تقي زاده
Les forces yéménites sont au summum de préparation pour écarter toute agression (officiel)
Un responsable de haut rang du Conseil politique suprême yéménite a déclaré que les forces armées de ce pays arabe étaient au plus haut niveau de préparation et pleinement prêtes à faire face à tout acte d’agression de l’ennemi.
« Nous déclarons par la présente que le Yémen surveille de près l’engagement de l’ennemi sioniste envers l’accord de cessez-le-feu de Gaza et est pleinement prêt à faire face à toute tentative de violation de l’accord et de franchissement des lignes rouges », a déclaré Mohammed Ali al-Houthi dans un communiqué.
Il a souligné que l’armée yéménite est au summum de sa préparation opérationnelle et de sa préparation au combat, avertissant les ennemis que le moindre faux pas contre le Yémen provoquera une riposte musclée et « imprévisible ».
La santé des Gazaouis gravement affectée par les mauvaises conditions de vie, selon MSF
Médecins Sans Frontières (MSF) affirme que la détérioration des conditions de vie dans la bande de Gaza affecte gravement la santé des Palestiniens et exhorte le régime israélien à autoriser « une aide humanitaire sans entrave ».
« La malnutrition, l’assainissement inadéquat et les mauvaises conditions de vie ont des conséquences dévastatrices sur la santé des populations », a déclaré Adi Nadimpalli, coordinateur médical de MSF, a rapporté l’organisation jeudi.
L’organisation a déclaré dans une déclaration écrite que les déplacements, conjugués à la destruction massive des infrastructures civiles et du système de santé par les forces israéliennes, créent un environnement propice pour la propagation des maladies.
« Les autorités israéliennes devraient immédiatement permettre une augmentation massive et un flux libre de l’aide humanitaire vers Gaza », a-t-elle déclaré.
La guerre génocidaire israélienne à Gaza d’octobre 2023 à octobre 2025 a rendu la population de Gaza exceptionnellement vulnérable.
La « campagne génocidaire israélienne de deux ans » a laissé les populations « traumatisées, blessées et dangereusement exposées à de grands dangers à l’approche de l’hiver », a déclaré MSF.
L’État français manque d’une vision claire pour ses universités, confrontées à des défis financiers croissants
En France, un rapport sénatorial rendu public ce mercredi 22 octobre dénonce l’absence de stratégie de l’État pour les universités, minées par un sous-financement chronique.
Entre opacité budgétaire et débats clivants sur les frais d’inscription, les établissements peinent à assurer leur mission de service public. Le récent rapport sénatorial, présenté le 22 octobre, met en lumière une réalité alarmante : l’État français manque d’une vision claire pour ses universités, confrontées à des défis financiers croissants.
Ce constat, partagé par les rapporteurs, souligne un pilotage erratique qui fragilise le système universitaire, tandis que des propositions controversées, comme la hausse des droits d’inscription, divisent les élus dans un contexte de précarité étudiante.
Le rapport dénonce une « absence de boussole » dans la gestion des universités par l’État. « Nous constatons une grande incompréhension, voire une défiance », notent les rapporteurs, soulignant l’opacité des dotations budgétaires.
Belgique : mobilisation des soignants pour Gaza
Ce vendredi 24 octobre, des dizaines de soignants se sont rassemblés devant le CHU Saint-Pierre pour dénoncer les attaques des forces israéliennes contre les hôpitaux et le personnel médical à Gaza. Seize autres hôpitaux belges ont participé à l’action, ainsi que des maisons médicales.
Ce vendredi 24 octobre, plusieurs hôpitaux et centres médicaux se sont mobilisés afin de dénoncer la situation à Gaza, et plus particulièrement les attaques israéliennes envers le système de santé. Cette action a été menée suite à l’appel de six organisations humanitaires : Amnesty International, Caritas International, Médecins du Monde, Médecins Sans Frontières, Oxfam et Viva Salud.
Au CHU Saint-Pierre, des dizaines de soignants et représentants des organismes se sont réunis, munis de pancartes indiquant « cibler un hôpital, c’est ruiner notre humanité ».
La date du 24 octobre n’a pas été choisie par hasard. Elle marque les deux mois de l’attaque israélienne contre l’hôpital Nasser situé dans la bande de Gaza. Au moins 20 personnes ont été tuées le 24 août dernier, dont cinq journalistes. « Choisir cet événement, c’est presque un prétexte », indique un représentant d’Amnesty International. « On voit tellement de drames qu’on aurait pu prendre d’autres jours. Ce que nous observons depuis 2 ans à Gaza est inacceptable. On ne peut pas rester indifférent face à cette manière de restreindre l’accès au soin », poursuit-il.
L'armée israélienne « non préparée » à de nouvelles guerres sans augmentation du budget, selon un rapport
Des responsables militaires israéliens ont reconnu que l’armée du régime n’était pas prête à de nouvelles guerres, à moins de recevoir une augmentation budgétaire urgente.
Le site d’information israélien Ynet a rapporté vendredi que des responsables militaires avaient averti le ministère des Finances de la nécessité d’investir dans l’industrie militaire et les stocks de munitions, afin de compenser le lourd tribut que la guerre génocidaire à Gaza a infligé à l’économie israélienne depuis plus de deux ans.
L’armée israélienne prévoyait initialement une guerre d’environ un mois, avec une prolongation facultative de deux semaines, principalement contre le mouvement de résistance palestinien Hamas à Gaza et le Hezbollah libanais, selon le rapport. Cependant, la guerre s’est prolongée sur plusieurs fronts, obligeant Israël à s’appuyer sur plus de 900 avions-cargo et 150 navires de ravitaillement, principalement américains, pour réapprovisionner son équipement de base.
Le rapport indique aussi que les officiers israéliens ont critiqué le ministère des Finances pour avoir résisté au transfert des fonds nécessaires au renforcement des forces militaires et à la fabrication d’armements, malgré les leçons tirées depuis octobre 2023.
En septembre, la Knesset (Parlement israélien) a approuvé une allocation supplémentaire de 30,8 milliards de shekels (9,2 milliards de dollars) pour les dépenses militaires afin de couvrir les coûts de l’offensive israélienne sur Gaza et l’agression contre l’Iran en juin.
L’Iran rejette les accusations américaines d’ingérence dans les affaires des pays de la région
Dans une intervention au Conseil de sécurité de l’ONU, l’ambassadeur et représentant permanent de l’Iran, Amir Saïd Iravani, a rejeté catégoriquement les accusations d’ingérence « sans fondement » formulées par Washington.
L'Iran a en effet répondu aux allégations avancées, jeudi 23 octobre, par l’envoyé américain Michael Waltz, accusant l’Iran d’ingérence dans les affaires des pays de la région.
Le haut diplomate iranien a réitéré que la politique étrangère de l’Iran est entièrement respectueuse envers la Charte des Nations Unies, et qu’elle est fondée sur le bon voisinage, le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des autres pays et la non-ingérence dans leurs affaires.
Par contre, le responsable iranien a évoqué et dénoncé la présence militaire illégale et les actions déstabilisatrices des États-Unis qui attisent les conflits et l’instabilité en Asie de l’Ouest.
M. Iravani a précisé que le faux récit de soi-disant « mandataires de l’Iran » a été forgé pour détourner l’attention mondiale de la véritable source de l’instabilité régionale, à savoir les États-Unis et leur soutien inconditionnel au régime israélien.
L’ambassadeur d’Iran auprès de l’ONU a ainsi parlé des entraves mises à plusieurs reprises par l'administration américaine aux décisions prises par le Conseil de sécurité contre Israël, ce qui a fait de Washington un véritable complice des crimes commis par ce régime à Gaza et ailleurs dans la région.
France: le gouvernement acte la suspension de la réforme des retraites dans le budget de la Sécurité sociale
Le gouvernement français a acté en conseil des ministres, jeudi 23 octobre, la suspension de la réforme des retraites dans le projet de budget de la Sécurité sociale pour l’année 2026.
Lors d’un Conseil des ministres présidé, en visioconférence, par le président français Emmanuel Macron depuis Bruxelles, le recours à une « lettre rectificative » au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026 a été « acté », a indiqué jeudi Matignon dans un communiqué.
Le document vise à geler « jusqu’à l’élection présidentielle », l’application de la réforme des retraites lancée en 2023 sous la direction d’Élisabeth Borne, alors Première ministre. Cette réforme relevait notamment de trois mois chaque année l’âge légal de départ à la retraite pour atteindre 64 ans en 2030.
Poutine réagit aux sanctions « sérieuses », mais « sans impact majeur sur l’économie russe » prises par Washington
Après l’annonce par Donald Trump de mesures coercitives visant Rosneft et Lukoil, les deux plus grands groupes pétroliers russes, Vladimir Poutine y a réagi. Il a déclaré que ces mesures étaient sérieuses, mais n'auraient pas un impact significatif sur l'économie du pays.
Lors d’un échange avec des journalistes, jeudi 23 octobre, le président russe a décrit ces sanctions comme une « tentative de pression » et une « démarche inamicale » de Washington, ajoutant que « ces mesures n’auront pas d’impact majeur sur l’économie russe ».
Il a reconnu que ces mesures sont certes sérieuses, mais ne remettent pas en cause la stabilité de la Russie.
L’Ayatollah Khamenei, porte-étendard de la résistance à l’impérialisme américain
Par Ghorban-Ali Khodabandeh
Dans le monde d’aujourd’hui, où les puissances se soucient plus que jamais de peaufiner leur image sur la scène internationale, certaines personnalités s’imposent durablement non pas grâce à la propagande médiatique, mais à la lumière de la pérennité de leur position, de la cohérence de leur discours et de l’authenticité de leurs comportements. L’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, Leader de la Révolution islamique d’Iran, est l’une de ces personnalités, qui occupe une place particulière au-delà des frontières iraniennes, auprès des nations de la région et du monde entier.
Ces dernières années, le Leader de la Révolution islamique d’Iran s’est révélé comme un symbole de résistance et de courage face aux puissances mondiales. Sa popularité et son influence ont considérablement augmenté, non seulement auprès du peuple iranien, mais aussi dans le monde musulman, et même auprès du public international, dans les médias et sur les réseaux sociaux.
En tant que Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei a occupé une place primordiale non seulement en Iran, mais aussi au sein de l’Axe de la Résistance pendant de nombreuses années. Après la guerre des Douze Jours menée par Israël contre l’Iran, avec le soutien des États-Unis, sa popularité a atteint son apogée, de nombreux sondages confirmant que le sentiment de fierté à son égard est très élevé chez les Iraniens. Il est considéré non seulement comme un leader politique, mais aussi comme un héros national et un symbole de la résistance contre le tandem américano-israélien et ses projets maximalistes et impérialistes.
Le Leader qualifie d’« illusion » les allégations de Trump sur le programme nucléaire iranien
Le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a fermement rejeté lundi les allégations du président américain, Donald Trump, se vantant d’avoir bombardé et détruit les installations nucléaires iraniennes. Le Leader a réprouvé l’ingérence américaine dans le programme nucléaire pacifique du pays affirmant que Trump n’a aucune autorité pour dicter ce que d’autres pays peuvent ou ne peuvent pas faire.
S’adressant lundi 20 octobre aux jeunes médaillés iraniens aux Olympiades sportives et scientifiques, le Leader de la RII est revenu sur les récentes fanfaronnades du président américain concernant la destruction des installations nucléaires iraniennes par les frappes aériennes de Washington et Tel-Aviv au cours de la guerre d’agression de 12 Jours du mois de juin dernier.
Le Leader de la Révolution islamique a déclaré que « les déclarations du président américain, Donald Trump, concernant le bombardement de l’industrie nucléaire iranienne et ses affirmations de la détruire traduisent une illusion et de simples rêves ».
« Eh bien, continuez à vivre cette illusion. Mais qu’est-ce qui vous donne le droit de dicter si un pays doit ou ne doit pas avoir une industrie nucléaire ? En quoi cela concerne-t-il les États-Unis qu’un pays comme l’Iran possède ou non des capacités nucléaires ? Ces interventions sont erronées, injustifiées et coercitives. »
« Bien que l’intimidation puisse affecter certains pays, par la grâce de Dieu, elle n’aura jamais d’effet sur la nation iranienne », a-t-il martelé.
Évoquant la déclaration du président américain sur sa volonté de conclure un accord, l’Ayatollah Khamenei a affirmé : « Le président américain dit : Je suis favorable aux négociations, je veux négocier avec l’Iran. Une négociation dont le résultat est, par coercition, connue d’avance, n’est pas une négociation, c’est une imposition, et le peuple iranien ne se soumettra pas à une telle imposition. »
Le Leader a décrit le coup extraordinaire porté par la République islamique d’Iran au régime sioniste durant la guerre des Douze Jours comme la cause de leur désespoir, ajoutant : « Les sionistes ne s’attendaient pas à ce qu’un missile construit par les mains de la jeunesse iranienne puisse, par ses flammes et son feu, réduire en cendres les profondeurs de certains de leurs centres de recherche sensibles. Et pourtant, c’est ce qui s’est produit. »
L’Ayatollah Khamenei a indiqué que « les avancées actuelles de la jeunesse iranienne dans l’industrie de la défense, au cours de la guerre douce, revêtent une double valeur, car elles constituent la meilleure réponse aux tentatives de l’ennemi de frustrer le peuple iranien ».
Il a ajouté que « les missiles qui ont atteint les profondeurs de certains centres de recherche étaient produits par la jeunesse iranienne, et nous ne les avons achetés à personne ».
Le Leader de la Révolution islamique, poursuivant son discours, a rappelé : « À Gaza, les États-Unis sont sans aucun doute le principal complice des crimes du régime sioniste, puisque le président américain lui-même a admis travailler avec ce régime à Gaza. Bien sûr, même s’il ne l’avait pas dit, cela aurait été évident, car les équipements et armements déversés sur le peuple sans défense de Gaza pendant cette guerre appartenaient aux États-Unis. »
Dans un autre volet de son intervention, l’Ayatollah Khamenei a critiqué ce qu’il a qualifié de « logique hégémonique » dans les relations avec Téhéran, soulignant que le peuple iranien n’accepte pas la soumission et que « l’Iran n’est pas un pays comme les autres ».
La guerre des Douze Jours et son effet sur le statut et la popularité de l’Ayatollah Khamenei
De récents sondages menés après la guerre des Douze Jours ont révélé que la popularité du Leader de la Révolution islamique d’Iran auprès du grand public n’avait jamais été aussi élevée. En effet, la guerre des Douze Jours entre l’Iran et Israël a marqué un tournant dans l’évaluation du statut de l’Ayatollah Khamenei.
Au début de la guerre, la réponse rapide, décisive et calculée du Leader iranien, qui s’est concrétisée par l’opération Vraie Promesse, a non seulement modifié la donne militaire, mais a renforcé la position de son leadership auprès de l’opinion publique régionale et mondiale. Les scènes de liesse des peuples d’Irak, du Yémen, de Syrie et même de Palestine occupée après cette frappe spectaculaire ont montré que l’Ayatollah Khamenei ne représente pas seulement la politique de la République islamique, mais bien l’espoir commun des opprimés.
Cette guerre a démontré que, malgré les pressions militaires et économiques, l’Ayatollah Khamenei persiste dans sa politique antisioniste. Son soutien à l’Axe de la Résistance, dans ces circonstances difficiles, témoigne de son attachement à ses idéaux.
Si la guerre a posé des défis à l’Iran, elle a également accru la popularité du Leader de la Révolution islamique auprès de ses partisans. Cette popularité ne résulte pas seulement de ses positions politiques, mais aussi de son influence spirituelle et religieuse en tant que leader musulman.
En définitive, l’Ayatollah Khamenei est un dirigeant qui a présenté l’Iran comme un acteur principal dans la région, en défendant des principes révolutionnaires et religieux et en se distinguant par son économie de résistance dans son rayonnement international. Or, sa grande popularité, notamment auprès des nations musulmanes, témoigne de sa réussite à construire une base sociale et spirituelle au-delà des frontières iraniennes.
L’Ayatollah Khamenei, quel que soit son statut de dirigeant, occupe une place bien plus importante qu’un simple homme politique dans l’opinion publique des nations opprimées. Pour les nations éprises de liberté, il est la voix qui ne reste pas silencieuse face à l’oppression, une main tendue vers l’unité et la justice, et une figure qui symbolise l’honneur, la fermeté et la sagesse.
Ce leadership clairvoyant a permis de tirer trois leçons fondamentales de la guerre des Douze Jours : la première est de maintenir de manière persistante l’autosuffisance de l’Iran. La seconde est de maîtriser le nouveau paradigme de la guerre, qui est la guerre informationnelle et cognitive, afin de pouvoir répondre efficacement aux ennemis. La troisième est de maintenir la confiance dans le peuple et la solidarité nationale qui s’est formée dans la société ; de telle sorte que le peuple, en tant que principale base de soutien du pays, place sa confiance aux directives du Leader et soutienne les actions de la République islamique.
Ainsi au moment où les tentatives des étrangers étaient dirigées vers la détérioration de l’unité nationale et pour décourager le peuple de soutenir la République islamique, le positionnement sage et perspicace du Leader de la Révolution islamique a permis de très bien défendre l’identité, l’honneur et la souveraineté du pays.
Comment l’image de « héros » international de l’Ayatollah Khamenei s’est-elle confirmée ?
L’Ayatollah Khamenei est considéré depuis des années comme un dirigeant puissant et courageux par son peuple et les nations qui constituent l’Axe de la Résistance. À leurs yeux, il a non seulement résisté à l’Amérique et à Israël sur divers fronts pendant 35 ans, mais les a vaincus dans une véritable guerre à grande échelle. Comme l’écrivait l’American Enterprise Institute il y a plusieurs années : « Le principal problème de l’Amérique en Iran est la présence d’un super-adversaire nommé l’Ayatollah Khamenei, qui connaît bien la feuille de route et à qui le peuple accorde sa confiance. »
Ces dernières années, l’Ayatollah Khamenei a toujours suscité l’attention et l’intérêt dans diverses régions du monde, du Cachemire et du Pakistan à Bahreïn, au Koweït, à Irak, à la Palestine et au Liban. Mais ces dernières années, avec la médiatisation croissante de la confrontation entre l’Iran et le tandem américano-israélien, l’attention portée au Leader de la Révolution islamique s’est également accrue dans d’autres pays d’Afrique, d’Europe et des Amériques.
La défense authentique du peuple palestinien par l’Ayatollah Khamenei a conquis de nombreux cœurs dans le monde musulman. Cependant, la combinaison de cette popularité et du courage extraordinaire dont le dirigeant iranien a fait preuve lors de la récente guerre contre Israël et les États-Unis a renforcé son image de héros au sein de la nation islamique. À une époque où de nombreux responsables en l’occurrence européens, ne peuvent nuire gravement à Israël et aux États-Unis, ses ordres militaires de lancer des frappes de missiles iraniens contre les États-Unis à Aïn al-Assad (Irak) et à al-Udeid (Qatar), ainsi que les frappes de missiles de l’opération Vraie Promesse contre Israël, ont contribué à le distinguer d’autres dirigeants politiques.
Le courage exemplaire de l’Ayatollah Khamenei face à deux armées nucléaires a été admiré dans le monde entier, et de larges pans de l’opinion publique internationale, pour qui l’image criminelle du régime sioniste s’est progressivement répandue et aggravée depuis le début de sa guerre génocidaire à Gaza, voient plus clairement que dans le passé une figure unique derrière tous ceux qui, à Gaza, au Yémen, en Irak ou au Liban s’opposent aux atrocités sans précédent de ce régime impitoyable.
Les premiers signes de l’affirmation de l’Ayatollah Khamenei en héros international après les récents événements sont maintenant clairement visibles. En réalité, la vague lancée sur les réseaux sociaux hors d’Iran sous le titre « Héros » témoigne clairement de cette position privilégiée du Leader de la Révolution islamique.
La Carnegie Institution of America avait qualifié l’Ayatollah Khamenei de dirigeant le plus puissant du monde dans un rapport il y a plusieurs années. Plus tard, Forbes, l’un des magazines économiques les plus réputés des États-Unis et du monde, l’a présenté comme Leader hors commun. Aujourd’hui, ces descriptions élitistes, formulées par les think tanks, ont atteint l’opinion publique mondiale et sont de plus en plus répandues. Elles contrastent surtout avec l’image que les dirigeants européens tentent de se donner face aux innombrables défis qui les opposent aux États-Unis de Donald Trump.
Quelle comparaison peut-on établir entre le Leader iranien et les dirigeants européens face à l’arrogance américaine ?
L’Ayatollah Khamenei est une personnalité aux multiples dimensions, alliant sagesse religieuse, perspicacité politique et clairvoyance stratégique. En tant que juriste chiite et éminent dignitaire religieux, il possède une connaissance approfondie qui lui a conféré une autorité spirituelle considérable au sein des communautés islamiques.
Il a également su maintenir l’Iran au rang de puissance régionale face aux pressions internationales, des sanctions économiques aux menaces militaires. D’une personnalité calme, mais déterminée, l’Ayatollah Khamenei adopte dans ses discours une position claire et intransigeante par rapport aux puissances occidentales et l’entité israélienne. Cette caractéristique, que certains analystes occidentaux considèrent comme une « intransigeance idéologique », est perçue par ses partisans comme un signe d’attachement aux principes et valeurs révolutionnaires.
Le Leader de la Révolution islamique a toujours prôné la préservation de l’indépendance de l’Iran et le rejet de la domination étrangère, faisant de lui un symbole de résistance au système hégémonique mondial.
Si l’on devait choisir un mot-clé pour caractériser la réputation internationale de l’Ayatollah Khamenei, ce serait sans aucun doute son « anti-arrogance ». Depuis son élection comme le Leader de la Révolution islamique en 1989, il a ouvertement critiqué les puissances arrogantes comme les États-Unis et le régime sioniste.
Cette approche s’appuie sur sa conviction de la négation de toute domination, qui se reflète dans la politique étrangère iranienne par le principe du « Ni l’Est ni l’Ouest ». L’Ayatollah Khamenei estime que tout compromis avec les puissances occidentales, notamment sous le fardeau des sanctions et des pressions militaires, entraînera une pression supplémentaire.
Cette posture de leader intransigeante est d’autant plus remarquable que les dirigeants de prétendus pays souverains peinent à faire entendre leur voix face aux exigences excessives de l’administration américaine. En effet, les puissances européennes se présentent depuis des années comme des acteurs affirmés du système international. Cependant, le monde a pu constater qu’après le sommet de l’Alaska, elles se sont rendues à Washington par crainte de voir leur sécurité et leurs intérêts menacés.
Le fait que les Européens mendient leur sécurité aux États-Unis et les considèrent comme le principal élément de la défense de leurs intérêts, centrés sur la guerre en Ukraine, illustre l’ampleur du déclin des gouvernements européens sur l’échiquier mondial. Force est de constater que ces mêmes gouvernements européens, incapables de gérer la guerre en Ukraine, menacent constamment des pays indépendants comme l’Iran, qui tiennent tête à leurs ennemis en s’appuyant sur leur puissance.
Il y a quelques mois, brisée et vaincue, la Commission européenne envoya sa plus haute diplomate, Ursula von der Leyen, sur un terrain de golf écossais appartenant à Trump, pour signer un traité tout aussi honteux. Là encore, on parlait d’un « accord commercial » pour masquer comment l’Europe a tout donné au président américain sans rien recevoir en retour, si ce n’est l’humiliation.
Avec toute la subtilité d’une boule de démolition, Donald Trump a révélé que l’UE n’est même pas capable de s’imaginer comme une puissance souveraine, et qu’elle s’est résignée à rester dans un rôle de vassal au service de l’empire atlantiste.
Contrairement à la politique de complaisance voire de vassalité des dirigeants européens vis-à-vis des États-Unis, l’Ayatollah Khamenei, grâce à son leadership puissant et à sa résistance de longue date, a fait preuve d’une détermination inébranlable et d’un engagement indéfectible pour s’opposer à toute forme d’oppression dans le cadre de la lutte perpétuelle de l’Iran pour l’indépendance et la dignité.
Programme nucléaire : l'Iran met en garde contre des menaces
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a mis en garde le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, contre toute « menace » envers l’Iran, affirmant que de telles mesures n’entraîneraient « qu’une nouvelle défaite ».
Les propos d’Araghchi, jeudi 23 octobre, font suite aux déclarations de M. Grossi au quotidien suisse Le Temps selon lesquelles, « malgré les frappes américaines de juin qui ont touché les principales installations nucléaires iraniennes, l’expertise technique du pays restait intacte.»
« Je ne sais pas s’il a fait cette déclaration par inquiétude ou par menace », a indiqué M. Araghchi, selon les médias iraniens. « Mais ceux qui profèrent de telles menaces doivent comprendre que répéter une expérience ratée ne leur apportera qu’une nouvelle défaite. »
M. Grossi a déclaré au Temps que, si les attaques avaient causé des « dommages considérables » aux installations iraniennes d’Ispahan, de Natanz et de Fordow, les capacités d’enrichissement du pays pourraient être restaurées et son savoir-faire scientifique préservé.
Il a déclaré que les stocks iraniens d’uranium enrichi – environ 400 kilogrammes enrichis à 60 % – restaient en dessous du niveau de qualité militaire et à des niveaux compatibles avec une utilisation pacifique.
« Nous n’avons aucune preuve que Téhéran ait l’intention de fabriquer une arme nucléaire », a-t-il affirmé, ajoutant que la majeure partie du matériel restait stockée en toute sécurité dans des sites surveillés.
Grossi a réitéré que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) cherchait à reprendre ses inspections complètes en Iran, tout en indiquant que la surveillance satellitaire actuelle montrait la stabilité des activités nucléaires de l’Iran.
Ces propos sont intervenus alors que le ministère iranien des Affaires étrangères annonçait l’expiration de la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui approuvait l’accord nucléaire de 2015 et imposait des restrictions qui, selon Téhéran, ne s’appliquent plus.



















