu, le pèlerin doit se demander en se déplaçant dans tout autre lieu si son activité plait ou non à Dieu, comme lorsqu’on se rend à une réunion organisée par un arrogant ou par un pervers. Chaque pas qu’on fait dans cette voie est un péché qui sera sanctionné par Dieu. Mais en se déplaçant pour le bien, chaque pas sera rétribué comme étant une bonne action. A ce propos, une Tradition parle du croyant en disant : « Au Jour du Jugement où ne règne que l’ombre de Dieu, le croyant est celui qui n’aura avancé ni reculé d’un pas qu’après être persuadé que ce qu’il fait satisfait à Dieu».

Faire l’équilibre entre ce monde-ci et l’Autre Monde

Une fois le parcourt terminé, le pèlerin commence le premier pèlerinage mineur où il doit couper quelques cheveux, ce qui symbolise le fait de couper les péchés. Après quoi une nouvelle étape de pèlerinage commence par une nouvelle talbiya et où les pèlerins s’arrêtent sur le mont ‘Arafat du déclin du soleil à midi jusqu’au couché du soleil pour implorer Dieu et lui rendre compte de ses actions, car ‘Arafat est l’endroit où l’homme espère le pardon de Dieu. Les Traditions affirment que si Dieu ne pardonne pas dans cet endroit, c’est qu’Il ne pardonnera jamais.

Ensuite, le pèlerin se rend à Muzdalifa où il doit évoquer Dieu. Le saint Coran nous recommande : ((Souvenez-vous de Dieu comme vous vous souvenez de vos ancêtres ou davantage)) (Coran II, 200). En invoquant Dieu, il ne faut pas le faire pour les affaires de ce monde-ci ; mais aussi pour l’Autre Monde car ((Certains hommes disent : ‘Notre Seigneur ! Accorde-nous des biens dans ce monde’ mais ils n’auront aucune part dans la vie future)) (Coran II, 200) et il y a des gens qui disent : ((Certains hommes disent : ‘Notre Seigneur ! Accorde-nous des biens dans ce monde et Préserve-nous du châtiment du Feu’. Voilà ceux qui possèderont une partie de ce qu’ils ont acquis)) (Coran II, 201-202). Il faut rester à Muzdalifa de l’aube jusqu’au levée du soleil ; après quoi on se rend à Minâ pour lancer les cailloux de la ‘Aqaba et immoler un animal comme sacrifice avant de couper ses cheveux ou les accourcir. Puis on se rend à la Mecque pour faire les tours autour de la Ka‘ba suivis ainsi que le parcours. Puis on exécute le Tawâf dit des femmes et en termine le pèlerinage en lançant les cailloux à Minâ où on doit passer la nuit à cet endroit.

Le commencement d’une nouvelle vie

Celui qui fait le pèlerinage selon ses règles et ses principes spirituels redevient pur «comme il était le jour où il a été enfanté par sa mère ». Il va de soi que faire le pèlerinage selon ses règles c’est ne pas mentir et ne pas prononcer des paroles inacceptables. Dans ce cas, l’homme commence une nouvelle dans l’obéissance à Dieu, ce qui veut dire que Dieu lui pardonne ses péchés antérieurs.

Ainsi, le pèlerinage est un purgatoire, une école et une expérience où les Musulmans apprennent à s’unir et à rejeter leurs différends et leurs conflits. Ils se sentent comme formant une seule Nation. L’Imâm al-Bâqir (AS) a signalé ce fait en disant : « Celui qui se rend à cette Maison n’est pris en considération que s’il présente les trois caractéristiques suivantes : La piété qui l’empêche de violer les interdits de Dieu, l’indulgence qui lui permet de dominer sa propre colère et le fait de se comporter convenablement avec ses compagnons ». L’Imâm al-Sâdiq (AS) a dit : « En entamant le pèlerinage, tu dois craindre Dieu et L’évoquer beaucoup tout en ne parlant que trop peu et pour le bien car le pèlerinage, majeur ou mineur, implique pour qu’il soit mené à la perfection, que l’homme ne dise que du bien. »

Le pèlerinage est une visite qu’on rend à Dieu. Il nous fait donc le mener à la perfection et le sauvegarder à notre retour pour ne pas être de ceux au sujet desquels l’Imâm al-Sâdiq (AS) a dit : « Trop de vacarme et trop peu de pèlerins », car celui qui fait le pèlerinage sans vivre ses significations est comme s’il ne l’a pas fait.