تقي زاده

تقي زاده

Des têtes de cochon ont été retrouvées dans la nuit de lundi à mardi devant plusieurs mosquées situées en région parisienne, suscitant une vive émotion au sein de la communauté musulmane et une réaction rapide des autorités.

Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a confirmé que les faits concernent plusieurs lieux de culte musulmans à Paris intra-muros, ainsi qu’à Montreuil (Seine-Saint-Denis), Montrouge et Malakoff (Hauts-de-Seine). Une enquête a été ouverte pour « provocation à la haine aggravée par la discrimination en raison de l’appartenance à une race ou religion », et confiée à la brigade criminelle de la préfecture de police.

Dans au moins un des cas, le mot « Macron » était inscrit à l’encre bleue sur la tête d’un porc, selon une source policière.

« C’est le choc et l’écœurement », a réagi Najet Benali, rectrice de la mosquée Javel à Paris. Elle a exprimé sa profonde inquiétude quant à la répétition d’actes visant à intimider ou stigmatiser les fidèles. Le recteur de la Grande mosquée de Paris, Chems-eddine Hafiz, a lui aussi dénoncé « une nouvelle et triste étape dans la montée de la haine antimusulmane » et a appelé à une prise de conscience collective.

 

À la veille de l’heureux anniversaire de la naissance du vénéré Prophète de l’Islam (que la paix soit sur lui et sur sa descendance), et de l’Imam Ja'far Sadiq (bénit soit-il), le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a accordé des grâces ou des réductions de peine à un certain nombre de prisonniers iraniens.

La décision, prise le mardi 9 septembre, fait suite à une demande du chef du pouvoir judiciaire, Gholamhossein Mohseni-Ejei, et concerne des détenus éligibles à une libération conditionnelle ou à une réduction de peine.

Les détenus avaient été condamnés par les tribunaux publics et ceux de la Révolution islamique, par l’Organisation judiciaire des forces armées et par l’Organisation des sanctions discrétionnaires de l’État.

La lettre officielle émanant du chef du pouvoir judiciaire établit des critères d’éligibilité rigoureux. Selon la lettre :

  • Les verdicts définitifs doivent avoir été rendus avant le 10 septembre et au moins cinq ans doivent s’être écoulés depuis la décision judiciaire finale.
  • Les peines ne doivent pas avoir été exécutées pour des motifs spécifiques excluant la clémence.
  • Les prisonniers ne doivent pas avoir pris position contre les intérêts de la République islamique, porté atteinte à la sécurité nationale ou agi contre l’unité nationale.
  • Les prisonniers souffrant de maladies graves ou incurables sont également éligibles, à condition que leur état de santé soit confirmé par l’Organisation iranienne de médecine légale.

Le Leader de la Révolution islamique exerce régulièrement son droit de grâce à l’occasion des fêtes religieuses importantes, suivant les dispositions de l’article 110 de la Constitution iranienne. Ce texte fondamental accorde en effet au Leader le pouvoir de gracier ou de réduire les peines des condamnés, sur recommandation formelle du chef du pouvoir judiciaire.

La clémence ne s’applique toutefois pas à tous les types de prisonniers, notamment ceux qui ont été condamnés pour leur rôle dans la lutte armée contre le pays, le trafic de drogue armé ou organisé, le viol, le vol à main armée, la contrebande d’armes, l’enlèvement, la corruption et le détournement de fonds.

 

La flottille en route vers Gaza pour acheminer de l'aide humanitaire a affirmé, dans la nuit de lundi à mardi, qu'un de ses bateaux a été touché par un drone au large de Tunis. L'équipage fait état de dégâts matériels et dénonce « des actes d'agression visant à faire dérailler (sa) mission ». 

Le bateau « a été frappé par un drone dans les eaux tunisiennes », a écrit sur Instagram la « Global Sumud Flotilla », qui a pris la mer avec des militants et de l'aide humanitaire pour le territoire palestinien assiégé.

Elle a partagé une vidéo provenant d’une caméra de surveillance du bateau, sur laquelle on entend un vrombissement. Puis on peut voir un militant lever les yeux, s’exclamer et reculer avant qu’une explosion ne se fasse entendre. Un éclair de lumière illumine ensuite la zone.

 

Le ministère iranien des Affaires étrangères a catégoriquement rejeté les allégations contenues dans le communiqué final de la récente réunion de la Ligue arabe, affirmant la souveraineté indiscutable de la République islamique d’Iran sur les trois îles du golfe Persique.

« Le ministère iranien des Affaires étrangères réaffirme, une fois de plus, la souveraineté incontestable de l’Iran sur les trois îles iraniennes d’Abou Moussa, de la Grande Tomb et de la Petite Tomb, qui sont des parties inséparables du territoire national iranien », indique un communiqué du ministère iranien des Affaires étrangères, publié mardi.

Le Centre des opérations d’urgence sanitaire du ministère libanais de la Santé publique a annoncé lundi que les frappes aériennes de l’occupation israélienne sur les hauts plateaux de la Bekaa et de Hermel ont fait cinq martyrs et cinq blessés, selon un bilan provisoire.

Plus tôt dans la journée, le correspondant de la chaîne d’information libanaise Al Mayadeen a rapporté que l’occupation israélienne avait mené 12 raids sur les hauts plateaux de Hermel, à l’est du Liban, touchant les périphéries des localités de Harbata et d’al-Laboua, dans le gouvernorat de Hermel-Baalbek. Ces bombardements ont fait au moins trois blessés civils sur place, dont un dans un état critique.

Cette escalade survient après une série d’attaques israéliennes dans le sud du Liban. Le 3 septembre, des avions de guerre ont frappé la zone côtière de Zahrani, tuant quatre personnes et en blessant 17, dont quatre enfants. Les frappes ont touché un hangar industriel utilisé pour la réparation de bulldozers dans la ferme Deir Taqla, entre les localités d’Ansariyeh et d’Adloun.

 

Le président Massoud Pezeshkian a affirmé que l’Iran ne cherche querelle à aucun État musulman et qu’il reste pleinement engagé à promouvoir la cohésion et l’unité au sein du monde musulman.

S’exprimant ce lundi 8 septembre lors de la 39e Conférence internationale de l’unité islamique à Téhéran, M. Pezeshkian a déclaré qu’aucune puissance ne sera en mesure de vaincre ou de dominer les musulmans si ces derniers restent unis et parviennent à instaurer la justice dans leurs sociétés.

« Si les musulmans étaient unis, sans division ni conflit, les sionistes ne pourraient jamais commettre de tels crimes à Gaza et dans les pays de la région », a-t-il souligné.

Il a ensuite exprimé l’espoir que les rencontres entre nations musulmanes aboutissent à davantage d’unité et de cohésion, notant que la conférence de Téhéran visait à « briser le mur de la division et créer l’unité » au sein des musulmans.

En outre, M. Pezeshkian a accusé l’Occident d’imputer faussement à l’Iran des violations des droits de l’homme, alors que sa propre conception des droits de l’homme « n’a aucune compassion pour les enfants, les femmes et les personnes âgées ». Ceux qui prétendent défendre les droits de l’homme poursuivent leurs actes génocidaires sous prétexte de fausses allégations, a-t-il ajouté.

Dans la foulée, le président iranien a affirmé que l’Occident est dépourvu d’humanité et qu’il exacerbe les conflits entre les nations musulmanes « afin de pouvoir vendre ses armes aux pays musulmans ».

 

Pour Téhéran, la rencontre du ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi avec la chef de la politique étrangère de l’UE, Kaja Kallas, à Doha au Qatar, a été « productive » et l’opportunité de faire avancer une série de points et d’idées.

Au sujet de cette rencontre qui a eu lieu jeudi dernier, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a indiqué lors de sa conférence de presse hebdomadaire ce lundi que des points et des idées ont été abordés entre les deux parties, et a exprimé l’espoir que « les Européens reconsidéreront leurs méthodes en comprenant correctement les conséquences et les effets de l’approche conflictuelle ».

L’Iran utilise chaque opportunité « pour faire avancer ses intérêts, exprimer ses demandes et mettre en garde contre les conséquences de l’abus du mécanisme de snapback, réimposition automatique des sanctions abrogées du Conseil de sécurité, par les trois pays européens », toujours selon le porte-parole de la diplomatie iranienne.

En août, le trio européen a déclenché le mécanisme dit de « snapback » en vertu de la résolution 2231, qui ouvre une période de 30 jours avant le rétablissement des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU contre l’Iran, précédemment levées.

En réponse à une question sur une récente déclaration de Kallas selon laquelle l’alliance entre la Chine, la Russie et l’Iran constitue un « défi direct » à « l’ordre international fondé sur des règles », Baghaï a déclaré que cette question « devrait être examinée dans le contexte de l’hostilité des pays occidentaux envers tous leurs concurrents ».

Il a demandé à quelles règles spécifiques Kallas faisait référence, si ces mêmes règles pouvaient être utilisées pour justifier les attaques illégales américano-israéliennes contre l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale d’autres nations.

Il a ajouté que « ces revendications n’ont pas leur place au sein de la communauté internationale », elles représentent la continuation d’une approche hostile envers les concurrents et les nations indépendantes qui ne recherchent que le progrès et le développement en fonction de leurs intérêts nationaux.

Il s’agit du premier chef de gouvernement de la Ve République qui tombe à la suite d’un vote de confiance. L’Assemblée nationale n’a pas accordé sa confiance au gouvernement de François Bayrou ce lundi 8 septembre. Le Premier ministre est contraint de démissionner.

Avec 364 voix contre et 194 voix pour, l’Assemblée nationale n’accorde pas sa confiance au gouvernement de François Bayrou. Le Premier ministre est contraint d’apporter sa démission ainsi que celle de son gouvernement au président de la République. C’est la première fois sous la Ve République qu’un gouvernement tombe après un vote de confiance.

« Cette épreuve de vérité je l’ai voulue », avait déclaré M. Bayrou pendant son discours de politique générale. Un dernier discours, en début d’après-midi, à la suite duquel les présidents de groupe s’étaient succédé à la tribune de l’Assemblée nationale.

 

Le Sommet africain sur le climat entend dépasser les discours en plaidant pour des solutions basées sur des financements plus justes, un endettement moins lourd et des innovations résilientes, créatrices de valeur dans l’économie verte mondiale.

La capitale éthiopienne, Addis-Abeba, accueille du 8 au 10 septembre le deuxième Sommet africain sur le climat (ACS2), organisé par le gouvernement éthiopien et l’Union africaine (UA).

Cet événement réunit cette année 45 chefs d’État, ainsi que plus de 25 000 participants, dont des militants et des représentants d’entreprises et d’institutions. L’édition 2025 s’articule autour du thème : « Accélérer les solutions climatiques mondiales : financer le développement résilient et vert de l’Afrique ». Son enjeu est l’accélération de la mise en place de solutions climatiques et la promotion d’un développement résilient et durable.

Un autre objectif affiché de l’ACS2 est de dépasser les engagements pour parvenir à des actions concrètes et durables, en mettant l’accent sur les innovations et les partenariats dans la transition verte.

 

Les autorités locales de la bande de Gaza ont déclaré qu’un photojournaliste palestinien avait été tué lors d’une offensive israélienne sur la bande côtière, la plus récente attaque contre des reporters dans le territoire assiégé depuis que le régime d’occupation de Tel-Aviv y a lancé sa guerre totale en octobre 2023.

Osama Ahmed Balousha a trouvé la mort dans la frappe qui a visé sa maison familiale dans le quartier de Sheikh Radwan à Gaza-ville, tôt ce lundi.

Ce nouveau décès porte à 250 le nombre de journalistes tués à Gaza depuis octobre 2023.