
تقي زاده
Leader : la Défense sacrée a aidé l'Iran à découvrir sa grandeur
À la veille de la semaine de la Défense sacrée, le Leader de la Révolution islamique, l'honorable Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a reçu en audience mercredi matin 20 septembre dans le hosseinieh de l'imam Khomeiny à Téhéran des familles de martyrs, d'artistes, d'écrivains, de secouristes et de vétérans de la Défense sacrée, qui a opposé l'Irak à l'Iran de septembre 1980 à août 1988.
Dans l’optique de l'Ayatollah Khamenei, la Défense sacrée de la nation iranienne face au régime de l'ex-dictateur irakien Saddam Hussein est un événement marquant de l'histoire de l'Iran.
« L'un des résultats importants de la Défense sacrée a été que la nation iranienne a découvert la grandeur de ses capacités », s’est-il félicité.
« La Défense sacrée est une période marquante et importante de l'histoire de l'Iran », a-t-il réaffirmé, soulignant la nécessité de la présenter aux générations futures. « Il nous incombe de connaître correctement cet événement important et le présenter aux prochaines générations. »
Il a souhaité que les générations futures connaissent les aspects importants et significatifs de la Défense sacrée, en tirent des leçons et comprennent comment la nation iranienne a pu accéder à la victoire et maintenir son pouvoir.
Le maintien de la sécurité du pays est l'un des acquis de la Défense sacrée, qui a dans une large mesure préservé le pays d'une autre agression. « Si l'ennemi lance une offensive, ce n'est pas lui qui y mettra fin », a-t-il assuré.
Il a réaffirmé que la Défense sacrée a élargi les frontières iraniennes. « Je ne parle pas de frontières géographiques. La Défense sacrée a élargi d'autres frontières, y compris celle de la Résistance », a-t-il expliqué.
Et d'ajouter : « La Défense sacrée a introduit, promu et propagé le terme de Résistance dans le monde. Cela peut être difficile à croire pour nous, mais les actions de la nation iranienne ont eu un impact sur le monde. Nous sommes au courant. Tant en Asie de l’Est qu’en Afrique et en Amérique latine, les actions de la nation iranienne sont devenues un modèle (à suivre). »
Le Leader de la RII a évoqué l’influence grandissante de l’Iran dans la région, qui est devenue une source de préoccupation pour les États-Unis.
« La présence morale de l'Iran dans la région inquiète les Etats-Unis et certains autres pays, alors qu'il ne possède aucune base dans les pays de la région », s’est-il félicité.
Le Leader de la RII a qualifié les forces armées de fierté pour la société, leur présence étant une assurance de la stabilité. « Nous devrions apprécier les forces armées. La dignité et l'honneur des forces armées doivent être considérés comme essentiels. Les forces armées rétablissent la sécurité et la sécurité d’un pays est primordiale. L'ennemi compte porter atteinte à la valeur, à l'honneur et à la dignité des forces armées, ce qui appelle à la vigilance », a-t-il soutenu.
Téhéran a salué l'accord entre l'Azerbaïdjan et les séparatistes soutenus par l'Arménie
Le ministère iranien des Affaires étrangères a salué l'accord conclu entre l'Azerbaïdjan et les séparatistes soutenus par l'Arménie sur un cessez-le-feu proposé par la Russie dans la région du Haut-Karabakh.
Mardi 19 septembre, l'Azerbaïdjan a lancé une opération militaire au Haut-Karabakh, accusant les forces soutenues par l'Arménie de bombardements « systématiques », d'« activités de reconnaissance », de fortification de positions défensives et de « haut niveau de préparation au combat ».
Les forces séparatistes arméniennes ont rapporté plus tard que la médiation du commandement du contingent russe de maintien de la paix stationné dans la région avait abouti à l'accord des deux parties sur la trêve.
Raïssi aux rabbins antisionistes : "Les sionistes cherchent à détruire l'image du judaïsme"
Le président de la RII, Ebrahim Raïssi, a rencontré des rabbins antisionistes à New York en marge de la 78e session de l'Assemblée générale des Nations unies.
Le chef de l’exécutif iranien a rencontré mercredi des rabbins du groupe religieux Neturei Karta, qui s’oppose au sionisme et appelle au démantèlement d’Israël.
« Les sionistes cherchent à ternir l'image du judaïsme. Et cela alors que nous pensons que les Juifs sont différents des sionistes », a déclaré le président Raïssi, appréciant la mission du groupe consistant à faire la différence entre leur foi religieuse et le sionisme.
Afrique aujourd'hui : le Niger l'emportera-t-il ?
Dans l'épisode de cette semaine, nous nous intéressons à la lutte du peuple nigérien pour maintenir l'indépendance de son pays face aux attaques incessantes de la France contre le nouveau gouvernement du pays.
Dans la deuxième partie de notre programme, nous nous intéresserons au Gabon après l'éviction du dictateur Ali Bongo Ondimba, soutenue par la France.
Ministre russe de la Défense évalue les relations Téhéran-Moscou à un niveau stratégique élevé
Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a déclaré que les relations avec l’Iran « atteignent de nouveaux sommets », au mépris de la campagne de pression menée par l’Occident contre les deux pays.
S'exprimant lors d'une rencontre avec son homologue iranien, le général de brigade Mohammad Reza Ashtiani mercredi à Téhéran, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a déclaré que la Russie et l'Iran étaient déterminés à entreprendre les activités prévues malgré l'opposition des États-Unis et de leurs alliés occidentaux.
« Le recours à des sanctions contre la Russie et l'Iran s'avère vain, alors que la coopération russo-iranienne atteint de nouveaux sommets », a-t-il ajouté.
Soulignant l'amélioration du niveau de coopération stratégique entre les deux pays, Choïgou a évoqué les interactions constructives entre l'Iran et la Russie pour créer la stabilité et la sécurité dans la région, mettant l’accent sur la poursuite de la coopération et l'évolution vers le système multipolaire.
Concernant les développements régionaux, il a ajouté : « La Russie est active dans les questions régionales et la coopération avec un grand pays comme l'Iran peut aider à la sécurité et à la stabilité de la région. »
Choïgou a également annoncé la volonté de la Russie « de prendre de nouvelles mesures conjointes [avec l’Iran] pour renforcer la stabilité et la sécurité au Moyen-Orient ».
Le général Ashtiani, pour sa part, a déclaré que la coopération Iran-Russie sur les scènes régionale et internationale peut garantir les intérêts et la sécurité des deux États.
Séisme au Maroc : un jeune Marocain touché refuse "l'aide israélienne"
Une vidéo sur le réseau social X est devenue virale, elle montre un jeune Marocain refusant l'aide d'une équipe de secours israélienne dont les membres portaient des vêtements de juifs religieux.
En réponse à la présence de l'équipe de secours sioniste dans les zones sinistrées du Maroc, un jeune citoyen marocain touché par le tremblement de terre a refusé de parler avec les membres de l'équipe de secours, et commence à crier en disant : « Je suis musulman... Je suis marocain... Je rejette la normalisation et je refuse l'aide d’Israël. »
« Les Israéliens ont tué nos frères, et nous ne voulons pas de leur aide, ni une normalisation avec eux. Oh mon Dieu, je témoigne que j'ai transmis le message », a-t-il martelé.
Dans la vidéo, le jeune homme refuse aussi la médiation des personnes venues le calmer ou le persuader de recevoir de l'aide.
Un tremblement de terre d'une magnitude de 6,8 a eu lieu vendredi 8 septembre à 23h11 heure locale au sud-ouest de Marrakech. Il a fait plus de 3 000 morts et environ 7 000 blessés. La plupart des victimes se trouveraient dans des régions reculées.
Le ministère de l'Intérieur a déclaré que le séisme a tué des personnes dans les provinces et municipalités d'Al-Haouz, Marrakech, Ouarzazate, Azilal, Chichaoua et Taroudant.
Les secousses ont également été ressenties à Rabat, à Casablanca, à Agadir et à Essaouira.
Les salariés d'Apple France appellent à la grève avant le lancement de l'iPhone 15
Les syndicats des magasins Apple (AAPL.O) en France ont appelé à une grève vendredi et samedi, à l'occasion du lancement de l'iPhone 15, exigeant de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail.
Les syndicats d'Apple, dont la CGT, l'Unsa, la CFDT et le Cidre-CFTC, ont demandé une augmentation des salaires de 7 % pour compenser l'inflation et la fin d'un gel des embauches qui dure depuis des mois. La direction ne souhaitait pas proposer une augmentation supérieure à 4,5%, ont indiqué des responsables syndicaux.
Apple France n'a pas répondu à une demande de commentaire.
"La direction ayant décidé d'ignorer nos revendications et inquiétudes parfaitement légitimes, les quatre syndicats d'Apple Retail France... appellent à la grève les 22 et 23 septembre", a déclaré la CGT Apple Retail dans un communiqué publié mercredi sur la plateforme de médias sociaux X, anciennement Twitter.
Amir-Abdollahian et Borrell discutent de la relance du PGAC à New York
Lors d’une réunion mercredi 20 septembre en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian et le chef de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, se sont entretenus des moyens de poursuivre les négociations sur la relance du Plan global d’action conjoint (PGAC), étant bloquées depuis plusieurs mois en raison de divergences persistantes entre l’Iran et les États-Unis, a fait savoir le communiqué du ministère iranien des Affaires étrangères.
Hossein Amir-Abdollahian et Josep Borrell ont mis l’accent sur l’importance de la poursuite du dialogue et de la pleine mise en œuvre des engagements par toutes les parties du PGAC.
À ce propos, le haut responsable de l’UE, en sa qualité de coordinateur des pourparlers de relance du PGAC, a fait part de sa volonté de donner suite aux négociations et de tenir les consultations nécessaires.
Ebrahim Raïssi à l'ONU : "Le projet d'américanisation mondiale a échoué"
À la tribune de la 78e session de l'Assemblée générale des Nations Unies (AGNU), le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré que le projet d'américanisation mondiale a échoué.
« Le monde est en transition irréversible vers un nouvel ordre. L'équation de la domination occidentale sur le monde ne fonctionne plus, et le vieil ordre libéral qui servait autrefois les intérêts des impérialistes et des capitalistes insatiables est mis de côté », a déclaré Raïssi à New York, mardi 19 septembre.
« Le projet d'américanisation du monde a échoué, a-t-il noté. La nation iranienne est fière de jouer, grâce à la Révolution islamique, le rôle le plus important pour démasquer les impérialistes à l'Est et à l'Ouest. »
La politique régionale et internationale de la RII
Le président iranien a fait savoir que l'Iran avait ouvert un nouveau chapitre dans les relations bénéfiques avec ses voisins.
« La politique de bon voisinage de la République islamique est une politique bienveillante pour la région. Nous serrons fermement toute main tendue [vers nous] en signe d'amitié », a-t-il souligné. « La République islamique soutient une convergence économique et politique maximale intra-régionale et interrégionale et s'intéresse à une interaction avec le monde entier sur la base de la justice. »
La profanation du Coran
Le président a, quant à lui, condamné la profanation du Saint Coran au début de cette année en Suède et au Danemark.
« Le Noble Coran a interdit l'affront aux idées et aux croyances... », a-t-il rappelé, demandant : « Qu'est-ce qui définit l'humanité et élève les valeurs humaines mieux que la parole du Dieu Tout-Puissant ? »
« Ce n'est pas la première fois qu'ils brûlent les paroles de Dieu et supposent qu'ils ont étouffé pour toujours la voix du ciel. Mais les enseignements coraniques destinés aux communautés humaines ne brûleront jamais, et les flammes de l'insulte ne brûleront jamais, la distorsion ne sera pas à la hauteur de la vérité. »
L'islamophobie, quelle qu'en soit la forme, qu'il s'agisse de brûler le Saint Coran ou d'interdire le code vestimentaire islamique dans les écoles, équivaut à un discours de haine. « Derrière ces actes d'incitation à la haine se cache une intention plus vaste, et les reléguer au rang de la "liberté d'expression" est trompeur », a averti le président Raïssi.
L’Iran contre la division du monde entre un nouvel « Est et Ouest »
Maintenant que les pays indépendants du monde s'orientent vers davantage de coopération et de convergence, « nous assistons à des efforts de la part de certaines puissances pour attiser les flammes du conflit dans diverses régions », a-t-il rappelé.
Et d'ajouter : « Entretenant une mentalité de guerre froide, ces puissances cherchent à diviser la communauté internationale en ses anciens blocs. Cette mesure est réactionnaire et ne rend pas service à la sécurité et au bien-être des nations. La République islamique croit fermement qu'aucun nouvel Est ni Ouest ne devrait être autorisé à prendre forme [à travers le monde]. »
« La nation iranienne victorieuse contre les complots étrangers »
L'année dernière, la nation iranienne avait réussi à surmonter « la plus grande offensive médiatique et guerre psychologique de l'histoire ». M. Raïssi faisait référence à la campagne médiatique et politique incessante qui a suivi la mort malheureuse en garde à vue d'une jeune Iranienne nommée Mahsa Amini.
Certains pays occidentaux et leurs services de renseignement ont commis une « erreur de calcul » en sous-estimant la force de la nation iranienne, dans leurs tentatives visant à semer le chaos à travers le pays en utilisant à mauvais escient la tragédie.
L’approche sélective de l’Occident face au terrorisme
Le président a dénoncé certains États occidentaux qui « utilisent le terrorisme comme instrument de politique étrangère ».
Il a rappelé que certains pays européens, bien qu'ils prétendent lutter contre le terrorisme, sont devenus un refuge pour un groupe terroriste qui a versé le sang de plus de 17 000 civils et responsables iraniens, en référence à l'Organisation Modjahedin-e-Khalq (OMK).
« La discrimination dans la lutte contre le terrorisme n’est qu’un feu vert aux terroristes », a-t-il averti.
« Israël ne peut être un partenaire pour la paix »
Le président iranien a considéré le régime israélien comme la dernière entité au monde « fondée sur l'apartheid, le racisme, la guerre, l'occupation, le terrorisme et la violation des droits des peuples ».
Une telle entité « ne peut être un partenaire de paix », a-t-il affirmé. « Le moment n'est-il pas venu de mettre fin à 75 ans d'occupation de la terre palestinienne, d'oppression de son peuple et de massacre de ses femmes et de ses enfants, et de reconnaître les droits de la nation palestinienne ? »
La guerre en Ukraine
Téhéran est opposé à la guerre en cours en Ukraine. Par contre, il accueille favorablement toute initiative visant à mettre fin au conflit et à lancer le processus politique. « Nous ne considérons pas qu'une guerre en Europe soit dans l'intérêt d'un quelconque État européen », a-t-il déclaré réaffirmant la volonté de la République islamique de jouer un rôle constructif en faveur de la cessation des hostilités.
725 membres de la police démissionnent pour protester contre le projet de réformes de Netanyahu
725 membres de la police israélienne ont démissionné en signe de protestation contre la performance du cabinet d’extrême-droite au pouvoir, et Netanyahu à sa tête.
Selon des sources d'information israéliennes, les protestations contre la performance du cabinet de Benjamin Netanyahu ont désormais également affecté le cadre de la police, à tel point que cela a conduit plus de 700 policiers à démissionner de leur fonction.
Le journal israélien Yedioth Aharonoth a récemment révélé que de janvier à août 2023, 725 membres de la police israélienne avaient démissionné en signe de protestation contre la performance du cabinet d’extrême-droite, avec à sa tête, Benjamin Netanyahu.
Depuis l’investiture du cabinet d’extrême-droite de Netanyahu, les territoires occupés ont été le théâtre de protestations d’envergure des manifestants de diverses couches sociales.
Hormis les sérieuses divergences internes au sein de la coalition au pouvoir du régime sioniste, les tensions entre les dirigeants de la coalition au pouvoir et l’opposition au cabinet de Benjamin Netanyahu ont monté crescendo concernant le projet de loi sur les "réformes judiciaires", et les responsables de différents courants politiques considèrent l’effondrement du régime sioniste comme un prix à payer en cas de poursuite de ces tensions internes.